Étiquette : Bonheur

  • 5 principes pour vivre heureux

    5 principes pour vivre heureux

    Nous bâtissons notre existence au présent, alors d’où vient la tendance d’une grande majorité de naviguer entre deux mondes : celui du passé qui réveille de vieilles blessures et celui du futur qui entretient notre peur de l’inconnu ?

    Pourquoi ne parvenons-nous pas à rester ancrés ici et maintenant, bien déterminés à profiter de la plénitude du moment présent ?

    Pourquoi se bercer d’illusions que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, sans ressentir la beauté de l’instant présent, du jour que l’on vit ?

    Nous sommes conditionnés ainsi, pour ainsi dire, mais il y a toujours moyen de changer de programme !

    Après un long, long voyage intérieur où j’ai entrepris un retour dans mon passé, j’ai décidé de n’en garder que les bons souvenirs. Puis, de préparer mon futur en vivant bien campée dans le présent, les deux pieds à l’aise dans mes tongs pour bien jouir de la vie, de chaque jour qu’elle offre. 

    Pour y parvenir, j’ai compris que je devais commencer à apprendre à profiter pleinement et simplement de ma journée.

    Au fil des mois, des années, j’ai adopté des réflexes pour vivre heureuse, en dépit de tout, et surtout, du fil d’actualités.

    Voici 5 principes fondamentaux pour vivre heureux et le rester.

    1- Pratiquer tous les jours un exercice de pleine conscience

    Si cette notion d’exercice te dérange, alors apprends que tu pratiqueras naturellement cette prise de conscience du moment présent dès que tu en auras saisi toute l’importance. 

    • Dès que tu as mal au dos, bloqué(e) derrière ton écran 
    • Dès que tu peines à te concentrer, car trop d’infos
    • Dès que tu satures, tout simplement

    Ton cerveau te commandera d’aller faire une pause. Et alors, tu feras naturellement un “exercice de pleine conscience” peut-être sans le réaliser vraiment, jusqu’au jour où tu les déclencheras par automatisme, car tu en ressentiras le besoin urgent.

    Aller dehors et éveiller ses 5 sens est le premier réflexe et l’un des plus faciles à mon goût. On écoute un chien aboyer, on regarde les arbres s’agiter doucement, on sent la caresse du vent, on relève l’odeur de curry qui s’échappe de la fenêtre de la voisine… Et chaque jour, tu vas vivre une scène similaire qui sera pourtant totalement différente, selon le lieu où tu seras, et selon tes états d’âme.

    2- Rester connecté(e)

    Avec soi : ses pensées, son corps

    C’est bien connu : un esprit sain dans un corps sain. Notre corps reflète l’état de notre mental. Entretenir l’un comme l’autre est une clé à retenir, car elle nous ouvre l’accès au bonheur. Et même si notre santé devient défaillante, alors que notre système de pensée reste indemne, nous ne perdrons ni notre bonne humeur ni notre optimisme.

    Ses pensées

    Il est tout aussi indispensable de veiller à l’état de nos pensées. En effet, il nous appartient d’en contrôler le flux pour intercepter les pensées négatives et les traiter immédiatement en les remplaçant par une pensée positive (se projeter mentalement une image, écouter de la musique, choisir son entourage, etc.).

    Son corps

    Autre clé du bonheur : il est vital d’en prendre soin, d’instaurer une belle hygiène de vie.

    • Surveiller son poids avec une alimentation saine, bien s’hydrater
    • Pratiquer du sport, marcher, s’aérer dans la nature
    • Apprendre à respirer, se détendre, se poser

    3- Choisir « d’être » plutôt que « faire »

    Facile à dire ! Comment… faire ??? Notre nature nous pousse à agir pour exister. Or, à notre naissance, le bonheur est notre état par défaut. Un bébé est réceptif, non actif. Pour tendre à nouveau vers cet état, nous devons cesser d’agir, tout simplement. Et accueillir les petits bonheurs du moment présent.

    Régulièrement, je m’octroie des “soirées musique-découverte”. J’écoute, je suis suspendue aux sons, je ne suis ni en train de lire, ni d’appeler quelqu’un, ni de cuisiner. Je suis avec l’orchestre, dans le public, je n’en perds pas une note, tout en restant confortablement lovée dans mon canapé. Je “suis là” sans “rien faire”.

    Chaque instant de notre vie est essentiellement irremplaçable : sache parfois t’y concentrer uniquement.” (André Gide)

    4- Devenir un(e) adepte des pauses

    Nos agendas surchargés nous forcent à optimiser chaque espace temps. Et avant que notre cerveau ne fume et ne nous conduise tout droit vers un burn out, avec toutes les conséquences douloureuses qui l’accompagnent, il devient impératif de programmer des pauses, ces instants de petits bonheurs si faciles à instaurer !

    😎 S’imposer des pauses régulières dans sa journée : 5 à 10 mn, puis, si possible, entre midi et deux. 

