Étiquette : Apprentissage

  • Pourquoi est-il préférable d’arracher la page plutôt que la tourner ?

    Pourquoi est-il préférable d’arracher la page plutôt que la tourner ?

    Pour beaucoup d’entre nous, le passé est une entrave à notre présent et nous empêche de nous projeter dans le futur. Il nous coupe aussi l’envie de rêver. À quoi bon ?!

    Échecs, événements traumatisants, enfance difficile sont autant de raisons qui nous poussent à utiliser souvent le rétroviseur pour avancer… On y jette des coups d’œil nerveux alors que nous faisons du sur place, coincés sur le parking, enfoncés dans une impasse.

    Mon passé a été longtemps pour moi une source amère, et lorsque je le ressassais avec des amis lors d’une soirée, la boue, les déchets qui remontaient à la surface provoquaient en moi tristesse et peur, dégoût et découragement. 

    J’ai réalisé que certaines pages de mon histoire méritaient d’être arrachées et brûlées, car la tentation de feuilleter à nouveau les années de ma “jeunesse perdue” était trop grande. En effet, c’est plus facile de s’apitoyer sur son sort plutôt qu’essayer de s’en sortir.

    Quand j’en ai pris conscience, des années et des années plus tard, j’ai réglé mon passé en déchirant les pages douloureuses de mon histoire car elles continuaient à me ravager trop souvent à mon goût.

    À la fin de cet article, je te souhaite de n’oublier aucune de ces pages : feuillette le livre de ta vie une dernière fois si tu le veux, puis, arrache-les, sans hésitation.

    À quoi sert le rétroviseur

    Pour tous ceux qui sont motorisés, c’est fort utile ! Quand on fait un créneau, quand on veut dépasser un autre véhicule, quand on veut tourner, etc. C’est un dispositif fort ingénieux qui permet aux conducteurs d’observer leur environnement impossible à voir en marche normale : soit à l’arrière, soit sur les côtés. 

    Dans la vie de tous les jours, c’est la même chose. Le passé est utile, mais uniquement si nous en avons retiré des leçons de vie. Sinon, il ravage notre présent, ruine notre avenir.

    Que se passe-t-il quand on a tendance à regarder trop souvent et longtemps dans ces petits miroirs ? Nous courons le risque de provoquer des accidents. Ce système de contrôle peut devenir dangereux : une collision, un dérapage, parce qu’on n’a pas anticipé dans le présent. Parce qu’on a ignoré les avertissements : trop près, trop rapide. 

    En effet, quand on a les yeux braqués derrière nous, il y a danger car on oublie de focaliser sur le présent, sur les événements qui sont en train de se réaliser, les bons comme les mauvais, d’ailleurs ! On en oublie aussi de vivre l’ici et le maintenant, de voir les petits bonheurs qui passent sous notre nez… De réagir en cas de problème, trop (pré)occupés à penser au passé.

    Non seulement on ne voit pas ce qu’il y a devant nous, à côté de nous, mais on frôle aussi l’accident à tout moment : 

    • On s’engage trop rapidement dans une nouvelle relation.
    • On contracte un nouveau crédit malgré nos dettes.
    • On refuse une promotion à l’autre bout du pays par peur de l’inconnu.
    • On passe à côté de la bonne personne qui pourrait bien nous rendre heureux(se).

    Et je peux multiplier les exemples ! Le passé, quand il ravive nos échecs et nous fait oublier nos leçons de vie, est très néfaste. Il agit comme des chaînes à nos pieds, nous ralentissant ou nous entravant pour avancer. Pire, il nous paralyse sur le quai de la gare, incapables de monter dans le train suivant, celui qui pourrait nous conduire sur la voie du bonheur.

    Les leçons de conduite

    Le rétroviseur – notre passé – n’est nécessaire que pour analyser rapidement la situation de notre présent. Il nous permet aussi de nous rappeler que la dernière fois, on a mal anticipé ou mal analysé certaines situations.

    Regarder de temps à autre certains vieux souvenirs est utile pour : 

    • Nous enseigner le mode d’emploi nécessaire pour avancer dans le présent, pour bâtir notre vie. 
    • N’en tirer que les bonnes leçons et laisser les échecs loin derrière nous.

    Et… c’est tout ! 

