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  • Le remède à la maladie d’amour

    Le remède à la maladie d’amour

    La peur de souffrir est-elle plus forte que l’envie d’aimer, d’être aimé(e) ? Si tu réponds “oui”, alors tu es malade d’amour. Rappelle-toi les symptômes : fuite en avant, agressivité, dépression, mal-être, solitude. Les blessures du passé errent tels des fantômes dans notre vie, sans qu’on sache comment lécher les plaies.
    Un jour, une nuit, plutôt, j’ai touché le fond, et j’ai crié. À l’aide : “Je suis malade d’amour, je n’ai plus la paix, j’ai le mal de vivre.” J’ai appelé à l’aide quand j’ai ressenti un tel vide, une telle solitude que j’ai pensé à la mort.

    Et j’ai crié…

    “Help me” est le cri qui m’a permis de sortir de l’impasse, de mes prisons de peur. Cela s’est passé comme dans une expérience surnaturelle, où j’ai ressenti un doux manteau de paix m’envelopper juste après pleuré et crié à l’aide. Je me suis endormie et j’ai entrepris dès le lendemain un changement. Dans mes relations, mes comportements, mes habitudes. Je ne l’ai pas fait toute seule ! Et pas de miracle instantané, mais de progrès en progrès. J’ai eu besoin d’être accompagnée, éclairée, guidée dans un processus de guérison.

    Cela passe premièrement par une décision et une prise de positionnement :

    • Accepter la solution ultime à laquelle on n’a pas pensé, cette bouée qu’on te jette… mais tu n’as plus trop le choix. D’où la grande importance de garder l’esprit ouvert !
    • Accepter le changement, même s’il te déconcerte, même s’il est radical.
    • Sauter tête la première dans la bouée… Que risques-tu ?!

    Processus de guérison

    Comment se débarrasser de cette sensation cruelle qui ne me quittait plus ? Pas de Doliprane contre les maux d’amour. Pas d’Aspirine contre les spasmes du manque mais une fuite effrénée pour remplir, combler les vides, les assouvir temporairement pour augmenter les doses, cumuler les ersatz du bonheur.

    Ce vide qu’on remplit de nourriture, de pilules, de liquide, d’images, de plaisir éphémère, ces pâles copies de la joie que tu reproduis depuis tant d’années… il va falloir vraiment le nettoyer pour le laisser se remplir à nouveau. Du vrai, de l’original et finies les imitations ! Autrement dit, tu vas devoir entreprendre un processus de guérison qui prendra plus ou moins de temps selon la gravité de tes blessures. Tu auras besoin, tout comme moi :

    • De soins, d’accompagnement
    • Du silence, de repos, de solitude
    • De pardon
    • D’un amour qui te dépasse, que tu n’as jamais rencontré, à travers la spiritualité
    • De l’amour des autres pour pouvoir donner à nouveau

    Et puis, d’avaler cette potion d’amour. Elle a un goût de “reviens-y”, mais pas tout de suite ! Premièrement, tu la trouveras complexe tant il y en a ! Comment faire, pour ne rien oublier ?! Eh bien, garder la recette aimantée sur le frigo est un moyen que je te suggère.

    16 ingrédients pour un amour durable

    Ces ingrédients sont des composantes indissociables de la Formule du Bonheur. Tu vas les découvrir dans quelques instants, mais ne crois pas qu’elle aura un effet immédiat sur ton mal d’amour et guérir tous tes maux en une gorgée.

    Tu auras besoin de pratique, de persévérance, des autres, et d’y croire ! Sans oublier de traverser les étapes de la guérison évoquées ci-dessus.

