Catégorie : Bonheur

  • Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur

    Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur

    Focaliser sur le négatif, critiquer, juger et se plaindre sont les 4 mauvaises habitudes qui vont faire obstruction non seulement à notre bonheur mais aussi à celui des autres.

    Pourquoi toujours focaliser sur le négatif ? Ou rejeter le positif ? Pourquoi critiquer sans cesse ? Juger va-t-il arranger la situation ou la personne ? À quoi cela sert-il de se plaindre ?

    Tout démarre de nos pensées qui se transforment en paroles.. Notre bouche est comme un canal par lequel se déverse un flot de mots négatifs, pessimistes ou défaitistes. Cela nous fait souffrir ainsi que notre entourage.

    Je t’ai déjà dit précédemment que notre bouche avait un grand pouvoir : celui de “donner la vie ou la mort”, de construire ou de détruire – une situation, une rencontre – ou de prononcer la sentence d’un échec – catastrophe, faillite, perte, etc. (Lire Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage)

    Que préfères-tu, sincèrement ? La vie ou la mort ? Créer ou détruire ? Construire ou démolir ?

    Tu as le choix et c’est totalement en ton pouvoir de changer ces 4 habitudes. Abattre ces 4 murs, c’est abattre ton malheur (ou l’absence de bonheur).

    Quand nos filtres sont encombrés par ces tendances, nous oublions que nous vivons également d’heureux événements, que la vie est majoritairement composée d’instants positifs !  

    Tu es prêt(e) à tout “casser” ?  😊

    1- Focus sur le plus !

    Certaines personnes – j’en faisais partie ! – ont cette fâcheuse tendance à ne remarquer que le négatif : les défauts, les absences, les faiblesses ou les défaillances. Même une seule sur dix, et pan, tout le reste tombe par terre. Les 9 qualités, présences, forces ou ressources ne comptent pas. Envolées, disparues, au profit de cet unique point noir.

    Je me souviens d’une anecdote, quand j’étais jeune ado, alors que je faisais du baby-sitting. Pendant que le bébé dormait, j’en ai profité pour faire du ménage, du repassage pour soulager la maman, lui faire tout simplement plaisir. C’était un vrai champ de bataille, il y en avait partout ! Tu sais quoi ? Elle a trouvé une couche sous le lit – celle que j’avais changée et que j’avais oubliée de jeter ! -, me l’a reproché et ne m’a pas remercié pour le reste. Elle a fait focus sur le négatif, rejeté le positif… Et moi, je m’en souviens encore ! 😊

    • Considère tous les aspects de ta vie, trie-les en te montrant honnête, et tu comptabiliseras davantage de plus que de moins 
    • Enfin, accepte que l’on soit généreux, bienveillant envers toi, reçois ces cadeaux de la vie

    🔨 À toi de jouer : casse le mur du “rejet du positif”.

    2- Descendre du pic de la critique

    La critique provient de plusieurs facteurs : la jalousie, l’envie, la comparaison, et parfois, d’un profond ennui. Les personnes qui critiquent beaucoup se repaissent des défauts des autres, car les éloges de la qualité, c’est moins fun. Elles passent en revue tous les faits et gestes des autres en relevant la moindre défaillance ou faiblesse et montrent une totale intolérance face à l’échec ou l’erreur. Elles n’ont pas conscience qu’elles sont, elles aussi, “coupables” des mêmes, parfois pires !

    • Si tu aimes parler des autres, alors préfère la critique constructive à celle qui démolit. 
    • Mieux encore : choisis d’encourager, de féliciter, de complimenter et de valoriser. Non seulement tu feras plaisir à celui ou celle qui la reçoit, mais en plus, tu te te sentiras heureux(se) d’être l’auteur de paroles positives et de faire du bien.

    🔨  À toi de jouer : enlève la poutre de ton œil et tu ne verras plus la paille dans celui de ton voisin. (Paraphrase de l’Évangile de Luc, la Bible)

    3- Casser le mur des lamentations

    Bien souvent, les plaintes pleuvent dans le dos de la personne parce qu’on n’a pas le courage d’aller l’aborder pour lui exprimer son malaise ou son incompréhension, ou parce qu’on a mal interprété ses propos ou comportements. 

    Ou bien pour se soulager d’une situation qui nous pèse au travail, dans notre couple ou en famille, dans une relation.

    L’intéressé(e) ou l’objet de notre critique ressemble à une cible d’un jeu de fléchettes. Criblé de partout… On ressasse le problème à l’envers, à l’endroit, on le retourne du côté droit, gauche, on l’inverse la tête en bas, en haut. Bref, quand on a fini de manipuler les 6 côtés, on en a la nausée, mal au ventre, au cœur, on attrape un gros chagrin et une insomnie par dessus le marché.

    Qui est le plus malheureux, le plus indisposé, dans l’histoire ? L’intéressé(e) ou toi ? Cela va-t-il changer la situation, la relation ?

    Je vais te raconter un épisode qui a marqué la fin de mon désastreux mariage. Je ne cessais de me plaindre de mon mari à mon confident. Ce dernier, fort patient, et fort sage, a fini par me proposer 2 options : 

    • Soit tu restes avec lui et tu t’accommodes de la situation, mais tu arrêtes de te plaindre !
    • Soit tu bouges de là parce que tu ne peux pas la changer ! Mais prends une décision, parce que ça ne change rien de pleurnicher sur ton sort !

    Deux jours après, je suis partie de chez moi.

    Je ne dis pas de divorcer ! Je te propose d’agir plutôt que de te plaindre, car la plainte ne résout en rien notre problème

    • Elle ne fait que nous déconcentrer des solutions qu’on pourrait trouver.
    • Elle nous vole notre sérénité.
    • Elle nous sape notre énergie.

    Attrape une feuille : fais 2 colonnes des + et des – :

    • Si les aspects négatifs sont plus nombreux que les positifs, alors tu auras un choix à faire . Rester malheureux(se) ou confronter la situation pour la changer. 
    • Si c’est le contraire, alors il te suffirait peut-être de focaliser sur les “plus” : relis le paragraphe 1. 😉

    🔨 À toi de jouer : casse le mur des lamentations pour reconstruire ton bonheur, rien n’est perdu, un nouveau départ t’attend !

    4- Toi qui juges, tu seras jugé(e) !

    Nous avons parfois ou souvent tendance à prendre nos jugements pour de la pure réalité. Nous les faisons fusionner avec la vérité alors que nos opinions ou nos perceptions ne sont pas la réalité. Nous ne parvenons pas à faire la différence entre les deux. La multitude de jugements que nous prononçons sur les autres, des événements, des lieux, des goûts… ne sont que des avis personnels ou des interprétations parmi d’autres ! 

    Le pire, c’est quand nous pratiquons le jugement un peu partout, n’importe quand, tout le temps et de manière implacable. Alors que ce que l’on déclare ne définit en aucun cas leur aspect définitif, leur nature profonde ou véridique. 

    Nos jugements sont arbitraires, subjectifs et bien souvent dénués d’indulgence, d’empathie ou de gentillesse. 

    Nous n’avons pas l’habitude de regarder les choses, les gens, les événements pour ce qu’ils sont mais à travers d’autres filtres : éducation, culture, généralités, etc. 

    Apprends que les gens heureux s’occupent plutôt des côtés positifs de leurs semblables. Alors que certains traits ou aspects de leur caractère pourraient leurs déplaire, il préfèrent focaliser sur ce qu’ils ont de meilleur. Aussi, ils peuvent estimer la personne tout en déplorant un défaut, sans chercher ni à la rejeter ni à la condamner.

    • Montre-toi aussi indulgent(e) envers les autres qu’envers toi-même. Sinon, tu seras jugé(e) de la même manière avec laquelle tu as accusé l’autre, sinon plus radicalement. 
    • Préfère dire “je n’aime pas ce défaut chez lui(elle)” à la place de “il est nul”, “elle est mauvaise”. 
    • Enfin, cherche en priorité les qualités : tu t’apercevras qu’elles sont la plupart du temps bien plus nombreuses que les travers.

    🔨 À toi de jouer : brise tous tes préjugés en jetant ta toque de juge !

    Tout est tombé ? Bravo ! Reste vigilant(e), j’ai remarqué que certains murs avaient la brique dure. 😁 En savoir plus ici !

  • Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ?

    Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ?

    Notre vision du monde varie en fonction des filtres que nous avons accumulés au fil de notre existence. Certains sont si encrassés, par une perception erronée des événements, qu’ils faussent la réalité, déforment la vérité et nous éloignent toujours plus du bonheur auquel nous avons tous droit. 