    L’été, je lézarde 15-20 mn au soleil ! Attention aux U.V. ! Mais quelle sensation, celle de sentir le soleil réchauffer son corps, avec une petite brise qui caresse tout doucement son visage ! C’est ça, vivre le moment présent, c’est ça, la pleine conscience. 

    Puis, de manière plus générale, organiser des week-ends ou des vacances seuls ou en famille, avec des amis, pour s’offrir des moments de détente, de promenade, de repas conviviaux. Où on oublie pour quelques heures, pour quelques jours ses obligations afin d’apprécier le moment présent en solitaire ou avec ceux qu’on aime.

    5- Tout ce que je fais, je le fais bien, step by step

    C’est un composant de la formule du bonheur : la satisfaction d’une journée (au présent !) bien remplie, du travail bien fait. Bien penser sa journée, l’organiser un temps soit peu, concentré(e) sur le déroulement de l’action et non seulement sur le résultat.

    “La vie n’est pas un marathon mais un voyage à savourer à chaque pas.”

    • Je ne me fixe pas d’objectifs trop difficiles à atteindre
    • Je n’alourdis pas ma to-do list 
    • Je m’engage quand j’agis : à donner le meilleur de moi-même, en visant l’excellence car la perfection n’existe pas
    • J’accepte d’effectuer un pas après l’autre, sans trop anticiper, ni se précipiter, après le 1 vient le 2 puis le 3 et le 4, etc… 
    • J’apprends à ne faire qu’une seule chose à la fois

    “Le progrès nous conduit droit au but et la précipitation au désastre.”

    Ces 5 principes ont radicalement changé ma façon de vivre ma vie au quotidien. J’apprécie chaque jour, même s’il est différent de mes attentes, même si je n’ai pas réalisé tous mes objectifs.

    Décide que ta journée sera bonne, et point barre. Et ne laisse rien ni personne te persuader du contraire ! Elle a été créée pour toi, elle existe pour toi, pour que tu en profites pleinement. Et alors la gratitude jaillira de toi, et avec la gratitude, la joie.

  • Comment changer sa (mauvaise) perception des événements

    Comment changer sa (mauvaise) perception des événements

    Parfois, nous nous obstinons à vouloir changer les autres, une situation, le monde, sinon son monde… alors qu’il suffit juste de modifier son propre regard. De mauvaises lunettes (ou objectif), un manque de recul, un seul angle d’observation, et c’est notre bonheur qui est menacé. On s’est levé peut-être du bon pied, mais la moindre contrariété vient balayer notre bonne humeur.

    Les émotions négatives comme l’anxiété, le mal-être, le découragement, la frustration ou la déception proviennent la plupart du temps de notre manière de juger les événements. Cette dernière est souvent faussée par une multitude de taches aveugles qui obstrue notre vision de la réalité. Pour te rafraîchir la mémoire, (re)plonge-toi dans ces deux articles : Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ? et Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur ?

    Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.” (Anthony de Mello)

    Voici 3 attitudes que la vie m’a appris.

    1- Changer son système de communication

    Encore un changement ! 

    “Sans changement… pas de changement !”

    Durant une bonne partie de ma vie, j’ai mal pris les propos des uns des autres et surtout certains événements de ma vie. Parce que j’avais une perception erronée de la réalité, en fonction de ce que j’avais reçu de mon éducation ou déjà vécu. 

    J’interprétais tout de travers, de manière excessivement négative jusqu’à même transformer des blagues anodines des copains en répliques acérées comme des couteaux. Le p’tit bout de femme que j’étais pouvait se comporter comme une véritable tigresse : je montrais griffes et crocs en permanence. Quelle déplorable façon de communiquer !

    On m’a expliqué patiemment – des personnes bienveillantes croisées sur ma route –  que parler, ce n’était pas hurler. Qu’échanger, ce n’était pas asséner des coups de mots. Alors,  j’ai réfléchi et travaillé sur mes émotions négatives comme : l’estime de soi, le regard des autres, le rejet, le besoin de reconnaissance, etc.

    Quand j’ai trouvé enfin mon équilibre après un énorme travail sur moi, j’ai revu tout mon système de communication

    📢 Plutôt que supposer ou mal interpréter, verser dans l’exagération ou la déformation ou encore tomber dans le mélodrame, il est préférable : 

    • De penser premièrement que la personne en face de soi est bienveillante et pas l’inverse
    • D’aller voir la personne et l’interroger gentiment sur ses intentions
    • De demander des explications quand l’ambiguïté des propos nous fait douter
    • De se poser, réfléchir avant de parler et d’agir 

    Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l’amélioration.” (Joseph Joubert)

    2- Nettoyer régulièrement son “objectif”

    Tes lunettes sont sales, tachées par tes traces de doigts, la poussière ? Tu vas alors attraper un kleenex ou le bord de ton tee-shirt pour les essuyer. Sais-tu que tu peux faire la même chose avec la perception de tes événements ?