    Le rétro est utile pour nous rappeler ce que l’on a appris, compris, ce que l’on est devenu après un choc, un échec, un accident, une perte, une séparation ou un deuil. “Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”, dit Nietzsche. Cela s’avère vrai, à deux conditions, selon moi :

    1. En laissant derrière nous tous les événements négatifs et en ne gardant que ceux qui nous ont instruits.
    2. En ne retenant que le meilleur : dans le pire, le désagréable, la tristesse ou la douleur. 

    Car il y a toujours deux côtés : le bon et le mauvais. Le recto et le verso. L’un comme l’autre sont utiles, seulement et seulement si on cherche à changer la perception que l’on a de nos événements, pour transformer le négatif en positif.

    Difficile à croire ?! Je te comprends.

    Cependant, quand je fais aujourd’hui (et assez régulièrement) le bilan de tout mon passé, tout ce qui m’a blessée, les échecs, les chutes, je soupire de soulagement ! Je regarde dans le miroir et je vois la femme plus prudente, raisonnable et expérimentée que je suis devenue. Et je te dis sans honte aucune, sans faux orgueil que je suis fière du chemin parcouru, et oui, même des ratages ! 

    Sans ces événements, qui ont contribué à me construire, à affirmer ma personnalité, si je n’avais pas multiplié mes essais, je serais restée immature, insolente et orgueilleuse, incapable d’évoluer. Je serais passée à côté des belles rencontres, des opportunités, des expériences riches qui m’ont fait évoluer et continuent à le faire. Tout ce qui construit mon bonheur présent.

    “Regarder devant soi, c’est sécuriser notre présent pour ouvrir la route de demain.”

    Alors… tourner ou arracher ?

    Sans aucune hésitation, arracher ! La nostalgie, les confidences entre amis, un coup de blues, un souvenir, et vlan, voilà que le passé remonte comme des nuages gris et noirs et assombrit notre présent. Arracher, c’est enlever la racine de tout ce qui nous fait ou nous a fait souffrir.

    Tourner les pages de notre histoire en arrière, c’est faire remonter les larmes, c’est :

    • Attiser notre colère éteinte
    • Désirer se faire justice
    • Crier vengeance
    • Entretenir notre rancœur. 

    C’est aussi :

    • Rester paralysé par la peur
    • Se priver de courage et de détermination pour avancer dans la vie
    • Manquer la prochaine étape pour “passer à autre chose”

    Que pouvons-nous changer de notre passé ? Rien. Pouvons-nous réécrire ce qui s’est produit ? Absolument pas ! En revanche, nous avons la responsabilité de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

    Quant aux autres événements qui se sont réalisés, indépendants de notre volonté, ceux que nous avons subis, et qui ont fait de nous une victime, il n’est pas trop tard pour reprendre le contrôle de notre vie, en laissant le passé derrière nous. 


  • Comment arrêter de confondre le passé avec le futur ?

    Comment arrêter de confondre le passé avec le futur ?

    J’ai souvent pensé que je reproduirai mes échecs à l’infini, parce que j’ai entendu des phrases fatales comme ; “Tu es trop nulle” ou “tu n’arriveras à rien”, pratiquement tous les jours, pendant près de 6 ans.

    Il est vrai aussi que je n’ai pas su tirer les bonnes leçon de mes erreurs, parce que poursuivie par ces mots destructeurs, je m’obstinais à croire que j’y arriverai en dépit de tout. Sauf que je prenais toujours les mêmes chemins qui me conduisaient dans les mêmes impasses. Un peu comme une voiture téléguidée qui bute dans un mur à l’infini, jusqu’à ce qu’on la remette sur la bonne trajectoire.

    Et puis, j’ai vécu de belles opportunités qui m’ont permis de rebondir. J’ai tout simplement arrêté de calquer mon passé sur mon futur, j’ai cessé de faire la confusion entre l’avant et le maintenant. J’ai décidé d’écrire mon futur, en tenant compte de mon passé, en essayant de le comprendre pour mieux apprendre.

    Voici 3 étapes pour éviter que ton passé n’éclipse ton futur.

    Étape n° 1- Analyser le passé

    J’ai déjà évoqué, dans cet article, la nécessité de faire régulièrement des bilans, et pas seulement le 31 décembre ou le 31 août. Dans le domaine de la santé, en général, on pratique des analyses quand des troubles ou des dysfonctionnements se font ressentir.