    Nous allons inspecter ensemble ton cerveau, le démonter et déposer sur la table chaque filtre pollué pour les nettoyer un à un. Non, ce n’est pas un remake du Silence des agneaux…

    Quels sont ces filtres ? Comme dans une voiture, il y en a un certain nombre… 

    J’ai répertorié les plus évidents, ce que tu n’auras aucun mal à identifier en toi, car nous avons tous pratiquement les mêmes. Rappelle-toi que ces filtres sont véhiculés par nos pensées. 

    Une étude menée à l’université du Texas par le Docteur Raj Raghunathan et ses collègues ont permis d’évaluer que 60 à 70% de nos pensées sont négatives, ce qui correspond à 36 000 – 42 000 pensées par jour sur 60 000. 

    En effet, nous sommes une grande majorité à apporter plus de poids et plus de crédit aux pensées négatives lorsque nous prenons des décisions, celles qui pourraient, par exemple, augmenter notre bonheur, nous permettre de nous épanouir ou de développer notre potentiel réussite. 

    Comme nous avons peur de l’expérience négative, alors nos choix se portent sur la passivité plutôt que sur l’action qui pourrait éventuellement conduire à un résultat positif. 

    Parce que nous avons la vue bouchée par de nombreux filtres. Les voici :

    1- L’éducation, notre héritage familial

    Nous traînons, si tu me permets l’expression, les valises de notre famille, de nos ancêtres. Certaines sont remplies de pépites, d’autres alourdies par de gros cailloux, voire des rochers… Je te laisse deviner ou découvrir ce que tu dois balancer à la mer et ce que tu dois conserver précieusement.

    Quelques pépites de mon éducation :

    • Sens de la famille, amour, protection
    • Politesse, respect
    • Intégrité, sincérité
    • Empathie, entraide, partage
    • Sens du relationnel, sociabilité
    • Esprit d’entreprise

    Les gros cailloux dont j’ai dû me débarrasser :

    • Manque de tolérance
    • Difficulté à communiquer
    • Esprit critique
    • Vision limitée
    • Immobilité/retour dans le passé

    🔎 Ces exemples t’ont inspiré(e) ? À toi de jouer.

    • Soit tu gardes et polis certains cailloux pour les faire briller jusqu’à ce qu’ils se transforment en pépites
    • Soit tu te débarrasses des autres, bien trop encombrants
      En fonction des résultats, ajuste les + et les -.

    En triant mon tas de cailloux, j’ai dû apprendre à devenir tolérante, à cultiver la critique constructive, à m’ouvrir et à avancer, en tirant des leçons du passé…

    2- La tendance à tout généraliser

    Ce filtre intervient lorsqu’une personne conclut, à partir d’un seul événement négatif, que sa vie sera parsemée d’échecs et de déceptions. C’est comme si elle annonçait, par prédiction, que chaque histoire qu’elle entame finira mal, parce qu’elle a connu sa première déception amoureuse à l’âge de 15 ans. 

    🔎 Stopper cette tendance te permettra de vivre, de t’autoriser à expérimenter d’autres rencontres, de nouer des relations, de connaître une vie de couple.

    3- Les croyances nées de nos mauvaises expériences

    Ce filtre correspond à une forme exagérée de généralisation vue plus haut. Les personnes qui l’utilisent finissent par cataloguer toute personne ou toute situation à l’identique. Elles les jugent de manière négative et intransigeante parce qu’elles ont vécu des expériences qui se sont soldées par des échecs.

    Généraliser en fonction de notre vécu peut nous transformer en personnes catégoriques et intolérantes et qui rejettent nos semblables. Ce comportement blesse les autres et nous-mêmes, nous sommes à notre tour exclus et restons emmurés derrière des barrières de protection, remplis d’amertume.

    Mon mari était militaire ; j’ai divorcé. Mon frère est un ancien militaire ; il est plutôt renfermé et distant. Deux de mes anciens amis étaient militaires, l’un a divorcé et je les ai perdus de vue tous les deux. Est-ce que tous les militaires ont des problèmes relationnels ? Non ! Dois-je fuir dès que j’aperçois un militaire ? Non, bien sûr ! 

    🔎 Choisis de faire du “cas par cas”, en tirant des leçons de tes expériences et en évitant de reproduire les mêmes erreurs, tout en apprenant de ces dernières. Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier…

    4- Le conclusions hâtives

    Ce filtre consiste à déformer les faits sans vérifier les preuves ou leur véracité pour établir une conclusion pire qu’elle ne l’est en réalité. Ces conclusions sont, bien entendu, majoritairement négatives. Cela conduit à imaginer des scénarios catastrophe comme une certitude, avec la conviction que cela se produira à chaque fois. 

    Cela signifie-t-il que cette conclusion se dessinera systématiquement ? Bien sûr que non ! Il est impossible d’affirmer que tous les événements que l’on a vécus de près ou de loin (ou pas) vont se reproduire à l’identique et à l’infini.

    J’ai eu longtemps une peur bleue des foules, des attentats, des agressions. Il m’était impossible d’aller à des concerts, dans une gare bondée. J’ai fini par vaincre ma peur en me convainquant que tous les rassemblements publics ne sont pas fréquentés par des terroristes ou des psychopathes.

    🔎 Prends du recul pour analyser toute situation, en révisant ta perception habituellement négative en positive. Persuade-toi que “tout va bien se passer” et tu verras que les paroles positives engendrent des faits positifs.

    5- Le rejet systématique du positif

    Les personnes qui utilisent systématiquement ce filtre ont l’art de transformer ou de percevoir des expériences positives en expériences négatives. Ainsi, elles rejettent tous les aspects positifs parce qu’elles les considèrent comme insignifiants ou parce qu’elles ne les méritent pas, ou encore parce qu’elles l’interprètent de travers. Elles ne peuvent s’empêcher de se nourrir d’images négatives de la vie, parfois d’elles-mêmes, malgré la présence de côtés positifs facilement repérables. C’est un filtre très néfaste !

    Un exemple ? J’ai parfois pensé que si mes parents me donnaient des provisions à chaque visite, c’est parce qu’ils croyaient que je n’arrivais pas à me débrouiller toute seule, c’était comme insulte pour moi, limite de l’irrespect. Or, avec le temps, j’ai compris que beaucoup de parents fonctionnent ainsi ! Ils continuent à nourrir leurs enfants, c’est plus fort qu’eux ! Mon rejet du positif aurait pu me coûter de bonnes confitures maison, des œufs frais et des petits plats mijotés…

    🔎 Reconnaître que je suis quelqu’un de bien et que j’attire les gestes bienveillants par pure gentillesse, sympathie et affection, et non par pitié… Accepter la vie comme elle vient avec ses cadeaux, car il y a du positif partout !

    Il s’agit encore et toujours de réviser notre manière de penser. Cet ajustement va influencer notre perception des événements qui va s’aligner parallèlement à nos attentes et ainsi rééquilibrer notre formule du bonheur.  

    Pour apprendre à vivre heureux, il faut apprendre à penser.

    Découvre la suite dans cet article. Comment renverser des tendances qui détruisent notre bonheur peu à peu ?!

  • Une A.I.D.E.S. efficace contre la peur !

    Une A.I.D.E.S. efficace contre la peur !

    Pas de faute d’orthographe, mais simplement un acronyme pour te rassurer : il existe des remèdes à la peur, aux peurs ! Ce remède a une posologie bien précise en 5 phases : A.I.D.E.S. est destiné à t’aider à vaincre tes peurs.

    Beaucoup se contentent de vivre une vie médiocre, de ne pas avoir la vie qu’ils avaient imaginée, de passer à côté de leurs rêves. Je ne sais pas si tu fais partie de cette catégorie de personnes, personnellement, je l’ai quittée il y a plusieurs années, maintenant.

    J’ai le plaisir de vivre “exactement” de mes rêves, je savoure mes journées, malgré ses nids de poules parsemés sur la route, où je perds parfois un pneu ou me tords la rotule…

    Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ! (Nietzsche) Parce qu’auparavant, je me suis transformée en serial killer, j’ai commis plusieurs meurtres et aucun de me conduira en prison, au contraire : je suis liiiiibre ! Oui ! J’ai tué toutes mes peurs ! 