    Change la façon dont tu vois les choses. Et les choses que tu vois changeront.” (Wayne W. Dyer)

    Tu ne peux pas changer ton conjoint, ton patron, tes enfants, une situation ? Change ton regard sur chaque personne qui altère ton bonheur, te crée des soucis, influence tes humeurs ou te gâche la vie.

    Mais comment ? 

    👓 En apportant des touches de couleurs, autrement dit du positif dans ta vie, dans leur vie, dans la situation, tu verras combien la situation en question peut changer et se simplifier. Ce que tu juges désagréable ou insupportable peut évoluer favorablement.

    • Retirer systématiquement les “moins” dans toute situation et ne garder que les “plus”  ; et compenser
    • Focaliser sur les qualités des autres plutôt que leurs défauts
    • Chercher patiemment des solutions pour transformer les inconvénients en avantages

    Ma façon à moi de “nettoyer mes lunettes” ou mon objectif, c’est d’apporter du positif partout. Et mon attitude me permet de garder de l’altitude sur tous les événements de ma vie. J’arrive ainsi à changer le cours et la finalité de la plupart parce que j’ai changé la perception que j’en avais.

    3- Programmer des pauses le plus souvent possible

    Parfois, c’est la fatigue qui peut être la cause d’une mauvaise interprétation de nos événements. On dit alors que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et on tombe dans l’exagération. (Voir l’article suivant : Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Le travail, les études, la famille et les soucis du quotidien sont autant de facteurs qui peuvent altérer la réalité, notre réalité. Il est alors temps  de s’arrêter, de penser à soi avant d’aggraver par une dépression ou un burn out une situation déjà compliquée.

    💡 Voici ce que j’entreprends régulièrement lorsque la perception de mes événements devient terne, vire à l’inquiétude ou penche vers le négatif.

    • Je me ressource auprès de mes amis au cours de petites soirées.
    • Je pars en randonnée dans la nature.
    • Je reste lovée dans mon canapé avec un bon livre.
    • Je crée une atmosphère sereine avec une musique zen et des bougies, et je reste immobile, tranquille.
    • Je m’octroie un week-end toute seule.
    • Je coupe tous mes écrans pendant une durée d’au moins 48h ; je ne réponds à aucun message ni aucun mail.
    • J’écris les pensées qui me viennent à l’esprit durant cette retraite imposée.

    C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.” (La Bible)

    Solution d’entraide : faire une thérapie

    Quand le changement qu’on entreprend dans notre façon de percevoir ou de communiquer est insuffisant, quand le repos n’améliore pas notre vision des événements, la thérapie cognitivo-comportementale pour venir à bout de ses comportements dits de “distorsions cognitives” est préconisée.

    En quoi consiste-t-elle ?

    Le psychothérapeute va axer son aide sur la modification de la pensée et va moins s’intéresser au passé et au présent de la personne – son environnement, ses croyances, ses émotions, etc. – afin d’influencer positivement le comportement en cas de troubles d’anxiété.

    Plutôt que de fuir les situations stressantes, la personne y sera confrontée afin de modifier toutes ses fausses croyances, ses interprétations erronées des événements ou des personnes à l’origine de ses peurs. Cette thérapie s’accompagne d’exercices, une mise en application destinées à rétablir peu à peu la réalité jusque-là déformée. Le médecin agit alors comme un “coach de vie”, orientant la personne sur le chemin de la vérité (et du bonheur !) à force de questions, d’informations, et en amenant les preuves de ses comportements, pensées ou propos irrationnels.

    En réalité, adopter les bons réflexes en cas de “crise de panique” permettra de la traiter de manière immédiate, sinon instantanée. Quelques séances avec un spécialiste permettront de pratiquer les bons exercices pour traiter ce mal-être jusqu’à s’en débarrasser totalement.

    Je t’invite à un voyage sensoriel fort et puissant en cliquant ici !

  • Le remède à la maladie d’amour

    Le remède à la maladie d’amour

    La peur de souffrir est-elle plus forte que l’envie d’aimer, d’être aimé(e) ? Si tu réponds “oui”, alors tu es malade d’amour. Rappelle-toi les symptômes : fuite en avant, agressivité, dépression, mal-être, solitude. Les blessures du passé errent tels des fantômes dans notre vie, sans qu’on sache comment lécher les plaies.
    Un jour, une nuit, plutôt, j’ai touché le fond, et j’ai crié. À l’aide : “Je suis malade d’amour, je n’ai plus la paix, j’ai le mal de vivre.” J’ai appelé à l’aide quand j’ai ressenti un tel vide, une telle solitude que j’ai pensé à la mort.

