Le bonheur dépend de nos pensées

Savais-tu que le bonheur ne tient qu’à toi ? Plus exactement, de ta volonté à le trouver, et à l’entretenir ? Il est placé uniquement sous ta responsabilité. 

Tu ne peux pas dire que tu es heureux(se) grâce à quelqu’un, car un jour, ce quelqu’un te décevra. Tu ne peux pas non plus accuser quelqu’un de ton malheur, “car pour apprendre à se bien connaître, le malheur est le plus grand des maîtres.” (Louis Belmontet)

Bien sûr, il y a heureusement les “bonnes surprises” ou les “bonnes rencontres”, et malheureusement, les “accidents” ou les “mauvaises personnes” qui vont contribuer au bonheur comme au malheur. 

Ces événements sont des briques qui font partie de ta construction, car personne n’est l’architecte de ta vie, sinon toi-même. Tu ne peux donc pas poser les fondations de ton bonheur sur ton chéri, tes enfants, ta meilleure amie, etc. ni sur ta carrière, tes biens, ton compte en banque.

Si tu le crois, alors pardonne-moi de te le dire en ces mots un peu bruts de décoffrage : “Tu penses mal” ! Et permets-moi de t’expliquer pourquoi.

“Le bonheur est tout simplement un état d’esprit dans lequel nos pensées sont agréables de façon quasi-permanente.” (Maxwell Maltz)

Comment penser “juste” ?

La plupart du temps, on pense “comme ça” parce qu’on a tiré des enseignements ou reçu des idées ou des opinions de notre éducation, de notre culture, de la société, etc. 

On nous fait croire que…, on nous influence sur…, on nous persuade que… On finit par en faire une théorie personnelle, une croyance, une habitude, un mode de vie…

On pense “mal”, on pense “faux”, parce qu’on interprète les événements pour tenter de les comprendre avec nos convictions, nos “filtres” et non avec la réalité qu’on se refuse parfois de regarder en face. Par peur et parfois par ignorance. 

Très souvent, on les déforme, on les amplifie et on s’enferme dans des croyances erronées. Or, ce ne sont pas les événements qui nous rendent malheureux, mais la perception que nous en avons. Comme la liste de nos attentes est démesurée, et que les événements négatifs viennent interférer avec notre bonheur, cela crée un dysfonctionnement dans nos pensées qui deviennent pour les trois-quart négatives. C’est énorme !

Pour avoir vu mes pensées prendre toutes les couleurs de l’arc-en ciel, j’ai eu l’idée pour toi de les classer par type :

Différents types de pensées négatives

Qui n’a pas pensé (et prononcé !) ainsi :

  • Ce n’est qu’à moi que ça arrive !
  • La vie, c’est pas ça !
  • C’est toujours pareil, je suis coincé(e), je ne peux pas m’en sortir
  • Je n’ai que des problèmes, je ne peux pas être heureux(se) !
  • C’est ma chérie (mon chéri), qui doit me rendre heureux(se) !
  • Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !
  • Je suis toujours rejeté(e), je ne mérite pas d’être aimé(e)
Pensées généralisées

Les personnes négatives ont tendance à extraire un fait, un détail qui les contrarie, hors de son contexte et à le grossir exagérément. Elles ne vont focaliser que sur le petit caillou alors que le reste de la route est bien propre, bien lisse. Elles vont ainsi généraliser ce qui est rare ou isolé.

> Exemple : Nathalie décharge ses courses au supermarché ; une caissière change son rouleau de caisse mais s’y prend mal. La file d’attente s’allonge et elle pense : “C’est toujours sur moi que ça tombe !

Le rejet du positif

Certaines personnes vont jusqu’à refuser le positif : compliments, remerciements, félicitations, etc. Elles ont une image d’elles-mêmes tellement négative qu’elles s’autodétruisent. Elles se rendent malades du petit caillou alors que des pépites leur sont offertes.

> Exemple : sur 10 remarques, 9 sont des compliments, 1 est une critique ; à ton avis, sur laquelle vont-elles focaliser ? 

