Étiquette : Attitudes

  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent.

    Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir – Étape 1 et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives – Étapes 2&3.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, saisis aussitôt ces 2 clés pour verrouiller l’accès aux mauvaises pensées.

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T.

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent meilleure que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant” : c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 bambins pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés ?


  • La peur d’aimer

    La peur d’aimer

    On ne peut vivre sans amour ! Pas de bonheur possible sans amour ! 
    Il nous donne des ailes, nous fait vibrer, nous propulse à 200 à l’heure. L’amour a un pouvoir insoupçonné pour celui qui l’a compris. Mais qui peut se vanter d’avoir saisi – ou de saisir un jour – le sens véritable et profond du verbe “aimer” ? Comment se manifeste l’amour, le vrai, comment le reconnaître, le vivre, le conserver sans l’emprisonner ou l’assassiner ?

    Carmen chante “l’amour est un oiseau rebelle”… L’amour me fait plutôt penser à une frêle et délicate colombe, à la pureté et à la douceur incomparables qui ne se laisse approcher que si on sait lui parler avec le même langage qu’elle. L’amour s’apprivoise, se fait connaître, se dévoile, s’apprend. Il s’appelle à la fois liberté, respect, unité.

    Et pourtant, on le fuit tant il nous fait peur ! Peur de souffrir, peur du rejet et de l’abandon, peur des blessures de la trahison. Incompris, déformé, il prend la forme de plaisirs volés, de relations illicites, de la pornographie et de ou d’autres formes de sexualité non épanouissantes.

    J’ai longtemps confondu “amour” et la peur de vivre seule. J’ai pris pour de l’amour ce qui n’était qu’intérêt ou convoitise. Peut-être que si j’avais mieux compris ce sentiment, et appris à me connaître avant de chercher mon âme-sœur, je n’aurais pas autant souffert de déceptions amoureuses.

    Les conséquences de mes échecs sentimentaux : la peur d’aimer et d’être aimée à nouveau. Des blessures profondes. De la colère et de la rancœur enfouies. Une fuite en avant dans le boulot, des addictions, les relations sans lendemain. Jusqu’à ce que… je prenne, à mon tour, ce chemin du bonheur emprunté par plus de 2 milliards de personnes dans le monde.

    Aujourd’hui, je vais parler d’un remède pour soigner la maladie d’amour. Parce que tu as le droit toi aussi d’être heureux(se).

    Arrêter d’avoir peur d’aimer et d’être aimé(e)

    La peur d’aimer provient de traumatismes, de déceptions amoureuses dont on ne guérit peut-être pas tout à fait.

    As-tu remarqué que tu éprouves des difficultés à t’engager ? Oh, pas seulement dans une relation amoureuse ou amicale, mais dès qu’une forme de contrat apparaît : un abonnement en salle de sport, un contrat avec un opérateur téléphonique et tu te défiles.

    Et d’un seul coup, tu te sens noué(e), crispé(e), avec la boule au ventre, comme si on voulait t’enfermer en prison ou te passer la corde au cou.

    Ce sentiment de peur provient de notre passé. On ne veut plus souffrir, alors on se protège !

    Une protection contre l’amour ?!

    C’est une absurdité”, comme dirait une de mes amies ! En effet, c’est complètement incompatible. Il est tout à fait normal et naturel de se protéger contre le mal… mais totalement incohérent contre le bien ! D’ailleurs, notre organisme déclenche une armée d’anticorps dès qu’un virus ou microbe se met à l’attaquer. Ce système immunitaire fonctionne d’ailleurs très bien !

    Mais… il ne se met pas en route alors que tu vas l’entretenir à coup d’Oméga 3, d’oligo-éléments et de vitamines, de pompes et de footing, n’est-ce pas ?

    Pour l’amour, dès qu’il pointe le bout de son aile (l’aile de Cupidon, of course !), c’est la même chose ! Au lieu de brandir poings et bouclier, il n’y a plus qu’à ouvrir ses bras pour lui faire bon accueil. Cela consiste à entrer dans une démarche de rencontre et non de collision. Cette délicieuse période où l’on apprend à se connaître, sans brûler les étapes, sans aller trop vite et sortir finalement les griffes et les dents, réflexes de nos précédents déboires amoureux.

    Cette attitude est toutefois normale, quand on considère les souffrances, les déceptions, les trahisons, les abandons ou les rejets dont nous avons été les victimes.

    Il n’y a pas de peur dans l’amour.” (La Bible)

    Tu en as marre d’avoir peur de l’amour ? Et si nous regardions comment guérir de la maladie d’amour ? 

    Maladie d’amour

    Tu ressens la douleur du vide ? C’est l’un des symptômes les plus terribles de la maladie d’amour. Si tu étais acteur dans un film cartoon, on te représenterait avec le cœur percé de toutes parts qui pleure, le ventre avec un trou béant dont s’échapperaient tes tripes. Violente, l’image ? Oui ! Mais cette maladie est violente ! Elle fait mal au-dedans, aux tripes. 

    Les douleurs qu’elle provoque t’arrachent des soupirs, des larmes, des silences, des cris d’indignation et de souffrance.

    Tu as mal de ne pas être aimé(e), d’être mal aimé(e), de ne pas pouvoir aimer. Tu as cherché, comme j’ai pu le faire moi-même, ou cherches encore à combler ce vide, à réparer les trous de ton cœur à travers lesquels ne passe même plus la lumière. Tu as peut-être trouvé à tâtons ou à tête baissée à remplir ces creux, ces manques et ces absences par ce qui ressemble au bonheur : drogue, sexe, porno, alcool, médicaments, jeux, bouffe, achats compulsifs et j’en passe.