    Et j’ai crié…

    “Help me” est le cri qui m’a permis de sortir de l’impasse, de mes prisons de peur. Cela s’est passé comme dans une expérience surnaturelle, où j’ai ressenti un doux manteau de paix m’envelopper juste après pleuré et crié à l’aide. Je me suis endormie et j’ai entrepris dès le lendemain un changement. Dans mes relations, mes comportements, mes habitudes. Je ne l’ai pas fait toute seule ! Et pas de miracle instantané, mais de progrès en progrès. J’ai eu besoin d’être accompagnée, éclairée, guidée dans un processus de guérison.

    Cela passe premièrement par une décision et une prise de positionnement :

    • Accepter la solution ultime à laquelle on n’a pas pensé, cette bouée qu’on te jette… mais tu n’as plus trop le choix. D’où la grande importance de garder l’esprit ouvert !
    • Accepter le changement, même s’il te déconcerte, même s’il est radical.
    • Sauter tête la première dans la bouée… Que risques-tu ?!

    Processus de guérison

    Comment se débarrasser de cette sensation cruelle qui ne me quittait plus ? Pas de Doliprane contre les maux d’amour. Pas d’Aspirine contre les spasmes du manque mais une fuite effrénée pour remplir, combler les vides, les assouvir temporairement pour augmenter les doses, cumuler les ersatz du bonheur.

    Ce vide qu’on remplit de nourriture, de pilules, de liquide, d’images, de plaisir éphémère, ces pâles copies de la joie que tu reproduis depuis tant d’années… il va falloir vraiment le nettoyer pour le laisser se remplir à nouveau. Du vrai, de l’original et finies les imitations ! Autrement dit, tu vas devoir entreprendre un processus de guérison qui prendra plus ou moins de temps selon la gravité de tes blessures. Tu auras besoin, tout comme moi :

    • De soins, d’accompagnement
    • Du silence, de repos, de solitude
    • De pardon
    • D’un amour qui te dépasse, que tu n’as jamais rencontré, à travers la spiritualité
    • De l’amour des autres pour pouvoir donner à nouveau

    Et puis, d’avaler cette potion d’amour. Elle a un goût de “reviens-y”, mais pas tout de suite ! Premièrement, tu la trouveras complexe tant il y en a ! Comment faire, pour ne rien oublier ?! Eh bien, garder la recette aimantée sur le frigo est un moyen que je te suggère.

    16 ingrédients pour un amour durable

    Ces ingrédients sont des composantes indissociables de la Formule du Bonheur. Tu vas les découvrir dans quelques instants, mais ne crois pas qu’elle aura un effet immédiat sur ton mal d’amour et guérir tous tes maux en une gorgée.

    Tu auras besoin de pratique, de persévérance, des autres, et d’y croire ! Sans oublier de traverser les étapes de la guérison évoquées ci-dessus.

    Nous sommes nés avec l’amour. Et nous avons appris la peur. Le voyage spirituel consiste à répudier, à désapprendre la peur et à accepter le retour de l’Amour dans notre cœur. L’amour est un fait essentiel de l’existence. Il est notre ultime réalité, notre ultime but sur terre.” (Marianne Williamson)

    Quand tu es venu(e) au monde, tu es né(e) sans peur, dans l’amour, fruit d’un amour (ou d’un acte d’amour). Tu avais cette joie en toi, dès ton premier cri ! Peu à peu, ce sentiment de bonheur s’est étiolé au profit du malheur. Or, l’amour ne meurt jamais, il change juste de forme selon à qui tu le donnes. Il n’a pas de fin, selon le prophète révolutionnaire Jésus. Et comme pour toute construction, il a de solides fondations qui lui permettront de devenir durable et même indestructible, selon Jésus. Ce sentiment de bonheur enfoui peut renaître grâce à l’Amour durable dont il est question juste après.

    J’ai relevé 16 caractéristiques d’un amour durable qui renforce le bonheur en joie inaltérable. Le chiffre 16, selon les théologiens, est le symbole spirituel de l’Amour parfait, qui exprime l’unité (l’union) renforcée par la grâce (le pardon)

    1. L’amour est patient = Il ne s’énerve pas, ne râle pas, ne maltraite pas, il sait attendre.
    2. L’amour rend service = Il est disponible, généreux, empathique.
    3. L’amour n’est pas jaloux = il fait confiance, il ne convoite pas, il ne soupçonne pas le mal.
    4. L’amour ne se vante pas = il ne raconte pas partout comment et combien il donne.
    5. L’amour ne se gonfle pas d’orgueil = Il est humble, modeste, il sait rester à sa place.
    6. L’amour ne fait rien de honteux = Il est respectueux, sain, attentionné.
    7. L’amour ne cherche pas son intérêt = Il est modeste, il fait passer les besoins de l’autre avant les siens.
    8. L’amour ne se met pas en colère = il garde son calme, il maintient la paix.
    9. L’amour ne se souvient pas du mal = Il n’est pas rancunier, il pardonne.
    10. Il ne se réjouit pas de l’injustice = Il s’en indigne et lutte contre.
    11. L’amour se réjouit de la vérité = Il ne ment pas, il est sincère.
    12. L’amour excuse tout = il trouve toujours des circonstances atténuante, il pardonne (encore).
    13. L’amour croit tout = Il est positif, il croit que l’autre est/dit vrai.
    14. L’amour espère tout = Il voit en l’autre ce qu’il est en train de devenir.
    15. L’amour supporte tout = Il porte les fardeaux, il partage les peines.
    16. L’amour ne disparaît jamais = il est le plus fort, il est indestructible.

