Catégorie : Bonheur

  • La comparaison, un autre obstacle au bonheur

    La comparaison, un autre obstacle au bonheur

    Nos véritables besoins ne seront pas comblés tant que nous ignorons qui nous sommes.

    Aujourd’hui, nous allons encore faire sauter un obstacle au bonheur. Après les pensées négatives qu’on a appris à combattre dans cet article Dire « non » à ses pensées négatives !, quels dégâts la comparaison fait dans nos vies ?

    Pourquoi s’obstiner à ressembler à quelqu’un alors que nous sommes tous uniques et créés dans un but ?

    Les Canadiens ont bien compris le danger de ce fléau sociétal et invite au relativisme, quant à la perception de sa propre personne, lorsqu’ils affirment :

    “Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console.”

    Alors qu’on a tendance à se juger souvent trop sévèrement, en abusant avec la comparaison, il semblerait que nos voisins de l’Amérique du Nord aient trouvé comment renverser cette mauvaise habitude : en finissant par trouver des qualités, soit méconnues, soit présentes en plus grand nombre chez soi.

    La comparaison a le plus souvent des effets pervers sur l’estime de soi, la confiance en soi et sur les relations…, ce que j’ai traversé pendant une bonne partie de ma vie.

    “Jamais assez” ou “trop…”

    Depuis mon enfance, et une bonne partie de ma vie de jeune adulte, j’ai été marquée au fer rouge avec la mention “différente”. Sauf que mes différences, loin de susciter l’admiration d’un fan club, m’ont vite coupée du monde réel. Elles m’ont aussi privée du bonheur auquel je pensais avoir droit, comme tout le monde : avoir des amis, un petit copain, susciter l’admiration… Or, j’étais un “vilain petit canard” moqué par une classe toute entière.

    J’ai créé ma personnalité à travers le regard et les attentes des autres parce que je ne me croyais “jamais assez”. Jamais assez bien, jamais assez belle, jamais assez intelligente. Ou “trop” : trop nulle, trop peureuse, trop limitée, trop moche.

    En essayant de devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un de bien dans le regard des autres, j’ai fait les pires erreurs de ma vie. Je suis tombée dans des pièges et j’ai emprunté des tunnels sombres, sans fin apparente.

    Quels sont les effets de la comparaison (sociale) dans notre vie ?

    Plusieurs études sur cette tendance expliquent que ce comportement crée une exigence du bonheur perpétuel et donne une impression d’échec généralisé, parce que ce bonheur “parfait” est tout bonnement impossible à atteindre.

    On s’inspire des magazines de mode, on louche sur la voiture de son voisin, on fixe les jambes fines ou les pectoraux de ses collègues, et on désespère. On tombe dans des comparaisons dites “ascendantes”, celles qui nous font nous sentir inférieurs, défavorisés ou victimes.

    En réalité, la comparaison s’accorde parfaitement et tristement avec “attentes”. Plus ces dernières sont élevées, plus le bonheur penche du côté où il va tomber… Quand nous alignons nos attentes sur celles des autres, le sentiment d’échec et de frustration s’installe inévitablement. Et notre estime personnelle fond comme une glace en plein Sud.

    Des effets néfastes sur l’estime de soi

    C’est toujours le même discours. On n’est jamais à la hauteur. On rêve en plaçant la barre trop haut, on se berce d’illusions et de rêves irréalisables, parce qu’on se compare aux autres. À notre entourage ou aux V.I.P. qu’on admire en secret.

    Cette attitude peut être désastreuse lorsque s’ajoutent les sentiments de rejet et de solitude. Cela engendre systématiquement une marginalisation, une mise à l’écart, lorsqu’il nous semble impossible d’appartenir à un groupe, au groupe auquel on souhaite ressembler et s’intégrer. 

    Quand la jalousie s’en mêle

    La jalousie (ou l’envie) est la cousine de la comparaison. Elle a un effet tout aussi nocif dans nos relations :

    • Pourquoi elle est mariée, et pas moi ?
    • Pourquoi il a pu s’acheter un appart et pas moi ?
    • Elle a 3 enfants, et moi aucun !

    On se sent méprisable, inférieur, et cela se remarque dans nos attitudes, nos paroles. On blesse, on griffe, on mord, on fait pleurer les autres par notre agressivité permanente et exacerbée.

    Un réflexe à nos peurs, nos manques ou nos vides

    La plupart du temps, la comparaison agit en réponse à nos peurs :

    • Peur de ne pas appartenir à une communauté, à un groupe
    • Peur de ne pas être aimé(e)
    • Peur de ne pas être à la hauteur
    • Peur de ne pas être reconnu(e) à sa juste valeur

    Ou parce que l’on se sent menacé : on se compare aux autres par esprit de compétitivité, pour rester le(la) meilleur(e) et le(la) plus aimé(e) ; cette fois-ci, c’est la comparaison descendante. Alors on écrase, on domine, on contrôle, on manipule. 

    Enfin, c’est relatif à nos manques ou nos vides : affectif, matériel, sentimental, relationnel… Un besoin non satisfait, une attente non comblée, et l’on se met à convoiter l’autre ou ce que possède l’autre… Et à cultiver le mécontentement, la plainte, la frustration, la critique et l’insatisfaction. 

    Comment en finir avec la comparaison ?

    Je me sens beaucoup mieux depuis que je pratique le relativisme. Rien n’est absolu ni définitif car nos notions varient d’une culture à une autre, des circonstances, des individus, de nos expériences, de l’âge… Il y a tant de variantes ! 

    Aussi, tes points de vue, tes critères, tes références diffèrent-ils d’un autre ! Autrement dit, tout se défend ou se discute !

    À partir de là, considère que tu as le droit d’être différent(e), que tu es unique et que tu as également le droit de poser ton empreinte dans ce monde. Tu as un rôle à jouer, un sens à trouver/donner à ta vie pour toi et les autres. 

    Et dis-toi qu’il y a “pire” que toi, finalement, et regarde-toi attentivement ! Tu n’es pas si… ni… tu es toi ! Oui, forcément, il y a meilleur aussi, il faut l’accepter aussi, car il faut de tout pour faire un monde ! Je ne me préoccupe plus de ce que les autres pensent ou disent de moi, j’avance !

    “On a tous un potentiel, caché ou méconnu, et qui demande à exploser.”

    Travaille sur l’équilibre de tes attentes et des événements à l’aide des 7 clés ci-dessous puis, règle ton compte à la comparaison ! Et deviens toi, reste toi, sois toi ! Avec tes qualités, tes défauts, ton grand nez et tes yeux magnifiques, tes petits bourrelets et tes mollets musclés !

    En cessant de comparer ta vie (donc les événements !) avec celle des autres, tu auras vite compris comment résoudre ta formule du bonheur. Rappelle-toi cette formule : si tu perçois les événements (ou les autres !) comme étant supérieurs ou égaux à tes attentes, alors tu seras plus heureux(se) !

    Les 7 clés pour équilibrer sa formule du bonheur

    🔑 1-  Sois vigilant(e) sur ce quoi se portent tes regards, ton attention : ne vise pas trop “haut” en prenant un modèle surréaliste.

    🔑 2- Accepte-toi, aime-toi pour qui tu es : tu n’es ni inférieur(e), ni supérieur(e) aux autres, tu es toi, une personne unique, authentique, vivante et qui as de la valeur !

    🔑 3- Ne sois pas trop critique envers toi : sois indulgent(e) !

    🔑 4- Deviens-moi exigeant(e) envers toi.

    🔑 5- Éprouve de la bienveillance envers toi.