    Nous sommes nés avec l’amour. Et nous avons appris la peur. Le voyage spirituel consiste à répudier, à désapprendre la peur et à accepter le retour de l’Amour dans notre cœur. L’amour est un fait essentiel de l’existence. Il est notre ultime réalité, notre ultime but sur terre.” (Marianne Williamson)

    Quand tu es venu(e) au monde, tu es né(e) sans peur, dans l’amour, fruit d’un amour (ou d’un acte d’amour). Tu avais cette joie en toi, dès ton premier cri ! Peu à peu, ce sentiment de bonheur s’est étiolé au profit du malheur. Or, l’amour ne meurt jamais, il change juste de forme selon à qui tu le donnes. Il n’a pas de fin, selon le prophète révolutionnaire Jésus. Et comme pour toute construction, il a de solides fondations qui lui permettront de devenir durable et même indestructible, selon Jésus. Ce sentiment de bonheur enfoui peut renaître grâce à l’Amour durable dont il est question juste après.

    J’ai relevé 16 caractéristiques d’un amour durable qui renforce le bonheur en joie inaltérable. Le chiffre 16, selon les théologiens, est le symbole spirituel de l’Amour parfait, qui exprime l’unité (l’union) renforcée par la grâce (le pardon)

    1. L’amour est patient = Il ne s’énerve pas, ne râle pas, ne maltraite pas, il sait attendre.
    2. L’amour rend service = Il est disponible, généreux, empathique.
    3. L’amour n’est pas jaloux = il fait confiance, il ne convoite pas, il ne soupçonne pas le mal.
    4. L’amour ne se vante pas = il ne raconte pas partout comment et combien il donne.
    5. L’amour ne se gonfle pas d’orgueil = Il est humble, modeste, il sait rester à sa place.
    6. L’amour ne fait rien de honteux = Il est respectueux, sain, attentionné.
    7. L’amour ne cherche pas son intérêt = Il est modeste, il fait passer les besoins de l’autre avant les siens.
    8. L’amour ne se met pas en colère = il garde son calme, il maintient la paix.
    9. L’amour ne se souvient pas du mal = Il n’est pas rancunier, il pardonne.
    10. Il ne se réjouit pas de l’injustice = Il s’en indigne et lutte contre.
    11. L’amour se réjouit de la vérité = Il ne ment pas, il est sincère.
    12. L’amour excuse tout = il trouve toujours des circonstances atténuante, il pardonne (encore).
    13. L’amour croit tout = Il est positif, il croit que l’autre est/dit vrai.
    14. L’amour espère tout = Il voit en l’autre ce qu’il est en train de devenir.
    15. L’amour supporte tout = Il porte les fardeaux, il partage les peines.
    16. L’amour ne disparaît jamais = il est le plus fort, il est indestructible.

    Love is all you need. L’amour est tout ce dont tu as besoin.

  • Rêves ou illusions ?

    Rêves ou illusions ?

    Les psychologues affirment que les premiers rêves remontent à nos 5 ans. 
    Il est important d’avoir des rêves dans la vie et surtout de les poursuivre pour connaître ce beau sentiment d’accomplissement lorsqu’ils se réalisent. 
    Hélas, certains se brisent, même sans avoir éclos. Morts dans l’œuf. Pourquoi ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre.

    J’ai très souvent confondu “rêve” et “illusion”, parce que la plupart du temps, je n’avais pas décelé la différence entre des attentes réalistes et les vérités de la vie. Parce que je n’avais aucun concept précis du bonheur.

    Voyons de plus près la définition de ces deux termes, employés souvent à tort et à travers.

    Cours de philo/psycho en accéléré 

    C’est quoi, un rêve ? 

    I had a dream”. Qui ne connaît pas la célèbre phrase onirique, tirée du discours du non moins célèbre Martin Luther King devant 250 000 personnes ? « Je rêve que mes quatre enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère.” 

    En dehors d’une production psychique survenant pendant le sommeil, réaliser un rêve, selon Freud, fondateur de la psychanalyse, né en 1856, c’est accomplir ses désirs. 

    Le Larousse nous informe que, lorsqu’on laisse aller librement notre imagination, c’est rêver éveillé. Enfin, caresser un rêve, c’est avoir le désir, l’espoir qu’il s’accomplisse ou encore, lorsqu’on en fait la “représentation, plus ou moins idéale ou chimérique, de ce qu’on veut réaliser.”