    Tu t’es rendu(e) compte, ou peut-être pas encore ni tout à fait que c’est pire : tu es devenu(e) un accro affectif ou à ces substituts. Ta santé part en lambeaux, tu as même dévalisé ton propre compte en banque. Tu as les yeux explosés, la bouche amère et tu as toujours mal au ventre, ces affres du vide.

    Tu es malade d’amour, et tu ne sais pas comment guérir. Découvre, dans le prochain article, le remède pour vivre libre et sans peur, comme un(e) amoureux(se), de la vie, que l’amour propulse vers un avenir prometteur.

  • Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    En général, quand on a pour habitude d’exagérer ou de déformer la réalité, tout le monde le sait, sauf nous ! On ne s’en rend pas forcément compte et il ne faut surtout pas qu’on nous dise : “Alllllez ! Tu exagères toujours !” au risque de recevoir des postillons en plein visage. Bien sûr, ce sont les autres qui exagèrent, pas nous !


    J’en ai marre, c’est toujours pareil !

    – Encore ! J’ai que des problèmes !

    C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Ces phrases qu’on a tous entendues, également prononcées, proviennent d’interprétations négatives ou paranoïaques. Parfois, c’est l’inverse : des réactions trop naïves, simplistes ou encore euphoriques.

    Appelée par les psychologues “distorsions cognitives”, cette tendance à exagérer, déformer ou dramatiser provient des pensées de notre cerveau qui interprètent mal les informations qu’il reçoit. Ces pensées sont comme des détonateurs qui agissent sur nos émotions. C’est un processus sans fin qui nous conduit à tirer des conclusions hâtives sur nous-mêmes, sur les autres, les événements, bref, la vie en général. Tout cela nous fait malheureusement souffrir ainsi que notre entourage.

    D’où vient cette “déformation” ?

    Dans un précédent article, j’ai écrit que le coupable, c’est lui : notre cerveau, ou plus exactement nos émotions. J’ai trouvé des éléments de réponses auprès de François Richer, chercheur en neuropsychologie et professeur à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).

    “Notre interprétation d’une situation n’est jamais complètement rationnelle et objective, elle est toujours teintée par nos émotions à un certain degré. (…) Même si elles sont souvent considérées comme nuisibles, les émotions sont les moteurs et les boussoles de nos pensées. Elles nous alertent sur les dangers qui nous guettent. Elles nous fournissent des buts (désirs, envies, ambitions) et orientent nos pensées sur ce qui nous rapproche de ces buts. En plus, elles nous entraînent à éviter ce qui nous nuit et à répéter ce qui nous fait du bien. (…) Même si les émotions sont essentielles pour la pensée, quand elles sont trop fortes elles peuvent biaiser nos pensées de façon excessive. Certaines déviations de la pensée par les émotions sont très fréquentes, en particulier, généraliser, dramatiser et obséder.”

    Quelles sont les conséquences de cette déformation ?

    Elles peuvent se traduire sous trois formes :

    L’exagération 

    Elle se produit quand d’une situation unique ou exceptionnelle, elle est transformée en généralité. 

    • Je n’y arriverai jamais !
    • Ce n’est pas pour moi !
    • C’est toujours de ma faute !

    Cette interprétation excessive conduit à tomber trop hâtivement dans l’échec, à baisser les bras. On grossit l’interprétation d’une information alors que d’autres explications sont envisageables. On n’en démord pas, notre conclusion, c’est la bonne, même si les faits ou les preuves peuvent la contredire. On a du mal à nuancer ; on préfère catégoriser ou prédire négativement les événements. On écoute nos émotions qui nous suggèrent des interprétations qu’on accepte parfois sans trop réfléchir.

    Cela peut provenir aussi d’un manque d’imagination mais l’exagération se produit souvent quand nous sommes aveuglés par nos émotions. Elles nous donnent une vision erronée de la vérité ce qui nous fait tomber dans les pièges de l’excès, du “tout ou rien”.

    🔎 Comment en sortir ?

    • En contrôlant ses émotions (Lire Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?)
    • En concluant que nous ne sommes pas uniques, que cela arrive aussi aux autres
    • En écoutant davantage les personnes rationnelles plutôt que ses émotions (faire confiance aux jugements de ses proches)

    La dramatisation

    Une personne qui dramatise va systématiquement penser au pire, envisager des catastrophes, bref, imaginer des drames dans des situations bénignes.

    • Une douleur au ventre, et c’est forcément un cancer du pancréas 
    • Un léger retard de notre conjoint(e), et on pense qu’il est avec un(e) autre
    • Un message vocal de son banquier, et on croit que c’est pour un interdit bancaire

    Un événement anodin peut prendre des proportions… dramatiques.

    🔎 Comment en sortir ?
    • En travaillant sur son absence de rationalisme
    • En augmentant sa capacité de raisonner positivement
    • En revisitant ses jugements trop catégoriques
    • En devenant plus objectif, moins subjectif

    Entraîne-toi sur des situations simples, comme celles citées ci-dessus :

    J’ai mal au ventre ? Je n’ai pas assez mangé au petit-déjeuner.

    Il (Elle) est en retard ? Il doit y avoir trop de circulation.

    Mon banquier m’a appelé(e) ? C’est pour me présenter un nouveau produit bancaire.

    Pour t’aider, voici 4 attitudes pour guérir de cette tendance. À découvrir dans cet article : Optimisme vs pessimisme.