    🔑 6- Compare ce qui est comparable : inspire-toi d’une personne qui respire la simplicité et l’humilité.

    🔑 7- Accepte d’être différent(e) : tu n’en deviendras que plus exceptionnel(e) et original(e), il n’en existe pas 2 comme toi !

    Si tu as l’affront de dire comme Kurt Cobain : 

    Ils se moquent de moi car je suis différent. Je me moque d’eux car ils sont tous pareils.” 

    Alors tu as gagné ! 
    Ne deviens pas la copie de quelqu’un d’autre : cultive ta différence !

    Be happy !

  • Dire « non » à ses pensées négatives !

    Dire « non » à ses pensées négatives !

    Bien souvent, nous sommes les premiers à nous juger, nous accuser, nous critiquer avec des mots d’une dureté implacable.

    Peut-être qu’ils proviennent de nos pensées négatives, elles-mêmes engendrées par ce que les autres pensent et affirment que nous sommes…?

    Comment renverser l’illusion du soi est un grand défi, je te l’accorde. Mais il n’est pas impossible à relever…

    Ma mère m’a souvent dit, quand je lui tenais tête (enfant comme adulte) : “Tu es bien comme ton père !” Ah ! La phrase à ne pas prononcer ! C’était tout sauf un compliment pour moi et j’étais extrêmement blessée. Et le pire, c’est que je l’ai cru longtemps. Comme lui, je serai, comme lui je ferai. Encore une illusion ! Tu n’imagines pas les erreurs que j’ai commises en évitant de lui ressembler ! Alors que mon père est quelqu’un d’admirable, peut-être pas pour ma mère à ce moment-là, qui vivait des difficultés dans son couple. Comme beaucoup.

    Bon, j’ai appris que je n’étais pas… lui ! Mais bien moi. Oui, avec son ADN, son patronyme, une partie de son caractère, de son physique, mais je ne suis pas lui. Et je n’ai pas la même vie non plus.

    Alors, si des paroles similaires t’ont déjà blessé(e), et t’ont donné l’illusion d’un soi complètement déformé et bourré de défauts, c’est peut-être le bon jour pour toi d’enlever ta carapace. Comme une renaissance, en quelque sorte. 

    “Reprendre le contrôle sur nos pensées, c’est aussi se (re)définir dans la réalité.”

    Voyons ce que tu dis que tu es… Et saisis la bonne clé pour définir qui tu es et t’accepter tel(le) que tu es.

    Je suis moche, gros(se), petit(e), pas assez musclé(e)…

    “J’ai le nez cabossé de mon père, je fais tout pour éviter de me mettre de profil, j’ai honte de mes larges narines.”

    Mon nez est une partie infime de mon corps. Il est utile : grâce à lui, je respire, je renifle de bonnes odeurs (comme les mauvaises, d’ailleurs !). Il m’alerte d’un danger (fuite de gaz, incendie…). Il est utile, mais il n’est pas moi. 

    Ceux qui m’aiment disent qu’il me donne du caractère, qu’il est stylé ! Ceux qui m’aiment m’aiment pour ce que je suis et non pour mon physique… Ils font la différence entre mes qualités humaines et mon corps… Comme mon apparence n’est pas si importante pour eux, alors elle n’en a plus autant pour moi.

    🔑 Peu importe comment tu te trouves… Accepte-toi comme les autres t’acceptent aussi, comme ceux qui comptent pour toi, et tu vivras mieux !

    Je suis trop nul(le), bon(ne) à rien, inutile…

    C’est une phrase que j’ai entendue pendant près de 6 ans, tous les jours, quand j’étais mariée. Évidemment, ça laisse des traces. J’en ai été persuadée, c’est devenu peu à peu une croyance. Celle qui m’a définie ni assez douée ni capable pour réussir dans la vie.

    Tout ce que je faisais, je le faisais en tremblant, au début. Par peur des représailles, des moqueries, des cris.

    Puis, quand j’ai monté ma boîte – il fallait oser, pour une peureuse comme moi ! -, les clients ont commencé par me complimenter, et pratiquement à chaque fois qu’ils repartaient avec leurs commandes, satisfaits. J’en étais… retournée !

    Cela n’a pas suffi à renverser totalement cette pensée négative. Il m’a fallu un séminaire pour cela, 23 ans après !

    J’aurais aimé qu’on me dise alors, beaucoup plus tôt, comme je te le dis à toi :

    🔑 Comme tout le monde, tu as des qualités et des défauts. Tu as des talents et des compétences. Travaille plutôt tes forces que tes faiblesses car sinon, tu perdras trop de temps. 

    La vie est une école, et ce que tu ne sais pas faire, il est toujours temps de l’apprendre ! Alors, fonce ! Non pas pour prouver le contraire, mais parce que tu veux avancer.

    Je ne vais jamais réussir comme mon père, mon frère, mon ami, mon voisin…

    La comparaison, c’est encore une étape à éliminer, parce qu’elle est un obstacle au bonheur. On se crée des illusions sur la réussite des autres, sur le confort des autres, sur leur bonheur apparent. Or, les critères de réussite des uns n’en sont tout simplement pas pour les autres.

    Tu as ta propre histoire à raconter, tes expériences personnelles à vivre sans qu’il te soit utile de copier, de chercher à reproduire le schéma des autres. Toi aussi, tu as ton mot à dire, des traces à laisser dans la vie des autres, des sentiments à partager, des projets à créer.

    🔑 Ose la différence, accepte tes différences et cultive justement ce qui te distingue des autres. Sois fier(ère) d’être hors du “moule”. Donne-toi tous les moyens de percer, de te rendre utile, de progresser, de t’élever. Ignore les apparences, ce que les autres disent de toi, toutes les futilités, d’autres freins au bonheur. Et tu te sentiras libre.

    Je suis un(e) peureux(se)

    Les émotions ne te définissent pas, et si certaines restent ancrées, elles peuvent être déverrouillées.

    Jusqu’à l’âge de 18 ans, j’ai refusé de prendre le train, j’avais peur de tout. Des gens, de me perdre, des agressions, du regard des autres. Bref, je restais enfermée chez moi parce que des tas d’émotions négatives me contrôlaient.

    Pour faire court, j’ai fait sauter la porte de la prison en me forçant… en prouvant que j’étais capable. Ce n’était pas nécessairement la bonne méthode, mais en commençant à taper dans le béton, après, tout devient du beurre !

    🔑 Hors de question de laisser la peur nous paralyser ! Trouve-toi une pensée positive pour te libérer. La mienne, je l’ai tirée du Psaume 23 dans la Bible, que tu as forcément entendue dans les films. “L’Éternel est mon berger, je ne craindrai rien… Quand je traverse la vallée de l’ombre, je ne craindrai rien, car tu es avec moi… Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie.” 

    Et j’ai envoyé valser ma peur de vivre, tout simplement. Cela a pris du temps, parce que je n’en étais pas consciente… et le dernier verrou a sauté.

    Dis-toi que tu n’es pas une émotion, tes pensées, ton physique, tes biens, que tu n’as pas tout hérité de ton père ou de ta mère… Tu es bien unique, tu es toi, en devenir. Et tu sauras dire “non” à toutes ces pensées toxiques.

    J’ai gardé le meilleur pour la fin :

    “La clé est de tenir compagnie uniquement à des personnes qui vous élèvent, dont la présence suscite le meilleur en vous.” (Épictète)

  • Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Qui n’est pas en lutte contre ses pensées ? Sommes-nous toujours conscients que certaines agissent comme des flèches empoisonnées ? La plupart vient peu à peu détruire nos rêves, nos projets, jusqu’à transformer notre vie, en vie médiocre et étriquée, parce que l’on se résigne à ce que l’on pense et que l’on finit par croire.

    Nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort, alors que choisis-tu, aujourd’hui ? La réussite ou l’échec ? L’obscurité ou la lumière ?

    J’ai déjà donné plusieurs clés pour reformater notre système de pensée que tu retrouveras dans ce blog en cliquant ici. N’hésite pas à me donner ton avis dans les commentaires.

    Une autre façon de remplacer ses pensées négatives pas de bonnes pensées :  c’est nourrir sainement son esprit. Il n’y a rien de tel… qu’apprendre ! Se former ! Cette démarche s’appelle également “développement personnel”, destiné à nous faire grandir, avancer, progresser, à s’améliorer, toujours dans cette quête du “meilleur moi”. Apprendre te conduira à coup sûr sur la voie du bonheur après lequel nous sommes nombreux à courir.

    Si pour certains la lecture est un plaisir, l’apprentissage une source de bonheur, pour d’autres, c’est un vrai cauchemar. Je vais alors t’encourager de ce pas : 

    Afin de vivre libre et joyeux, tu dois sacrifier l’ennui. Ce n’est pas toujours un sacrifice facile.” (Richard Bach)

    “Ennui”, mais aussi oisiveté, temps gaspillé en futilité… Peut-être pas facile, mais utile et indispensable ! Second encouragement :

     “Sèmes un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.” (Da Laï Lama) 

    Si tu veux trouver un bon moyen pour en finir avec ton système de pensée défectueux, alors explorer le monde du Savoir et la Connaissance en est un excellent !

    Un remplacement judicieux

    Pour une boulimique de la lecture et des podcast comme moi, j’ai troqué mes soirées-séries Netflix par un bon bouquin au lit… Couchée à 21h au moins trois fois par semaine, 2, 3 ouvrages à portée de mains sur la couette, je me plonge dedans comme se plongerait un dauphin affamé dans un banc de sardines.

    Bon, tu vas peut-être penser que c’est mon job. En réalité, j’ai le goût de la lecture – et de l’écriture – depuis ma petite enfance ! Il faut dire que mon père a été imprimeur-éditeur et que j’ai baigné dans une atmosphère bibliophile depuis toute gamine.

    Alors, je pousse mes lectures plus loin, dans un apprentissage qui va me nourrir, me délecter à me lécher les doigts et les babines, car je réagis un peu comme un autiste (Tu vas me prendre pour une femme zarbie ?) : je vois des phrases clignoter un peu partout et je les extrais tel du nectar dans de jolis petits carnets qui traînent ça et là chez moi. Ou bien je les note ou sur mon smartphone…

    Tu trouveras d’ailleurs un bon nombre de ces citations dans mes écrits. Toutes ces lectures alimentent mes pensées. Elles soulèvent des réflexions qui prendront la forme d’articles un jour ou l’autre, quand je les aurai testées, décortiquées, analysées et… approuvées dans mon quotidien. Sans quoi tout ce que je te raconte ici ne serait que du vent ou un tissus d’allégations.

    Je n’ai pas réponse à tout, certes. Et quand je n’ai pas de réponse, je préfère chercher, fouiller, interroger les sages que je croise. Et je recommence le cycle du test avant de recommander quoi que ce soit. Comme une recette de cuisine que je vais tenter avant de la partager : je vérifie sa saveur !

    Et puis, tous les jours, à raison de 1-2 audio par jour (parfois dans les embouteillages, ou quand je fais de longs trajets), j’écoute, j’écoute seulement car impossible de prendre des notes au volant ! J’avale comme un bon petit plat et je suis rassasiée. Jusqu’au lendemain.

    Mais elle écoute quoi ? Elle lit quoi ? Je vais te dire… Patience.

    Tout cela pour te dire, que si tu loupes l’épisode 7 de la saison 4 du Dr House, demande-toi ce que tu en retires, une fois que tu éteins écran et lumière ? Pas grand’chose, allez, avoue. C’est ce que je me suis dis, après avoir ingéré frénétiquement une ou deux bonnes centaines de séries depuis quelques années (impossible de compter !). Je ne m’en souviens que de très peu, sinon, de La petite maison de la prairie. Non ! C’était une blague ! 

    Pour transformer ses pensées, sa vie, sa destinée

    En revanche, je peux te parler des pensées que tu peux transformer, grâce à mon apprentissage, et de toutes les idées que j’aime partager pour que tu te sentes heureux(se), là où tu te trouves. Il n’y aucune raison que tu n’y parviennes pas, alors que moi aussi, je marche sur la route du bonheur que j’entretiens chaque jour.

    Comment l’entretenir, ce bonheur ? Eh bien réalisant tous les jours – tous les jours, oui, comme lorsque l’on entretient sa santé par des exercices quotidiens – que tout nous est offert sur la terre : le souffle de vie, la santé, le travail, la nourriture, bref, tout ce qu’il y a dessus, dessous… Que c’est à portée de nos mains, et qu’il en est de notre responsabilité d’en faire bon usage. Tu te souviens ? J’ai abordé la notion de la gratitude qui fait partie des bonnes attitudes à cultiver pour être heureux. Sinon, (re)lis cet article : Une des facettes du bonheur : cultiver l’esprit de contentement.

    Et puis tout le reste : les réseaux sociaux, la télévision, les écrans, je ne te dis pas de tout stopper, mais à consommer avec modération si tu veux trouver le temps pour entreprendre – un peu, beaucoup, passionnément – des séances d’archéologie pour trouver le bonheur. Tu n’as pas à creuser trop en profondeur, mais à persévérer seulement. Car cela te demande effort, constance, discipline, et au bout, tellement de joie, je t’assure !

    Apprendre quoi ? 

    Tout ce qui t’élève, t’enrichit, te nourrit, te permet de progresser, de t’améliorer, de te sentir mieux, à ta place, bien dans des baskets ! Tout ce qui va contribuer à ton épanouissement, ta culture, ton développement personnels.

    Je ne parle pas de uniquement de philo ou de spiritualité, mais aussi de se former, d’apprendre :

    • Une langue ? 
    • Un art ? 
    • Une technique ?


    Es-tu curieux(se) ? Ou te contentes-tu de dire : “Je ne sais pas” ? Tu peux avoir l’humilité de dire : “Je ne sais pas” et dans la tête la motivation d’apprendre…

    Pour être honnête avec toi, tout m’intéresse ou presque ! Je n’aime pas trop la politique ni le sport, sinon pratiquer ce dernier pour rester en forme et garder les bonnes formes au bon endroit. 😉

    Je suis curieuse sur presque tout, et je suis parfois enragée de ne pas avoir plus de temps, d’espace pour sculpter, peindre, jardiner, coudre, faire des bijoux, apprendre à dessiner, créer des objets, repeindre des meubles. Il est vrai que j’ai commencé certains apprentissages que j’ai abandonnés au profit d’autres, plus utiles. Et parce que mes goûts changent, comme moi.

    Tu vois où je veux en venir ? L’action a toujours été bénéfique dans ma vie, car je me sens vivante quand j’accomplis des choses que j’aime. J’ai vraiment ce privilège de faire uniquement ce que j’aime ou me passionne. Et dans le repos, je lis, je bricole, je cuisine… ou j’écoute de la musique, je chante aussi ! 

    Bref, j’ai décidé d’être heureuse, parce que c’est bon pour la santé ! (Voltaire)

    Et toi, vas-tu te décider ?