    Je suis passée par toutes les étapes de “A.I.D.E.S.”, j’ai même dû m’y prendre à plusieurs fois, car rappelle-toi, j’ai donné un grand coup de pied dans la fourmilière, plus par dépit que par rage, et toutes les fourmis m’ont attaquée…

    J’ai commencé par…

    Avouer 

    Bah, à qui, et à quoi ça sert, d’abord ? Je vais te le dire. C’est avouer que l’on est malade de peur…Tant que tu ne reconnais pas que tu es malade, tu ne pourras pas te soigner. Et sans soin, la maladie s’aggrave, jusqu’à te faire frôler la mort et peut-être même jusqu’à t’envoyer dans l’au-delà. Bon, c’est encore une image, mais dis-moi, quelqu’un qui ne vit pas, ça s’appelle bien un mort, non ?! Un mort-vivant ?

    Donc, c’est utile pour toi d’abord, et peut-être qu’en parler aux autres – des proches, et surtout des professionnels comme des psy – c’est un premier grand pas vers la guérison.

    Identifier

    Toutes les peurs ont des noms. Même celles qu’on a peine à identifier, qu’on ne peut ou ne veut s’avouer. On peut alors les appeler “peurs anonymes” ou “peurs inconnues” (à moins que ce soit la peur de l’inconnu…).😉

    Il existe des tonnes, pour ne pas dire des mètres de peurs ! Cette étape est très importante : il s’agit de dresser une liste où sont répertoriées toutes nos peurs !

    La mienne a ressemblé au tapis rouge déroulé au Festival de Cannes : 60 mètres. Bon, changé 3 fois par jour pendant 10 jours, ça en fait des mètres ! Je te laisse calculer ? 

    J’ai fait le tour des 7 domaines de ma vie, et il y en avait de logées partout ! Je te fais un inventaire rapide, raccourci et incomplet : peur de manquer, peur de la solitude, peur des agressions, peur des attentats, peur du regard des autres, peur de me perdre, peur du noir, peur de mon père, peur de mon banquier, peur du rejet, peur des asticots, peur de manger une pomme sur l’arbre à cause des asticots, peur du brouillard qui ressemble à des spectres, peur des accidents de voiture, peur d’une panne d’essence, pfff. J’arrête… Ça sera bientôt ton tour !

    Décider 

    D’en finir avec ses peurs. Ouh laaa ! C’est une décision difficile à prendre. Tu ne vas pas prendre l’ordonnance, aller à la pharmacie pour ensuite dire au docteur que tu revois 3 mois après : “Ben, finalement, je n’ai pas pris le traitement.” Décider, c’est décider d’agir et d’arriver au bout de son engagement.

    J’ai décidé. J’ai poussé un hurlement intérieur. Comme j’étais dans un séminaire avec une cinquantaine de personnes, j’ai “contenu” le son, sinon, je pense que j’aurais été embarquée par la Sécurité 😄. Puis, j’ai vidé un paquet de kleenex, et enfin je me suis dit : “Je le fais, c’est maintenant ou jamais, je veux vivre, crotte de bique, à la fin !” J’ai franchi le pas : j’ai signé un contrat de rupture avec mes peurs.

    sEngager 

    J’ai tiré sur chaque peur à bout portant. Une fois le cri évacué, les mouchoirs à la poubelle :

    J’ai commencé un nouveau départ

    • J’ai jeté les (mauvais) souvenirs déclencheurs de peurs. 
    • J’ai arrêté de jouer avec mon imagination (sauf avec mes neveux pour les faire rigoler). 
    • J’ai arrêté d’écouter les médias qui te mentent, grossissent les faits et créent la paranoïa (je n’ai pas de TV).
    • J’ai divorcé avec les relations parasites avec lesquelles j’entretenais mes peurs.
    • J’ai nettoyé mon système de pensée (et l’actualise tous les jours !)
    • J’ai commencé un nouveau régime : des pensées saines et positives, bénéfiques pour mon corps, mon âme et mon esprit à l’aide de la méditation, de la prière, de lectures nourrissantes…

    J’ai dû travailler sur…

    • La maîtrise de soi
    • Le regard des autres : ne plu en tenir compte
    • Le sens à donner à ma vie, en observant les gens, les situations avec un regard neuf et ouvert
    • L’échec, le comprendre et l’analyser, réaliser que le “non” n’est pas toujours refus négatif mais qu’il est aussi destiné à nous apprendre, à nous faire grandir
    • La comparaison : en finir avec
    • Certaines addictions et mauvaises habitudes : les arrêter
    • Mon potentiel enfoui : réveiller ma créativité 
    • Mes expériences : les (ré)utiliser
    • LA bonne attitude à adopter (proactive)
    • Mon potentiel : croire que j’en ai un !

    Et faire confiance en la vie !

    Oui, rien que ça.

    Sauter  

    Non dans le vide ou sur une mine, mais les deux pieds dans la voie du bonheur en réalisant mes rêves, mes projets. Aujourd’hui, l’écriture – ma passion – me fait vivre, j’aime ce que je fais, j’aime ma vie, tout simplement. J’aime qu’elle soit riche en rebondissements et non linéaire. C’est vrai qu’elle est traversée par une grande route d’inconnues, mais c’est une vie d’aventure que je n’échangerai pour rien au monde. Car j’ai la certitude que tout ira bien, toujours, dans les vallées comme sur les sommets, parce que tout est question de regard, d’attitude… et de pensées !

    Ces 5 étapes ont été essentielles. Elles ont changé le cours de ma vie ! Elles m’ont aidée à briser ces peurs, puis, plus tard, à franchir un autre cap : sortir les deux pieds de ma zone de confort pour vivre encore plus libre, plus heureuse, hors de mes limites étriquées. J’ai dû vaincre une toute dernière peur qui restait ancrée.

    Depuis, je fais confiance en la vie, en cet Architecte de l’univers qui m’a créée heureuse dès la naissance et pour que je le reste.

    Alors, tu sautes ?

  • Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    La peur est vicieuse ; elle s’insinue tel un serpent, sans bruit, qui fait son nid, pond des œufs et donne naissance à des dizaines d’individus qui à leur tour, prolifèrent, se reproduisent à l’infini. Cette image te dégoûte ? Tant mieux, car je souhaite que tes peurs te répugnent autant sinon plus que ces reptiles au point de les chasser définitivement de ta vie. 

    Si tu aimes nos amis rampants, alors j’ai une autre comparaison pour toi : quel effet cela te fait d’être ligoté(e) par des peurs comme un saucisson (qui va finir dans un estomac, en plus !)? Cette vision n’est pas plus agréable, je te l’accorde. 😊

    • Parce que la peur a fait d’énormes trous dans ma vie, difficiles et longs à combler pour certains 
    • Parce que la peur m’a privée même de banalités du quotidien, des petits plaisirs de la vie
    • Parce que la peur m’a volée même mon identité, ma liberté, ma santé, mon équilibre

    J’ai dit, un jour, : “STOP ! Je veux vivre libre ! Je veux faire le mur et voir du pays !” Alors, j’ai pris mon courage à deux mains…

    Une peur (bleue) qui nous en fait voir de toutes les couleurs !

    La peur vit dans une famille nombreuse : timidité, crainte, angoisse, stress, panique, anxiété, inquiétude, appréhension, vertige, trouille, terreur, phobie, trac, répulsion… Elle nous alerte d’une menace ou d’un danger, elle n’est pas un problème tant qu’elle joue son rôle de système d’alarme. 

    Quand elle devient irrationnelle et non fondée, c’est là que ça se complique. Car non seulement elle peut paralyser notre corps, mais elle nous empêche aussi de vivre.

    Quand on comprend le mécanisme de la peur et toutes ses conséquences, les nombreux dégâts qu’elle engendre, il est plus facile de s’en débarrasser, comme d’une maladie que l’on veut soigner pour guérir. Sinon, un mal non traité s’aggrave au risque d’en mourir. On dit bien “mourir de peur” ! 

    La peur par étape

    Elle passe par nos pensées

    La peur provient parfois de suppositions, de scénarios catastrophe que l’on va puiser dans notre imagination ou nos souvenirs, ou encore conditionnée par notre famille ou la société. 

    • Notre mère, qui a peur des araignées, peut tout à fait nous communiquer son arachnophobie.
    • Tous les barbus sont des terroristes, ce cliché est devenu une peur sociétale.
    • Je me suis fait mordre à 8 ans, depuis, j’ai une peur panique des chiens !