    Love is all you need. L’amour est tout ce dont tu as besoin.

  • La peur d’aimer

    La peur d’aimer

    On ne peut vivre sans amour ! Pas de bonheur possible sans amour ! 
    Il nous donne des ailes, nous fait vibrer, nous propulse à 200 à l’heure. L’amour a un pouvoir insoupçonné pour celui qui l’a compris. Mais qui peut se vanter d’avoir saisi – ou de saisir un jour – le sens véritable et profond du verbe “aimer” ? Comment se manifeste l’amour, le vrai, comment le reconnaître, le vivre, le conserver sans l’emprisonner ou l’assassiner ?

    Carmen chante “l’amour est un oiseau rebelle”… L’amour me fait plutôt penser à une frêle et délicate colombe, à la pureté et à la douceur incomparables qui ne se laisse approcher que si on sait lui parler avec le même langage qu’elle. L’amour s’apprivoise, se fait connaître, se dévoile, s’apprend. Il s’appelle à la fois liberté, respect, unité.

    Et pourtant, on le fuit tant il nous fait peur ! Peur de souffrir, peur du rejet et de l’abandon, peur des blessures de la trahison. Incompris, déformé, il prend la forme de plaisirs volés, de relations illicites, de la pornographie et de ou d’autres formes de sexualité non épanouissantes.

    J’ai longtemps confondu “amour” et la peur de vivre seule. J’ai pris pour de l’amour ce qui n’était qu’intérêt ou convoitise. Peut-être que si j’avais mieux compris ce sentiment, et appris à me connaître avant de chercher mon âme-sœur, je n’aurais pas autant souffert de déceptions amoureuses.

    Les conséquences de mes échecs sentimentaux : la peur d’aimer et d’être aimée à nouveau. Des blessures profondes. De la colère et de la rancœur enfouies. Une fuite en avant dans le boulot, des addictions, les relations sans lendemain. Jusqu’à ce que… je prenne, à mon tour, ce chemin du bonheur emprunté par plus de 2 milliards de personnes dans le monde.

    Aujourd’hui, je vais parler d’un remède pour soigner la maladie d’amour. Parce que tu as le droit toi aussi d’être heureux(se).

    Arrêter d’avoir peur d’aimer et d’être aimé(e)

    La peur d’aimer provient de traumatismes, de déceptions amoureuses dont on ne guérit peut-être pas tout à fait.

    As-tu remarqué que tu éprouves des difficultés à t’engager ? Oh, pas seulement dans une relation amoureuse ou amicale, mais dès qu’une forme de contrat apparaît : un abonnement en salle de sport, un contrat avec un opérateur téléphonique et tu te défiles.

    Et d’un seul coup, tu te sens noué(e), crispé(e), avec la boule au ventre, comme si on voulait t’enfermer en prison ou te passer la corde au cou.

    Ce sentiment de peur provient de notre passé. On ne veut plus souffrir, alors on se protège !

    Une protection contre l’amour ?!

    C’est une absurdité”, comme dirait une de mes amies ! En effet, c’est complètement incompatible. Il est tout à fait normal et naturel de se protéger contre le mal… mais totalement incohérent contre le bien ! D’ailleurs, notre organisme déclenche une armée d’anticorps dès qu’un virus ou microbe se met à l’attaquer. Ce système immunitaire fonctionne d’ailleurs très bien !

    Mais… il ne se met pas en route alors que tu vas l’entretenir à coup d’Oméga 3, d’oligo-éléments et de vitamines, de pompes et de footing, n’est-ce pas ?

    Pour l’amour, dès qu’il pointe le bout de son aile (l’aile de Cupidon, of course !), c’est la même chose ! Au lieu de brandir poings et bouclier, il n’y a plus qu’à ouvrir ses bras pour lui faire bon accueil. Cela consiste à entrer dans une démarche de rencontre et non de collision. Cette délicieuse période où l’on apprend à se connaître, sans brûler les étapes, sans aller trop vite et sortir finalement les griffes et les dents, réflexes de nos précédents déboires amoureux.

    Cette attitude est toutefois normale, quand on considère les souffrances, les déceptions, les trahisons, les abandons ou les rejets dont nous avons été les victimes.

    Il n’y a pas de peur dans l’amour.” (La Bible)

    Tu en as marre d’avoir peur de l’amour ? Et si nous regardions comment guérir de la maladie d’amour ? 

