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  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent.

    Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir – Étape 1 et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives – Étapes 2&3.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, saisis aussitôt ces 2 clés pour verrouiller l’accès aux mauvaises pensées.

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T.

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent meilleure que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant” : c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 bambins pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés ?


  • Pourquoi est-il préférable d’arracher la page plutôt que la tourner ?

    Pourquoi est-il préférable d’arracher la page plutôt que la tourner ?

    Pour beaucoup d’entre nous, le passé est une entrave à notre présent et nous empêche de nous projeter dans le futur. Il nous coupe aussi l’envie de rêver. À quoi bon ?!

    Échecs, événements traumatisants, enfance difficile sont autant de raisons qui nous poussent à utiliser souvent le rétroviseur pour avancer… On y jette des coups d’œil nerveux alors que nous faisons du sur place, coincés sur le parking, enfoncés dans une impasse.

    Mon passé a été longtemps pour moi une source amère, et lorsque je le ressassais avec des amis lors d’une soirée, la boue, les déchets qui remontaient à la surface provoquaient en moi tristesse et peur, dégoût et découragement. 

    J’ai réalisé que certaines pages de mon histoire méritaient d’être arrachées et brûlées, car la tentation de feuilleter à nouveau les années de ma “jeunesse perdue” était trop grande. En effet, c’est plus facile de s’apitoyer sur son sort plutôt qu’essayer de s’en sortir.

    Quand j’en ai pris conscience, des années et des années plus tard, j’ai réglé mon passé en déchirant les pages douloureuses de mon histoire car elles continuaient à me ravager trop souvent à mon goût.

    À la fin de cet article, je te souhaite de n’oublier aucune de ces pages : feuillette le livre de ta vie une dernière fois si tu le veux, puis, arrache-les, sans hésitation.

    À quoi sert le rétroviseur

    Pour tous ceux qui sont motorisés, c’est fort utile ! Quand on fait un créneau, quand on veut dépasser un autre véhicule, quand on veut tourner, etc. C’est un dispositif fort ingénieux qui permet aux conducteurs d’observer leur environnement impossible à voir en marche normale : soit à l’arrière, soit sur les côtés. 

    Dans la vie de tous les jours, c’est la même chose. Le passé est utile, mais uniquement si nous en avons retiré des leçons de vie. Sinon, il ravage notre présent, ruine notre avenir.

    Que se passe-t-il quand on a tendance à regarder trop souvent et longtemps dans ces petits miroirs ? Nous courons le risque de provoquer des accidents. Ce système de contrôle peut devenir dangereux : une collision, un dérapage, parce qu’on n’a pas anticipé dans le présent. Parce qu’on a ignoré les avertissements : trop près, trop rapide. 

    En effet, quand on a les yeux braqués derrière nous, il y a danger car on oublie de focaliser sur le présent, sur les événements qui sont en train de se réaliser, les bons comme les mauvais, d’ailleurs ! On en oublie aussi de vivre l’ici et le maintenant, de voir les petits bonheurs qui passent sous notre nez… De réagir en cas de problème, trop (pré)occupés à penser au passé.

    Non seulement on ne voit pas ce qu’il y a devant nous, à côté de nous, mais on frôle aussi l’accident à tout moment : 

    • On s’engage trop rapidement dans une nouvelle relation.
    • On contracte un nouveau crédit malgré nos dettes.
    • On refuse une promotion à l’autre bout du pays par peur de l’inconnu.
    • On passe à côté de la bonne personne qui pourrait bien nous rendre heureux(se).

    Et je peux multiplier les exemples ! Le passé, quand il ravive nos échecs et nous fait oublier nos leçons de vie, est très néfaste. Il agit comme des chaînes à nos pieds, nous ralentissant ou nous entravant pour avancer. Pire, il nous paralyse sur le quai de la gare, incapables de monter dans le train suivant, celui qui pourrait nous conduire sur la voie du bonheur.

    Les leçons de conduite

    Le rétroviseur – notre passé – n’est nécessaire que pour analyser rapidement la situation de notre présent. Il nous permet aussi de nous rappeler que la dernière fois, on a mal anticipé ou mal analysé certaines situations.

    Regarder de temps à autre certains vieux souvenirs est utile pour : 

    • Nous enseigner le mode d’emploi nécessaire pour avancer dans le présent, pour bâtir notre vie. 
    • N’en tirer que les bonnes leçons et laisser les échecs loin derrière nous.

    Et… c’est tout ! 