    L’obsession

    Quand notre cerveau est obsédé par un thème en particulier, comme :

    • Se sentir persécuté(e)
    • Critiquer tout sur tout
    • S’inquiéter à l’excès de ce que les autres pensent de soi
    • Être rongé(e) par la culpabilité

    il est difficile de déloger les émotions car elles s’alimentent en permanence entre elles dès qu’une nouvelle situation surgit. Elles tournent en boucle (d’où le terme “obsession”) donnant naissance à des idées intrusives, du genre :

    • Tu as vu comme elle m’a regardé(e) ?!
    • Dès que je me couche, je n’ai plus sommeil…
    • Je suis inquiet(ète) pour mes enfants ; quel avenir leur proposer ?

    Ces pensées ne se nourrissent que de l’inquiétude, qui peut provenir d’une phrase extraite d’une discussion, d’un événement ou tout simplement de l’actualité. Elles génèrent du stress.

    🔎 Comment en sortir ?

    • Éviter les journaux télévisés !
    • Se nourrir de pensées positives : lire des livres qui élèvent la pensée (voir cette astuce n° 3 !)
    • S’entourer de personnes optimistes
    • Apprendre à se relaxer

    “L’inquiétude exagère toujours la vérité.” (Vercors) 

    Quand nous comprenons que la réalité est très souvent déformée par nos pensées et nos émotions négatives, il est plus facile de reconnaître que cette tendance nous fait souffrir pour mettre en place les bonnes solutions dans le but de la renverser.

    La tranquillité de l’esprit est un bon remède, aussi je t’encourage à appliquer ces quelques astuces dans ton quotidien.

  • 3 bonnes raisons pour arrêter de coller des étiquettes sur tout et tout le monde !

    3 bonnes raisons pour arrêter de coller des étiquettes sur tout et tout le monde !

    Je ne vais pas débiter un cours de sociologie, d’anthropologie ou de psychologie rapidement ébauché à l’aide de quelques extraits d’ouvrages de Becker, Erikson ou Garfinkel. Je vais plutôt illustrer, avec mon histoire personnelle, ce que plusieurs étiquettes maladroitement ou méchamment collées sur le front peuvent causer comme dommages importants.

    C’est quoi, une étiquette ?

    En dehors de celles que l’on trouve sur une bouteille de jus de fruit, un paquet de pâtes ou une boîte de lentilles-saucisses ?! On en colle très souvent, la plupart du temps inconsciemment. Cette habitude provient des souvenirs de notre passé. Elles sont le résultat d’associations répétées, plus générales, comme : un ciel bleu et ensoleillé nous fait penser aux vacances. Un ciel gris à la rentrée. 

    Et puis, il y a les étiquettes personnelles, celles qui proviennent de détails de notre enfance, de notre vécu ou d’un ou deux événements isolés. 

    D’un trait de caractère, on nous forge notre personnalité, notre avenir. C’est quand on nous répète : “Tu es bien comme ta mère” ou “tu finiras alcoolique comme ton père” ou encore “tu seras ruiné comme tes grands-parents”. Ce sont autant de tampons apposés sur des dossiers laissés sans suite, devenant des “cold cases” : plus rien à en tirer, en quelque sorte !

    Elles proviennent de jugements hâtifs, de critiques galvaudées et parfois de la malveillance des autres. Ces “autres” qui manquent d’indulgence et de patience, de compréhension et d’empathie. Ces “autres” qui ont été eux aussi épinglés ?! De victimes que nous sommes devenus, nous nous transformons à notre tour en colleurs d’étiquettes. 

    Alors, pourquoi faudrait-il arrêter de sortir sa colle et déchirer ses étiquettes ? 

    Parce qu’une fois encore, les étiquettes faussent notre analyse et nous dévient considérablement de la route du bonheur. Ce bonheur sans lequel on se traîne un mal-être qui colle à la peau. Et puis, ces étiquettes condamnent les autres à devenir ce qu’ils ne sont pas destinés à être.

    La personne devient ce que l’on dit d’elle

    Comparée très souvent à mon père par ma mère, je le prenais très mal, offensée et très angoissée rien qu’à l’idée qu’on me perçoive comme lui. De plus, j’avais très peur de reproduire la même vie que lui. Pendant de nombreuses années, j’ai beaucoup jugé mon père : son caractère, ses choix, ses comportements, ses entreprises, entraînant parfois de terribles conséquences sur son entourage. Qui en a parfois payé les frais : sa famille, ses relations personnelles et professionnelles. 

    Je lui ai donc collé un certain nombre d’étiquettes, je l’ai même habillé avec. Certaines laissent des marques plus profondes que d’autres. Sur lui, puis, en entrant dans l’une des phases de l’étiquetage – l’identification-assimilation -, sur moi. J’ai fini par devenir un peu comme lui et l’élève a un jour dépassé le maître dans certains domaines. J’ai même épousé un homme lui ressemblant étrangement, ayant son caractère.

    Je me suis inventée des subterfuges pour ne pas lui ressembler tout en essayant de d’arracher  rageusement cette étiquette que ma mère persistait à me coller dessus. Pensant agir à l’opposé de lui, je finissais par agir comme lui. De dire avec arrogance : “Je ne ferai jamais comme lui”, “je ferai mieux que lui”, je me suis plantée comme lui, parfois pire que lui. Mais, qui ne s’est jamais planté ?!

    Dès lors qu’une personne est étiquetée, il semble qu’elle soit enfermée en un cercle infernal ne connaissant aucune issue.” (Shlomo Shoham, La marque de Caïn, 1970)

    Je ne voyais pas comment m’en sortir, quelle ironie ! J’ai fini par croire que j’étais bien comme mon père… Aux dires de ma mère (puis, plus tard, de mon mari), et je m’étais auto-persuadée que c’était vrai :

    • J’avais son “fichu caractère”
    • J’étais un peu asociale
    • J’avais une piètre vie sentimentale
    • Je ne collectionnais pas les trophées mais les échecs

    C’est du moins ce que je croyais.