    Or, l’illusion, c’est totalement différent.

    Selon Platon, philosophe du Vème siècle avant J.-C. de la Grèce classique, l’illusion est “une apparence trompeuse dénuée de réalité.” 

    Le dictionnaire nous apprend aussi que :

    • C’est une perception erronée due à une apparence trompeuse. 
    • C’est une interprétation erronée d’une sensation réellement perçue.
    • C’est une croyance fausse, mais séduisante pour l’esprit.

    En effet, peut-être que dès ton plus jeune âge, tu a conçu des rêves qui sont devenus, au fil des ans, des illusions. Elles agissent telle une marée noire et il t’arrive peut-être parfois de te croire englué(e) dans un état de confusion.

    Nous finissons tous en prison…

    As-tu déjà prononcé ce genre de phrases ?

    • Pourquoi n’ai-je pas droit au bonheur ?
    • Je ne mérite pas d’être heureux(se)…
    • Pourquoi les autres et pas moi ?
    • Quand mes galères vont-elles cesser ?

    Moi aussi, j’ai eu mon lot de rêves brisés et d’illusions :

    • Quand je ne suis pas parvenue à conquérir des territoires tant convoités, 
    • Quand je n’ai pas réussi à atteindre tous mes objectifs (pro, perso…),
    • Quand je n’ai pas pu étancher ma soif de richesses, de réussite, d’amour, etc., 

    et j’ai prononcé ce même genre de phrases, malgré mon bel optimisme pimenté d’humour !

    J’ai réalisé que depuis ma plus tendre enfance, j’ai été “formatée” de plusieurs manières : par mes parents, mon éducation, par différents diktats de la société, par les médias à grands renforts de publicité, et j’ai fini par me retrouver coincée dans une prison d’illusions. 

    C’est vrai qu’on nous propose de nous livrer nos rêves sur des plateaux ! En réalité, ils ne sont que des interprétations plus ou moins erronées du monde. Peu à peu, notre jugement perd de son objectivité, et notre vision du bonheur est déformée parce que nous sommes dupés en permanence. Toutes les pistes qui sont censées conduire au bonheur sont brouillées. Nos multiples tentatives pour y accéder échouent lamentablement et nous nous retrouvons tous derrière les barreaux ! Prisonniers dans des cercles d’illusions. 

    Tu te reconnais dans cette description ? Pas de panique, il y a toujours une porte de sortie.

    3 premières clés pour en sortir

    Honnêtement, tu risques de trouver ces 3 clés simplistes. Pourtant, c’est ce que j’ai trouvé de mieux dans la mise en application de la formule du bonheur. Teste-les avant de les jeter au fond de la poubelle. 😉

    🔑 1- Prendre du recul

    Parfois, nos illusions nous amènent à avoir une mauvaise perception des événements ; il est nécessaire de prendre du recul quand tout ne se déroule pas comme prévu, notamment de les analyser sur des angles différents, comme je le raconte dans cet article : Quand les événements nous bousculent : subir ou rebondir ?

    Il est vrai que lorsque des drames ou des tragédies frappent notre vie, il n’est pas évident de s’approprier cette vérité. Nous l’aborderons un peu plus loin, toujours en évoquant les illusions. La vérité, c’est qu’on ne contrôle rien. On y croit, pourtant, mais en réalité, même en faisant de notre mieux, on ne peut stopper certains événements. Les résultats ne dépendent pas toujours de nous. On ne peut rien changer au cours de la vie. 

    🔑 2- Accepter l’échec

    Accepter les événements tels qu’ils surviennent est selon moi la meilleure option sans tomber dans la résignation. 

    Un autre événement est venu balayer ma vie comme un ouragan, avec la perte de mon entreprise : 10 ans d’efforts acharnés, d’énormes sommes investies, du temps consacré, sans oublier les larmes et la sueur ! 

