Quels sont facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?

T’a t-on tout cédé, lorsque tu étais petit(e) ?
Ou malheureusement, tu n’as pas eu une enfance dorée, et tes attentes, tes besoins n’ont pas été ou très peu comblés…
Ou malheureusement, tu n’as pas eu une enfance dorée, et tes attentes, tes besoins n’ont pas été ou très peu comblés…

Le bonheur, c’est l’absence de malheur et c’est l’état par défaut dont on hérite dès notre naissance. Plus on avance en âge, plus le bonheur s’enfuit. 
Quel rapport, le bonheur avec l’âge ? Eh bien, quand tu étais petit(e), des parasites, des petits et des gros, sont venus brouiller ta vision du bonheur et ce, dès que ton “ego” – ton identité – s’est affirmée. Au fur et à mesure que tes dents de lait ont poussé, que les premiers mots sont sortis de ta bouche affamée : “Je veux !”, “Moi”, “Je”, devant toute une liste d’attentes et de besoins (détaillés dans cet article), tu t’es heurté(e) aux premiers “non”. Et ça fait mal, non ?!

Un parasite, c’est tout simplement hideux et ses effets sont plus ou moins graves. Ne serait-ce qu’un poux ou la gale ! Tu as vu les dégâts ? La vitesse à laquelle ils se propagent et gagnent toute la famille ? Et les difficultés pour les éradiquer ? Pour le bonheur, c’est un peu pareil… 

Regardons de plus près ces “éléments perturbateurs” qui viennent interférer avec notre bonheur, classés par ordre croissant.

Cela commence par notre éducation, puis l’influence de la société. Ensuite, avec la maturité, on acquiert de l’expérience mais aussi tout un système de croyances. Pour certains d’entre nous, les attentes prendront des dimensions hors norme, jusqu’à tomber dans un cercle infernal d’illusions.

1- L’éducation : la pression ou le modèle de nos parents 

Dans certaines familles, il n’est pas rare que les parents influencent leur progéniture à suivre les mêmes voies… 

Jeune adulte, j’ai fait exactement le contraire de ce que ma mère (au foyer) m’a inculqué et j’ai fui le carcan familial très tôt en me mariant avec le premier venu ; j’avais juste 19 ans. J’ai aussi rejeté certains aspects de mon éducation. Marcher dans les traces de ma mère, c’était simplement au-dessus de mes forces et le comble de l’ennui. 

Quant au modèle, certains d’entre nous reproduisent des attitudes ou des langages appris durant l’enfance :

  • Parler durement, irrespectueusement
  • Reprocher sans jamais complimenter ou encourager
  • Cacher ses émotions, ses sentiments

Que vient faire la société dans la perte du bonheur, dois-tu te demander encore…

2- L’influence de la société 

La société nous influence de tous côtés, et ce, dès le primaire. Avec ses modèles de réussite, accès sur le pouvoir, l’argent, le non respect de l’environnement, l’individualisme poussé dans des extrêmes, etc. Ou bien ses tendances avec la mode, où l’apparence physique est devenue si importante que nombreux tombent dans le piège de la comparaison. C’est un nouveau fléau sociétal depuis quelques années, accentué par les réseaux sociaux. 

De plus, elle nous fait croire qu’en consommant toujours plus, on sera plus heureux. Un autre piège !

En fin de compte, on se sent obligé de faire partie d’un groupe, d’une communauté, de la société. Sinon, on est traité en marginal ou un hasbeen ou bien on est considéré comme un adepte d’une secte. 

J’ai toujours eu horreur du moule, et par réaction – pas toujours la bonne – j’ai tout fait pour m’en écarter. Mais la société, avec ses diktats, m’a toujours rattrapée : à posséder, consommer, à me divertir avec ce qu’elle me proposait. Nous en parlerons un peu plus loin, avec la notion de “fuite”.

Dès que l’on possède, on désire davantage car on a cette tendance à être vite blasé ! On n’est jamais satisfait ou bien pas longtemps, sinon rarement. Cette poursuite vers du plus, du meilleur, du plus fun, du plus stylé, apparenté au bonheur, quand s’arrêtera-t-elle ?

Un roi sage a dit : “Tout est vanité et poursuite du vent.”

3 – Des croyances plus ou moins erronées

Ces croyances viennent de notre éducation, et bien sûr, des médias, des propos des uns des autres, de tout ce qu’on entend, écoute ou lit… Ma propre maman ne m’a pas donné une image élogieuse de l’homme. Pourquoi ? J’avoue ne pas avoir creusé le sujet. Mais cette croyance m’a guidée vers de mauvais choix. 

Imagine les conséquences terribles sur nos orientations, nos comportements et nos actes avec des clichés comme :

  • Tous les hommes sont des irresponsables !
  • Les femmes sont toutes des hystériques !
  • Toutes les histoires d’amour finissent mal !

Nous verrons ultérieurement comment rétablir la vérité sur nos fausses croyances. 

4- Des attentes démesurées

Bon, pour ne rien te cacher, j’en ai eu d’énormes, voire indécentes ! Puisque je n’ai pas été mère au foyer, mais chef d’entreprise, j’ai pensé que je pouvais devenir, non pas la reine du monde, mais au moins une princesse ! J’ai fourni de gros d’efforts, j’ai fait d’importants sacrifices pour devenir “quelqu’un”, et j’attendais tellement de la vie… et des autres, que… que…! Je me suis plantée…

  • On croit en notre idéal(e), qu’il(elle) est capable de satisfaire tous nos désirs !
  • Que la volonté est suffisante pour réaliser nos rêves !
  • Que l’argent fait le bonheur !
  • Que nos amis ont une part de responsabilités dans notre bonheur !
  • Qu’on peut être le (la) meilleur(e) partout !
    Que posséder biens, richesses, assurances-vies et coffre-fort nous met à l’abri du malheur !
    Qu’on ne connaîtra jamais l’échec car on fait tout pour réussir !

Un monde parfait, quoi ! C’était ma conception du bonheur… J’avais mis la barre trop haut et au mauvais endroit… Cette conception a bien changé depuis ! Tu le verras en parcourant d’autres articles.

5 – Un cercle infini d’illusions 

Pendant une bonne vingtaine d’années, toutes mes fondations – éducation, croyances, idées préconçues – se sont effondrées les unes après les autres. Mes illusions se sont effacées les unes après les autres, comme des mirages. J’ai employé une grande partie de ma vie à me battre contre tout et tout le monde pour exister, être aimée, posséder, devenir “quelqu’un de bien”…

Je luttais :

  • Contre moi : mon caractère, ma solitude, mes peurs, mes doutes et mes questions.
  • Contre les autres : dans mon couple, même avec mes amis, au sein de ma famille, mes collègues ; j’étais sans cesse sur la défensive car blessée et déçue tant de fois.

Je m’étais brisée les ailes jusqu’à ne plus avoir envie de voler. Mais bonne nouvelle, ça repousse !

Ces 5 parasites sont non négligeables, comme tu peux le constater. Ils font d’énormes trous dans la vie des gens. Ouf ! C’est réparable, je suis bien placée pour t’en parler. Si tu veux en savoir davantage, je t’invite à cliquer ici !


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La formule du bonheur

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Je m’appelle Lisa, j’ai 48 ans. J’ai plusieurs passions : l’écriture, la décoration (et tout ce qui touche à l’art)… et les relations humaines. J’aime les gens ! D’ailleurs, je confirme cette citation de Mohammed Al Moktar Zadni, un chercheur en psychologie et poète du Maroc : « Aimer les gens, c’est se réserver une place parmi les heureux. »
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