    La personne est privée de son identité réelle

    Suis-je en train de dire que j’ai été fabriquée, en quelque sorte, par toutes les personnes qui m’ont étiquetée au cours de mon existence ? D’une certaine manière, oui…

    “Désignation”, ”description”, “accentuation”, “conscientisation” et “auto-conscientisation”, toutes ces phases malsaines au cours de l’étiquetage déclenchent la naissance de ses traits de personnalité. Ces traits nous sont reprochés, alors qu’ils ont été quelque part stimulés, suggérés et mis en relief ! 

    C’est de cette même manière qu’on fabrique un délinquant, le savais-tu ? On l’associe à quelqu’un ou à un milieu, et “la personne devient celle qu’elle est décrite.” (Tannenbaum, 1938)

    Et sans tomber dans cet extrême qu’est la délinquance et la prise de substances addictives pour combler les vides, pour répondre aux troubles anxieux, il existe d’autres conséquences à cet étiquetage qui peut s’assimiler au rejet : la dépression, le chômage, la perte de qualité de vie, la chute de revenus, l’apparition de T.O.C. (Troubles Obsessionnels Comportementaux) et de troubles mentaux.

    La victime devient le “bourreau”

    Autrement dit, la personne étiquetée colle à son tour des étiquettes sur l’autre. À force d’avoir été comparé, jugé et dévalorisé, on vit privé de notre identité réelle, dans la honte et le doute. On vit non plus nos événements avec une attitude proactive, mais réactive. Pour en savoir davantage, clique sur ce MP3 et cet article : 5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    Ces attitudes négatives sont déclenchées par la peur : 

    • De ressembler à celui (ou celle) par lequel toutes les étiquettes sont nées
    • De vivre la vie de l’autre, celle qu’on a détestée férocement, celle qu’on a rejetée et qu’on a un jour quittée en claquant la porte
    • Qu’on nous vole en plus de notre identité, notre raison d’être, nos rêves, nos projets

    On a les yeux sur “l’autre” et on redoute le regard “des autres” sur soi. On ne voit plus l’horizon face à nous, avec toutes ses promesses, parce qu’on est aveuglé par toutes ces étiquettes. On devient prisonnier dans des cercles de tristesse, d’amertume, de colère, de rancœur et de frustration. On se fait aspirer dans des spirales de fuite à travers toutes sortes de substituts du bonheur.

    Puisqu’on nous a privés injustement du bonheur, pourquoi les autres auraient-ils le droit d’être heureux et pas nous ?” 

    Parfois, on reconduit des comportements malgré nous, par instinct de survie ou par défaut, parce qu’on ne connaît pas d’autres codes. Alors, on poursuit les autres avec notre pot de colle à la main, nos étiquettes sous le bras et le pinceau dans la bouche.

    Quand on fonde une famille, il se peut qu’on aboie les mêmes mots indigestes sur les autres : “T’as vu ? T’es bien comme…”, qu’on imite les même gestes infernaux. Qu’on devienne maltraitant(e) à notre tour.

    Ces étiquettes, qui nous ont volé notre identité au point de ne plus être capables de transmettre le beau, le bon, le positif, de construire notre avenir avec enthousiasme, on les transmet de génération en génération.

    La prédiction créatrice débute par une définition fausse de la situation provoquant un comportement nouveau qui rend vraie la conception, fausse à l’origine.” (Merton, 1951-1965). Une fois reliée à la situation, elle “va déterminer le comportement qui en résulte avec ses conséquences.” (Merton, 1965)

    C’est possible de briser ce cercle infernal et de faire peau neuve ! Jette tout ton attirail de poseur d’étiquettes et apprends dans l’article suivant comment les décoller.

    Tu peux également faire un tour ici !

  • 5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    Comment est-il possible de vivre heureux(se) quand on a des soucis plein la tête, des difficultés qui s’accumulent, des contrariétés quasi-quotidiennes ? La vie, quoi ! Si je dis de suite que le bonheur ne dépend pas des circonstances mais de ton attitude face à ces dernières, alors je te donne la solution ici et maintenant pour résoudre ta Formule du Bonheur.

    Être heureux(se), satisfait,(e) content(e), implique du changement dans notre attitude face à la vie et son cortège de mauvaises nouvelles, d’imprévus et de douleurs…

    Encore ce mot qui revient comme un refrain : chan-ge-ment. 

    • De pensées
    • D’habitudes
    • D’attitudes (c’est le plat du jour !)

    Aujourd’hui, je vais te montrer l’importance d’adopter 5 bonnes attitudes qui vont tout changer dans ta vie ! Tu ne vas plus réagir en position défensive mais agir en position “d’attaque” positive : tu me suis ? 🤓

    📌Astuce 1 – Arrêter d’être susceptible

    Me vexer pour un oui ou pour un non, c’était monnaie courante chez moi. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que c’était vraiment, vraiment insupportable à vivre. J’en ai eu plus qu’assez de ressembler à Bob l’éponge, d’absorber tout et n’importe quoi des gens, sans compter que certaines personnes blaguent et ne t’agressent pas forcément !

    Alors, alors… J’ai changé… D’éponge, je suis passée à imperméable, comme le plumage d’un canard ! Comment j’ai fait ? 

    Tout est question de choix, de prise de décision, de positionnement : le manteau de susceptibilité que je portais était devenu bien encombrant ! Alors, je l’ai troqué contre un imper composé de jolies plumes de colvert, tout simplement. 

