Quelles sont les limites et les avantages d’une approche scientifique de la mort ?

L’homme face à sa propre mortalité, s’interroge sur la possibilité d’une vie après la mort. Affirmer qu’il n’y a plus rien après la mort, ou que l’homme meure, un point c’est tout, est remis en question par une partie du corps médical. Le courant matérialiste se fait bousculer depuis l’étude d’une multitude de témoignages sur les EMI. Bien que ce sujet divise la communauté scientifique avec la science actuelle matérialiste, la question de la survie de la personnalité et de la conscience après la mort révèle la complexité d’un de ce mystère, qu’est la mort.

  • L’étude Southampton nous invite à sortir du matérialisme pur

L’affirmation “rien après la mort” n’est plus une certitude scientifique sur laquelle nous pouvons nous reposer. Le courant post-matérialiste ouvre de nouvelles voies “crédibilisant” les expériences spirituelles d’une vie après la mort ( les EMI). Être conscient après la mort est de l’ordre du possible. Selon une étude scientifique de l’université de Southampton, près de 40% ayant survécu à leur arrêt cardiaque parlent d’une sensation étrange de conscience. Ce phénomène fascine le public, intéresse les chercheurs mais laisse une partie de la communauté médicale perplexe.

  • Envisager sérieusement qu’il y a “quelque chose”

Au moment où survient la mort (cessation de la respiration, absence de battements du cœur et parfois absence d’activités cérébrales), les personnes mortes affirment être toujours conscientes. De ce fait, elles sont témoins de leur propre décès. Non seulement elles sont conscientes, mais elles disent aussi avoir une perception de la réalité encore plus pénétrante qu’à l’état de veille. Elles « voient » leur corps physique inanimé sur le lit d’hôpital ou ailleurs, alors qu’elles (leur moi véritable) se retrouvent au-dessus de lui. Elles « voient » leurs proches en pleurs et tentent en vain de les consoler.

D’un point de vue scientifique, une activité consciente est conçue comme impossible pour un cerveau en état de mort.

De plus, on remarque que la structure narrative de ces phénomènes sont vérifiables objectivement par des observateurs extérieurs à la situation. Elles sont également universelles, contredisant ainsi l’hypothèse d’expériences d’hallucinations.

Il faut dire que les progrès de la réanimation ont fait exploser le nombre des EMI et qu’il est désormais difficile de les accuser toutes de charlatanisme. D’autant que parmi ces expérienceurs se trouvent des scientifiques émérites comme le professeur de neurochirurgie Eben Alexander dont la position a radicalement changé après avoir vécu lui-même l’expérience.

  • Comprendre les implications 

Il se trouve que ces arguments  ne peuvent satisfaire les esprits purement matérialistes  mais il reste indéniable que les individus ayant fait cette expérience spirituelle de décorporation apporte des éléments “concrets” permettant de dire que la vie après la mort serait une hypothèse rationnelle. D’ailleurs, Eben Alexander, suite à son expérience, affirme ceci :

Il est désormais évident pour moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme « producteurs » plutôt que « véhicules » de la conscience humaine est caduque”.

Elle pousse à repenser notre façon de considérer la conscience, à redéfinir la mort d’un point de vue médical et à réviser les critères de constatation de mort clinique.  L’Idée de l’âme aurait-elle un fondement autre que scientifique ?

Ce qui est indéniable, c’est que ces expériences  transforment ces personnes pour toujours, les changent de l’intérieur et en profondeur. Elles acquièrent une avec cette prise de conscience de l’autre, du simple plaisir d’apprécier et de ressentir la vie autour d’eux, et une acceptation de la mort comme un passage vers un autre état d’être.

D’un point de vue strictement psychologique ou thérapeutique, quelles seraient les raisons de priver les gens en fin de vie de cet espoir ? Même si nous, personnellement, nous ne sommes pas convaincus de la véracité de ces témoignages. Si, à tout hasard, il n’y a rien de l’autre côté, qu’avons-nous à perdre à “accueillir l’idée” qu’il en soit ainsi ?

 “Je crois en une vie après la mort car l’énergie ne peut pas mourir” – Albert Einstein

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Le mystère de l'après-mort

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