    Si seulement on pouvait bénéficier de ce même dispositif pour l’ensemble de notre vie ! Une prise de sang, et hop, on revient avec une analyse complète de notre passé. Et avec, une ordonnance pour améliorer notre sort. J’ai une bonne nouvelle pour toi, ce système existe : tu peux entreprendre cette démarche avec un coach de vie. Écris-nous, et on sera ravi de t’accompagner dans ce bilan. Cela signifie aussi que tu peux le faire par toi-même dès aujourd’hui, à l’aide de cette première astuce.

    En balayant les 7 domaines de ta vie, considère :

    1. Ce qui a bien fonctionné
    2. Ce qui s’est soldé en échec, drame ou catastrophe

    Ensuite, félicite-toi pour tout ce que tu as entrepris et réussi, surtout si personne de ton entourage ne le fait pour toi. D’autant plus si tu n’as pas été encouragé(e) dans ta vie ou conseillé(e). Ce n’est ni de l’orgueil, ni de l’autosatisfaction, c’est seulement une bonne méthode pour entretenir son estime de soi, pour garder en tête que l’on a de la valeur.

    Ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le revivre.” (Goethe)

    🔎 Puis, regarde à la loupe tes échecs dans le but de comprendre les pourquoi et les comment de tes échecs pour sortir de la boucle de tes scénarios catastrophe.

    Étape n° 2- Lâcher le passé

    Plus facile à dire qu’à faire ! Le jour où j’ai arraché les pages douloureuses de mon histoire – méthode radicale, certes, mais tellement efficace – quel soulagement ! Quand j’ai été tentée de regarder en arrière : zut ! ll manquait des pages, impossible de retrouver certains détails. Mais les grandes lignes, les souvenirs brûlants ne m’ont pas donné envie de le reprendre, encore moins de le revivre. Ils ont fini par s’estomper, et quand j’y pense parfois, ils agissent comme des mirages, il s’efface très rapidement. 

    La plupart du temps, c’était la peur qui me dictait de retourner en arrière. 

    • Vais-je à nouveau me ramasser ?
    • Vais-je être encore rejetée ?
    • Suis-je condamnée à ne rien réussir ?

    Or, quand on se blesse, quelle est notre première réaction ? On lâche tout ! On jette l’allumette qui brûle les doigts, on lâche l’outil qui nous blesse. Et on hurle en même temps, histoire d’évacuer la douleur.

    Avec le passé, pourquoi ne faire de même ? Lâcher, arracher, jeter, brûler… tous les mauvais souvenirs qui nous hantent, nous paralysent et nous empoisonnent est la meilleure solution que j’ai trouvée à ce jour pour vivre dans l’ici et le maintenant. Cet état qui nous plonge plus facilement dans le bonheur, alors que le passé nous fait revivre le malheur.

    Du passé il suffit de tirer des leçons, inutile d’y revenir ou de s’y attarder, il faut penser à l’avenir. Celui qui s’accroche au passé n’avance pas, il s’ankylose.” (Omraam Mikhael Aivanhov)

    📏📙📐 Désires-tu avancer ? Construire ton avenir ? Le lâcher prise, la prise de risques pour un avenir meilleur est un cocktail très efficace qui consiste à prendre des décisions : nous ne sommes pas obligés de recommencer les mêmes erreurs, seulement apprendre d’elles.

    Étape n° 3- Utiliser le passé

    Utiliser son passé, c’est tirer des conclusions sur nos actes qui ont entraîné des conséquences désagréables, pénibles ou graves. Cependant, il est possible de le faire avec un esprit neuf, positif, qui change d’objectif (de lunettes) pour regarder les événements sous tous leurs angles, et pas que l’aspect négatif.

    • J’ai fait faillite : pourquoi ? J’ai fait une erreur de gestion en choisissant la mauvaise personne avec un salaire inapproprié. 
    • Je remonte une entreprise : vais-je encore déposer le bilan ? Non, pourquoi : parce que je ne vais pas reconduire cette erreur une seconde fois.
    • Comment ai-je utilisé mon passé pour créer ma nouvelle boîte ? En m’orientant vers une structure différente, qui m’assure une sécurité financière.

    Mes réflexions d’aujourd’hui sur hier m’ont permis de créer un avenir durable et fiable, j’ai compris mes erreurs et je ne les reproduirai plus.