    Elle s’attaque à notre corps

    Elle se communique d’abord à notre cerveau en provoquant un signal qui va déclencher des symptômes : frissons et sueurs froides, tremblements, nausées, tétanie, spasmophilie, bouche sèche, mains moites, bégaiement, vomissements, évanouissement… 

    Et plus grave, des maladies : dépression, dérèglements comportementaux, T.O.C (troubles obsessionnels compulsifs), paranoïa, problèmes psychiatriques…

    Elle devient une habitude

    La peur s’est installée, telle une mauvaise habitude qui revient systématiquement dès que la situation se présente à nouveau. Un obstacle, un danger, un souvenir… et ça hurle dans la tête, ça bloque le corps, ça pourrit la vie !

    Tant que l’on ne connaît pas le code pour arrêter l’alarme, à chaque intrusion, la peur va se déclencher automatiquement, par autoprotection, en mode défense. Et bam, la grille s’abaisse et on se recroqueville derrière. 

    Elle est incontrôlable, pire : elle nous contrôle !

    La peur m’a rendue malade, captive, malheureuse, handicapée et stupide, aussi. Tant que j’ai refusé d’affronter mes géants, ces monstres qui m’effrayaient depuis ma plus tendre enfance et ceux qui se sont multipliés par la suite,  je me suis laissée contrôlée, dominée, attachée… Imagine : à 18 ans, je n’avais toujours pas pris le train : peur des agressions, de me perdre, du regard des autres…

    Tant qu’on ne les abat pas, on les rencontrera encore et encore, dans un cycle infernal. J’ai préféré souffrir que de les combattre pendant si longtemps ! Certains étaient dérisoires, inexistants, inventés, exagérés…

    Bref ! Un jour, j’ai donné un coup de pied dans la fourmilière et toutes les fourmis sont sorties. C’était plutôt stupide, car c’est compliqué d’éradiquer toutes les peurs en même temps ! Une après l’autre, c’est déjà très bien !

    Pour guérir, il faut attaquer le mal à la racine

    La plupart du temps, on ne guérit pas, on colmate. On pose des rustines sur nos trous au cœur, on bande notre âme malade. On nous fait avaler des pilules roses pour lutter contre la dépression (mal de vivre) et bleues contre l’anxiété (peur de vivre). On offre aux “malades” de notre société des substituts au bonheur, sous forme d’addictions ou de plaisir déguisé. Si tu veux creuser le sujet, je t’invite à lire cet article Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?  

    Un mal sociétal

    Notre société est ainsi faite ! Elle n’a pas de remède ni de réponse à nos souffrances, alors elle propose des pansements. Pourtant, il existe une vraie solution à nos douleurs, accessible à tout le monde, que tu découvriras tout au long de ce parcours. 

    Déraciner, c’est compliqué !

    C’est enfoui si profondément qu’il faut une foreuse pour y parvenir ! Oui, encore une fois, pour vaincre ses peurs, il faut le décider. Et pas se contenter de vivre une vie peureuse, en se cachant derrière la prudence ou la méfiance, cette structure qu’on a construite comme un mode de vie pour se protéger, pour se défendre.

    Il s’agit de démonter tous les rouages de la peur. Leur origine, les barrières auto-protectrices, les résidus (comme le rejet), leurs points faibles (certaines peurs sont ridicules : inquiétudes, appréhension…), leurs points forts (crises d’angoisse, cauchemars…).

    Interroge-toi sur le bien-fondé de tes peurs 

    Es-tu du style à penser au pire qui n’arrive jamais ? Sinon, imagine le scénario catastrophe dans un contexte bien précis, comme la peur de prendre la parole en public. Et remonte vers le meilleur, car le pire ne se produit quasiment jamais. Si tu crois que tu vas te prendre des tomates dans la figure, que tu vas te faire virer parce que tu bafouilles en réunion, quelle est la probabilité que cela se produise vraiment ? On se moquera peut-être de toi, mais dans une semaine, personne n’y pensera plus. Tu vois, c’est bien moins pire qu’un masque à la tomate ou pointer chez Pôle Emploi…

    Parfois, la peur de quelque chose ou de quelqu’un est pire que l’objet de notre peur.

    Tous les “films d’horreur” que tu as imaginés se sont-ils vraiment produits ? Quel en est le pourcentage ? Sincèrement ?…

    Relativiser… 

    Et alors ? Le ridicule ne tue pas ! Vas-tu te liquéfier sur place, parce que tu vas entendre quelques ricanements ? Il y a plus grave, non ?!

    Passer à l’action !

    Et puis, si tu veux vraiment arrêter de rougir ou de buter sur les mots, entraîne-toi.  Prends des cours de théâtre, soigne-toi en trouvant le remède adapté : exercices de diction, coaching, répétitions devant la glace. Sois créatif(ve) !

    Pas encore prêt(e) à déraciner ?

    S tu décides de ne rien faire, du moins pas encore, alors tu garderas cette peur et tu vivras d’autres scénarios. Peut-être que tu passeras à côté d’une promotion, d’une carrière plus prometteuse et d’une vie heureuse.

    Lorsque vous réalisez que vos peurs sont exagérées, vous déciderez plus facilement de les affronter.” (Mo Gawdat)

    J’ai attendu trop longtemps pour réaliser que la peur gâchait mon existence. Personne ne m’a vraiment encouragée à les combattre. C’est uniquement ma prise de conscience qui m’a poussée à entrer en action.

    J’ai accepté de fournir les efforts nécessaires, de rassembler l’énergie indispensable pour “dégommer” chaque peur responsable de mon malheur. C’est à ton tour de les affronter. Et dis-toi que la plupart de tes peurs sont irréelles, elles n’existent que dans ton imagination.

    Si tu souhaites faire un voyage particulier, cliques ici !

  • 5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    Comment est-il possible de vivre heureux(se) quand on a des soucis plein la tête, des difficultés qui s’accumulent, des contrariétés quasi-quotidiennes ? La vie, quoi ! Si je dis de suite que le bonheur ne dépend pas des circonstances mais de ton attitude face à ces dernières, alors je te donne la solution ici et maintenant pour résoudre ta Formule du Bonheur.

    Être heureux(se), satisfait,(e) content(e), implique du changement dans notre attitude face à la vie et son cortège de mauvaises nouvelles, d’imprévus et de douleurs…

    Encore ce mot qui revient comme un refrain : chan-ge-ment. 

    • De pensées
    • D’habitudes
    • D’attitudes (c’est le plat du jour !)

    Aujourd’hui, je vais te montrer l’importance d’adopter 5 bonnes attitudes qui vont tout changer dans ta vie ! Tu ne vas plus réagir en position défensive mais agir en position “d’attaque” positive : tu me suis ? 🤓

    📌Astuce 1 – Arrêter d’être susceptible

    Me vexer pour un oui ou pour un non, c’était monnaie courante chez moi. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que c’était vraiment, vraiment insupportable à vivre. J’en ai eu plus qu’assez de ressembler à Bob l’éponge, d’absorber tout et n’importe quoi des gens, sans compter que certaines personnes blaguent et ne t’agressent pas forcément !

    Alors, alors… J’ai changé… D’éponge, je suis passée à imperméable, comme le plumage d’un canard ! Comment j’ai fait ? 

    Tout est question de choix, de prise de décision, de positionnement : le manteau de susceptibilité que je portais était devenu bien encombrant ! Alors, je l’ai troqué contre un imper composé de jolies plumes de colvert, tout simplement. 

    En d’autres termes :

    • C’est dire “non” à la mauvaise pensée qui s’installe suite à une remarque désobligeante, à une humiliation ou à une contrariété. 
    • C’est dire “oui” au bonheur qui est à portée de mains, avec tous ses “petits” bonheurs qui sont quotidiens. 
    • C’est adopter une attitude plus légère sur les gens, les événements, sans trop se prendre au sérieux ni les autres non plus. 
    • C’est prendre de la hauteur, du recul.

    Trop de susceptibilité nuit toujours au bonheur.” (Samuel Johnson)

    📌Astuce 2 – Aimer

    La première personne à aimer, à prendre soin, c’est soi-même… Si tu ne t’aimes pas, comment pourrais-tu aimer les autres ? S’aimer, c’est s’accepter tel que l’on est, avec cette perspective que l’on fait tout pour avancer, évoluer, apprendre, comprendre de la vie et de ses leçons à la fois belles et douloureuses qu’elle nous offre à chaque instant. 

    Tu ne peux pas résister à qui tu es, physiquement, psychologiquement, intellectuellement, mais tu peux toujours contribuer à changer et à t’améliorer : c’est une attitude positive que de se dépasser, se développer.

    Il y a tant de façons d’aimer !

