Focaliser sur le négatif, critiquer, juger et se plaindre sont les 4 mauvaises habitudes qui vont faire obstruction non seulement à notre bonheur mais aussi à celui des autres.
Pourquoi toujours focaliser sur le négatif ? Ou rejeter le positif ? Pourquoi critiquer sans cesse ? Juger va-t-il arranger la situation ou la personne ? À quoi cela sert-il de se plaindre ?
Tout démarre de nos pensées qui se transforment en paroles.. Notre bouche est comme un canal par lequel se déverse un flot de mots négatifs, pessimistes ou défaitistes. Cela nous fait souffrir ainsi que notre entourage.
Je t’ai déjà dit précédemment que notre bouche avait un grand pouvoir : celui de “donner la vie ou la mort”, de construire ou de détruire – une situation, une rencontre – ou de prononcer la sentence d’un échec – catastrophe, faillite, perte, etc. (Lire Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage)
Que préfères-tu, sincèrement ? La vie ou la mort ? Créer ou détruire ? Construire ou démolir ?
Tu as le choix et c’est totalement en ton pouvoir de changer ces 4 habitudes. Abattre ces 4 murs, c’est abattre ton malheur (ou l’absence de bonheur).
Quand nos filtres sont encombrés par ces tendances, nous oublions que nous vivons également d’heureux événements, que la vie est majoritairement composée d’instants positifs !
Tu es prêt(e) à tout “casser” ? 😊
1- Focus sur le plus !
Certaines personnes – j’en faisais partie ! – ont cette fâcheuse tendance à ne remarquer que le négatif : les défauts, les absences, les faiblesses ou les défaillances. Même une seule sur dix, et pan, tout le reste tombe par terre. Les 9 qualités, présences, forces ou ressources ne comptent pas. Envolées, disparues, au profit de cet unique point noir.
Je me souviens d’une anecdote, quand j’étais jeune ado, alors que je faisais du baby-sitting. Pendant que le bébé dormait, j’en ai profité pour faire du ménage, du repassage pour soulager la maman, lui faire tout simplement plaisir. C’était un vrai champ de bataille, il y en avait partout ! Tu sais quoi ? Elle a trouvé une couche sous le lit – celle que j’avais changée et que j’avais oubliée de jeter ! -, me l’a reproché et ne m’a pas remercié pour le reste. Elle a fait focus sur le négatif, rejeté le positif… Et moi, je m’en souviens encore ! 😊
- Considère tous les aspects de ta vie, trie-les en te montrant honnête, et tu comptabiliseras davantage de plus que de moins
- Enfin, accepte que l’on soit généreux, bienveillant envers toi, reçois ces cadeaux de la vie
🔨 À toi de jouer : casse le mur du “rejet du positif”.
2- Descendre du pic de la critique
La critique provient de plusieurs facteurs : la jalousie, l’envie, la comparaison, et parfois, d’un profond ennui. Les personnes qui critiquent beaucoup se repaissent des défauts des autres, car les éloges de la qualité, c’est moins fun. Elles passent en revue tous les faits et gestes des autres en relevant la moindre défaillance ou faiblesse et montrent une totale intolérance face à l’échec ou l’erreur. Elles n’ont pas conscience qu’elles sont, elles aussi, “coupables” des mêmes, parfois pires !
- Si tu aimes parler des autres, alors préfère la critique constructive à celle qui démolit.
- Mieux encore : choisis d’encourager, de féliciter, de complimenter et de valoriser. Non seulement tu feras plaisir à celui ou celle qui la reçoit, mais en plus, tu te te sentiras heureux(se) d’être l’auteur de paroles positives et de faire du bien.
🔨 À toi de jouer : enlève la poutre de ton œil et tu ne verras plus la paille dans celui de ton voisin. (Paraphrase de l’Évangile de Luc, la Bible)
3- Casser le mur des lamentations
Bien souvent, les plaintes pleuvent dans le dos de la personne parce qu’on n’a pas le courage d’aller l’aborder pour lui exprimer son malaise ou son incompréhension, ou parce qu’on a mal interprété ses propos ou comportements.