    Le rétro est utile pour nous rappeler ce que l’on a appris, compris, ce que l’on est devenu après un choc, un échec, un accident, une perte, une séparation ou un deuil. “Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”, dit Nietzsche. Cela s’avère vrai, à deux conditions, selon moi :

    1. En laissant derrière nous tous les événements négatifs et en ne gardant que ceux qui nous ont instruits.
    2. En ne retenant que le meilleur : dans le pire, le désagréable, la tristesse ou la douleur. 

    Car il y a toujours deux côtés : le bon et le mauvais. Le recto et le verso. L’un comme l’autre sont utiles, seulement et seulement si on cherche à changer la perception que l’on a de nos événements, pour transformer le négatif en positif.

    Difficile à croire ?! Je te comprends.

    Cependant, quand je fais aujourd’hui (et assez régulièrement) le bilan de tout mon passé, tout ce qui m’a blessée, les échecs, les chutes, je soupire de soulagement ! Je regarde dans le miroir et je vois la femme plus prudente, raisonnable et expérimentée que je suis devenue. Et je te dis sans honte aucune, sans faux orgueil que je suis fière du chemin parcouru, et oui, même des ratages ! 

    Sans ces événements, qui ont contribué à me construire, à affirmer ma personnalité, si je n’avais pas multiplié mes essais, je serais restée immature, insolente et orgueilleuse, incapable d’évoluer. Je serais passée à côté des belles rencontres, des opportunités, des expériences riches qui m’ont fait évoluer et continuent à le faire. Tout ce qui construit mon bonheur présent.

    “Regarder devant soi, c’est sécuriser notre présent pour ouvrir la route de demain.”

    Alors… tourner ou arracher ?

    Sans aucune hésitation, arracher ! La nostalgie, les confidences entre amis, un coup de blues, un souvenir, et vlan, voilà que le passé remonte comme des nuages gris et noirs et assombrit notre présent. Arracher, c’est enlever la racine de tout ce qui nous fait ou nous a fait souffrir.

    Tourner les pages de notre histoire en arrière, c’est faire remonter les larmes, c’est :

    • Attiser notre colère éteinte
    • Désirer se faire justice
    • Crier vengeance
    • Entretenir notre rancœur. 

    C’est aussi :

    • Rester paralysé par la peur
    • Se priver de courage et de détermination pour avancer dans la vie
    • Manquer la prochaine étape pour “passer à autre chose”

    Que pouvons-nous changer de notre passé ? Rien. Pouvons-nous réécrire ce qui s’est produit ? Absolument pas ! En revanche, nous avons la responsabilité de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

    Quant aux autres événements qui se sont réalisés, indépendants de notre volonté, ceux que nous avons subis, et qui ont fait de nous une victime, il n’est pas trop tard pour reprendre le contrôle de notre vie, en laissant le passé derrière nous. 


  • Comment arrêter de confondre le passé avec le futur ?

    Comment arrêter de confondre le passé avec le futur ?

    J’ai souvent pensé que je reproduirai mes échecs à l’infini, parce que j’ai entendu des phrases fatales comme ; “Tu es trop nulle” ou “tu n’arriveras à rien”, pratiquement tous les jours, pendant près de 6 ans.

    Il est vrai aussi que je n’ai pas su tirer les bonnes leçon de mes erreurs, parce que poursuivie par ces mots destructeurs, je m’obstinais à croire que j’y arriverai en dépit de tout. Sauf que je prenais toujours les mêmes chemins qui me conduisaient dans les mêmes impasses. Un peu comme une voiture téléguidée qui bute dans un mur à l’infini, jusqu’à ce qu’on la remette sur la bonne trajectoire.

    Et puis, j’ai vécu de belles opportunités qui m’ont permis de rebondir. J’ai tout simplement arrêté de calquer mon passé sur mon futur, j’ai cessé de faire la confusion entre l’avant et le maintenant. J’ai décidé d’écrire mon futur, en tenant compte de mon passé, en essayant de le comprendre pour mieux apprendre.

    Voici 3 étapes pour éviter que ton passé n’éclipse ton futur.

    Étape n° 1- Analyser le passé

    J’ai déjà évoqué, dans cet article, la nécessité de faire régulièrement des bilans, et pas seulement le 31 décembre ou le 31 août. Dans le domaine de la santé, en général, on pratique des analyses quand des troubles ou des dysfonctionnements se font ressentir.