    • Offrir un sourire, un regard
    • Penser à l’anniversaire de quelqu’un
    • Proposer un café à son voisin
    • Porter les courses d’une femme enceinte
    • Tenir la porte à une personne âgée
    • Payer un restau à un SDF ou lui donner des provisions
    • Laisser passer les piétons
    • Céder sa place dans le métro
    • Raccompagner un collègue (grève ou pas !) 

    Tu trouves ça cliché ? Essaie, tu verras combien l’on se sent bien de faire plaisir !

    Et puis… de dire à ses proches combien on les aime, en manifestant nos sentiments par des actes concrets. 

    Quand on aime, on est aimé en retour ! L’inverse est vrai aussi, alors que préfères-tu ?!

    Le bonheur, c’est d’aimer à l’infini, de ne pas s’arrêter sur un être ou deux ou dix ou cent.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌Astuce 3 – Pardonner

    En vouloir à celui ou celle qui t’a offensé(e), qui t’a causé du tort t’apporte plus de souffrance à toi-même car tu ressasses le mal sans parvenir à le digérer. La personne qui t’a blessé(e) ignore peut-être les dégats commis et il se peut même qu’elle ne pense plus à toi ! Qui a le plus mal ? Toi ou elle ? Toi qui y penses tout le temps sans parvenir à dépasser l’offense ? Ou cette personne contre laquelle tu nourris des pensées “meurtrières” ? Toi, bien sûr !

    Je ne dis pas que pardonner est chose aisée… Mais c’est une attitude qui libère ! J’ai mis plusieurs années pour pardonner à mon ex-mari quand j’ai compris que la rancœur m’empoisonnait lentement mais sûrement : j’avais une peur bleue du couple et une attitude défensive envers tous les hommes que je croisais. 

    Le pardon m’a permis d’ouvrir la porte de la prison dans laquelle j’étais enfermée depuis des années, même après mon divorce ! Je suis devenue une femme libre, épanouie, qui n’a plus peur de souffrir. Même s’il n’y a eu ni réparation ni restitution. Mais c’est un autre sujet que nous pourrons aborder plus loin.

    Le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir.” (Paul Boese)

    📌Astuce 4 – Avoir de bonnes relations

    Les relations, c’est comme les fringues, il faut savoir trier celles qui ne te mettent pas en valeur, qui jurent avec ton teint, qui te boudinent, qui sont trouées, défraîchies, élimées et démodées… À jeter, donner, recycler, à défaut de retoucher !

    Dans les relations, il ne faut pas lésiner ! Et se séparer sans hésitation des rabat-joie, des sinistres, des langues médisantes et plaintives, des bouches râleuses et négatives. S’éloigner des personnes conflictuelles, “procédurières”, stressées, colériques et frustrées ! Tu trouves ça radical ? Et si tu n’as plus d’amis, après ça ??? Eh bien, c’est qu’ils n’en étaient pas… 

    Ne t’en fais pas : quand tu auras (re)trouvé la joie, tu attireras les gens à toi. Tu te feras de nouvelles amitiés que tu entretiendras à l’aide de ces 5 clés.

    N’attendez pas que les autres vous apportent la vie, qu’ils vous apportent l’amour, qu’ils vous apportent la joie : c’est vous d’abord qui devez ouvrir en vous les sources de la vie, de l’amour et de la joie.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌 Astuce 5 – Cultiver le contentement

    As-tu commencé à rédiger ta liste de “petits bonheurs” ? Elle t’aidera à définir, qu’en réalité, tu n’es pas si malheureux(se), frustré(e) ou déçu(e) par la vie ou les autres plus que tu ne le penses. Il y a tant de sujets de se réjouir, d’occasions à remercier la vie, les autres, cet Architecte qui a créé pour toi et moi cette nature si belle, avec ses habitants, et qui varie de l’infini grand à l’infini petit…

    • Apprécier cet instant, où avant de te coucher, tu observes les étoiles.
    • Savourer l’aube d’un nouveau jour, où les oiseaux s’égosillent pour saluer le lever du soleil.
    • Faire un tour dans le jardin et regarder ses plants de tomates se dresser de toutes leurs feuilles.
    • Reconnaître l’arôme puissant du café de la brûlerie d’à côté… 
    • Se tenir sur ses jambes et respirer, c’est le miracle de la vie !

    Alors, cette liste ? Tu la vois s’allonger ?! Elle t’aidera à te persuader que tu es heureux(se), finalement, un point c’est tout !

    Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien.” (Épicure)

    Décide de garder LA bonne attitude, celle qui te maintiendra dans un état de joie, de paix durables qu’aucun événement ne viendra contrarier, qu’aucune personne ne parviendra à altérer. C’est une bonne habitude à instaurer, la solution à ton équation du bonheur que rien ni personne ne te volera.

    Une personne qui garde une bonne attitude tirera le meilleur de toute situation.” (John C. Maxwell)

  • 5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur

    5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur

    Tu as envie d’être d’heureux(se) et de le rester ? Quoiqu’il se passe dans ta vie ? Oui ?! Mais tu n’y crois pas trop, car la vie est faite de hauts et de bas, ce qui te plonge souvent dans la confusion, parfois le mal-être et peut-être le désespoir.

    Pourtant, c’est tout fait réalisable. Je ne vais pas te pousser à regarder La petite maison dans la prairie… Pourtant, ça crève l’écran qu’ils sont heureux, les Ingalls ! Et dans chacun des 205 épisodes ! (Je les ai tous vus, je suis grave, hein !)

    Oui, tu comprendras que le bonheur… c’est un sujet grave (important) ! Et qu’il faut assurer… grave ! Car le bonheur, c’est un choix de vie, un style de vie. Et la famille Ingalls l’avait parfaitement compris…

    Autant te rassurer de suite, les 5 clés qui vont suivre n’ont rien de “fleurs bleues” qui poussent dans la petite prairie… Elles sont pratico-pratiques et simples à utiliser, tu verras qu’elles sont à la portée de tout le monde.

    🔑 Clé 1 – Je suis le chef aux commandes de mon esprit

    Quand on a compris qu’on a la possibilité de choisir nos pensées, il devient plus facile de faire la loi sur elles. 

    Quand de mauvaises pensées viennent nous traverser l’esprit comme une flèche empoisonnée, 2 options s’offrent à nous :

    1. Soit on les laisse s’incruster et distiller tout leur venin jusqu’à nous empoisonner la journée, la nuit, la semaine, l’année, la vie !…
    2. Soit on l’arrache sur le champ.

    Qui commande ? “Le grand bavard” dans ta tête, ou toi ? À toi de décider si tu veux rester heureux(se) et calme ou contrarié(e), malade et stressé(e). Rappelle-toi simplement que c’est toi le boss 😉

    Dominez vos pensées ou ce sont elles qui vous domineront.” (Horace)

    🔑 Clé 2 – Je décide de changer mon système de pensée

    Quand on est le boss, c’est nous qui décidons, pas quelqu’un d’autre. Cela commence par une prise de position : je décide d’occuper mon système de pensée par des pensées positives et rien d’autre ! 

    Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère, d’autant plus qu’elle passe par un processus en 3 étapes. 

    1. Prendre conscience qu’on pense “mal” habituellement 
    2. Le reconnaître, se l’avouer
    3. Admettre que le “pôle +” est bénéfique pour nos pensées

    Une fois qu’on a réalisé et reconnu qu’on pense “mal”, qu’on est négatif, pessimiste, défaitiste, rabat-joie… qu’on a convenu qu’on veut se nourrir de pensées heureuses (oui, celles qui nous ouvrent la voie du bonheur, en réalité !), le chemin est à moitié parcouru.

    Vous devenez ce à quoi vous pensez le plus souvent.” (Earl Nightingale)

    🔑 Clé 3 – J’accepte le cours de ma vie 

    Lutter contre les circonstances, jouer la politique de l’autruche ou encore être dans le déni ne sert à rien sinon à nous faire souffrir. L’acceptation procure un apaisement qui conduit au lâcher prise :

    • Pour entamer la réflexion
    • Pour rechercher des solutions
    • Pour améliorer nos conditions
    • Pour affronter la situation le mieux possible
    • Pour être capable de prendre des décisions
    • Pour décider d’entreprendre des changements

    L’acceptation n’est pas la résignation ou un faux sentiment qui se résume à “je vais bien, tout va bien”. C’est trouver le juste équilibre dans notre manière de vivre en regardant la réalité en face pour mieux l’appréhender et pour mieux la comprendre. 