    N’utilisez pas l’esprit d’hier pour percevoir les événements d’aujourd’hui.” (Tchouang Tseu)

    Et cap sur l’avenir !

    Regarder en arrière donne des torticolis, et pas seulement. Cela nous empêche de :

    • Focaliser sur le présent pour bâtir des projets 
    • Profiter de l’instant T, de l’ici et maintenant
    • Voir les petits bonheurs qui sont à notre portée
    • Résoudre nos équations actuelles, comme la formule du bonheur

    Quels sont les événements passés que tu ne voudrais ne pas revivre, mais recommencer en t’y prenant différemment ? Si on te donnait la possibilité de recommencer en évitant les pièges, qu’en ferais-tu ? 

    C’est ça, regarder devant. C’est cette démarche en 3 étapes qui te permettra de mettre le cap sur l’avenir : tenir compte de son passé : sans être ni appesanti par les mauvais souvenirs, ni culpabilisé par nos erreurs, ni accablé par les autres. C’est vivre sa vie en toute liberté et non survivre par peur de revivre les mêmes épisodes toute son existence.

    Pour résumer, retiens cet acronyme facile à mémoriser : ALU comme “allumer”, allumer la mèche qui va faire décoller ton avenir. 

    1. Analyse le passé
    2. Lâche le passé
    3. Utilise le passé

    La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé.” (Soren Kierkegaard)

  • On efface tout, et on recommence ?

    On efface tout, et on recommence ?

    Aujourd’hui, le temps d’un article – 3mn – je vais me transformer en auteur et recommencer l’histoire de ma vie. Oui, parce que changer un seul épisode compromet toute la série et le déroulement. Et avec, finies les intrigues, les embrouilles et les déceptions !

    Dans l’épisode précédent, Lisa fait faillite : elle perd son entreprise, se sépare de son conjoint – sa plus belle histoire d’amour – et se retrouve avec d’énormes dettes sur les bras. 

    Découvre comme elle rebondit, alors qu’elle déchire rageusement cette page douloureuse de sa vie pour en écrire une nouvelle.

    Saison 04 – Épisode n°2011-04-01 de la Vie de Lisa – Le test de l’effaceur

    Ce n’était pas un poisson d’avril lorsque j’ai déposé mon bilan le 1er avril 2001. J’avais alors 31 ans. 10 ans auparavant, j’avais monté une petite boîte de reprographie numérique, où j’ai grimpé les échelons et acquis un savoir-faire avec une clientèle grandissante en proposant de la communication sur mesure. Chiffre d’affaires florissant, quelques employés et une erreur fatale qui m’a coûté non la vie, mais le sens que je lui donnais alors

    J’ai mis la clé sous la porte, j’ai dit bye bye à mon compagnon, j’ai épluché des comptes vides, en vidant une boîte de kleenex. J’étais inconsolable et j’ai vite plongé dans la dépression. Tout le poids de mon échec reposait sur mes épaules et j’avançais péniblement, courbée, anéantie et humiliée. J’allais devenir l’employée de mon concurrent ! 😡

    Combien de fois n’ai-je pas soupiré : “Ah, si j’avais su” et non “si j’aurais su”… Aujourd’hui, je peux réécrire mon passé et changer mon futur ! Youpiii !

    Effacer un seul paramètre de l’équation

    À cette époque de ma vie, tout me réussissait. Enfin, c’était mon équation du bonheur du moment, et j’avais trouvé un équilibre qui me correspondait plutôt bien. D’un côté, mes attentes – énormes – de l’autre, des événements qui se déroulaient correctement, non sans effort. Sauf que je n’avais pas prévu la banqueroute !

    Si je pouvais recommencer… 

    … je n’embaucherai pas mon conjoint.

    Et j’effacerais cette embauche. À la place, je mettrais un graphiste moche et boutonneux, et je garderais mon conjoint, près de moi. Jusqu’à la fin de mes jours. Et mon entreprise avec. Et on aurait beaucoup d’enfants. Enfin. 2 ou 3 ?

    Premiers doutes sur le test…

    Tu es sûre qu’il va rester, ton chéri ?

    Mmm, pas vraiment. À vrai dire, l’entreprise a mis notre couple en péril. Pas le temps d’une vie privée, d’entretenir ses sentiments. Notre couple battait sérieusement de l’aile, et même les 2, avant la faillite !