    Près de 20 ans se sont écoulés, et si d’un côté mon rêve s’est écroulé, d’un autre, il en a donné naissance à d’autres. Quand j’ai accepté cet échec comme une brillante leçon de vie, j’ai été guérie et tellement enrichie !

    Les circonstances difficiles de la vie viennent parfois briser nos rêves lesquels, la plupart du temps, n’en sont pas parce que nous nous enfermons facilement dans des prisons d’illusions.

    🔑 3- Revoir ses attentes à la baisse 

    Un autre pas pour sortir de cet état de confusion, c’est de réaliser que certaines de nos attentes dépassent la réalité et accepter, par conséquent, de les revoir à la baisse.

    Je ne connais pas tes rêves, mais pour avoir été une belle rêveuse (je le suis toujours), j’ai appris à les mettre à pied d’égalité avec la réalité.

    Comment utiliser ces 3 clés à bon escient ?

    Avec la “méthode interrogatoire” :

    Je me pose alors une batterie de questions, pour être certaine que je ne m’y laisse plus prendre…

    1. Est-ce faisable ? Réalisable ? 
    2. Combien de temps, d’effort cela nécessite-t-il ?
    3. Ai-je besoin d’une formation ? De conseils ? De collaborateurs ? 
    4. Ai-je encore le temps dans mon planning actuel ? 
    5. Ce rêve maintient-il mon équilibre ou le menace-t-il ? 
    6. Sinon, que puis-je stopper à la place ?
    7. Je me fais uniquement plaisir ou ce rêve sera aussi utile à d’autres personnes ?

    Bref. Je me soumets à un interrogatoire rigoureux et j’en parle aussi autour de moi, je laisse mûrir ce rêve, en quelque sorte ! Et je n’oublie pas de prendre des notes…

    Tu en marre de te tromper ? De voir tes rêves se briser ? Tu peux commencer à ouvrir la porte de ta prison, à l’aide de ces 3 clés.

  • À la poursuite du bonheur

    À la poursuite du bonheur

    Quand le bonheur s’envole à tire d’ailes, nous avons le choix :

    Rester prisonniers dans le cercle de nos illusions, façonnés par notre éducation, la société, de fausses croyances qui sont venus alourdir nos bagages. (Lire Quels sont les facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?)

    Ou comprendre comment nous fonctionnons pour en trouver la sortie et courir dans la bonne direction.

    Le piège des “options”

    Tu as été “programmé(e)” pour être heureux(se) dès ton départ dans la vie et peu à peu, celle-ci s’est déréglée au point de ne plus en comprendre le sens. Tu as peut-être ajouté des options (besoins/attentes plus élevés) destinées à améliorer ta joie de vivre, selon ta conception du bonheur très personnelle. Or, tu t’es perdu(e) dans la multitude de “copies du bonheur” qui te sont offertes. Alors ton bonheur joue au yoyo… il s’enfuit, réapparaît, s’enfuit à nouveau, puis revient dans un cycle sans fin parce que ces options ne sont pas efficaces dans le long terme.

    Ces options – besoins/attentes – sont comme celles que l’on coche sur nos ordinateurs ou portables. Je me suis moi-même laissée piéger plus d’une fois en me perdant dans des fonctionnalités que j’avais activées par curiosité ou inconsciemment. 

    Oui ! Mal utilisées, elles peuvent provoquer des bugs, des ralentissements système, on peut installer malgré soi des virus, etc. 

    Pourtant, il marchait bien, avec ses fonctions initiales, mon portable ! Un téléphone, à la base, est conçu pour appeler et recevoir des appels. Et quand on s’amuse un peu trop avec, ouf, le constructeur a prévu de réinitialiser le système. 

    On fonctionne à peu près pareil, toi et moi… Toi aussi, tu as été créé(e) par défaut heureux(se) et des options à tes besoins fondamentaux, tes attentes légitimes sont venues tout gâcher. Il existe chez l’homme aussi une fonction RESET : un nouveau départ, une possibilité de tout remettre à 0. Nous y reviendrons.