  • Le bonheur dépend de nos pensées

    Le bonheur dépend de nos pensées

    Savais-tu que le bonheur ne tient qu’à toi ? Plus exactement, de ta volonté à le trouver, et à l’entretenir ? Il est placé uniquement sous ta responsabilité. 

    Tu ne peux pas dire que tu es heureux(se) grâce à quelqu’un, car un jour, ce quelqu’un te décevra. Tu ne peux pas non plus accuser quelqu’un de ton malheur, “car pour apprendre à se bien connaître, le malheur est le plus grand des maîtres.” (Louis Belmontet)

    Bien sûr, il y a heureusement les “bonnes surprises” ou les “bonnes rencontres”, et malheureusement, les “accidents” ou les “mauvaises personnes” qui vont contribuer au bonheur comme au malheur. 

    Ces événements sont des briques qui font partie de ta construction, car personne n’est l’architecte de ta vie, sinon toi-même. Tu ne peux donc pas poser les fondations de ton bonheur sur ton chéri, tes enfants, ta meilleure amie, etc. ni sur ta carrière, tes biens, ton compte en banque.

    Si tu le crois, alors pardonne-moi de te le dire en ces mots un peu bruts de décoffrage : “Tu penses mal” ! Et permets-moi de t’expliquer pourquoi.

    “Le bonheur est tout simplement un état d’esprit dans lequel nos pensées sont agréables de façon quasi-permanente.” (Maxwell Maltz)

    Comment penser “juste” ?

    La plupart du temps, on pense “comme ça” parce qu’on a tiré des enseignements ou reçu des idées ou des opinions de notre éducation, de notre culture, de la société, etc. 

    On nous fait croire que…, on nous influence sur…, on nous persuade que… On finit par en faire une théorie personnelle, une croyance, une habitude, un mode de vie…

    On pense “mal”, on pense “faux”, parce qu’on interprète les événements pour tenter de les comprendre avec nos convictions, nos “filtres” et non avec la réalité qu’on se refuse parfois de regarder en face. Par peur et parfois par ignorance. 

    Très souvent, on les déforme, on les amplifie et on s’enferme dans des croyances erronées. Or, ce ne sont pas les événements qui nous rendent malheureux, mais la perception que nous en avons. Comme la liste de nos attentes est démesurée, et que les événements négatifs viennent interférer avec notre bonheur, cela crée un dysfonctionnement dans nos pensées qui deviennent pour les trois-quart négatives. C’est énorme !

    Pour avoir vu mes pensées prendre toutes les couleurs de l’arc-en ciel, j’ai eu l’idée pour toi de les classer par type :

    Différents types de pensées négatives

    Qui n’a pas pensé (et prononcé !) ainsi :

    • Ce n’est qu’à moi que ça arrive !
    • La vie, c’est pas ça !
    • C’est toujours pareil, je suis coincé(e), je ne peux pas m’en sortir
    • Je n’ai que des problèmes, je ne peux pas être heureux(se) !
    • C’est ma chérie (mon chéri), qui doit me rendre heureux(se) !
    • Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !
    • Je suis toujours rejeté(e), je ne mérite pas d’être aimé(e)
    Pensées généralisées

    Les personnes négatives ont tendance à extraire un fait, un détail qui les contrarie, hors de son contexte et à le grossir exagérément. Elles ne vont focaliser que sur le petit caillou alors que le reste de la route est bien propre, bien lisse. Elles vont ainsi généraliser ce qui est rare ou isolé.

    > Exemple : Nathalie décharge ses courses au supermarché ; une caissière change son rouleau de caisse mais s’y prend mal. La file d’attente s’allonge et elle pense : “C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Le rejet du positif

    Certaines personnes vont jusqu’à refuser le positif : compliments, remerciements, félicitations, etc. Elles ont une image d’elles-mêmes tellement négative qu’elles s’autodétruisent. Elles se rendent malades du petit caillou alors que des pépites leur sont offertes.

    > Exemple : sur 10 remarques, 9 sont des compliments, 1 est une critique ; à ton avis, sur laquelle vont-elles focaliser ? 

    Pensées extrémistes

    Leur vocabulaire est truffé de “tout ou rien”, de “toujours ou jamais”. Ces personnes ont tendance à focaliser sur leurs faiblesses et à mettre de côté leurs forces. Cela provient d’un complexe d’infériorité ou d’un sentiment de rejet.

    > Exemple : Hervé échoue au code de la route ; il pense qu’il est nul et ne réussit jamais à rien.

    Le sens du devoir poussé à l’extrême

    D’autres s’enferment dans le devoir : “Je dois, il faut que…” hérité d’un parent, d’un patron, d’un(e) conjoint(e)… Et tous les autres “doivent” penser, parler, agir comme ces personnes. Si les autres ne fonctionnement pas comme elles, selon leurs critères, alors c’est le conflit garanti ! 

    La culpabilité

    Puis, il y a celles qui sont rongées par la culpabilité, qui portent toutes les responsabilités des conséquences négatives de tout le monde sur leurs épaules : “C’est de ma faute”, “C’est à cause de moi”.

    > Exemple : Face à un ado difficile, une mère dira : “C’est de ma faute, je ne l’ai pas bien éduqué”. 

    Le pire en avant

    Et puis, il y a en d’autres qui vont conclure avec précipitation, en imaginant plutôt le pire que le meilleur : “Il ne m’a pas répondu (de suite), il ne m’aime plus.” Elles s’affolent, paniquent en imaginant toujours des scénarios catastrophe.

    Si tu te reconnais dans ces personnes, alors c’est qu’il y a une issue pour toi, j’ai été dans plusieurs de ces catégories, et à ce jour, je ne pense plus ainsi ! J’ai renversé tous ces faux raisonnements.

    Tu veux savoir comment ?

    Une pensée n’est pas toujours la vérité

    Quand on réalise et accepte que l’on pense “mal”, il est toujours possible de rectifier le tir. C’est comme une mauvaise habitude que l’on doit transformer en bonne. J’ai déjà donné des astuces dans cet article. Il s’agit de raisonner dans le sens inverse.

    Quand on est confronté à des difficultés, petites ou grandes, on peut éprouver un sentiment d’impuissance qui déclenche toutes ces mauvaises pensées, des idées toutes faites, des opinions bien personnelles. Toutes ne sont pas alignées sur la réalité, et encore moins sur la solution. Certaines sont même très éloignées de la vérité !

    C’est en prenant conscience de nos pensées que nous réussirons à les contrôler.” (Denis St-Pierre)

    C’est pourquoi, en commençant par nettoyer ses pensées, la solution arrive naturellement.

    Toute perception négative d’un événement est née de notre interprétation, ou bien de notre imagination ou encore de suppositions. Une bonne attitude va transformer le même événement en leçon, expérience, formation. Et non systématiquement en galère, échec ou catastrophe.

    À tout concept, il existe un pôle positif et un pôle négatif. Par exemple : chaud/froid, lumière/ténèbre, sucré/amer, etc.

    Tu vois où je veux en venir ? Dès qu’une pensée négative vient se ficher dans ton cerveau, déloge-la en la remplaçant par une bonne. Mon bonus : j’ajoute une note d’humour ou d’autodérision !

    “Pour chaque pensée ‘défectueuse’ il existe un raisonnement approprié.”

    Exemple : 

    “Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !” >< Heureusement qu’Édison, l’inventeur des ampoules, a pensé différemment : “Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas.” 

    Alors, pense “bien” et “juste” ! 