    Maladie d’amour

    Tu ressens la douleur du vide ? C’est l’un des symptômes les plus terribles de la maladie d’amour. Si tu étais acteur dans un film cartoon, on te représenterait avec le cœur percé de toutes parts qui pleure, le ventre avec un trou béant dont s’échapperaient tes tripes. Violente, l’image ? Oui ! Mais cette maladie est violente ! Elle fait mal au-dedans, aux tripes. 

    Les douleurs qu’elle provoque t’arrachent des soupirs, des larmes, des silences, des cris d’indignation et de souffrance.

    Tu as mal de ne pas être aimé(e), d’être mal aimé(e), de ne pas pouvoir aimer. Tu as cherché, comme j’ai pu le faire moi-même, ou cherches encore à combler ce vide, à réparer les trous de ton cœur à travers lesquels ne passe même plus la lumière. Tu as peut-être trouvé à tâtons ou à tête baissée à remplir ces creux, ces manques et ces absences par ce qui ressemble au bonheur : drogue, sexe, porno, alcool, médicaments, jeux, bouffe, achats compulsifs et j’en passe.

    Tu t’es rendu(e) compte, ou peut-être pas encore ni tout à fait que c’est pire : tu es devenu(e) un accro affectif ou à ces substituts. Ta santé part en lambeaux, tu as même dévalisé ton propre compte en banque. Tu as les yeux explosés, la bouche amère et tu as toujours mal au ventre, ces affres du vide.

    Tu es malade d’amour, et tu ne sais pas comment guérir. Découvre, dans le prochain article, le remède pour vivre libre et sans peur, comme un(e) amoureux(se), de la vie, que l’amour propulse vers un avenir prometteur.

  • Comment trouver (et garder) son équilibre dans un monde en perpétuel changement ?

    Comment trouver (et garder) son équilibre dans un monde en perpétuel changement ?

    J’ai longtemps été une femme qui gardait le contrôle sur tout ce qui m’entourait : mon entreprise, le temps, les finances, les gens, mes relations… jusqu’à ce que j’épuise toute mon énergie et perde toute forme de sérénité. J’ai fini par comprendre que pour atteindre l’équilibre intérieur, cet équilibre qui me faisait tant défaut, il me fallait abandonner certaines habitudes toxiques en travaillant sur mon “moi”, mon ego sans cesse éprouvé par les obstacles, les difficultés. Parce que j’ai cheminé très souvent dans la résistance, à contre-courant. J’étais, d’une certaine manière, une rebelle ! 💣


    J’ai dû apprendre le lâcher prise, à analyser régulièrement tous les domaines de ma vie, tout en restant active, toujours avec de nouveaux projets, et surtout, surtout… reconnaissante du chemin parcouru : tout n’était pas perdu ni erroné, ouf ! Il me fallait seulement réajuster certaines vitesses de ma bicyclette, huiler la chaîne un peu grippée, et garder les pieds sur les pédales et les mains sur le guidon…

    Apprendre le lâcher prise

    Accepter le changement en tant que tel revient à dire qu’on lâche prise. Qu’on cesse de lutter contre lesquels nous ne pouvons rien. Cette attitude positive intérieure maintient notre ouverture d’esprit à la vie, aux autres et aux circonstances, tout en acceptant qu’on ne contrôle rien. 

    Grâce à cette attitude, les événements, notre environnement, notre entourage trouveront tout naturellement leur équilibre ou leur place. Ils s’ajusteront entre eux, quand plus aucune résistance ne se fera.

    Le lâcher prise, c’est parfois abandonner l’illusion que l’on peut changer soi-même les choses. Ou les autres ! C’est une forme de renonciation et non de résignation, d’acceptation de l’autre, de l’événement qui se produit.

    💡 Ce lâcher prise est une position intérieure, que l’on peut développer grâce à la méditation, le repos, la lecture, la prière, l’écoute du silence, de musique de détente… 

    Faire régulièrement des introspections

    J’emploie cette expression amusante avec mon ostéopathe lorsque je l’appelle pour prendre rendez-vous chaque année, à la veille de mon anniversaire : “C’est le moment de faire la révision kilométrique.

    Pour notre vie, c’est la même chose : ne pas laisser la vie nous embarquer mais embarquer plutôt dans la vie que l’on rêve d’avoir. Pour cela, il est indispensable de faire le point, d’analyser chaque domaine de notre vie, pour vérifier lequel souffre de carence ou au contraire d’obésité.

    Il y a quelques années, j’étais boulimique… d’activités. Les autres sphères de ma vie, comme la famille, la santé, la détente, les loisirs, étaient devenus des petites billes pas plus grosses que des œufs de poisson. Mon corps a crié aïe, et j’ai dû stopper pendant un bon trimestre. J’avais perdu l’équilibre !