    En d’autres termes :

    • C’est dire “non” à la mauvaise pensée qui s’installe suite à une remarque désobligeante, à une humiliation ou à une contrariété. 
    • C’est dire “oui” au bonheur qui est à portée de mains, avec tous ses “petits” bonheurs qui sont quotidiens. 
    • C’est adopter une attitude plus légère sur les gens, les événements, sans trop se prendre au sérieux ni les autres non plus. 
    • C’est prendre de la hauteur, du recul.

    Trop de susceptibilité nuit toujours au bonheur.” (Samuel Johnson)

    📌Astuce 2 – Aimer

    La première personne à aimer, à prendre soin, c’est soi-même… Si tu ne t’aimes pas, comment pourrais-tu aimer les autres ? S’aimer, c’est s’accepter tel que l’on est, avec cette perspective que l’on fait tout pour avancer, évoluer, apprendre, comprendre de la vie et de ses leçons à la fois belles et douloureuses qu’elle nous offre à chaque instant. 

    Tu ne peux pas résister à qui tu es, physiquement, psychologiquement, intellectuellement, mais tu peux toujours contribuer à changer et à t’améliorer : c’est une attitude positive que de se dépasser, se développer.

    Il y a tant de façons d’aimer !

    • Offrir un sourire, un regard
    • Penser à l’anniversaire de quelqu’un
    • Proposer un café à son voisin
    • Porter les courses d’une femme enceinte
    • Tenir la porte à une personne âgée
    • Payer un restau à un SDF ou lui donner des provisions
    • Laisser passer les piétons
    • Céder sa place dans le métro
    • Raccompagner un collègue (grève ou pas !) 

    Tu trouves ça cliché ? Essaie, tu verras combien l’on se sent bien de faire plaisir !

    Et puis… de dire à ses proches combien on les aime, en manifestant nos sentiments par des actes concrets. 

    Quand on aime, on est aimé en retour ! L’inverse est vrai aussi, alors que préfères-tu ?!

    Le bonheur, c’est d’aimer à l’infini, de ne pas s’arrêter sur un être ou deux ou dix ou cent.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌Astuce 3 – Pardonner

    En vouloir à celui ou celle qui t’a offensé(e), qui t’a causé du tort t’apporte plus de souffrance à toi-même car tu ressasses le mal sans parvenir à le digérer. La personne qui t’a blessé(e) ignore peut-être les dégats commis et il se peut même qu’elle ne pense plus à toi ! Qui a le plus mal ? Toi ou elle ? Toi qui y penses tout le temps sans parvenir à dépasser l’offense ? Ou cette personne contre laquelle tu nourris des pensées “meurtrières” ? Toi, bien sûr !

    Je ne dis pas que pardonner est chose aisée… Mais c’est une attitude qui libère ! J’ai mis plusieurs années pour pardonner à mon ex-mari quand j’ai compris que la rancœur m’empoisonnait lentement mais sûrement : j’avais une peur bleue du couple et une attitude défensive envers tous les hommes que je croisais. 

    Le pardon m’a permis d’ouvrir la porte de la prison dans laquelle j’étais enfermée depuis des années, même après mon divorce ! Je suis devenue une femme libre, épanouie, qui n’a plus peur de souffrir. Même s’il n’y a eu ni réparation ni restitution. Mais c’est un autre sujet que nous pourrons aborder plus loin.

    Le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir.” (Paul Boese)

    📌Astuce 4 – Avoir de bonnes relations

    Les relations, c’est comme les fringues, il faut savoir trier celles qui ne te mettent pas en valeur, qui jurent avec ton teint, qui te boudinent, qui sont trouées, défraîchies, élimées et démodées… À jeter, donner, recycler, à défaut de retoucher !

    Dans les relations, il ne faut pas lésiner ! Et se séparer sans hésitation des rabat-joie, des sinistres, des langues médisantes et plaintives, des bouches râleuses et négatives. S’éloigner des personnes conflictuelles, “procédurières”, stressées, colériques et frustrées ! Tu trouves ça radical ? Et si tu n’as plus d’amis, après ça ??? Eh bien, c’est qu’ils n’en étaient pas… 

    Ne t’en fais pas : quand tu auras (re)trouvé la joie, tu attireras les gens à toi. Tu te feras de nouvelles amitiés que tu entretiendras à l’aide de ces 5 clés.

    N’attendez pas que les autres vous apportent la vie, qu’ils vous apportent l’amour, qu’ils vous apportent la joie : c’est vous d’abord qui devez ouvrir en vous les sources de la vie, de l’amour et de la joie.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌 Astuce 5 – Cultiver le contentement

    As-tu commencé à rédiger ta liste de “petits bonheurs” ? Elle t’aidera à définir, qu’en réalité, tu n’es pas si malheureux(se), frustré(e) ou déçu(e) par la vie ou les autres plus que tu ne le penses. Il y a tant de sujets de se réjouir, d’occasions à remercier la vie, les autres, cet Architecte qui a créé pour toi et moi cette nature si belle, avec ses habitants, et qui varie de l’infini grand à l’infini petit…

    • Apprécier cet instant, où avant de te coucher, tu observes les étoiles.
    • Savourer l’aube d’un nouveau jour, où les oiseaux s’égosillent pour saluer le lever du soleil.
    • Faire un tour dans le jardin et regarder ses plants de tomates se dresser de toutes leurs feuilles.
    • Reconnaître l’arôme puissant du café de la brûlerie d’à côté… 
    • Se tenir sur ses jambes et respirer, c’est le miracle de la vie !

    Alors, cette liste ? Tu la vois s’allonger ?! Elle t’aidera à te persuader que tu es heureux(se), finalement, un point c’est tout !

    Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien.” (Épicure)

    Décide de garder LA bonne attitude, celle qui te maintiendra dans un état de joie, de paix durables qu’aucun événement ne viendra contrarier, qu’aucune personne ne parviendra à altérer. C’est une bonne habitude à instaurer, la solution à ton équation du bonheur que rien ni personne ne te volera.

    Une personne qui garde une bonne attitude tirera le meilleur de toute situation.” (John C. Maxwell)

  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent. Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, précipite-toi sur ces 2 clés pour accuser le coup. 

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T. 

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent bien moins pire que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant”, c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour  fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 pitchounets pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés au travers d’un voyage vers une paix intérieure ?


  • Le bonheur dépend de nos pensées

    Le bonheur dépend de nos pensées

    Savais-tu que le bonheur ne tient qu’à toi ? Plus exactement, de ta volonté à le trouver, et à l’entretenir ? Il est placé uniquement sous ta responsabilité. 

    Tu ne peux pas dire que tu es heureux(se) grâce à quelqu’un, car un jour, ce quelqu’un te décevra. Tu ne peux pas non plus accuser quelqu’un de ton malheur, “car pour apprendre à se bien connaître, le malheur est le plus grand des maîtres.” (Louis Belmontet)

    Bien sûr, il y a heureusement les “bonnes surprises” ou les “bonnes rencontres”, et malheureusement, les “accidents” ou les “mauvaises personnes” qui vont contribuer au bonheur comme au malheur. 

    Ces événements sont des briques qui font partie de ta construction, car personne n’est l’architecte de ta vie, sinon toi-même. Tu ne peux donc pas poser les fondations de ton bonheur sur ton chéri, tes enfants, ta meilleure amie, etc. ni sur ta carrière, tes biens, ton compte en banque.

    Si tu le crois, alors pardonne-moi de te le dire en ces mots un peu bruts de décoffrage : “Tu penses mal” ! Et permets-moi de t’expliquer pourquoi.

    “Le bonheur est tout simplement un état d’esprit dans lequel nos pensées sont agréables de façon quasi-permanente.” (Maxwell Maltz)

    Comment penser “juste” ?

    La plupart du temps, on pense “comme ça” parce qu’on a tiré des enseignements ou reçu des idées ou des opinions de notre éducation, de notre culture, de la société, etc. 

    On nous fait croire que…, on nous influence sur…, on nous persuade que… On finit par en faire une théorie personnelle, une croyance, une habitude, un mode de vie…

    On pense “mal”, on pense “faux”, parce qu’on interprète les événements pour tenter de les comprendre avec nos convictions, nos “filtres” et non avec la réalité qu’on se refuse parfois de regarder en face. Par peur et parfois par ignorance. 

    Très souvent, on les déforme, on les amplifie et on s’enferme dans des croyances erronées. Or, ce ne sont pas les événements qui nous rendent malheureux, mais la perception que nous en avons. Comme la liste de nos attentes est démesurée, et que les événements négatifs viennent interférer avec notre bonheur, cela crée un dysfonctionnement dans nos pensées qui deviennent pour les trois-quart négatives. C’est énorme !

    Pour avoir vu mes pensées prendre toutes les couleurs de l’arc-en ciel, j’ai eu l’idée pour toi de les classer par type :

    Différents types de pensées négatives

    Qui n’a pas pensé (et prononcé !) ainsi :

    • Ce n’est qu’à moi que ça arrive !
    • La vie, c’est pas ça !
    • C’est toujours pareil, je suis coincé(e), je ne peux pas m’en sortir
    • Je n’ai que des problèmes, je ne peux pas être heureux(se) !
    • C’est ma chérie (mon chéri), qui doit me rendre heureux(se) !
    • Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !
    • Je suis toujours rejeté(e), je ne mérite pas d’être aimé(e)
    Pensées généralisées

    Les personnes négatives ont tendance à extraire un fait, un détail qui les contrarie, hors de son contexte et à le grossir exagérément. Elles ne vont focaliser que sur le petit caillou alors que le reste de la route est bien propre, bien lisse. Elles vont ainsi généraliser ce qui est rare ou isolé.

    > Exemple : Nathalie décharge ses courses au supermarché ; une caissière change son rouleau de caisse mais s’y prend mal. La file d’attente s’allonge et elle pense : “C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Le rejet du positif

    Certaines personnes vont jusqu’à refuser le positif : compliments, remerciements, félicitations, etc. Elles ont une image d’elles-mêmes tellement négative qu’elles s’autodétruisent. Elles se rendent malades du petit caillou alors que des pépites leur sont offertes.

    > Exemple : sur 10 remarques, 9 sont des compliments, 1 est une critique ; à ton avis, sur laquelle vont-elles focaliser ? 

    Pensées extrémistes

    Leur vocabulaire est truffé de “tout ou rien”, de “toujours ou jamais”. Ces personnes ont tendance à focaliser sur leurs faiblesses et à mettre de côté leurs forces. Cela provient d’un complexe d’infériorité ou d’un sentiment de rejet.

    > Exemple : Hervé échoue au code de la route ; il pense qu’il est nul et ne réussit jamais à rien.

    Le sens du devoir poussé à l’extrême

    D’autres s’enferment dans le devoir : “Je dois, il faut que…” hérité d’un parent, d’un patron, d’un(e) conjoint(e)… Et tous les autres “doivent” penser, parler, agir comme ces personnes. Si les autres ne fonctionnement pas comme elles, selon leurs critères, alors c’est le conflit garanti ! 

    La culpabilité

    Puis, il y a celles qui sont rongées par la culpabilité, qui portent toutes les responsabilités des conséquences négatives de tout le monde sur leurs épaules : “C’est de ma faute”, “C’est à cause de moi”.