    Plus tu penseras que tu es beau(belle), intelligent(e), avec un potentiel, courageux(se), capable, volontaire, créatif(ve), plus tu seras en passe de le devenir. Pour y parvenir, persévère dans ton apprentissage de la vie, des autres et de toi-même. C’est justement ce que je développe dans l’article à suivre : Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage. Entraîne-toi !

  • L’amour est une facette incontournable du bonheur

    L’amour est une facette incontournable du bonheur

    Si l’on prenait conscience de tout ce qui nous empoisonne, de tout ce qui est à l’origine de nos souffrances, et nous prive de toute forme de bonheur, serions-nous prêts à nous en débarrasser ? Par tous les moyens ? Et le plus vite possible ?

    Si cette introduction déclenche un grand “OUI” dans ta tête, alors je te félicite pour ton honnêteté. Si c’est “non”, pareil ! Et… persévère ! Tu peux prendre aujourd’hui la décision qui va te permettre de rééquilibrer ta formule du bonheur grâce à un paramètre très important : l’amour.

    Dans notre quête du bonheur, il est essentiel de s’attacher à une bonne définition de l’amour pour éviter les impasses. Cette autre facette du bonheur viendra ensuite éblouir ta piste de danse, comme celle-ci : l’esprit de contentement.

    Je vais même aller plus loin en t’affirmant que l’amour est un pilier du bonheur, sans lui, pas de bonheur possible. Je ne suis pas la seule à le croire :

    Vous cherchez le bonheur ? Alors, aimez, car seul l’amour apporte le bonheur.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    On reprend tout depuis le début ? 

    C’est quoi, l’amour ?

    Un concept abstrait à 4 côtés 

    L’amour, c’est un concept abstrait, dit le Larousse, très difficile à expliquer, plus simple à expérimenter. C’est un sentiment intense qui exprime l’attachement et pousse deux personnes qui s’aiment à rechercher la proximité physique, intellectuelle, spirituelle…

    Riche en variantes comme la tendresse, l’affection, la dévotion, la passion, l’attachement… l’amour donne naissance à une grande palette d’émotions, positives et négatives. Il est souvent symbolisé par le cœur, cet organe dont les battements modulent selon l’intensité de ces dernières.

    La Grèce antique a distingué 4 sentiments dans l’amour : l’éros, la philia, l’agapè et la storgê. (Source Wikipédia)

    1- L’éros, qui a donné le mot “érotisme”, qui s’apparente à l’amour romantique, décrit par les poètes. Parfois passionné, il s’accompagne systématiquement ou presque de désir sexuel.

    2- La philia correspond à l’amitié telle qu’on la définit de nos jours. Elle naît d’une forte estime ou affinité réciproque entre deux personnes jusqu’à l’entraide, impossible d’exister, à l’époque, entre deux personnes du même sexe, en raison de l’inégalité entre l’homme et la femme.

    3- L’agapè désigne l’amour du prochain, qui ressemble à l’altruisme aujourd’hui, ce que l’on appelle aussi “don désintéressé”, “charité”. Il se caractérise par sa spontanéité. Ce n’est pas un acte réfléchi ou une forme de politesse, mais une réelle empathie pour les autres qu’ils soient inconnus ou intimes. Dans le christianisme, il est utilisé pour exprimer l’amour “divin” et “inconditionnel”. 

    4- La storgê définit l’amour entre parents et enfants, particulièrement l’amour entre une mère et son enfant, qui signifie “prendre soin”.

    Je me suis également penchée sur la définition d’un révolutionnaire de l’amour : un maître charpentier qui a vécu, il y a 2000 ans en Palestine, je te laisse deviner qui c’est 😉 Mon ami Charly parle de cette figure mystique dans une thématique à laquelle tu pourras accéder au troisième mois du voyage.

    Une définition révolutionnaire !

    Je t’avoue avoir été émerveillée (et l’être encore). La barre est peut-être haute mais accessible, et dans cette démarche, je fais confiance à l’apprentissage !

    Jésus a montré comment aimer, alors qu’il allait être trahi par les siens (les Juifs), abandonné par sa famille et ses amis. Il a poussé l’exemple très, très loin en donnant sa propre vie, preuve ultime de son amour pour les hommes. 

    Cet amour-là m’a tellement bouleversée que je l’ai étudié à la loupe et l’étudie encore.

    Voici ce que ça donne :

    Définition 

    “L’amour est patient, l’amour rend service. Il n’est pas jaloux, il ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil.

    L’amour ne fait rien de honteux. Il ne cherche pas son intérêt, il ne se met pas en colère, il ne se souvient pas du mal.

    Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité.

    L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

    L’amour ne disparaît jamais.” (La Bible)

    Concrètement, comment aimer et être aimé(e) en retour ?

    Qui peut prétendre aimer ? Connaître l’amour véritable ? Déprécié, copié, trompeur, manipulateur, trahi, déformé, on ne sait plus ce qu’est aimer, être aimé. On aime, mais au moindre grain de sable dans notre belle romance, on n’aime plus. Ou bien on confond l’amour avec le désir sexuel.

    Je m’inspire beaucoup de Jésus, qui a dit encore ceci : “Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.

    Je l’ai traduit ainsi : pour être aimé(e), il faut aimer. Le manifester en gestes concrets, bienveillants qui consiste à donner. 

    Tu t’es sans aucun doute aperçu(e) de l’effet boomerang d’un acte ou une parole : “Le bienfait revient toujours à la porte de son auteur.” (Abraham Lincoln) Le meilleur moyen d’être aimé(e) consiste en toutes sortes d’actions car les paroles sont insuffisantes. 

    “Dire ‘je t’aime’, c’est bien. Le démontrer, c’est mieux !”

    Voici des approches simples pour (mieux) aimer : ses proches, sa famille, son(a) conjoint(e) et M. & Mme Tout-le-monde 😊

    7 principes à adopter

    1. Positionne-toi dans le statut du donneur et non du quémandeur. 
    2. Ouvre-toi aux autres, avec douceur et patience.
    3. Ne t’impose pas, respecte l’espace et la fréquence que l’autre a instaurés.
    4. Veille à la tonalité de ta voix, au choix des mots : est-ce utile ? Encourageant ? Intéressant ? Valorisant ?
    5. Le langage corporel est aussi important que les mots : évite les bras croisés, le dos tourné.
    6. Pratique l’écoute active en t’intéressant à l’autre.
    7. Tu en apprendras beaucoup plus en posant des questions ouvertes (qui attendent des réponses autres que “oui” ou “non”).

    Ne te décourage pas ! Persévère dans tes tentatives.

    “Ton échec d’aujourd’hui n’est que la graine du succès de demain.”

    Quelques exemples concrets de gestes d’amour/bienveillants

    • Souhaiter les anniversaires : avec Facebook, aucun oubli possible !
    • Aller parler avec la petite mamie seule sur un banc public
    • Ranger la poubelle de son voisin
    • Porter les sacs de courses d’une femme enceinte dans sa voiture
    • Garder les enfants d’une amie pour un tête-à-tête avec son mari
    • Prendre un auto-stoppeur 
    • Céder sa place dans la file d’attente à quelqu’un de pressé
    • Saluer le chauffeur de bus qui t’a déposé(e)
    • Remercier son petit dernier qui a bien rangé sa chambre
    • Remercier son chéri de rentrer plus tôt avec un petit dîner aux chandelles
    • Etc.

    Tous ces actes bienveillants vont faire plaisir et te faire plaisir. Ils dissiperont ta mauvaise humeur, ta tristesse et tes contrariétés. Tu ne seras plus focalisé(e) sur tes problèmes mais sur les besoins ou les attentes des autres. Bon, sans t’oublier non plus, bien sûr ! 