Ou bien pour se soulager d’une situation qui nous pèse au travail, dans notre couple ou en famille, dans une relation.
L’intéressé(e) ou l’objet de notre critique ressemble à une cible d’un jeu de fléchettes. Criblé de partout… On ressasse le problème à l’envers, à l’endroit, on le retourne du côté droit, gauche, on l’inverse la tête en bas, en haut. Bref, quand on a fini de manipuler les 6 côtés, on en a la nausée, mal au ventre, au cœur, on attrape un gros chagrin et une insomnie par dessus le marché.
Qui est le plus malheureux, le plus indisposé, dans l’histoire ? L’intéressé(e) ou toi ? Cela va-t-il changer la situation, la relation ?
Je vais te raconter un épisode qui a marqué la fin de mon désastreux mariage. Je ne cessais de me plaindre de mon mari à mon confident. Ce dernier, fort patient, et fort sage, a fini par me proposer 2 options :
- Soit tu restes avec lui et tu t’accommodes de la situation, mais tu arrêtes de te plaindre !
- Soit tu bouges de là parce que tu ne peux pas la changer ! Mais prends une décision, parce que ça ne change rien de pleurnicher sur ton sort !
Deux jours après, je suis partie de chez moi.
Je ne dis pas de divorcer ! Je te propose d’agir plutôt que de te plaindre, car la plainte ne résout en rien notre problème.
- Elle ne fait que nous déconcentrer des solutions qu’on pourrait trouver.
- Elle nous vole notre sérénité.
- Elle nous sape notre énergie.
Attrape une feuille : fais 2 colonnes des + et des – :
- Si les aspects négatifs sont plus nombreux que les positifs, alors tu auras un choix à faire . Rester malheureux(se) ou confronter la situation pour la changer.
- Si c’est le contraire, alors il te suffirait peut-être de focaliser sur les “plus” : relis le paragraphe 1. 😉
🔨 À toi de jouer : casse le mur des lamentations pour reconstruire ton bonheur, rien n’est perdu, un nouveau départ t’attend !
4- Toi qui juges, tu seras jugé(e) !
Nous avons parfois ou souvent tendance à prendre nos jugements pour de la pure réalité. Nous les faisons fusionner avec la vérité alors que nos opinions ou nos perceptions ne sont pas la réalité. Nous ne parvenons pas à faire la différence entre les deux. La multitude de jugements que nous prononçons sur les autres, des événements, des lieux, des goûts… ne sont que des avis personnels ou des interprétations parmi d’autres !
Le pire, c’est quand nous pratiquons le jugement un peu partout, n’importe quand, tout le temps et de manière implacable. Alors que ce que l’on déclare ne définit en aucun cas leur aspect définitif, leur nature profonde ou véridique.
Nos jugements sont arbitraires, subjectifs et bien souvent dénués d’indulgence, d’empathie ou de gentillesse.
Nous n’avons pas l’habitude de regarder les choses, les gens, les événements pour ce qu’ils sont mais à travers d’autres filtres : éducation, culture, généralités, etc.
Apprends que les gens heureux s’occupent plutôt des côtés positifs de leurs semblables. Alors que certains traits ou aspects de leur caractère pourraient leurs déplaire, il préfèrent focaliser sur ce qu’ils ont de meilleur. Aussi, ils peuvent estimer la personne tout en déplorant un défaut, sans chercher ni à la rejeter ni à la condamner.
- Montre-toi aussi indulgent(e) envers les autres qu’envers toi-même. Sinon, tu seras jugé(e) de la même manière avec laquelle tu as accusé l’autre, sinon plus radicalement.
- Préfère dire “je n’aime pas ce défaut chez lui(elle)” à la place de “il est nul”, “elle est mauvaise”.
- Enfin, cherche en priorité les qualités : tu t’apercevras qu’elles sont la plupart du temps bien plus nombreuses que les travers.
🔨 À toi de jouer : brise tous tes préjugés en jetant ta toque de juge !
Tout est tombé ? Bravo ! Reste vigilant(e), j’ai remarqué que certains murs avaient la brique dure. 😁 En savoir plus ici !
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