    > Exemple : Face à un ado difficile, une mère dira : “C’est de ma faute, je ne l’ai pas bien éduqué”. 

    Le pire en avant

    Et puis, il y a en d’autres qui vont conclure avec précipitation, en imaginant plutôt le pire que le meilleur : “Il ne m’a pas répondu (de suite), il ne m’aime plus.” Elles s’affolent, paniquent en imaginant toujours des scénarios catastrophe.

    Si tu te reconnais dans ces personnes, alors c’est qu’il y a une issue pour toi, j’ai été dans plusieurs de ces catégories, et à ce jour, je ne pense plus ainsi ! J’ai renversé tous ces faux raisonnements.

    Tu veux savoir comment ?

    Une pensée n’est pas toujours la vérité

    Quand on réalise et accepte que l’on pense “mal”, il est toujours possible de rectifier le tir. C’est comme une mauvaise habitude que l’on doit transformer en bonne. J’ai déjà donné des astuces dans cet article. Il s’agit de raisonner dans le sens inverse.

    Quand on est confronté à des difficultés, petites ou grandes, on peut éprouver un sentiment d’impuissance qui déclenche toutes ces mauvaises pensées, des idées toutes faites, des opinions bien personnelles. Toutes ne sont pas alignées sur la réalité, et encore moins sur la solution. Certaines sont même très éloignées de la vérité !

    C’est en prenant conscience de nos pensées que nous réussirons à les contrôler.” (Denis St-Pierre)

    C’est pourquoi, en commençant par nettoyer ses pensées, la solution arrive naturellement.

    Toute perception négative d’un événement est née de notre interprétation, ou bien de notre imagination ou encore de suppositions. Une bonne attitude va transformer le même événement en leçon, expérience, formation. Et non systématiquement en galère, échec ou catastrophe.

    À tout concept, il existe un pôle positif et un pôle négatif. Par exemple : chaud/froid, lumière/ténèbre, sucré/amer, etc.

    Tu vois où je veux en venir ? Dès qu’une pensée négative vient se ficher dans ton cerveau, déloge-la en la remplaçant par une bonne. Mon bonus : j’ajoute une note d’humour ou d’autodérision !

    “Pour chaque pensée ‘défectueuse’ il existe un raisonnement approprié.”

    Exemple : 

    “Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !” >< Heureusement qu’Édison, l’inventeur des ampoules, a pensé différemment : “Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas.” 

    Alors, pense “bien” et “juste” ! 

    Plus tu penseras que tu es beau(belle), intelligent(e), avec un potentiel, courageux(se), capable, volontaire, créatif(ve), plus tu seras en passe de le devenir. Pour y parvenir, persévère dans ton apprentissage de la vie, des autres et de toi-même. C’est justement ce que je développe dans l’article à suivre : Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage. Entraîne-toi !

  • Une facette du bonheur : l’esprit de contentement

    Une facette du bonheur : l’esprit de contentement

    Tu as pu voir déjà, sur ce blog, plusieurs facettes du bonheur… Car, oui, le bonheur est multifacette, et c’est tellement excitant de le découvrir ! Quand tu t’en approches, et que tu tournes autour, il te dévoile une piste, puis une autre… C’est comme une boule à facette sur une piste de danse !

    Qu’est-ce que la vie, sinon une danse ?!

    Danser avec la vie, c’est flotter dans le flux de ses expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, avec un sentiment d’harmonie, de confiance, de gratitude et d’amour.” (Susan Jeffers)

    Regarde cette vidéo sur les bébés du monde. Leur langage commun : la danse, expression par excellence de la joie. On dit couramment “danser de joie”, et cela m’amène à te faire ce rappel, que notre état par défaut, quand on est bébé, c’est le bonheur, la joie… Car rien ne vient interférer avec nos besoins, nos attentes, car naturellement, nos parents prennent soin de nous. On se sent aimé, protégé. 

    Un petit enfant se trémousse, se dandine, se balance dès qu’il entend de la musique, parce qu’il est, par défaut, heureux, insouciant.

    Voici une autre facette du bonheur – très, très fun – qui a le pouvoir de chasser la tristesse de tes yeux, d’effacer le pli au-dessus de ton nez (la ride du lion 🐯). Le pouvoir de décrisper ta mâchoire contractée, de te faire danser de joie…!  C’est… Savoir dire merci ! Autrement dit : cultiver la gratitude, savoir se montrer reconnaissant(e).

    Pourquoi dire merci ? Et merci à qui ?
    En quoi cela va-t-il me rendre heureux(se) ?!

    C’est ce que je te propose de découvrir.

    En quoi la gratitude peut-elle nous rendre heureux(se)?

    Être mécontent(e), insatisfait(e) développe en nous des pensées toxiques qui vont nous ramener à tout ce que l’on n’est pas ou n’a pas. Il est fréquent de croiser des personnes qui ne savent pas apprécier simplement ce que la vie leur offre. Elles choisissent de se plaindre, ce qui les maintient dans un état de mal-être et de de frustration. Or, derrière toute frustration se cache la joie.

    Je ne nie pas les vraies plaintes, car on peut traverser de terribles épreuves et les exprimer est utile pour évacuer nos souffrances. J’évoque plutôt des états d’âme et des attitudes négatifs qui nous plongent dans le mécontentement, l’insatisfaction et la tristesse. 

    Si l’on considère qu’être heureux(se), c’est trouver l’équilibre entre la perception des événements que l’on a de notre vie et la liste de nos attentes qui ne doivent pas les dépasser, alors la gratitude viendra naturellement.

    Formule du bonheur empruntée à Mo Gawdat, auteur du livre La formule du bonheur

    Dire merci va focaliser notre attention sur les bons côtés de notre existence. 