    Si seulement on pouvait bénéficier de ce même dispositif pour l’ensemble de notre vie ! Une prise de sang, et hop, on revient avec une analyse complète de notre passé. Et avec, une ordonnance pour améliorer notre sort. J’ai une bonne nouvelle pour toi, ce système existe : tu peux entreprendre cette démarche avec un coach de vie. Écris-nous, et on sera ravi de t’accompagner dans ce bilan. Cela signifie aussi que tu peux le faire par toi-même dès aujourd’hui, à l’aide de cette première astuce.

    En balayant les 7 domaines de ta vie, considère :

    1. Ce qui a bien fonctionné
    2. Ce qui s’est soldé en échec, drame ou catastrophe

    Ensuite, félicite-toi pour tout ce que tu as entrepris et réussi, surtout si personne de ton entourage ne le fait pour toi. D’autant plus si tu n’as pas été encouragé(e) dans ta vie ou conseillé(e). Ce n’est ni de l’orgueil, ni de l’autosatisfaction, c’est seulement une bonne méthode pour entretenir son estime de soi, pour garder en tête que l’on a de la valeur.

    Ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le revivre.” (Goethe)

    🔎 Puis, regarde à la loupe tes échecs dans le but de comprendre les pourquoi et les comment de tes échecs pour sortir de la boucle de tes scénarios catastrophe.

    Étape n° 2- Lâcher le passé

    Plus facile à dire qu’à faire ! Le jour où j’ai arraché les pages douloureuses de mon histoire – méthode radicale, certes, mais tellement efficace – quel soulagement ! Quand j’ai été tentée de regarder en arrière : zut ! ll manquait des pages, impossible de retrouver certains détails. Mais les grandes lignes, les souvenirs brûlants ne m’ont pas donné envie de le reprendre, encore moins de le revivre. Ils ont fini par s’estomper, et quand j’y pense parfois, ils agissent comme des mirages, il s’efface très rapidement. 

    La plupart du temps, c’était la peur qui me dictait de retourner en arrière. 

    • Vais-je à nouveau me ramasser ?
    • Vais-je être encore rejetée ?
    • Suis-je condamnée à ne rien réussir ?

    Or, quand on se blesse, quelle est notre première réaction ? On lâche tout ! On jette l’allumette qui brûle les doigts, on lâche l’outil qui nous blesse. Et on hurle en même temps, histoire d’évacuer la douleur.

    Avec le passé, pourquoi ne faire de même ? Lâcher, arracher, jeter, brûler… tous les mauvais souvenirs qui nous hantent, nous paralysent et nous empoisonnent est la meilleure solution que j’ai trouvée à ce jour pour vivre dans l’ici et le maintenant. Cet état qui nous plonge plus facilement dans le bonheur, alors que le passé nous fait revivre le malheur.

    Du passé il suffit de tirer des leçons, inutile d’y revenir ou de s’y attarder, il faut penser à l’avenir. Celui qui s’accroche au passé n’avance pas, il s’ankylose.” (Omraam Mikhael Aivanhov)

    📏📙📐 Désires-tu avancer ? Construire ton avenir ? Le lâcher prise, la prise de risques pour un avenir meilleur est un cocktail très efficace qui consiste à prendre des décisions : nous ne sommes pas obligés de recommencer les mêmes erreurs, seulement apprendre d’elles.

    Étape n° 3- Utiliser le passé

    Utiliser son passé, c’est tirer des conclusions sur nos actes qui ont entraîné des conséquences désagréables, pénibles ou graves. Cependant, il est possible de le faire avec un esprit neuf, positif, qui change d’objectif (de lunettes) pour regarder les événements sous tous leurs angles, et pas que l’aspect négatif.

    • J’ai fait faillite : pourquoi ? J’ai fait une erreur de gestion en choisissant la mauvaise personne avec un salaire inapproprié. 
    • Je remonte une entreprise : vais-je encore déposer le bilan ? Non, pourquoi : parce que je ne vais pas reconduire cette erreur une seconde fois.
    • Comment ai-je utilisé mon passé pour créer ma nouvelle boîte ? En m’orientant vers une structure différente, qui m’assure une sécurité financière.

    Mes réflexions d’aujourd’hui sur hier m’ont permis de créer un avenir durable et fiable, j’ai compris mes erreurs et je ne les reproduirai plus.

    N’utilisez pas l’esprit d’hier pour percevoir les événements d’aujourd’hui.” (Tchouang Tseu)

    Et cap sur l’avenir !