    L’Homme ressent des besoins naturels, ce que l’on appelle les 5 besoins fondamentaux. Jusque-là, c’est normal, encore faut-il savoir ce que signifie des besoins “fondamentaux”, dits de base. Puis, il a aspiré davantage, il ne peut pas s’empêcher d’ajouter d’autres options aux premières. Ce qui est légitime, sauf que l’ambition peut compliquer la donne. Alors, par dépit, si ses attentes sont insatisfaites, il est tenté de se tourner vers des alternatives au bonheur car il ne parvient toujours pas à trouver le bonheur, malgré ses nombreuses tentatives.

    Commençons par nos besoins fondamentaux.

    Les 5 besoins fondamentaux 

    (appelés aussi Pyramide de Maslow)

    1. Besoins vitaux ou physiologiques : manger, boire, dormir, respirer, éliminer, besoins sexuels
    2. Besoins de sécurité et de protection : du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété
    3. Besoin d’amour et d’appartenance : à travers des relations amoureuses et amicales
    4. Besoin d’estime : respect et reconnaissance des autres, estime de soi et des autres, confiance en soi et des autres
    5. Besoin de se réaliser : accomplissement, épanouissement, développement personnel

    Puis, ces besoins mutent en aspirations parfois inappropriées.

    2- Les aspirations légitimes et/ou ambitieuses

    Le clivage commence à partir d’ici : tout le monde n’a pas les mêmes rêves ni les mêmes projets. Certains sont justifiés et qualifiés de réalistes (aspirations légitimes), d’autres sont motivés par un ego parfois surdimensionné (aspirations ambitieuses, voire démesurées).

    • Une vie de couple
    • Construire une famille
    • Gagner beaucoup d’argent
    • Être influent(e)
    • Être un novateur, l’inventeur d’une idée, d’une marque
    • Devenir célèbre
    • Posséder un patrimoine, une fortune
    • Etc.

    Quand on échoue en cours de route, on se tourne vers d’autres pistes, qui peuvent nous dévier encore plus de notre état initial.

    3- Des alternatives au bonheur

    Elles s’écartent des fondamentaux et des aspirations. Il existe d’ailleurs une confusion entre “bonheur” et “plaisir”, surtout quand les émotions et les addictions s’en mêlent. 

    Différence entre “bonheur” et “plaisir”

    Le bonheur, c’est un état de joie durable et complète. On peut se vanter alors d’être “pleinement heureux”.

    Le plaisir est qualifié de sensation (lié aux sens…) ou d’émotion qui correspond à la satisfaction d’un besoin ou d’un désir.

    Les alternatives au bonheur sont des bonheurs éphémères, des ersatz qui conduisent ses adeptes dans des dérives dangereuses pour leur santé et pour leur vie. En voici quelques-unes :

    • S’étourdir dans les fêtes, les soirées : pour oublier la solitude, ou palier à l’absence de gaieté, beaucoup se tournent vers des ambiances électriques, où les sons entêtants et envoûtants vont les conduire dans des états proches de l’extase. Danse, flirts, lumière et son, les sens sont saturés de plaisir et donnent l’illusion du bien-être, jusqu’au réveil…
    • Avoir des comportements compulsifs (achats, sexe…) : je me souviens de mes périodes tristes ou marquées par la déception, la frustration, où je sentais que je sombrais dans la dépression. J’allais alors dans ma boutique de fringues préférée et je jetais ma CB sur le comptoir pour dépenser sans compter… jusqu’au prochain épisode, jusqu’à frôler l’interdit bancaire.
    • Tomber dans des addictions (alcool, drogue, pornographie, violence…) : ce sont les substances illicites qui sont les plus répandues, mais s’ajoutent aussi une dépendance à la pornographie et le piège de la violence, jusqu’à parier sur des fights dans des caves ou sur des parkings.
    • Pratiquer des sports extrêmes : surf, saut en parachute/en chute libre, alpinisme, nage avec des requins, tout est bon pour exciter les hormones du plaisir produits par notre corps (sérotonine, endorphine, ocytocine, dopamine…). Ainsi libérées, ce sont des solutions non sans risque pour lutter contre le stress, la pression en procurant bien-être, bonne humeur, excitation, etc.