    Tu es sûre de garder ta boîte ? D’être à ta place ? Et le bonheur, dans tout ça ?

    Pas plus évident que ça ! C’est vrai que j’étais passionnée par mon job ! Mais je n’étais décidément pas heureuse. Je me rendais déjà compte que l’argent ne fait pas le bonheur, même s’il y contribue ! 

    🔎 2 illusions évaporées : 

    • L’amour d’un homme ne comble pas tout 
    • Ni l’argent, qui n’achète pas le bonheur 

    Ne pas l’embaucher signifie-t-il pour autant que je n’aurais pas coulé ma boîte un jour ou l’autre, et que j’aurais gardé mon conjoint ? Comment le savoir ?… 

    Encore une illusion : on ne sait rien de rien…

    Bon, ça se complique. Allez, Lisa, sois plus radicale !

    Tout effacer !

    Si c’était possible, je ne me lancerais pas dans la création d’une boîte. Comme ça, pas de faillite, pas de séparation, pas de galère, pas de dépression, pas d’échec, pas de honte, pas de dette, etc.

    Oui, mais… Ah ! Encore des doutes !

    Es-tu sûre que tu souhaites abattre les murs de ta petite entreprise, et avec elle, toute l’expérience que tu as acquise ? Les bons souvenirs ? Les belles rencontres entre les clients et les fournisseurs ? Certains sont devenus tes amis, et Marie, c’est ta meilleure amie ! Tu ne peux pas la supprimer comme ça : “Bang Bang”, quand même ? Et qui aurait été son témoin de mariage ? La marraine de son petit bonhomme ? Et toutes ces bonnes rigolades, ces sorties sur l’Île de Ré, les virées à la plage, les restau, les apéro… 

    Stooop ! Oui, oui, c’est vrai, ça ! Pfff, c’est d’un compliqué, l’effaceur ! Je n’aurais jamais manqué tout ça pour tout l’or du monde !

    Et puis, ton expérience ! Lisa, tu as tout appris, dans ta boîte, ou presque ! Un métier, un savoir-faire, des compétences,. Tu as renversé des peurs, combattu ta timidité maladive, remporté des défis, créé ton premier emploi avec cette boîte ! En plus, tu as acquis le sens des responsabilités ! Tu as appris à négocier, compter, trancher, à développer ta créativité, à repousser tes limites ! E tu te sers de cette riche expérience encore aujourd’hui ! Voyons ! T’es sûûûre ???

    Ouiii, c’est toujours vrai. Pfff. Je m’embourbe, là. Bon, je renonce. Je renonce à effacer cet épisode, pourtant de loin le plus cata de ma vie. 

    Alors, on n’efface rien ?

    Non, je ne veux rien effacer de mon passé, et depuis, j’ai changé. Et puis, je suis le fruit de mon passé et non sa prisonnière. Le sens de ma vie a changé, lui aussi. Mes connaissances avec. Elles ont évolué avec moi. Ce qui s’avérait vrai, juste, viable et durable ne l’est plus à ce jour ! J’ai presque tout jeté de ce que je croyais savoir. J’ai fait un grand tri et balancé le futile, le superficiel. 

    C’est vrai que j’ai beaucoup appris dans cette entreprise : depuis la pose de la première brique jusqu’à sa démolition totale qui a volé ma joie de vivre. 

    Cependant, grâce en partie à cet épisode de ma vie :

    • J’ai trouvé l’équilibre
    • J’ai revu mes connaissances qui étaient tellement inadaptées et incomplètes
    • J’ai pu résoudre l’équation du bonheur 

    J’ai bâti longtemps sur du sable, et cette tempête a renversé mes fondations déjà branlantes : balayée, mais pas coulée, Lisa. Toujours là !

    Même si cette perte m’a énormément coûté – à tout niveau -, je ne regrette rien, et aucun souvenir amer ne remonte aujourd’hui. Car toutes ces étapes m’ont construite et m’ont permis de devenir la femme que je suis.

    Test réussi !

    Je ne touche rien ! Je ne regrette rien ! Je choisis de tout garder…

    • Alors j’efface tout et je recommence ? Nooon. Car il y a tant de “bonnes choses de la vie” à garder !
    • Si c’était à refaire, je recommencerais ? Oui, mais différemment. 
    • Si je remontais une boîte avec des salariés, je ne mélangerais plus amour et travail. 
    • Si je devais recommencer, je ne travaillerais plus autant, je serais beaucoup plus attentive à ma vie personnelle et l’entreprise passerait après.

