Le pessimisme est dangereux pour la santé

Une étude faite dans les années 2010 a tenté de prouver que le pessimisme est une arme pour lutter contre le vieillissement. C’est ce qu’attestent Frieder Lang et ses collègues de l’Institut allemand pour les recherches économiques. Moi, cela ne m’a pas convaincue pour autant, aussi sérieuse soit-elle. Car, s’il joue son rôle préventif, le pessimisme n’en est pas moins néfaste pour notre bonheur.

Si tu n’es pas tout à fait conscient(e) que le pessimisme t’empoisonne la vie (et celles des autres), qu’il maltraite ton corps, vole ta joie de vivre, alors laisse-moi te convaincre preuves à l’appui que l’optimisme est beaucoup plus sain. De plus, il est un facteur essentiel à notre bonheur !

Les origines du pessimisme

Le pessimisme ne naît pas uniquement des échecs, des difficultés de la vie. Encore une idée reçue que j’ai dû abattre ! J’ai découvert dans un article de Sciences Humaines qu’il peut être transmis dès le ventre maternel. Incroyable ! 

Voici l’explication. Le système de pensée de la mère se propage via le cordon ombilical, qu’il soit négatif ou positif. Or, les ressentis négatifs seraient mieux captés que les sentiments positifs. Peut-être que cela provient du fait qu’ils soient les plus expressifs ? Les enfants mémorisent puis s’approprient les réflexes maternels. Ils absorbent les inquiétudes, digèrent mal le stress, qu’ils vont ensuite reproduire. Il est même fort probable qu’il ait un terrain favorable à la dépression et qu’il traversera des épisodes dépressifs au cours de sa vie.

De plus, certains modes d’éducation vont confirmer leur rôle dans la construction psychique d’un enfant. Par exemple, un manque d’autonomie va accentuer le développement du pessimisme, alors qu’un enfant plus indépendant – où le contrôle maternel est plus léger – va favoriser l’optimisme de l’enfant et son épanouissement. Bien entendu, tout cela n’exclut pas l’implication des facteurs génétiques. Parfois, il est préférable d’hériter d’une vieille armoire Louis XVI perforée par les capricornes que du pessimisme de notre mère mal dans sa peau.

Le pessimisme a du bon quand il joue un rôle préventif !

Selon les scientifiques allemands, l’optimisme décroît avec l’âge, peut-être parce que le bilan de la vie écoulée n’est pas si terrible. Les jeunes manifestent plus d’espoir, tout en surestimant la réalité. Quant aux quinquagénaires, ils commencent à dévaler la pente de l’optimisme.

(Je dois être une extra-terrestre… Parce que moi, je vis tout le contraire ! J’ai remonté la côte et je n’ai jamais autant connu de pics positifs, optimistes de ma vie qu’à l’approche d’un demi-siècle ! Plus jeune, jusqu’à mes 35 ans faciles, j’étais à côté de la plaque, j’avais l’habitude de dire que je ne voyais rien se profiler à l’horizon (sinon le pire). Bon, tu l’auras compris, j’ai résolu ma formule du bonheur, alors si tu as envie de trouver ta propre formule, tu sais ce qu’il te reste à faire… Reste sur ce blog ! Je referme la parenthèse !)

Les personnes âgées, devenues pessimistes, vont consulter plus facilement un médecin pour des problèmes de santé et une prise en charge faite dans les temps leur assurera une vie plus longue. Alors que les optimistes ne s’en préoccupent pas plus que ça ! Ils se montrent plus insouciants (le contraire de soucieux, donc !), ce qui ne signifie pas qu’ils sont plus touchés que les pessimistes. L’étude montre que c’est kif-kif… 

Le pessimisme fait des dégâts partout !

À notre corps

Les personnes pessimistes auraient un surrisque de développer une maladie coronarienne mortelle, selon une étude publiée dans la revue BMC Public Health. Les scientifiques ont fait ce constat : il existe une association significative entre la mortalité liée à cette pathologie et un fort taux de pessimisme. En revanche, l’optimisme ne protège pas ; ils n’ont relevé aucune différence avec le groupe des optimistes.

À notre tête

Les personnes qui nourrissent des pensées systématiquement pessimistes accroissent les risques de dépression.

Les chiffres de la dépression sont alarmants ! 1 personne sur 5 en est atteinte au moins une fois dans sa vie. Le facteur de suicide est important : entre 5 et 20%. Les traitements sont lourds, de longue durée et ne sont efficaces que pour environ 70% des cas. Les risques de récidives interviennent dans 50 à 80% des cas les 5 années suivantes. (Source INSERM)

Aux autres

Oui, les pessimistes s’attaquent aussi à notre entourage ! Leurs états d’humeur maussades ruinent leur moral mais pas seulement. Il démontent aussi les projets des autres, car eux-mêmes n’en construisent pas ou plus. Par peur de l’échec, d’une mauvaise expérience car ils supposent tout de manière négative. C’est pourquoi il contestent et contredisent presque tout. 

Les pessimistes sont contagieux : ils propagent l’angoisse, l’inquiétude, le stress, le doute, la perte de confiance autour d’eux… Leurs suppositions sentent le malheur à plein nez !

Pour vivre mieux, soyons heureux

Et donc optimiste ! Si pour vivre vieux et plus longtemps, il faut vivre inquiet et malheureux, moi, ça ne me branche pas. Si on me donnait le choix, je préférerais une vie plus courte et heureuse que l’opposé. 

Si d’un côté le pessimisme me garantit des maladies parce que je vais alors consulter au moindre doute et probablement prolonger ma vie, de l’autre, c’est accepter l’intolérable : une vie sans joie. Toujours pas d’accord, et toi ?!

L’optimisme ne protège peut-être pas mon corps, mais il donne une bonne santé à mon moral, à mon âme. Il me maintient dans un bon état émotionnel, dans l’état de bonheur.

Une personne optimiste ne refuse pas de voir le côté négatif des choses ; elle refuse de s’attarder dessus.” (Alexander Lockhart)

Comment renverser le pessimisme coupable de ton état de mal-être, de malheur, c’est que je te propose dans cet article : Optimisme vs pessimisme.

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Je m’appelle Lisa, j’ai 48 ans. J’ai plusieurs passions : l’écriture, la décoration (et tout ce qui touche à l’art)… et les relations humaines. J’aime les gens ! D’ailleurs, je confirme cette citation de Mohammed Al Moktar Zadni, un chercheur en psychologie et poète du Maroc : « Aimer les gens, c’est se réserver une place parmi les heureux. »
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