    Avant de réfléchir plus intensément sur ces options qui peuvent nous plonger peu à peu dans un état de confusion, et nous éloigner toujours plus de notre cible – le bonheur – je te propose de méditer sur cette dernière citation de l’écrivain Dan Millman :

    “Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d’apprécier avec moins.”

  • Quels sont facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?

    Quels sont facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?

    T’a t-on tout cédé, lorsque tu étais petit(e) ?
    Ou malheureusement, tu n’as pas eu une enfance dorée, et tes attentes, tes besoins n’ont pas été ou très peu comblés…
    Ou malheureusement, tu n’as pas eu une enfance dorée, et tes attentes, tes besoins n’ont pas été ou très peu comblés…

    Le bonheur, c’est l’absence de malheur et c’est l’état par défaut dont on hérite dès notre naissance. Plus on avance en âge, plus le bonheur s’enfuit. 
    Quel rapport, le bonheur avec l’âge ? Eh bien, quand tu étais petit(e), des parasites, des petits et des gros, sont venus brouiller ta vision du bonheur et ce, dès que ton “ego” – ton identité – s’est affirmée. Au fur et à mesure que tes dents de lait ont poussé, que les premiers mots sont sortis de ta bouche affamée : “Je veux !”, “Moi”, “Je”, devant toute une liste d’attentes et de besoins (détaillés dans cet article), tu t’es heurté(e) aux premiers “non”. Et ça fait mal, non ?!

    Un parasite, c’est tout simplement hideux et ses effets sont plus ou moins graves. Ne serait-ce qu’un poux ou la gale ! Tu as vu les dégâts ? La vitesse à laquelle ils se propagent et gagnent toute la famille ? Et les difficultés pour les éradiquer ? Pour le bonheur, c’est un peu pareil… 

    Regardons de plus près ces “éléments perturbateurs” qui viennent interférer avec notre bonheur, classés par ordre croissant.

    Cela commence par notre éducation, puis l’influence de la société. Ensuite, avec la maturité, on acquiert de l’expérience mais aussi tout un système de croyances. Pour certains d’entre nous, les attentes prendront des dimensions hors norme, jusqu’à tomber dans un cercle infernal d’illusions.

    1- L’éducation : la pression ou le modèle de nos parents 

    Dans certaines familles, il n’est pas rare que les parents influencent leur progéniture à suivre les mêmes voies… 

    Jeune adulte, j’ai fait exactement le contraire de ce que ma mère (au foyer) m’a inculqué et j’ai fui le carcan familial très tôt en me mariant avec le premier venu ; j’avais juste 19 ans. J’ai aussi rejeté certains aspects de mon éducation. Marcher dans les traces de ma mère, c’était simplement au-dessus de mes forces et le comble de l’ennui. 

    Quant au modèle, certains d’entre nous reproduisent des attitudes ou des langages appris durant l’enfance :

    • Parler durement, irrespectueusement
    • Reprocher sans jamais complimenter ou encourager
    • Cacher ses émotions, ses sentiments

    Que vient faire la société dans la perte du bonheur, dois-tu te demander encore…

    2- L’influence de la société 

    La société nous influence de tous côtés, et ce, dès le primaire. Avec ses modèles de réussite, accès sur le pouvoir, l’argent, le non respect de l’environnement, l’individualisme poussé dans des extrêmes, etc. Ou bien ses tendances avec la mode, où l’apparence physique est devenue si importante que nombreux tombent dans le piège de la comparaison. C’est un nouveau fléau sociétal depuis quelques années, accentué par les réseaux sociaux. 

    De plus, elle nous fait croire qu’en consommant toujours plus, on sera plus heureux. Un autre piège !