    Regarder en arrière donne des torticolis, et pas seulement. Cela nous empêche de :

    • Focaliser sur le présent pour bâtir des projets 
    • Profiter de l’instant T, de l’ici et maintenant
    • Voir les petits bonheurs qui sont à notre portée
    • Résoudre nos équations actuelles, comme la formule du bonheur

    Quels sont les événements passés que tu ne voudrais ne pas revivre, mais recommencer en t’y prenant différemment ? Si on te donnait la possibilité de recommencer en évitant les pièges, qu’en ferais-tu ? 

    C’est ça, regarder devant. C’est cette démarche en 3 étapes qui te permettra de mettre le cap sur l’avenir : tenir compte de son passé : sans être ni appesanti par les mauvais souvenirs, ni culpabilisé par nos erreurs, ni accablé par les autres. C’est vivre sa vie en toute liberté et non survivre par peur de revivre les mêmes épisodes toute son existence.

    Pour résumer, retiens cet acronyme facile à mémoriser : ALU comme “allumer”, allumer la mèche qui va faire décoller ton avenir. 

    1. Analyse le passé
    2. Lâche le passé
    3. Utilise le passé

    La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé.” (Soren Kierkegaard)

  • Comment empêcher nos craintes pour l’avenir de se réaliser ?

    Comment empêcher nos craintes pour l’avenir de se réaliser ?

    L’avenir est fait d’incertitudes et d’inconnues pas seulement pour une poignée d’êtres humains ou une majorité écrasante, non, mais pour tout le monde. Ne pas le connaître fait peur, ne pas savoir de quoi demain sera fait angoisse un simple salarié lambda comme un cadre brillant à la carrière prometteuse. Une mère de famille ou un célibataire endurci. Chacun oriente ses peurs en fonction de ses attentes et va échafauder soit des prévisionnels (on n’est pas à l’abri !) soit des plans catastrophes. L’argent n’est pas un parapet de sécurité malgré ce que l’on pourrait croire. Pas plus que les assurances qui ne sont pas des garanties satisfaisantes au point de nous assurer une paix inconditionnelle.

    Alors que certains se tournent vers des spécialistes du futur – autrement dits des voyants ou des médiums – d’autres, comme moi, ont mis en place des stratégies pour l’appréhender de la meilleure manière possible. Et conserver son bonheur intact.
    Voici un trousseau de 5 clés : léger, facile à emporter partout avec toi. Tu ne regarderas plus l’avenir de la même façon.

    🔑 Clé 1 – Avoir des objectifs

    Se fixer des objectifs est très motivant et il est primordial d’en avoir en permanence sous le coude ! Même d’apparence insignifiants, comme aller faire un pique nique le week-end prochain ! 

    Mais pourquoi faire ? 

    • Pour donner un sens à sa vie
    • Pour décider par soi-même et ne pas laisser les autres, les événements décider pour soi
    • Pour entretenir la confiance en soi 
    • Pour chasser l’anxiété ou réduire le stress 
    • Pour un sentiment fier d’accomplissement, de réussite personnelle
    • Pour gagner en temps et en efficacité

    Et puis, un projet en appelle un autre : on prépare le suivant quand le premier est réalisé. Sans tomber dans des buts inaccessibles ou fixer la barre trop haute, c’est tout simplement réfléchir à ce qui pourrait contribuer à nous satisfaire pour empêcher la peur de nous paralyser, à l’avenir de nous stresser. “Que va-t-il se passer demain ?” La plupart du temps, ce que tu auras prévu en grande majorité, enfin, si tu es un tant soit peu organisé(e)… (Voir Clé 3)

    La meilleure méthode pour combattre l’anxiété ou la négativité, pour se maintenir en bonne santé mentale et physique, c’est de se fixer des objectifs… dans l’avenir qui fait peur ! Pour le regarder en face et lui dire qu’on le prend en main.

    Et puis, quelle est la probabilité que nos scénarios catastrophe se réaliseront ? Aucune ! Car l’étape suivante, c’est de bien se préparer ! 

    🔑 Clé 2 – Se préparer / s’équiper

    La vie n’est ni un conte de fées ni un drame en séries illimitées. Malgré son caractère imprévisible, elle peut se dérouler de la manière avec laquelle tu te prépares à écrire ton histoire.

    Il ne te viendrait pas à l’idée d’aller courir un marathon sans entraînement régulier, une préparation physique bien étudiée, adaptée, n’est-ce pas ?

    Pas plus que de te rendre à un entretien d’embauche sans CV, prétentions et argumentaire soigné ?

    L’avenir ne fait pas exception à la règle. 