    Plus tu en prendras l’habitude, plus tu en retireras les effets bénéfiques. Parfois, tu auras des retours de ceux auxquels tu ne t’attendais pas, parfois rien du tout… Mais retiens ceci : ton bonheur s’épanouit dans l’amour, dans ta contribution au bonheur d’autrui.

    C’est le moment d’être heureux. C’est l’endroit pour être heureux. Et pour être heureux, rendez les autres heureux.” (Robert Ingersoll)

  • Une facette du bonheur : l’esprit de contentement

    Une facette du bonheur : l’esprit de contentement

    Tu as pu voir déjà, sur ce blog, plusieurs facettes du bonheur… Car, oui, le bonheur est multifacette, et c’est tellement excitant de le découvrir ! Quand tu t’en approches, et que tu tournes autour, il te dévoile une piste, puis une autre… C’est comme une boule à facette sur une piste de danse !

    Qu’est-ce que la vie, sinon une danse ?!

    Danser avec la vie, c’est flotter dans le flux de ses expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, avec un sentiment d’harmonie, de confiance, de gratitude et d’amour.” (Susan Jeffers)

    Regarde cette vidéo sur les bébés du monde. Leur langage commun : la danse, expression par excellence de la joie. On dit couramment “danser de joie”, et cela m’amène à te faire ce rappel, que notre état par défaut, quand on est bébé, c’est le bonheur, la joie… Car rien ne vient interférer avec nos besoins, nos attentes, car naturellement, nos parents prennent soin de nous. On se sent aimé, protégé. 

    Un petit enfant se trémousse, se dandine, se balance dès qu’il entend de la musique, parce qu’il est, par défaut, heureux, insouciant.

    Voici une autre facette du bonheur – très, très fun – qui a le pouvoir de chasser la tristesse de tes yeux, d’effacer le pli au-dessus de ton nez (la ride du lion 🐯). Le pouvoir de décrisper ta mâchoire contractée, de te faire danser de joie…!  C’est… Savoir dire merci ! Autrement dit : cultiver la gratitude, savoir se montrer reconnaissant(e).

    Pourquoi dire merci ? Et merci à qui ?
    En quoi cela va-t-il me rendre heureux(se) ?!

    C’est ce que je te propose de découvrir.

    En quoi la gratitude peut-elle nous rendre heureux(se)?

    Être mécontent(e), insatisfait(e) développe en nous des pensées toxiques qui vont nous ramener à tout ce que l’on n’est pas ou n’a pas. Il est fréquent de croiser des personnes qui ne savent pas apprécier simplement ce que la vie leur offre. Elles choisissent de se plaindre, ce qui les maintient dans un état de mal-être et de de frustration. Or, derrière toute frustration se cache la joie.

    Je ne nie pas les vraies plaintes, car on peut traverser de terribles épreuves et les exprimer est utile pour évacuer nos souffrances. J’évoque plutôt des états d’âme et des attitudes négatifs qui nous plongent dans le mécontentement, l’insatisfaction et la tristesse. 

    Si l’on considère qu’être heureux(se), c’est trouver l’équilibre entre la perception des événements que l’on a de notre vie et la liste de nos attentes qui ne doivent pas les dépasser, alors la gratitude viendra naturellement.

    Formule du bonheur empruntée à Mo Gawdat, auteur du livre La formule du bonheur

    Dire merci va focaliser notre attention sur les bons côtés de notre existence. 

    Je ne crois pas que la vie soit totalement “pourrie”, même si elle peut être compliquée pour beaucoup. 

    Il existe toujours autour de nous, près de nous, des “petits bonheurs” qui peuvent nous donner le sourire, nous apporter un peu ou beaucoup de bien-être, même au cœur des difficultés. 

    Il suffit d’apprendre à les voir, à les apprécier pour savoir remercier les auteurs de ces “sujets de reconnaissance”.

    Apprendre à dire merci

    Si ce n’est pas inné chez toi, si tu n’as pas appris, ou si la vie t’a tellement déçu(e) que tu devenu(e) blasé(e), tu peux changer cette attitude en commençant par de simples mercis, et en te persuadant qu’il y a toujours pire que toi !

    Si tu en doutes encore, regarde les émissions de Frédéric Lopez : Rendez-vous en terre inconnue où tu pourras apprendre de ces peuples qui ont peu ou rien, comparés à nous, les Occidentaux, et qui savent rire, chanter, danser…

    Maintenant, regardons de plus près à qui dire merci ???

    Merci à la vie, même si elle n’est pas toujours rose !

    Pour tout ce qu’elle nous apporte, avec ses joies, ses chagrins temporaires. Car si les uns nous rendent euphoriques, enthousiastes, débordants d’énergie, les autres nous permettent de nous remettre en question, forgent notre caractère.

    La vie est si riche en leçons ! Elle nous incite à nous montrer plus reconnaissants quand tout va bien. Et puis de réfléchir sur le sens de la vie, sur nos relations, le temps qui passe, sur ce que l’on veut vraiment quand tout va mal.

    Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis” (La Bible)

    📌 La vie nous apprend à être plus forts, plus courageux si l’on considère “le bon côté des choses”. Dans tout concept il y a des plus et des moins. Décide de regarder les “plus” avec optimisme et confiance, et tu t’en porteras mieux ! Quant aux moins, réfléchis dessus, en t’engageant à te montrer plus sage, plus raisonnable, plus prudent(e)…

    Merci aux autres !

    À tes parents, ta famille. À ton patron, tes profs. À tes supers amis, tes gentils voisins, tes chouettes collègues, la caissière souriante, le facteur, ton coiffeur… La liste peut être loooongue !

    📌 Pense à tous ceux qui te donnent, demande-toi si tu n’en oublies pas, peut-être sans que tu t’en aperçoives : par habitude, parce que c’est “acquis”. Un sourire, un service, un coup de fil… Pour tout cela, dis-leur merci.

    Dis-toi merci, à toi aussi !

    Pour l’homme, la femme merveilleux(se) que tu es et en train de devenir. Pour le chemin parcouru, pour tes progrès. Pour tout ce que tu as surmonté, ton potentiel et ta capacité à rebondir, à t’adapter.

    Dis-toi merci quand tu es patient(e), quand tu te montres bienveillant(e) et indulgent(e) face aux événements, envers les autres. 

    Dis-toi merci pour qui tu es, pour tout ce que tu as accompli jusqu’à ce jour, sans tomber dans l’orgueil et l’auto-suffisance.

    Dis-toi merci pour ta volonté, tes efforts à améliorer ta vie, dans ta quête du bonheur.

    📌 Se dire merci, c’est reconnaître que l’on a de la valeur, c’est s’aimer, s’accepter tel(le) que l’on est. Et aimer rend heureux non seulement soi, mais les autres aussi. 

    Dire merci à “la source de la Vie et de l’Amour” au-dessus de toi

    Tu n’es peut-être pas toujours conscient(e) de certains dons de la vie, de ce que tu considères comme acquis, comme le souffle de la vie. Ou au contraire, en considérant la Nature, l’idée qu’un Architecte supra intelligent soit à l’origine de tout t’a déjà effleuré l’esprit.

    Oui, quand on y pense : la beauté de notre planète, des 4 éléments, la faune, la flore, les astres, les océans… C’est tellement énorme !

    As-tu réalisé combien ton corps est une machine extraordinaire ?!