    Je ne crois pas que la vie soit totalement “pourrie”, même si elle peut être compliquée pour beaucoup. 

    Il existe toujours autour de nous, près de nous, des “petits bonheurs” qui peuvent nous donner le sourire, nous apporter un peu ou beaucoup de bien-être, même au cœur des difficultés. 

    Il suffit d’apprendre à les voir, à les apprécier pour savoir remercier les auteurs de ces “sujets de reconnaissance”.

    Apprendre à dire merci

    Si ce n’est pas inné chez toi, si tu n’as pas appris, ou si la vie t’a tellement déçu(e) que tu devenu(e) blasé(e), tu peux changer cette attitude en commençant par de simples mercis, et en te persuadant qu’il y a toujours pire que toi !

    Si tu en doutes encore, regarde les émissions de Frédéric Lopez : Rendez-vous en terre inconnue où tu pourras apprendre de ces peuples qui ont peu ou rien, comparés à nous, les Occidentaux, et qui savent rire, chanter, danser…

    Maintenant, regardons de plus près à qui dire merci ???

    Merci à la vie, même si elle n’est pas toujours rose !

    Pour tout ce qu’elle nous apporte, avec ses joies, ses chagrins temporaires. Car si les uns nous rendent euphoriques, enthousiastes, débordants d’énergie, les autres nous permettent de nous remettre en question, forgent notre caractère.

    La vie est si riche en leçons ! Elle nous incite à nous montrer plus reconnaissants quand tout va bien. Et puis de réfléchir sur le sens de la vie, sur nos relations, le temps qui passe, sur ce que l’on veut vraiment quand tout va mal.

    Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis” (La Bible)

    📌 La vie nous apprend à être plus forts, plus courageux si l’on considère “le bon côté des choses”. Dans tout concept il y a des plus et des moins. Décide de regarder les “plus” avec optimisme et confiance, et tu t’en porteras mieux ! Quant aux moins, réfléchis dessus, en t’engageant à te montrer plus sage, plus raisonnable, plus prudent(e)…

    Merci aux autres !

    À tes parents, ta famille. À ton patron, tes profs. À tes supers amis, tes gentils voisins, tes chouettes collègues, la caissière souriante, le facteur, ton coiffeur… La liste peut être loooongue !

    📌 Pense à tous ceux qui te donnent, demande-toi si tu n’en oublies pas, peut-être sans que tu t’en aperçoives : par habitude, parce que c’est “acquis”. Un sourire, un service, un coup de fil… Pour tout cela, dis-leur merci.

    Dis-toi merci, à toi aussi !

    Pour l’homme, la femme merveilleux(se) que tu es et en train de devenir. Pour le chemin parcouru, pour tes progrès. Pour tout ce que tu as surmonté, ton potentiel et ta capacité à rebondir, à t’adapter.

    Dis-toi merci quand tu es patient(e), quand tu te montres bienveillant(e) et indulgent(e) face aux événements, envers les autres. 

    Dis-toi merci pour qui tu es, pour tout ce que tu as accompli jusqu’à ce jour, sans tomber dans l’orgueil et l’auto-suffisance.

    Dis-toi merci pour ta volonté, tes efforts à améliorer ta vie, dans ta quête du bonheur.

    📌 Se dire merci, c’est reconnaître que l’on a de la valeur, c’est s’aimer, s’accepter tel(le) que l’on est. Et aimer rend heureux non seulement soi, mais les autres aussi. 

    Dire merci à “la source de la Vie et de l’Amour” au-dessus de toi

    Tu n’es peut-être pas toujours conscient(e) de certains dons de la vie, de ce que tu considères comme acquis, comme le souffle de la vie. Ou au contraire, en considérant la Nature, l’idée qu’un Architecte supra intelligent soit à l’origine de tout t’a déjà effleuré l’esprit.

    Oui, quand on y pense : la beauté de notre planète, des 4 éléments, la faune, la flore, les astres, les océans… C’est tellement énorme !

    As-tu réalisé combien ton corps est une machine extraordinaire ?!

    Tu respires automatiquement, sans même y penser ni le décider. Tu inspires et expires en moyenne 15 fois par minute, soit environ 20 000 fois par jour. Les poumons travaillent en étroite collaboration avec le cœur. Comme pour les poumons, ton cœur bat sans que tu n’aies à intervenir : entre 60 et 80 pulsations à la minute au repos.

    Je ne vais pas décortiquer tous tes muscles : 639 qui, par contre, pour la plupart, répondent à ta volonté. Ni les 10 systèmes qui fonctionnent sans ton aide : digestif, nerveux, respiratoire, musculaire, squelettique, etc. On ne va pas non plus explorer toutes les régions de ton corps utiles pour te déplacer, porter, saisir, te reposer.

    Je ne vais pas non plus détailler les 5 sens sans lesquels la vie serait insipide, inodore, monotone, silencieuse et froide…

    Mais quand tu poses les pieds par terre, que tu t’étires, que tu bailles et te dresses pour filer sous la douche le matin, penses-tu à remercier la Vie pour ton existence ? Peu importe comment tu l’appelles – “Architecte”, “Puissance”, “Univers”-, que tu croies en Dieu ou pas, il faut cependant bien reconnaître que cet Être est trop fort pour nous avoir conçus tels que nous sommes !

    📌 Remercie-le pour le souffle de la vie, pour la santé, pour tout ce qui est “automatique” et bien “huilé” dans ton corps, grâce auxquels tu peux aller travailler, t’affairer, te détendre, aimer, faire du sport. Et danser la vie !

    Tu verras que finalement, tu n’es pas si malheureux(se), que tu es heureux(se), même !

    La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil !” (Christian Bobin)