    Se préparer, c’est : 

    • S’équiper de connaissances
    • S’entourer des bonnes personnes
    • Se former pour décrocher le job de ses rêves
    • Bien connaître la personne avec laquelle on veut finir sa vie
    • Sacrifier certaines saisons de notre vie pour se former
    • Etc.

    Le but, c’est tout simplement éviter de 

    • Se retrouver coincé(e) dans une impasse
    • Renouveler des échecs qui ne font qu’alimenter la peur du futur : “Tu vois, je te l’avais bien dit !…” 
    • Se sentir impuissant(e), démuni(e) : “Je ne savais pas !
    • Rester à terre : “Ça sera toujours pareil !

    Ce qui m’a sauvée, dans la vie, c’est d’être toujours en mode “apprentissage”. Pour ne pas être collée par un client (j’ai 25 ans de commercial dans les bottes), j’apprenais tout sur le sujet et je devenais une “experte” sans qu’on me le demande. C’était la valeur ajoutée que j’apportais à ma clientèle, une façon de me rassurer que j’assurais mes ventes. C’était ma méthode pour combattre ma peur du lendemain ! 

    C’est également une excellente manière d’anticiper, comme d’empêcher certains échecs de se reproduire, avec la clé n°3.

    🔑 Clé 3 – Anticiper

    Une autre manière de combattre la peur de l’avenir est de se montrer très méticuleux sur ses projets. J’ai remarqué qu’anticiper ou s’organiser combat efficacement le stress ou la peur du lendemain car cela limite les incertitudes. C’est pourquoi j’ai toujours tenté au maximum de prévoir dans tout ce qui est à ma portée, en tenant compte, bien évidemment, des facteurs inhérents à ma propre volonté ou mes choix.

    Aussi, en scannant les 7 domaines de ta vie, tu as la capacité d’anticiper :

    • Ta retraite : épargne, renseigne-toi sur les bons plans pour vivre décemment après 65 ans.
    • Ton sentiment de solitude : provoque les rencontres, les activités où tu seras au contact des autres ; prévois des sorties à l’avance.
    • Ta santé : si tu as peur de vieillir trop vite, prends soin de toi et le plus tôt possible.

    Attendre que les choses arrivent à soi est le contraire de l’anticipation. Bien sûr, de bonnes surprises peuvent tomber ! En revanche, la passivité ne te rendra pas service, alors qu’au contraire, l’action te permettra d’atteindre tes objectifs, et même le meilleur !

    🔑 Clé 4 – Rester actif

    Quand on décide de prendre sa vie en main – en fonction de nos capacités qui sont tout de même limitées qu’on peut toujours augmenter ou perfectionner – quels sont les risques qu’elle nous échappe et que nos prédictions de malheur se réalisent ?! Aucun ! Parce qu’on aura mis en place les moyens nécessaires pour les bloquer. 

    Planifier des plans d’action en fonction de tes objectifs t’évitera les mauvaises surprises et ne permettra pas à la crainte du futur de s’installer.

    Il est évident que si on laisse faire les choses malgré nos peurs, si on reste passif face à l’avenir sans ni bouger, ni planifier, ni prévoir, rien ne se passera. Au contraire, le pire envisagé a toutes les (mal)chances de se produire.

    Bien sûr, il y a toujours une part d’imprévisible, mais il n’en demeure pas moins que la majorité de nos peurs ne se réalisent pas parce que nous sommes en position de décideur et de meneur. Nous décidons de ne plus subir la vie, résigné(e) et fataliste. Ce qui te conduit directement à la dernière clé.

    🔑 Clé 5 – Imaginer le meilleur

    Plutôt qu’imaginer le pire pour ton avenir, et si tu décidais qu’il sera meilleur ? Ces 4 premières clés te permettent d’ouvrir les plus belles portes de ton futur. À toi de l’écrire, maintenant :

    • En renouvelant tes objectifs de vie chaque année
    • En te préparant 
    • En anticipant : tu subiras moins les événements car c’est toi qui les provoqueras
    • En restant toujours en mouvement, motivé(e) et enthousiaste : avec des pensées et des paroles positives pour “créer la vie” autour de toi 

    Car ce que tu redoutes arrive la plupart du temps par manque d’objectifs, de préparation, d’anticipation et d’actions. La peur nous prive de nos moyens, nous vole notre assurance et cela se répercute sur nos paroles et nos gestes, provoquant des incidents et des accidents de parcours…

    Alors, visualise ton futur avec des lunettes optimistes et attends-toi au meilleur en allant ici !