    Tu respires automatiquement, sans même y penser ni le décider. Tu inspires et expires en moyenne 15 fois par minute, soit environ 20 000 fois par jour. Les poumons travaillent en étroite collaboration avec le cœur. Comme pour les poumons, ton cœur bat sans que tu n’aies à intervenir : entre 60 et 80 pulsations à la minute au repos.

    Je ne vais pas décortiquer tous tes muscles : 639 qui, par contre, pour la plupart, répondent à ta volonté. Ni les 10 systèmes qui fonctionnent sans ton aide : digestif, nerveux, respiratoire, musculaire, squelettique, etc. On ne va pas non plus explorer toutes les régions de ton corps utiles pour te déplacer, porter, saisir, te reposer.

    Je ne vais pas non plus détailler les 5 sens sans lesquels la vie serait insipide, inodore, monotone, silencieuse et froide…

    Mais quand tu poses les pieds par terre, que tu t’étires, que tu bailles et te dresses pour filer sous la douche le matin, penses-tu à remercier la Vie pour ton existence ? Peu importe comment tu l’appelles – “Architecte”, “Puissance”, “Univers”-, que tu croies en Dieu ou pas, il faut cependant bien reconnaître que cet Être est trop fort pour nous avoir conçus tels que nous sommes !

    📌 Remercie-le pour le souffle de la vie, pour la santé, pour tout ce qui est “automatique” et bien “huilé” dans ton corps, grâce auxquels tu peux aller travailler, t’affairer, te détendre, aimer, faire du sport. Et danser la vie !

    Tu verras que finalement, tu n’es pas si malheureux(se), que tu es heureux(se), même !

    La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil !” (Christian Bobin)

  • Un état des lieux indispensable avant de résoudre la formule du bonheur

    Un état des lieux indispensable avant de résoudre la formule du bonheur

    Bilan personnel

    Le bilan est une action que l’on entreprend en fin de saison : après les vacances d’été ou à la fin de l’année, période des vœux mais aussi des résolutions. Mais tout le monde ne le fait pas ! 

    Pourquoi ?
    Parce qu’il faut du courage ! 

    Du courage pour quoi ? Pour arrêter de fuir… pour sortir de l’état de confusion qui nous permettra de tenir nos engagements, mais aussi de résoudre notre formule du bonheur.

    * empruntée à Mo Gawdat, auteur du livre La formule du bonheur

    Si tu veux avoir un sourire à 11h45, il va te falloir apprendre à ajuster la balance entre les événements qui parcourent ton existence moins (-) tes attentes par rapport à ta vie rêvée. Avant cela, un bilan personnel est impératif ; sinon, comment vas-tu savoir où et comment ramener le juste équilibre ?

    Pour faire un bilan, essayons d’être complètement honnête : laissons tomber les masques, arrêtons de nous la raconter. C’est à toi et toi seul(e) que tu vas rédiger ce rapport dans le but de retrouver l’état de bonheur que tu as perdu au fil des ans.
    Pour cela, on va s’attaque aux 7 domaines de la vie. 7, c’est pas mal, c’est même beaucoup. Certains vont te demander de t’y attarder davantage que d’autres. Pour te simplifier la tâche, j’ai découpé ce bilan en 3 parties. On dirait presque de la compta !

    1ère partie – Examiner les 7 domaines à la loupe 

    Cela ressemble un peu à l’analyse des chiffres des différents postes d’une entreprise. Dans la vie privée, cela donne :

    1. Ta Famille / Ton couple / Ton statut de célibataire
    2. Ton activité professionnelle / Tes études / Ta période de chômage
    3. Ton état général (santés physique, mentale, émotionnelle)
    4. Ton relationnel (tes rapports avec tes amis, tes collègues, les autres en général…)
    5. Ton épanouissement (sport, hobbies, associatif, développement personnel, quête spirituelle, etc.)
    6. Ta situation matérielle (biens, finances, confort)
    7. Ton environnement (lieu d’habitation, lieu de travail)

    Dans un premier temps, tu vas peut-être te demander si ton existence se découpe bien en 7 domaines ou en sphères aussi nettes que ci-dessus. Peut-être que tu vis, survis, sans te poser la moindre question sur le sens de ta vie, sur tes objectifs, si tu as encore des rêves… Et c’est peut-être pour cela que ton sourire est à 8h20… 

    La plupart des gens occultent, délaissent ou ne prennent tout simplement pas conscience des domaines 4 et 5 ou dans le 3, seule la santé physique va les interpeller. Ou bien, le 1 est en train de sombrer, mais on l’ignore, on continue sa petite vie tant bien que mal, parce qu’on ne sait pas toujours comment redresser la barre.

    Or, pour être équilibré et donc heureux, tous les domaines doivent être au beau fixe ; aucun ne doit peser plus tanguer plus à l’Est qu’à l’Ouest ou encore au Nord qu’au Sud.

    Là où les choses se gâtent, c’est quand les illusions s’en mêlent et viennent brouiller les ondes positives du bonheur. Tu vois de quoi je veux parler ? Sinon, (re)lis cet article Rêves ou illusions ?

    Bon, une fois que tu as pris conscience que oui, tu navigues bien entre 7 rives… alors tu vas pouvoir t’évaluer. Sur une échelle à 10 barreaux.

    En comptabilité, cela s’appelle “les pertes et les profits”, autrements dits, “le passif et l’actif”.

    2ème partie : évaluer les pertes et les profits

    Si tu as déjà au préalable identifié tes illusions, peut-être alors te sera-t-il plus facile de déterminer les domaines où tu as plongé peu à peu vers l’état de malheur. Sinon, les uns après les autres, observe :

    • Ce qui t’a conduite(e) dans la confusion ou le doute 
    • Ce qui te fait souffrir
    • Ce qui te fait peur
    • Ce qui te donne envie de fuir

    👉 Action : fais l’état des lieux sur ce qui ne te correspond pas, ne fonctionne pas, sur ce qui t’a éloigné(e) peu ) peu du bonheur. Et ce, dans les 7 domaines cités ci-dessus. Clique ici pour aller plus loin.

    Dans les années 2003, mon bilan était catastrophique. Rien n’allait ! Il n’y avait pas un domaine où je pouvais souffler et dire : “Là, au moins, ça marche !” J’avais placé la barre trop haut. J’étais aveuglée par des illusions. Je ne savais pas cultiver les petits bonheurs. Je me comparais sans arrêt à mon voisin, ma voisine, à ceux qui, en apparence du moins, avaient tout pour être heureux.

    Aujourd’hui, mon équilibre se situe autour de 9.14. Pas mal, non ? Toi aussi, tu peux atteindre la quasi-perfection !  Le 10/10 – la perfection – n’existe pas. Mais on y tend. Depuis que j’ai trouvé mon équilibre, mes efforts s’orientent sur la vigilance : analyse constante de mon bonheur. Car rien n’est acquis, tu le sais !

    Mais avant d’y parvenir, j’ai dû réfléchir au fil des ans, jusqu’à ce que je puisse partager avec toi mes astuces… à la manière avec laquelle j’allais remonter ma moyenne, ce passif désastreux !

    Il est aussi noble de tendre à l’équilibre qu’à la perfection ; car c’est une perfection que de garder l’équilibre.” (Jean Grenier)

    3ème partie – Plan de redressement

    Qu’aimerais-tu changer dans ces 7 Domaines ? Certains ne nécessitent pas forcément de (grand) changement mais méritent toujours de s’améliorer. Moi aussi, j’améliore toujours ma note de 10. Tu sais comment ? En tentant de la maintenir au maximum, autant que possible !