    Comment est-ce possible ? Grâce à notre système de pensée qui est régulièrement “nettoyé” (voir les articles Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives).

    Je ne vais plus ressasser le problème mais je focalise sur les solutions. Je vais également me développer sur le plan personnel. Me mettre en mouvement va agir positivement sur mon mental et va également activer mes hormones, je vais me sentir vivant(e) ! 

    Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme.” (Carl Gustav Jung)

    🔑 Clé 4- Je remplace mes pensées négatives par des pensées positives : 

    Il existe plusieurs manières que j’ai déjà évoquées dans cet article : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir… Auparavant, un autre processus s’impose : changer tes habitudes. Oui ! Si tu as tendance à mal te nourrir, c’est-à-dire à : 

    • Visionner des films glauques, violents, angoissants, malsains (ou archi-romantiques alors que tu es célibataire !)
    • Écouter des musiques spleens, lugubres, un kleenex dans chaque main
    • Fréquenter des personnes mal dans leur peau, qui te tirent vers le bas, te maintiennent la tête sous l’eau, t’entraînent dans leurs dépendances
    • Lire des thrillers psychologiques qui déclenchent des cauchemars ou des nuits agitées

    Arrête TOUT ! Encore des habitudes à mettre à la poubelle. À la place, préfère de la “bonne” musique, pratique une activité physique pour te vider la tête, t’aérer…  Va faire un tour sur Amazone ou à la FNAC pour choisir de bons livres (développement personnel, spiritualité…) qui vont te nourrir, t’élever… Sans oublier de faire un grand ménage dans tes relations… Constitue-toi aussi un carnet de belles pensées et garde-le près de toi, pour le consulter à tout moment. J’en écris une minimum par semaine !

    La plus grande découverte de notre temps a été de comprendre qu’un homme peut changer sa vie en changeant sa façon de penser.” (William James)

    🔑 Clé 5- Je fais silence 

    On évolue dans un monde où tout est bruit, sons, vibrations, brouhaha, vacarme, bourdonnement, grincement, chocs, vrombissement… Comment trouver le calme dans ce tumulte ?! Pour apaiser le tourbillon de nos pensées ? 

    J’ai trouvé la solution : je me mets à l’abri sur une plage déserte, un sous-bois, au bord de l’océan, au sommet d’une montagne, sous la voûte d’un ciel étoilé… 

    Pas besoin d’Airline pour ça… Projette-toi… Pioche la bonne image qui t’apportera le plus de sérénité, celle qui aura le pouvoir de stopper cette rumination dans ton esprit.

    De l’autre côté, tu coupes portable, notifications, TV, tablette, chut ! Aucun son. Le silence te fait peur ? Apprivoise-le, tu verras qu’il deviendra ton meilleur allié.

    Grâce au silence que cette belle image t’apporte, tu arrêteras tout net de mastiquer tes pensées négatives, capables de t’intoxiquer, gâcher ta journée, augmenter ta mauvaise humeur et accroître ta souffrance.

    Alors, “transporte-toi” là où le calme t’appelle, là où le silence est roi. Et rassasie-toi de cette beauté.

    L’arbre du silence porte les fruits de la paix.” (Proverbe arabe)

    En appliquant ces 5 clés régulièrement, quotidiennement, tu seras bien engagé(e) dans la voie du bonheur !

  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent. Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, précipite-toi sur ces 2 clés pour accuser le coup. 

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T. 

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent bien moins pire que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant”, c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour  fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 pitchounets pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés au travers d’un voyage vers une paix intérieure ?


  • Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Le temps est, pour beaucoup d’entre nous, un facteur de stress et un obstacle pour apprécier l’instant T. On ne sait pas savourer ces petits bonheurs parsemés sur notre route, et on accuse souvent le temps. 

    Oui, la composante “temps” fait bien partie des 6 illusions (Clique sur l’étiquette « Illusions » pour lire d’autres articles en bas de page) qui nous pourrissent la vie, souvent avec ce constat qu’on n’a le temps de rien, que la vie passe trop vite, qu’on n’en profite pas assez. Et avec un brin d’amertume dans la voix, on reconnaît qu’on passe souvent à côté de belles et bonnes choses. De nos enfants ou petits cousins/neveux qui grandissent trop vite, de nos amis qu’on voit peu, de la vie tout simplement. Avec ce sentiment de gâchis qu’on n’en a pas assez profité.

    Pour t’éviter de dresser ce (triste) constat j’ai réfléchi comment je pouvais simplement te faire prendre conscience que, si tu élimines le temps, tu t’apercevras rapidement que toute pensée malheureuse ou frustrée ne pourra plus te faire souffrir. 

    Voici quelques astuces à t’approprier… avec le temps 😄

    Profiter du temps 

    J’ai jeté ma montre le jour où j’ai oublié d’acheter une pile. Les jours ont défilé et je me suis rendue compte que je m’en passais allègrement ! C’est cette anecdote que j’ai choisie pour t’expliquer, qu’en focalisant sur le temps qui passe, on en oublie de vivre pleinement l’instant T. Celui où tu es pleinement consciente(e) quand tu t’actives ou pas, quand tu écoutes, lis, parles, etc. au moment où tu le fais. 

    Cette aiguille qui tourne inévitablement a la mauvaise (ou la bonne ?) idée de nous rappeler que le temps passe et que si nous ne savons pas en profiter, le stress et la tristesse remplissent nos pensées de frustration et de déception.

    • Je n’ai pas eu le temps !
    • Je n’ai le temps de rien !
    • Je cours tout le temps !
    • Il n’y a pas assez d’heures dans une journée !

    En supprimant de mes pensées tout aspect temporel – l’heure, le programme, le futur… – il ne me reste plus rien de triste, d’angoissant auquel je pourrais m’accrocher. Car ce sont les pensées orientées vers l’avenir qui engendrent l’anxiété, la peur de l’inconnu. De plus, nos pensées figées dans le passé (Je n’ai pas eu le temps, je n’ai pas fait ceci, pas appelé untel.) nous plongent dans le regret, l’amertume et la culpabilité. Pas bon !

    Les seules pensées liées au temps que je m’autorise sont celles qui sont en rapport avec des actions, des réflexions d’ordre pratique. Les autres ? Jette-les, elles te font du mal !

    Jamais je ne m’assujettis aux heures. Les heures sont faites pour l’homme et non l’homme pour les heures.” (François Rabelais)

    En effet ! Alors, je m’ajuste en fonction ! Par exemple : combien de temps pour mon rendez-vous chez le dentiste ? Entre la consultation et le transport ?…

    Bien sûr, notre montre est un accessoire utile pour nous aider à accomplir nos “obligations”, s’organiser : aller chercher les enfants à la garderie, faire les courses à la sortie du boulot, calculer son temps de trajet pour arriver à l’heure quelque part, etc. 

    Ce sont ces seules pensées que je m’autorise sur le temps : utiliser le temps et refuser de me faire utiliser par lui, en me laissant dépasser par tout, comme le précise Rabelais ci-dessus… Tu verras que tu bloqueras les mauvaises pensées liées au temps !

    La Bruyère dit que “ceux qui emploient mal leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté.” J’ai fait longtemps partie de ceux qui subissaient le stress d’une journée trop vite passée ! Cela m’a fait réfléchir sur la gestion de mon temps ; je m’organisais très mal !

    Après la montre (à n’utiliser que pour les rendez-vous 😉), voici l’agenda (à remplir avec modération) ! Comment bien rentabiliser une journée ?!

    Savoir gérer son temps

    On n’imagine pas combien on peut brasser du vent, parfois. On se sent débordé, stressé parce qu’on n’est pas de bons gestionnaires du temps qui passe.

    Combien d’heures dans une journée ? 24h. Comment les répartis-tu ? 

    Pour parvenir à tout boucler, plusieurs questions se posent :

    • Combien d’heures dans ma journée de travail ?
      • Ces tâches requièrent combien de temps ? 
      • Ma to-do list n’est-elle pas trop conséquente, si je n’ai que 7h ? 

    (Il serait déraisonnable et stressant de programmer 10 tâches alors qu’on ne peut en effectuer que 7 !)

    • Combien de temps de transport ?
    • De combien d’heures de sommeil ai-je besoin ?
    • Combien de temps pour mes repas ?
    • Combien de temps pour moi ? (loisir, sport, détente)
    • Que dois-je faire avant le coucher, et combien de temps cela me prend ?