    “Pour savoir, il faut vivre. Pour connaître, il faut expérimenter.” 

    Bon. C’est ma maturité actuelle qui me permet de le dire ! C’est cette expérience douloureuse qui me permet de tirer cette conclusion ! Alors, connaissances d’hier, savoir erroné pour aujourd’hui ?

    Je crois plutôt que pour savoir, il faut vivre. Pour connaître, il faut expérimenter. Et les regrets ne servent à rien. À choisir, autant ressentir la souffrance dans cette fureur de vivre, cette quête du bonheur, que de vivre de regrets, de remords de n’avoir rien vécu, rien ressenti. Par peur de se tromper, de souffrir ou de se perdre.

    Je préfère affirmer comme Oscar Wilde : 

    L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.

  • Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Qui n’est pas en lutte contre ses pensées ? Sommes-nous toujours conscients que certaines agissent comme des flèches empoisonnées ? La plupart vient peu à peu détruire nos rêves, nos projets, jusqu’à transformer notre vie, en vie médiocre et étriquée, parce que l’on se résigne à ce que l’on pense et que l’on finit par croire.

    Nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort, alors que choisis-tu, aujourd’hui ? La réussite ou l’échec ? L’obscurité ou la lumière ?

    J’ai déjà donné plusieurs clés pour reformater notre système de pensée que tu retrouveras dans ce blog en cliquant ici. N’hésite pas à me donner ton avis dans les commentaires.

    Une autre façon de remplacer ses pensées négatives pas de bonnes pensées :  c’est nourrir sainement son esprit. Il n’y a rien de tel… qu’apprendre ! Se former ! Cette démarche s’appelle également “développement personnel”, destiné à nous faire grandir, avancer, progresser, à s’améliorer, toujours dans cette quête du “meilleur moi”. Apprendre te conduira à coup sûr sur la voie du bonheur après lequel nous sommes nombreux à courir.

    Si pour certains la lecture est un plaisir, l’apprentissage une source de bonheur, pour d’autres, c’est un vrai cauchemar. Je vais alors t’encourager de ce pas : 

    Afin de vivre libre et joyeux, tu dois sacrifier l’ennui. Ce n’est pas toujours un sacrifice facile.” (Richard Bach)

    “Ennui”, mais aussi oisiveté, temps gaspillé en futilité… Peut-être pas facile, mais utile et indispensable ! Second encouragement :

     “Sèmes un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.” (Da Laï Lama) 

    Si tu veux trouver un bon moyen pour en finir avec ton système de pensée défectueux, alors explorer le monde du Savoir et la Connaissance en est un excellent !

    Un remplacement judicieux

    Pour une boulimique de la lecture et des podcast comme moi, j’ai troqué mes soirées-séries Netflix par un bon bouquin au lit… Couchée à 21h au moins trois fois par semaine, 2, 3 ouvrages à portée de mains sur la couette, je me plonge dedans comme se plongerait un dauphin affamé dans un banc de sardines.

    Bon, tu vas peut-être penser que c’est mon job. En réalité, j’ai le goût de la lecture – et de l’écriture – depuis ma petite enfance ! Il faut dire que mon père a été imprimeur-éditeur et que j’ai baigné dans une atmosphère bibliophile depuis toute gamine.

    Alors, je pousse mes lectures plus loin, dans un apprentissage qui va me nourrir, me délecter à me lécher les doigts et les babines, car je réagis un peu comme un autiste (Tu vas me prendre pour une femme zarbie ?) : je vois des phrases clignoter un peu partout et je les extrais tel du nectar dans de jolis petits carnets qui traînent ça et là chez moi. Ou bien je les note ou sur mon smartphone…

    Tu trouveras d’ailleurs un bon nombre de ces citations dans mes écrits. Toutes ces lectures alimentent mes pensées. Elles soulèvent des réflexions qui prendront la forme d’articles un jour ou l’autre, quand je les aurai testées, décortiquées, analysées et… approuvées dans mon quotidien. Sans quoi tout ce que je te raconte ici ne serait que du vent ou un tissus d’allégations.

