Parfois, nous nous obstinons à vouloir changer les autres, une situation, le monde, sinon son monde… alors qu’il suffit juste de modifier son propre regard. De mauvaises lunettes (ou objectif), un manque de recul, un seul angle d’observation, et c’est notre bonheur qui est menacé. On s’est levé peut-être du bon pied, mais la moindre contrariété vient balayer notre bonne humeur.
Les émotions négatives comme l’anxiété, le mal-être, le découragement, la frustration ou la déception proviennent la plupart du temps de notre manière de juger les événements. Cette dernière est souvent faussée par une multitude de taches aveugles qui obstrue notre vision de la réalité. Pour te rafraîchir la mémoire, (re)plonge-toi dans ces deux articles : Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ? et Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur ?
“Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.” (Anthony de Mello)
Voici 3 attitudes que la vie m’a appris.
1- Changer son système de communication
Encore un changement !
“Sans changement… pas de changement !”
Durant une bonne partie de ma vie, j’ai mal pris les propos des uns des autres et surtout certains événements de ma vie. Parce que j’avais une perception erronée de la réalité, en fonction de ce que j’avais reçu de mon éducation ou déjà vécu.
J’interprétais tout de travers, de manière excessivement négative jusqu’à même transformer des blagues anodines des copains en répliques acérées comme des couteaux. Le p’tit bout de femme que j’étais pouvait se comporter comme une véritable tigresse : je montrais griffes et crocs en permanence. Quelle déplorable façon de communiquer !
On m’a expliqué patiemment – des personnes bienveillantes croisées sur ma route – que parler, ce n’était pas hurler. Qu’échanger, ce n’était pas asséner des coups de mots. Alors, j’ai réfléchi et travaillé sur mes émotions négatives comme : l’estime de soi, le regard des autres, le rejet, le besoin de reconnaissance, etc.
Quand j’ai trouvé enfin mon équilibre après un énorme travail sur moi, j’ai revu tout mon système de communication !
📢 Plutôt que supposer ou mal interpréter, verser dans l’exagération ou la déformation ou encore tomber dans le mélodrame, il est préférable :
- De penser premièrement que la personne en face de soi est bienveillante et pas l’inverse
- D’aller voir la personne et l’interroger gentiment sur ses intentions
- De demander des explications quand l’ambiguïté des propos nous fait douter
- De se poser, réfléchir avant de parler et d’agir
“Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l’amélioration.” (Joseph Joubert)
2- Nettoyer régulièrement son “objectif”
Tes lunettes sont sales, tachées par tes traces de doigts, la poussière ? Tu vas alors attraper un kleenex ou le bord de ton tee-shirt pour les essuyer. Sais-tu que tu peux faire la même chose avec la perception de tes événements ?
“Change la façon dont tu vois les choses. Et les choses que tu vois changeront.” (Wayne W. Dyer)
Tu ne peux pas changer ton conjoint, ton patron, tes enfants, une situation ? Change ton regard sur chaque personne qui altère ton bonheur, te crée des soucis, influence tes humeurs ou te gâche la vie.
Mais comment ?
👓 En apportant des touches de couleurs, autrement dit du positif dans ta vie, dans leur vie, dans la situation, tu verras combien la situation en question peut changer et se simplifier. Ce que tu juges désagréable ou insupportable peut évoluer favorablement.
- Retirer systématiquement les “moins” dans toute situation et ne garder que les “plus” ; et compenser
- Focaliser sur les qualités des autres plutôt que leurs défauts
- Chercher patiemment des solutions pour transformer les inconvénients en avantages
Ma façon à moi de “nettoyer mes lunettes” ou mon objectif, c’est d’apporter du positif partout. Et mon attitude me permet de garder de l’altitude sur tous les événements de ma vie. J’arrive ainsi à changer le cours et la finalité de la plupart parce que j’ai changé la perception que j’en avais.
3- Programmer des pauses le plus souvent possible
Parfois, c’est la fatigue qui peut être la cause d’une mauvaise interprétation de nos événements. On dit alors que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et on tombe dans l’exagération. (Voir l’article suivant : Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir)
Le travail, les études, la famille et les soucis du quotidien sont autant de facteurs qui peuvent altérer la réalité, notre réalité. Il est alors temps de s’arrêter, de penser à soi avant d’aggraver par une dépression ou un burn out une situation déjà compliquée.
💡 Voici ce que j’entreprends régulièrement lorsque la perception de mes événements devient terne, vire à l’inquiétude ou penche vers le négatif.
- Je me ressource auprès de mes amis au cours de petites soirées.
- Je pars en randonnée dans la nature.
- Je reste lovée dans mon canapé avec un bon livre.
- Je crée une atmosphère sereine avec une musique zen et des bougies, et je reste immobile, tranquille.
- Je m’octroie un week-end toute seule.
- Je coupe tous mes écrans pendant une durée d’au moins 48h ; je ne réponds à aucun message ni aucun mail.
- J’écris les pensées qui me viennent à l’esprit durant cette retraite imposée.
“C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.” (La Bible)
Solution d’entraide : faire une thérapie
Quand le changement qu’on entreprend dans notre façon de percevoir ou de communiquer est insuffisant, quand le repos n’améliore pas notre vision des événements, la thérapie cognitivo-comportementale pour venir à bout de ses comportements dits de “distorsions cognitives” est préconisée.
En quoi consiste-t-elle ?
Le psychothérapeute va axer son aide sur la modification de la pensée et va moins s’intéresser au passé et au présent de la personne – son environnement, ses croyances, ses émotions, etc. – afin d’influencer positivement le comportement en cas de troubles d’anxiété.
Plutôt que de fuir les situations stressantes, la personne y sera confrontée afin de modifier toutes ses fausses croyances, ses interprétations erronées des événements ou des personnes à l’origine de ses peurs. Cette thérapie s’accompagne d’exercices, une mise en application destinées à rétablir peu à peu la réalité jusque-là déformée. Le médecin agit alors comme un “coach de vie”, orientant la personne sur le chemin de la vérité (et du bonheur !) à force de questions, d’informations, et en amenant les preuves de ses comportements, pensées ou propos irrationnels.
En réalité, adopter les bons réflexes en cas de “crise de panique” permettra de la traiter de manière immédiate, sinon instantanée. Quelques séances avec un spécialiste permettront de pratiquer les bons exercices pour traiter ce mal-être jusqu’à s’en débarrasser totalement.
Je t’invite à un voyage sensoriel fort et puissant en cliquant ici !
Pingback: 4 outils pour décoller une étiquette tenace – Vers la paix intérieure