    En fin de compte, on se sent obligé de faire partie d’un groupe, d’une communauté, de la société. Sinon, on est traité en marginal ou un hasbeen ou bien on est considéré comme un adepte d’une secte. 

    J’ai toujours eu horreur du moule, et par réaction – pas toujours la bonne – j’ai tout fait pour m’en écarter. Mais la société, avec ses diktats, m’a toujours rattrapée : à posséder, consommer, à me divertir avec ce qu’elle me proposait. Nous en parlerons un peu plus loin, avec la notion de “fuite”.

    Dès que l’on possède, on désire davantage car on a cette tendance à être vite blasé ! On n’est jamais satisfait ou bien pas longtemps, sinon rarement. Cette poursuite vers du plus, du meilleur, du plus fun, du plus stylé, apparenté au bonheur, quand s’arrêtera-t-elle ?

    Un roi sage a dit : “Tout est vanité et poursuite du vent.”

    3 – Des croyances plus ou moins erronées

    Ces croyances viennent de notre éducation, et bien sûr, des médias, des propos des uns des autres, de tout ce qu’on entend, écoute ou lit… Ma propre maman ne m’a pas donné une image élogieuse de l’homme. Pourquoi ? J’avoue ne pas avoir creusé le sujet. Mais cette croyance m’a guidée vers de mauvais choix. 

    Imagine les conséquences terribles sur nos orientations, nos comportements et nos actes avec des clichés comme :

    • Tous les hommes sont des irresponsables !
    • Les femmes sont toutes des hystériques !
    • Toutes les histoires d’amour finissent mal !

    Nous verrons ultérieurement comment rétablir la vérité sur nos fausses croyances. 

    4- Des attentes démesurées

    Bon, pour ne rien te cacher, j’en ai eu d’énormes, voire indécentes ! Puisque je n’ai pas été mère au foyer, mais chef d’entreprise, j’ai pensé que je pouvais devenir, non pas la reine du monde, mais au moins une princesse ! J’ai fourni de gros d’efforts, j’ai fait d’importants sacrifices pour devenir “quelqu’un”, et j’attendais tellement de la vie… et des autres, que… que…! Je me suis plantée…

    • On croit en notre idéal(e), qu’il(elle) est capable de satisfaire tous nos désirs !
    • Que la volonté est suffisante pour réaliser nos rêves !
    • Que l’argent fait le bonheur !
    • Que nos amis ont une part de responsabilités dans notre bonheur !
    • Qu’on peut être le (la) meilleur(e) partout !
      Que posséder biens, richesses, assurances-vies et coffre-fort nous met à l’abri du malheur !
      Qu’on ne connaîtra jamais l’échec car on fait tout pour réussir !

    Un monde parfait, quoi ! C’était ma conception du bonheur… J’avais mis la barre trop haut et au mauvais endroit… Cette conception a bien changé depuis ! Tu le verras en parcourant d’autres articles.

    5 – Un cercle infini d’illusions 

    Pendant une bonne vingtaine d’années, toutes mes fondations – éducation, croyances, idées préconçues – se sont effondrées les unes après les autres. Mes illusions se sont effacées les unes après les autres, comme des mirages. J’ai employé une grande partie de ma vie à me battre contre tout et tout le monde pour exister, être aimée, posséder, devenir “quelqu’un de bien”…

    Je luttais :

    • Contre moi : mon caractère, ma solitude, mes peurs, mes doutes et mes questions.
    • Contre les autres : dans mon couple, même avec mes amis, au sein de ma famille, mes collègues ; j’étais sans cesse sur la défensive car blessée et déçue tant de fois.

    Je m’étais brisée les ailes jusqu’à ne plus avoir envie de voler. Mais bonne nouvelle, ça repousse !

    Ces 5 parasites sont non négligeables, comme tu peux le constater. Ils font d’énormes trous dans la vie des gens. Ouf ! C’est réparable, je suis bien placée pour t’en parler. Si tu veux en savoir davantage, je t’invite à cliquer ici !