    C’est là que tu vas attaquer le problème à la racine, envisager des pistes pour le solutionner ; te faire accompagner par des professionnels, car oui, il existe des spécialistes du bonheur !

    Tu vas devoir t’armer de patience, car certains aspects de ta vie sont peut-être plus en difficulté que d’autres et vont demander plus d’attention, de concentration… Je t’invite à y répondre avec sincérité.

    Je t’avoue que certains domaines de ma vie ont pris un certain temps… Tout ne s’est pas régulé rapidement ni en même temps. J’ai dû travailler, me discipliner, et maintenant, je peux te l’avouer sans aucune prétention, la balance se maintient, parfois sans effort, parfois en redoublant d’effort, on n’a rien sans rien ! Une fois que tu as trouvé comment rester à 11h45, tu ne chercheras même plus comment faire, cela se fera par habitude, par réflexe, par automatisme.

    Tu trouveras dans ce blog d’autres idées pour résoudre ton équation du bonheur et maintenir un équilibre dans ta vie dont ce beau parcours en cliquant ici !


  • Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?

    Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?

    Penser fait du mal. Penser fait souffrir. En réalité, c’est l’excès de pensées qui nous rend malade. Trop plein d’émotions négatives, de sentiments destructeurs, où notre sensibilité est exacerbée, notre susceptibilité à son paroxysme. Pour y remédier, plus d’un tiers de la population française va se tourner vers des substituts psychoactives réglementées ou interdits, autrement dits : des alternatives au bonheur.

    Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine 32%) et l’alcool (15%). Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs. Le pouvoir addictif des jeux d’argent n’a, quant à lui, pas été évalué.” (Source INSERM – Institut national de la santé et de la recherche médicale) Fourchette d’estimation : 138 000 – 320 000 pour l’année 2015, soit en moyenne 6,0 usagers pour 1 000 habitants de 15 à 64 ans. (Source OFDT – Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies)

    Oui, tout est “bon” pour nous faire oublier qu’on n’est pas heureux…Pour éviter de se retrouver seul(e) face à soi-même, ses pensées, ses malheurs.

    Le plaisir pour fuir la réalité, nos réalités, pour enrayer le flot des pensées, devient le palliatif préféré des personnes en souffrance. Cependant, quand les effets s’estompent, on retombe dans le vide qu’on a comblé durant quelques heures, le temps d’une soirée, d’une boisson, d’un saut dans le vide, d’une aventure…
    Ce plaisir, tel que je viens de le décrire, est un état de fuite temporaire, un état d’inconscience où le retour à la réalité fait encore plus souffrir que la souffrance que l’on tente de fuir. Et ce plaisir n’en est plus un quand il crée des dépendances et détruit notre santé.

    Le plaisir sous toutes ses formes

    Cette notion de plaisir peut porter à confusion. On le recherche parfois uniquement comme remède à la douleur, surtout lorsque cette dernière est irradiée par nos pensées.

    Une pléthore de propositions séduisantes nous est offerte… En effet, notre société fait preuve d’une imagination débordante pour nous inciter à consommer. 

    Plusieurs moyens sont employés pour fuir la souffrance. Les substituts du bonheur permettent d’oublier… Ce qui paraît être du bonheur ne l’est carrément pas ! On nous trompe sur la marchandise, en quelque sorte, c’est du “faux” bonheur. On peut alors :

    • Devenir facilement boulimique de fêtes et de distractions en tous genres, sollicités par nos amis, les réseaux sociaux, etc.
    • Être attiré(e) par certains sports extrêmes pour stimuler les hormones du plaisir comme la sérotonine, l’endorphine, la dopamine… 
    • Tomber dans des comportements excessifs comme des achats compulsifs, des déviances sexuelles, la violence, l’addiction aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo ou à l’argent.
    • Devenir dépendant à toutes sortes de dérivés, de substances illicites.

    À une époque lointaine de ma vie, où j’étais malheureuse en couple, dans ma vie en général, je m’étourdissais alors dans le travail, dans ma petite entreprise de com’. Lorsque j’étais à la limite du burn out, je programmais avec mes deux meilleures amies une virée sur l’Île de Ré. Les soirées s’enchaînaient sur une semaine complète, où l’alcool coulait à flot. Les délires et excès en tous genres se multipliaient jusqu’à ce que, la fois suivante, cela ne me fasse plus aucun effet. 

    Je ne savais plus vers quoi me tourner, tout était devenu insipide : musique, alcool, rigolades, rencontres. 

    Heureusement, la drogue ne m’a jamais attirée, j’en avais une peur bleue. Il est vrai que j’ai vu défiler des toxico chez moi, quand j’étais enfant, mes parents ayant toujours versé dans le social.

    Il me fallait trouver d’autres palliatifs, comme des achats compulsifs, puis je retombais dans la tristesse et dans des états dépressifs. Rien ne me rendait joyeuse ou satisfaite.

    Stop aux fuites !

    Pourquoi fuir ne te rend pas service en fin de compte… Parce qu’une fois les effets du plaisir estompé, on retombe tête la première dans ses ennuis, et on s’y enfonce encore plus profondément.

    🔑 Une des clés pour résoudre l’équation du bonheur : traiter le problème à la racine.

    Aujourd’hui, tu peux décider de (re)trouver le bonheur, en réalisant que cet état de fuite ne joue pas en ta faveur :

    « Si vous vivez un moment difficile, ne blâmez pas la vie. Vous êtes juste en train de devenir plus fort. » (Gandhi)

    Peut-être es-tu au cœur de conséquences dramatiques provoquées par de tels excès, comme : la violence, les conflits, le chômage, le divorce/la séparation, l’éclatement de ta famille, la dépression, la faillite personnelle… Ces conséquences ne font qu’empirer cet état de fuite. Si tu lis cet article, c’est que tu es sur la bonne voie pour sortir du tunnel.

    Pourquoi fuir n’est pas une solution ?

    Parce qu’après avoir essayé (presque) tous les substituts du bonheur, j’en ai conclu que :

    • Le plaisir éphémère nous éloigne encore plus du bonheur ; une fois l’action dissipée, on plonge encore plus profondément dans la souffrance et la solitude.
    • Le plaisir ne résout pas nos problèmes, ne règle en rien nos malheurs ; le soulagement provisoire qu’il procure n’est pas la solution. On se couche avec notre problème, on se réveille avec. De plus, notre mal-être s’aggrave.
    • On ne sait toujours pas comment traiter cette absence de bonheur même en multipliant les sources du plaisir. Dans la “vraie vie”, sobre et lucide, notre malheur est toujours présent, et on se sent encore plus impuissant(e) et incapable de s’en soustraire.

    Pour terminer, laisse-moi rétablir une idée reçue : ce n’est pas forcément la faiblesse qui nous conduit à utiliser des substituts au bonheur, mais la limite de nos solutions, le sentiment d’impuissance à changer de vie.

    Enfin, il est important de réaliser que cet état de fuite nous nuira tant que nous n’aurons pas réglé nos problèmes ou nos difficultés. En effet, elle ressurgiront en boucle et nous resterons enfermés dans la prison de l’addiction, quelle qu’elle soit. Des spécialistes sont là pour nous venir en aide : psychothérapeutes, psychiatres, addictologues… Proches de chez nous. 

  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser en mal – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées.

    Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    1ère Étape

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas.

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur. 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions.

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude.

    Cela consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ? J’ai 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est sur toujours moi que ça tombe !
    • Jamais ça va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formé les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas à le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns des autres. J’ai changé à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer par la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’un véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.