On ne peut vivre sans amour ! Pas de bonheur possible sans amour !
Il nous donne des ailes, nous fait vibrer, nous propulse à 200 à l’heure. L’amour a un pouvoir insoupçonné pour celui qui l’a compris. Mais qui peut se vanter d’avoir saisi – ou de saisir un jour – le sens véritable et profond du verbe “aimer” ? Comment se manifeste l’amour, le vrai, comment le reconnaître, le vivre, le conserver sans l’emprisonner ou l’assassiner ?
Carmen chante “l’amour est un oiseau rebelle”… L’amour me fait plutôt penser à une frêle et délicate colombe, à la pureté et à la douceur incomparables qui ne se laisse approcher que si on sait lui parler avec le même langage qu’elle. L’amour s’apprivoise, se fait connaître, se dévoile, s’apprend. Il s’appelle à la fois liberté, respect, unité.
Et pourtant, on le fuit tant il nous fait peur ! Peur de souffrir, peur du rejet et de l’abandon, peur des blessures de la trahison. Incompris, déformé, il prend la forme de plaisirs volés, de relations illicites, de la pornographie et de ou d’autres formes de sexualité non épanouissantes.
J’ai longtemps confondu “amour” et la peur de vivre seule. J’ai pris pour de l’amour ce qui n’était qu’intérêt ou convoitise. Peut-être que si j’avais mieux compris ce sentiment, et appris à me connaître avant de chercher mon âme-sœur, je n’aurais pas autant souffert de déceptions amoureuses.
Les conséquences de mes échecs sentimentaux : la peur d’aimer et d’être aimée à nouveau. Des blessures profondes. De la colère et de la rancœur enfouies. Une fuite en avant dans le boulot, des addictions, les relations sans lendemain. Jusqu’à ce que… je prenne, à mon tour, ce chemin du bonheur emprunté par plus de 2 milliards de personnes dans le monde.
Aujourd’hui, je vais parler d’un remède pour soigner la maladie d’amour. Parce que tu as le droit toi aussi d’être heureux(se).
Arrêter d’avoir peur d’aimer et d’être aimé(e)
La peur d’aimer provient de traumatismes, de déceptions amoureuses dont on ne guérit peut-être pas tout à fait.
As-tu remarqué que tu éprouves des difficultés à t’engager ? Oh, pas seulement dans une relation amoureuse ou amicale, mais dès qu’une forme de contrat apparaît : un abonnement en salle de sport, un contrat avec un opérateur téléphonique et tu te défiles.
Et d’un seul coup, tu te sens noué(e), crispé(e), avec la boule au ventre, comme si on voulait t’enfermer en prison ou te passer la corde au cou.
Ce sentiment de peur provient de notre passé. On ne veut plus souffrir, alors on se protège !
Une protection contre l’amour ?!
“C’est une absurdité”, comme dirait une de mes amies ! En effet, c’est complètement incompatible. Il est tout à fait normal et naturel de se protéger contre le mal… mais totalement incohérent contre le bien ! D’ailleurs, notre organisme déclenche une armée d’anticorps dès qu’un virus ou microbe se met à l’attaquer. Ce système immunitaire fonctionne d’ailleurs très bien !
Mais… il ne se met pas en route alors que tu vas l’entretenir à coup d’Oméga 3, d’oligo-éléments et de vitamines, de pompes et de footing, n’est-ce pas ?
Pour l’amour, dès qu’il pointe le bout de son aile (l’aile de Cupidon, of course !), c’est la même chose ! Au lieu de brandir poings et bouclier, il n’y a plus qu’à ouvrir ses bras pour lui faire bon accueil. Cela consiste à entrer dans une démarche de rencontre et non de collision. Cette délicieuse période où l’on apprend à se connaître, sans brûler les étapes, sans aller trop vite et sortir finalement les griffes et les dents, réflexes de nos précédents déboires amoureux.
Cette attitude est toutefois normale, quand on considère les souffrances, les déceptions, les trahisons, les abandons ou les rejets dont nous avons été les victimes.
“Il n’y a pas de peur dans l’amour.” (La Bible)
Tu en as marre d’avoir peur de l’amour ? Et si nous regardions comment guérir de la maladie d’amour ?
Maladie d’amour
Tu ressens la douleur du vide ? C’est l’un des symptômes les plus terribles de la maladie d’amour. Si tu étais acteur dans un film cartoon, on te représenterait avec le cœur percé de toutes parts qui pleure, le ventre avec un trou béant dont s’échapperaient tes tripes. Violente, l’image ? Oui ! Mais cette maladie est violente ! Elle fait mal au-dedans, aux tripes.
Les douleurs qu’elle provoque t’arrachent des soupirs, des larmes, des silences, des cris d’indignation et de souffrance.
Tu as mal de ne pas être aimé(e), d’être mal aimé(e), de ne pas pouvoir aimer. Tu as cherché, comme j’ai pu le faire moi-même, ou cherches encore à combler ce vide, à réparer les trous de ton cœur à travers lesquels ne passe même plus la lumière. Tu as peut-être trouvé à tâtons ou à tête baissée à remplir ces creux, ces manques et ces absences par ce qui ressemble au bonheur : drogue, sexe, porno, alcool, médicaments, jeux, bouffe, achats compulsifs et j’en passe.
Tu t’es rendu(e) compte, ou peut-être pas encore ni tout à fait que c’est pire : tu es devenu(e) un accro affectif ou à ces substituts. Ta santé part en lambeaux, tu as même dévalisé ton propre compte en banque. Tu as les yeux explosés, la bouche amère et tu as toujours mal au ventre, ces affres du vide.
Tu es malade d’amour, et tu ne sais pas comment guérir. Découvre, dans le prochain article, le remède pour vivre libre et sans peur, comme un(e) amoureux(se), de la vie, que l’amour propulse vers un avenir prometteur.
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