    Tu vois l’idée ? En fonction de tes besoins en matière de temps, tu adaptes :

    1. Ton lever/ton coucher : attention au sommeil ! Sa qualité /quantité te permettra de faire tout ce que tu as prévu !
    2. Ton agenda : préparer, planifier, organiser
    3. Tes listes : prioriser, attention de ne pas trop les allonger, reste cohérent(e)
    4. Tes exigences : bloque tout ce qui te pollue, te dérange : portable, notifications, certaines personnes…
    5. Tes besoins : demande de l’aide si tu ne peux pas faire tout tout(e) seul(e), à ton patron, ton(a) conjoint(e), un proche…

    Et puis, et puis… il y a toutes ces tâches qui sont chronophages et énergivores, futiles, stériles, inutiles, déb… (je le dis ?), oui débiles, qui vont grignoter des poignées de minutes qui se transforment en heure(s) : consulter toutes les minutes son portable, passer (trop) de temps au téléphone, se promener sur les réseaux sociaux, regarder 4 épisodes d’une série-tv à la suite (Quoi ! Il est 2h du mat’, là !)…

    Si j’ai une recommandation à te faire pour arrêter de dire que tu n’as pas le temps :

    “Tu peux gaspiller ton argent et tu te retrouveras seulement sans argent, mais gaspille ton temps et tu auras perdu une partie de ta vie.” (Michael Lebœuf)

    À la place de tout ce qui est futile, stérile, inutile, etc… par quoi peux-tu le remplacer pour mieux optimiser tes journées, pour profiter de la vie ?

    Par des heures de sommeil ? Par un bon bouquin ? Par une dînette entre amis ? Par une activité physique ? Par ce qui te rendra heureux(se) ? 😉 

    Prendre la vie comme elle vient !

    Un imprévu ? Une visite ? Une panne ? Une grève de transport ? Et tout notre emploi du temps est chamboulé. C’est vrai que ce n’est pas agréable quand un grain de sable vient enrayer notre planning bien huilé. C’est contrariant, c’est comme un château de sable qui s’écroule alors qu’on l’a bâti soigneusement.

    Et si ces “contrariétés” étaient justement destinées à nous stopper dans la frénésie de nos journées surbookées ?!

    Et si elles nous permettaient de souffler, d’apprécier ces pauses forcées ?

    Pour ma part, j’aime bien me dire : “Ah ! Peut-être que cela me préserve de quelque chose de plus ennuyeux, de plus grave…” Je ne le saurai peut-être jamais, mais relativiser apaise mes pensées qui restent positives. J’en profite pour préparer un thé avec “le visiteur surprise”, appeler une amie le temps qu’Internet refonctionne, aller faire un tour sur ma terrasse pour délasser mes épaules et mes cervicales. 

    Si tu veux goûter au bonheur de la vie, accepte l’inévitable.” (Pierre Dagenais)

    Décide d’apprécier chaque instant, chaque minute, chaque heure qui s’égrène dans ta journée. De prendre la vie du bon côté et comme elle vient ! Et tu t’apercevras que la vie n’est pas si triste, finalement, que la vie est belle !

  • À bas les masques !

    À bas les masques !

    Ce n’est pas toujours évident de se mettre devant son miroir et oser se regarder, sans se mentir. Parfois, on souhaite améliorer l’image qui nous est renvoyée à coups de pinceaux de maquillage, grâce à une barbe soigneusement taillée ou à l’aide de sourires forcés. On se pince les joues pour apporter du rouge à nos joues livides, on s’ébouriffe les cheveux, et si notre apparence nous satisfait quelques instants, elle retombe à plat peu de temps après. Quand on se sent seul(e), à l’abri des regards. Loin des yeux révolver, critiques et inquisiteurs. Alors, on ose laisser tomber les masques.

    On-ne-sait-pas-tout !

    Ce n’est qu’après mes dizaines d’échecs (tout confondus !) que j’ai fini par me poser les bonnes questions. Et… si j’avais tort ? Si je me trompais tout bonnement de route ? Et si ma formule du bonheur était fausse ?

    Avec du recul sur “mes années folles”, je me vois comme une voiture électrique qui a été lancée à vive allure et qui s’est cognée contre une marche. Et elle a buté, buté encore, sans avancer ni faire marche arrière. Elle a insisté, persisté et s’est cognée encore et encore. Jusqu’à l’épuisement de ses batteries. J’ai enfin compris – tilt ! – que le peu (ou beaucoup, trop, pas assez, suffisamment) que je connaissais au monde des affaires, à l’amour, aux relations, au sens de la vie, au bonheur… était insuffisant, incomplet et erroné. Qu’il me fallait revoir ma copie avant d’y laisser toutes mes plumes.

    Le difficile n’est pas d’apprendre ce qu’on ne sait pas, c’est d’apprendre ce qu’on sait.” (Jacques Salomé)

    Ne pas se fier uniquement à nos 5 sens

    Ah ! Les sens ! Nous sommes si catégoriques, si certains que ce que nous avons vu, entendu, goûté, touché, senti, c’est la bonne perception ou la bonne version ! “C’est la vérité, j’te dis !” Et l’on n’en démord pas.

    Or, si ton palais détecte l’amertume dans l’ananas que ton voisin a trouvé sucré, qui a tort, qui a raison sur sa qualité ?

    Si tu dégustes un Médoc et que tu détectes des notes boisées alors qu’un autre relève des parfums de fruits confits, qui a la bonne connaissance de ce vin ?

    Tu trouves que certains matins du mois d’avril sont encore froids mais ton ami(e), pas frileuse, pressent l’arrivée de l’été. Alors, il fait froid ou pas ?!

    Aucune certitude possible non plus du côté de nos sens…! Pas plus pour étoffer notre savoir. Qui te dit que tu ne changeras pas non plus d’avis, de goût, d’envie demain, après-demain, dans 1 ans, 5 ans, 10 ans ? Et que penser de nos sens qui s’usent avec l’âge ? 

    Admettre que notre vocabulaire est limité

    Encore un masque à faire tomber : celui de la communication. Nous n’utilisons pas tous les mêmes mots. Aucun vocabulaire n’est capable de définir un concept, d’expliquer un sentiment, de décrire un tableau, d’exprimer la saveur d’un plat.

    Les mots sont-il suffisants pour exprimer ce que nos 5 sens ont peine à faire ? Nous allons poser des valeurs en fonction des mots que nous allons utiliser. Si je parle d’un vert gazon à une personne qui vit dans le Sud, quel vert, à ton avis, va-t-elle visualiser, sinon le gazon roussi par les rayons brûlants du soleil ?

    Là encore, il est impossible de prouver que ce que tu sais ou connais est identique à la perception des uns des autres.

    Notre connaissance est déformée d’autant plus si nous la limitons à un vocabulaire pauvre et approximatif. Pourtant, l’amour est si riche qu’il ne peut se résumer à un seul mot ! Et que dire d’un tableau de Monet, à la palette douce et complexe ? Que c’est… beau ? Et d’un bon plat de pâtes sicilien de linguine al pomodoro, alici, pinoli e finocchietto (linguine aux tomates, sardines, pignons et fenouil sauvage, avec un filet d’huile d’olive, quelques feuilles de basilic frais et des copeaux de parmesan, miam, un régal 😄) Qu’il est… bon ?

    Souvent, on transmet de “l’à-peu-près” en fonction aussi de ce que l’on a compris ; une grande partie se perd en cours de “traduction” et ces connaissances sont finalement si déformées que nous ne savons toujours pas grand chose.

    Les mots sont des outils, des moyens de communication et ne détiennent aucun pouvoir de connaissance tant ils sont imparfaits et incomplets.

    🔑 3 clés à “connaître” pour sortir de ses scénarios catastrophes

    1. Reconnaître ses torts, en se disant tout simplement : “Ce n’est pas la bonne route…” 
    2. Chercher l’erreur pour ne pas la reproduire, le plus tôt possible – ne fais pas comme moi : j’ai résisté pendant… j’ai honte de te le dire ! 20 ans ??? 
    3. S’avouer que l’on ne sait pas tout, que c’est ce soit-disant “savoir” qui m’a conduite tout droit au désastre, à l’échec. 

    Peut-être que tu t’obstines dans certaines connaissances – issues de ton éducation, ta religion, tes études, qu’en sais-je…

    Je t’encourage alors à te poser les bonnes questions, à ne pas tout “gober”, à vérifier par toi-même et à avoir l’humilité et le courage de fouiller en profondeur, jusqu’à trouver le bon itinéraire pour sortir du tunnel. Et à ne pas abdiquer tant que tu n’es pas satisfait(e).