Pensées extrémistes

Leur vocabulaire est truffé de “tout ou rien”, de “toujours ou jamais”. Ces personnes ont tendance à focaliser sur leurs faiblesses et à mettre de côté leurs forces. Cela provient d’un complexe d’infériorité ou d’un sentiment de rejet.

> Exemple : Hervé échoue au code de la route ; il pense qu’il est nul et ne réussit jamais à rien.

Le sens du devoir poussé à l’extrême

D’autres s’enferment dans le devoir : “Je dois, il faut que…” hérité d’un parent, d’un patron, d’un(e) conjoint(e)… Et tous les autres “doivent” penser, parler, agir comme ces personnes. Si les autres ne fonctionnement pas comme elles, selon leurs critères, alors c’est le conflit garanti ! 

La culpabilité

Puis, il y a celles qui sont rongées par la culpabilité, qui portent toutes les responsabilités des conséquences négatives de tout le monde sur leurs épaules : “C’est de ma faute”, “C’est à cause de moi”.

> Exemple : Face à un ado difficile, une mère dira : “C’est de ma faute, je ne l’ai pas bien éduqué”. 

Le pire en avant

Et puis, il y a en d’autres qui vont conclure avec précipitation, en imaginant plutôt le pire que le meilleur : “Il ne m’a pas répondu (de suite), il ne m’aime plus.” Elles s’affolent, paniquent en imaginant toujours des scénarios catastrophe.

Si tu te reconnais dans ces personnes, alors c’est qu’il y a une issue pour toi, j’ai été dans plusieurs de ces catégories, et à ce jour, je ne pense plus ainsi ! J’ai renversé tous ces faux raisonnements.

Tu veux savoir comment ?

Une pensée n’est pas toujours la vérité

Quand on réalise et accepte que l’on pense “mal”, il est toujours possible de rectifier le tir. C’est comme une mauvaise habitude que l’on doit transformer en bonne. J’ai déjà donné des astuces dans cet article. Il s’agit de raisonner dans le sens inverse.

Quand on est confronté à des difficultés, petites ou grandes, on peut éprouver un sentiment d’impuissance qui déclenche toutes ces mauvaises pensées, des idées toutes faites, des opinions bien personnelles. Toutes ne sont pas alignées sur la réalité, et encore moins sur la solution. Certaines sont même très éloignées de la vérité !

C’est en prenant conscience de nos pensées que nous réussirons à les contrôler.” (Denis St-Pierre)

C’est pourquoi, en commençant par nettoyer ses pensées, la solution arrive naturellement.

Toute perception négative d’un événement est née de notre interprétation, ou bien de notre imagination ou encore de suppositions. Une bonne attitude va transformer le même événement en leçon, expérience, formation. Et non systématiquement en galère, échec ou catastrophe.

À tout concept, il existe un pôle positif et un pôle négatif. Par exemple : chaud/froid, lumière/ténèbre, sucré/amer, etc.

Tu vois où je veux en venir ? Dès qu’une pensée négative vient se ficher dans ton cerveau, déloge-la en la remplaçant par une bonne. Mon bonus : j’ajoute une note d’humour ou d’autodérision !

“Pour chaque pensée ‘défectueuse’ il existe un raisonnement approprié.”

Exemple : 

“Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !” >< Heureusement qu’Édison, l’inventeur des ampoules, a pensé différemment : “Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas.” 

Alors, pense “bien” et “juste” ! 

Plus tu penseras que tu es beau(belle), intelligent(e), avec un potentiel, courageux(se), capable, volontaire, créatif(ve), plus tu seras en passe de le devenir. Pour y parvenir, persévère dans ton apprentissage de la vie, des autres et de toi-même. C’est justement ce que je développe dans l’article à suivre : Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage. Entraîne-toi !

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La formule du bonheur

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Je m’appelle Lisa, j’ai 48 ans. J’ai plusieurs passions : l’écriture, la décoration (et tout ce qui touche à l’art)… et les relations humaines. J’aime les gens ! D’ailleurs, je confirme cette citation de Mohammed Al Moktar Zadni, un chercheur en psychologie et poète du Maroc : « Aimer les gens, c’est se réserver une place parmi les heureux. »
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