    La solitude est nécessaire pour reprendre l’équilibre, et faire le point avec soi-même.” (Henri-Frédéric Amiel)

    En effet, j’ai dû rester chez moi, seule, sur mon canapé, entourée de bons livres et sombrant parfois dans le sommeil. Je suis parvenue à rétablir l’harmonie dans ma vie en me coupant provisoirement de l’extérieur, des autres. Et peu de temps après, je me suis mise à mon compte en tant que rédactrice et j’ai trouvé mon point d’équilibre.😃

    💡 Saisir l’importance de veiller, de rester vigilant sur les 7 domaines de notre vie est un bon moyen de rester assis sur sa bicyclette !

    Rester soi-même en perpétuel mouvement

    Qui dit “mouvement”, dit “changement”. Ou serait-ce plutôt des transitions que nous vivons la plupart du temps ? “La transition est le volet subjectif du changement, c’est-à-dire l’adaptation interne, psychologique, que l’individu opère face à ce changement.” (W. Bridges) C’est comme un passage obligatoire dont le processus est le suivant :

    • Renoncement à sa situation actuelle : c’est faire le deuil de la situation que l’on souhaite abandonner. C’est malgré tout difficile, car il se peut que l’on reste attaché à certains critères de notre situation.

    Ex. : Je quitte mon travail pour un meilleur salaire, mais je m’éloigne de mon domicile.

    • Acceptation du changement avec une certaine incertitude (Cela va-t-il fonctionner ?)

    Ex. : Je ne sais pas si entamer une nouvelle relation sera meilleure que la précédente.

    • Prendre un nouveau départ grâce aux précédentes leçons qu’on a tirées de nos échecs

    Ex. : Je repars à zéro, mais avec des bagages ; je saurai comment faire pour ne pas faire faillite une autre fois.

    💡 Tant que l’on reste dans ce fonctionnement qui nous appelle à rester ouverts, curieux, avec l’état d’esprit d’un constant “learner”, alors on atteint déjà une forme d’équilibre.

    La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.” (Albert Einstein)

    Se montrer reconnaissant(e)

    Après l’introspection, c’est la rétrospection qui nous maintient dans l’équilibre. Et au final, quand on a fait le tour de notre existence, on s’aperçoit que cela pourrait être pire, qu’on n’est pas si malchanceux ! 

    Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance.” (La Bruyère)

    Quand on a envie de se plaindre, de critiquer ou de se comparer avec les autres, alors la gratitude nous rend toute de suite plus heureux, dès qu’on revient régulièrement sur ce processus :

    • Analyser son passé (et ses erreurs) : seul ou avec un professionnel, afin de ne pas reproduire les mêmes schémas, les mêmes erreurs
    • Se rappeler d’où l’on vient : peut-être de très loin ou de très bas ! 
      Ex. : On se relève d’une maladie, d’un deuil, de lourdes dettes, etc.
    • Savoir faire preuve d’humilité avec un esprit raisonnable
      Ex. : Ne pas comparer les succès des autres, se fixer des objectifs atteignables pour soi-même, pas pour faire mieux que son voisin
    • Reconnaître, que même si cela pourrait être mieux, il y a plus malheureux que nous.
      Ex. : J’ai un toit, alors que certains sont sans abri

    💡 À pratiquer sans modération (à l’excès)

    Lorsqu’il ne nous est demandé aucun effort pour garder notre fonctionnement équilibré, lorsque tout ce que nous entreprenons ne soulève plus aucune difficulté, alors nous pouvons affirmer que nous avons trouvé notre point d’équilibre.

  • Comment bien vivre le changement ?

    Comment bien vivre le changement ?

    Pourquoi c’est si dur de vivre le changement ? Pourquoi n’est-ce pas possible de changer de vie, de mentalité, d’orientation en un éclair ? Une idée de génie, et hop, c’est la transformation assurée ! Un claquement de doigt, et zou, on est une autre personne, avec 10 kg de moins, un visage lissé et un sourire plus blanc que blanc ! On lit quelques bouquins de développement perso et ça y est, on est… parfait… 
    Ah ! Dommage ! Ce n’est pas la réalité !

    Nous désirons tous améliorer notre vie, rendre notre existence meilleure et plus facile, mais nous refusons de changer. Nous préférerions qu’ils changent, mais nous devons d’abord changer intérieurement, c’est-à-dire changer notre manière de penser et de nous exprimer, sans quoi aucun changement extérieur n’est possible.” (Louise L. Hay)

    Je crois que, dans notre subconscient, nous savons que le changement va nous coûter des efforts, des sacrifices, et ouïe, on n’aime pas ça, souffrir ! On déteste, même ! On préfère notre petit confort, même s’il nous ennuie, nous enchaîne, nous déprime. Pourtant, on le veut, ce changement, car on se dit qu’on ne peut plus continuer à vivre ainsi, qu’on est arrivé au bout. Au bout de nos rêves, de nos attentes qui se sont transformés en mirages.

    Si tu réalises que “pas de changement, pas de changement”, alors je reste persuadée que tu seras partant(e) pour accepter au moins ce premier changement dans tes pensées : il est tout à fait possible de bien le vivre (le changement) !