    Enfin, la souffrance naît de la résistance, et s’il y a résistance, obstacle, c’est qu’il y a erreur de parcours, que l’on s’est trompé quelque part. 

    “La voie du bonheur, c’est celle sur laquelle on ne rencontre aucune résistance, où tout coule, roule et roucoule.”

  • On efface tout, et on recommence ?

    On efface tout, et on recommence ?

    Aujourd’hui, le temps d’un article – 3mn – je vais me transformer en auteur et recommencer l’histoire de ma vie. Oui, parce que changer un seul épisode compromet toute la série et le déroulement. Et avec, finies les intrigues, les embrouilles et les déceptions !

    Dans l’épisode précédent, Lisa fait faillite : elle perd son entreprise, se sépare de son conjoint – sa plus belle histoire d’amour – et se retrouve avec d’énormes dettes sur les bras. 

    Découvre comme elle rebondit, alors qu’elle déchire rageusement cette page douloureuse de sa vie pour en écrire une nouvelle.

    Saison 04 – Épisode n°2011-04-01 de la Vie de Lisa – Le test de l’effaceur

    Ce n’était pas un poisson d’avril lorsque j’ai déposé mon bilan le 1er avril 2001. J’avais alors 31 ans. 10 ans auparavant, j’avais monté une petite boîte de reprographie numérique, où j’ai grimpé les échelons et acquis un savoir-faire avec une clientèle grandissante en proposant de la communication sur mesure. Chiffre d’affaires florissant, quelques employés et une erreur fatale qui m’a coûté non la vie, mais le sens que je lui donnais alors

    J’ai mis la clé sous la porte, j’ai dit bye bye à mon compagnon, j’ai épluché des comptes vides, en vidant une boîte de kleenex. J’étais inconsolable et j’ai vite plongé dans la dépression. Tout le poids de mon échec reposait sur mes épaules et j’avançais péniblement, courbée, anéantie et humiliée. J’allais devenir l’employée de mon concurrent ! 😡

    Combien de fois n’ai-je pas soupiré : “Ah, si j’avais su” et non “si j’aurais su”… Aujourd’hui, je peux réécrire mon passé et changer mon futur ! Youpiii !

    Effacer un seul paramètre de l’équation

    À cette époque de ma vie, tout me réussissait. Enfin, c’était mon équation du bonheur du moment, et j’avais trouvé un équilibre qui me correspondait plutôt bien. D’un côté, mes attentes – énormes – de l’autre, des événements qui se déroulaient correctement, non sans effort. Sauf que je n’avais pas prévu la banqueroute !

    Si je pouvais recommencer… 

    … je n’embaucherai pas mon conjoint.

    Et j’effacerais cette embauche. À la place, je mettrais un graphiste moche et boutonneux, et je garderais mon conjoint, près de moi. Jusqu’à la fin de mes jours. Et mon entreprise avec. Et on aurait beaucoup d’enfants. Enfin. 2 ou 3 ?

    Premiers doutes sur le test…

    Tu es sûre qu’il va rester, ton chéri ?

    Mmm, pas vraiment. À vrai dire, l’entreprise a mis notre couple en péril. Pas le temps d’une vie privée, d’entretenir ses sentiments. Notre couple battait sérieusement de l’aile, et même les 2, avant la faillite !

    Tu es sûre de garder ta boîte ? D’être à ta place ? Et le bonheur, dans tout ça ?

    Pas plus évident que ça ! C’est vrai que j’étais passionnée par mon job ! Mais je n’étais décidément pas heureuse. Je me rendais déjà compte que l’argent ne fait pas le bonheur, même s’il y contribue ! 

    🔎 2 illusions évaporées : 

    • L’amour d’un homme ne comble pas tout 
    • Ni l’argent, qui n’achète pas le bonheur 

    Ne pas l’embaucher signifie-t-il pour autant que je n’aurais pas coulé ma boîte un jour ou l’autre, et que j’aurais gardé mon conjoint ? Comment le savoir ?… 

    Encore une illusion : on ne sait rien de rien…

    Bon, ça se complique. Allez, Lisa, sois plus radicale !

    Tout effacer !

    Si c’était possible, je ne me lancerais pas dans la création d’une boîte. Comme ça, pas de faillite, pas de séparation, pas de galère, pas de dépression, pas d’échec, pas de honte, pas de dette, etc.

    Oui, mais… Ah ! Encore des doutes !

    Es-tu sûre que tu souhaites abattre les murs de ta petite entreprise, et avec elle, toute l’expérience que tu as acquise ? Les bons souvenirs ? Les belles rencontres entre les clients et les fournisseurs ? Certains sont devenus tes amis, et Marie, c’est ta meilleure amie ! Tu ne peux pas la supprimer comme ça : “Bang Bang”, quand même ? Et qui aurait été son témoin de mariage ? La marraine de son petit bonhomme ? Et toutes ces bonnes rigolades, ces sorties sur l’Île de Ré, les virées à la plage, les restau, les apéro… 

    Stooop ! Oui, oui, c’est vrai, ça ! Pfff, c’est d’un compliqué, l’effaceur ! Je n’aurais jamais manqué tout ça pour tout l’or du monde !

    Et puis, ton expérience ! Lisa, tu as tout appris, dans ta boîte, ou presque ! Un métier, un savoir-faire, des compétences,. Tu as renversé des peurs, combattu ta timidité maladive, remporté des défis, créé ton premier emploi avec cette boîte ! En plus, tu as acquis le sens des responsabilités ! Tu as appris à négocier, compter, trancher, à développer ta créativité, à repousser tes limites ! E tu te sers de cette riche expérience encore aujourd’hui ! Voyons ! T’es sûûûre ???

    Ouiii, c’est toujours vrai. Pfff. Je m’embourbe, là. Bon, je renonce. Je renonce à effacer cet épisode, pourtant de loin le plus cata de ma vie. 

    Alors, on n’efface rien ?

    Non, je ne veux rien effacer de mon passé, et depuis, j’ai changé. Et puis, je suis le fruit de mon passé et non sa prisonnière. Le sens de ma vie a changé, lui aussi. Mes connaissances avec. Elles ont évolué avec moi. Ce qui s’avérait vrai, juste, viable et durable ne l’est plus à ce jour ! J’ai presque tout jeté de ce que je croyais savoir. J’ai fait un grand tri et balancé le futile, le superficiel. 

    C’est vrai que j’ai beaucoup appris dans cette entreprise : depuis la pose de la première brique jusqu’à sa démolition totale qui a volé ma joie de vivre. 

    Cependant, grâce en partie à cet épisode de ma vie :

    • J’ai trouvé l’équilibre
    • J’ai revu mes connaissances qui étaient tellement inadaptées et incomplètes
    • J’ai pu résoudre l’équation du bonheur 

    J’ai bâti longtemps sur du sable, et cette tempête a renversé mes fondations déjà branlantes : balayée, mais pas coulée, Lisa. Toujours là !

    Même si cette perte m’a énormément coûté – à tout niveau -, je ne regrette rien, et aucun souvenir amer ne remonte aujourd’hui. Car toutes ces étapes m’ont construite et m’ont permis de devenir la femme que je suis.

    Test réussi !

    Je ne touche rien ! Je ne regrette rien ! Je choisis de tout garder…

    • Alors j’efface tout et je recommence ? Nooon. Car il y a tant de “bonnes choses de la vie” à garder !
    • Si c’était à refaire, je recommencerais ? Oui, mais différemment. 
    • Si je remontais une boîte avec des salariés, je ne mélangerais plus amour et travail. 
    • Si je devais recommencer, je ne travaillerais plus autant, je serais beaucoup plus attentive à ma vie personnelle et l’entreprise passerait après.

    “Pour savoir, il faut vivre. Pour connaître, il faut expérimenter.” 

    Bon. C’est ma maturité actuelle qui me permet de le dire ! C’est cette expérience douloureuse qui me permet de tirer cette conclusion ! Alors, connaissances d’hier, savoir erroné pour aujourd’hui ?

    Je crois plutôt que pour savoir, il faut vivre. Pour connaître, il faut expérimenter. Et les regrets ne servent à rien. À choisir, autant ressentir la souffrance dans cette fureur de vivre, cette quête du bonheur, que de vivre de regrets, de remords de n’avoir rien vécu, rien ressenti. Par peur de se tromper, de souffrir ou de se perdre.

    Je préfère affirmer comme Oscar Wilde : 

    L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.