    Je n’ai pas réponse à tout, certes. Et quand je n’ai pas de réponse, je préfère chercher, fouiller, interroger les sages que je croise. Et je recommence le cycle du test avant de recommander quoi que ce soit. Comme une recette de cuisine que je vais tenter avant de la partager : je vérifie sa saveur !

    Et puis, tous les jours, à raison de 1-2 audio par jour (parfois dans les embouteillages, ou quand je fais de longs trajets), j’écoute, j’écoute seulement car impossible de prendre des notes au volant ! J’avale comme un bon petit plat et je suis rassasiée. Jusqu’au lendemain.

    Mais elle écoute quoi ? Elle lit quoi ? Je vais te dire… Patience.

    Tout cela pour te dire, que si tu loupes l’épisode 7 de la saison 4 du Dr House, demande-toi ce que tu en retires, une fois que tu éteins écran et lumière ? Pas grand’chose, allez, avoue. C’est ce que je me suis dis, après avoir ingéré frénétiquement une ou deux bonnes centaines de séries depuis quelques années (impossible de compter !). Je ne m’en souviens que de très peu, sinon, de La petite maison de la prairie. Non ! C’était une blague ! 

    Pour transformer ses pensées, sa vie, sa destinée

    En revanche, je peux te parler des pensées que tu peux transformer, grâce à mon apprentissage, et de toutes les idées que j’aime partager pour que tu te sentes heureux(se), là où tu te trouves. Il n’y aucune raison que tu n’y parviennes pas, alors que moi aussi, je marche sur la route du bonheur que j’entretiens chaque jour.

    Comment l’entretenir, ce bonheur ? Eh bien réalisant tous les jours – tous les jours, oui, comme lorsque l’on entretient sa santé par des exercices quotidiens – que tout nous est offert sur la terre : le souffle de vie, la santé, le travail, la nourriture, bref, tout ce qu’il y a dessus, dessous… Que c’est à portée de nos mains, et qu’il en est de notre responsabilité d’en faire bon usage. Tu te souviens ? J’ai abordé la notion de la gratitude qui fait partie des bonnes attitudes à cultiver pour être heureux. Sinon, (re)lis cet article : Une des facettes du bonheur : cultiver l’esprit de contentement.

    Et puis tout le reste : les réseaux sociaux, la télévision, les écrans, je ne te dis pas de tout stopper, mais à consommer avec modération si tu veux trouver le temps pour entreprendre – un peu, beaucoup, passionnément – des séances d’archéologie pour trouver le bonheur. Tu n’as pas à creuser trop en profondeur, mais à persévérer seulement. Car cela te demande effort, constance, discipline, et au bout, tellement de joie, je t’assure !

    Apprendre quoi ? 

    Tout ce qui t’élève, t’enrichit, te nourrit, te permet de progresser, de t’améliorer, de te sentir mieux, à ta place, bien dans des baskets ! Tout ce qui va contribuer à ton épanouissement, ta culture, ton développement personnels.

    Je ne parle pas de uniquement de philo ou de spiritualité, mais aussi de se former, d’apprendre :

    • Une langue ? 
    • Un art ? 
    • Une technique ?


    Es-tu curieux(se) ? Ou te contentes-tu de dire : “Je ne sais pas” ? Tu peux avoir l’humilité de dire : “Je ne sais pas” et dans la tête la motivation d’apprendre…

    Pour être honnête avec toi, tout m’intéresse ou presque ! Je n’aime pas trop la politique ni le sport, sinon pratiquer ce dernier pour rester en forme et garder les bonnes formes au bon endroit. 😉

    Je suis curieuse sur presque tout, et je suis parfois enragée de ne pas avoir plus de temps, d’espace pour sculpter, peindre, jardiner, coudre, faire des bijoux, apprendre à dessiner, créer des objets, repeindre des meubles. Il est vrai que j’ai commencé certains apprentissages que j’ai abandonnés au profit d’autres, plus utiles. Et parce que mes goûts changent, comme moi.

    Tu vois où je veux en venir ? L’action a toujours été bénéfique dans ma vie, car je me sens vivante quand j’accomplis des choses que j’aime. J’ai vraiment ce privilège de faire uniquement ce que j’aime ou me passionne. Et dans le repos, je lis, je bricole, je cuisine… ou j’écoute de la musique, je chante aussi ! 

    Bref, j’ai décidé d’être heureuse, parce que c’est bon pour la santé ! (Voltaire)

    Et toi, vas-tu te décider ?