    Personnellement, j’ai toujours raffolé des changements et j’en ai même abusé. Certains étaient intelligents, réfléchis, d’autres, carrément pas. Et mes figures de dominos ont fait très souvent trois pirouettes pour s’échouer lamentablement.

    J’en ai tiré plusieurs leçons (Tu sais, c’est le mot que j’utilise quand je parle de mes échecs 😊) que je te ressers aujourd’hui, et je souhaite ainsi que tu gagnes du temps, en économisant ton énergie.

    Quand je me suis aperçue, à mes dépens, que si je ne sortais pas de ma boucle de scénarios catastrophe, si je ne suscitais aucun changement, je subirais d’autres échecs, alors j’ai accepté de les provoquer.
    Avec les 5 attitudes suivantes, tu finiras par accepter le changement et même à y prendre un certain plaisir.

    Attitude 1 – Se motiver en se fixant des objectifs réalisables

    Rien de plus motivant, voire excitant que de se fixer des buts avec les moyens pour les atteindre. Certains sont très importants, comme : 

    • Obtenir une promotion
    • Se marier
    • Avoir un premier enfant
    • Construire sa maison
    • Reprendre ses études
    • Etc. 

    D’autres sont beaucoup plus simples, et touchent notre quotidien ou notre manière de vivre :

    • Perdre du poids > manger sainement > faire une activité physique
    • Prendre du temps avec ses proches > cultiver la patience > approfondir ses relations
    • Partir en week-end à Londres, Paris ou Barcelone avec des amis

    Quels que soient nos objectifs, il est important de ne pas les perdre de vue et de mettre tout en œuvre pour les réaliser

    💡 Cela implique forcément du changement ! Cela se passe premièrement dans notre tête : le dé-ci-der. C’est au-dedans de nous que le changement va commencer, parce que l’on n’accepte plus la vie que l’on mène actuellement. Parce que l’on veut vivre autrement : heureux(se) !

    Attitude 2 – Accepter la transformation intérieure

    Ce changement doit intervenir premièrement dans notre système de pensée. Adopter la “pensée positive”, mais pas seulement : l’accompagner aussi de paroles positives, de paroles créatives et optimistes, qui déclenchent des actions efficaces. 

    Cette attitude aura un impact considérable sur nos événements, nos rencontres, elle déclenchera “des ouvertures de portes”.

    J’ai accueilli le changement, la nouveauté comme des cadeaux, des défis à relever qui m’ont permis de passer au niveau supérieur, de m’enrichir. Et par conséquent, d’accompagner tous ceux qui souhaitent améliorer leur vie dans le changement. J’ai commencé par modifier mes pensées :

    • Je suis capable
    • Je vais apprendre, m’entourer de professionnels qui me guideront
    • Ce n’est pas que pour moi, cela va aider d’autres personnes
    • Je veux avancer, ne pas me contenter de mes acquis

    💡 Avec ce genre de pensées, je ne laisse aucune place à la peur, au doute, au manque de confiance en moi. Pour cela, je mets en place des stratégies, comme l’apprentissage, la méditation, le repos, les petits bonheurs qui me permettront de garder le cap, sans abandonner sous l’effort parfois conséquent.

    Attitude 3 – Faire preuve de souplesse, d’adaptabilité

    Ce qui doit arriver arrive. Les choses et les gens sont comme ils sont. Je peux accepter ce que je ne peux changer et modifier ce que je peux, n’oubliant pas que les solutions parfaites n’existent pas.” (Lucien Auger, psychologue)

    C’est ce qui signifie être souple et s’adapter. Résister au changement, rejeter la nouveauté ne les empêchera ni l’un ni l’autre, cela doit se produire, point. Et pour éviter une souffrance inutile, il est important de suivre le mouvement et d’abandonner l’envie de nager à contre-courant. Lutter contre le changement, auquel on ne peut rien, va non seulement nous épuiser, mais aussi nous dévier de nos objectifs, de nos rêves, tout en faussant nos raisonnements.

    💡 La seule question à se poser à mon sens est celle-ci : “Comment dois-je vivre ce changement pour éviter de souffrir ?” 

    Et la réponse qui s’impose : “En l’acceptant.”

    Attitude 4 – Dire “non” à la procrastination

    La première règle de la réussite, ne jamais remettre au lendemain l’exécution d’un travail.” (Emmeline Raymond)

    Repousser au lendemain ce que l’on peut faire le jour même cache plusieurs attitudes : la peur de l’événement en lui-même (encore une autre peur !), des actes à accomplir (Suis-je à la hauteur ? Vais-je y arriver ?) ou tout simplement la paresse, eh oui, appelons un “chat” : un “chat”.

    Le danger, dans cette attitude, c’est :

    • De cumuler des retards, se mettant en danger (santé, finances, relations…)
    • De prendre l’habitude de tout remettre au lendemain
    • De se priver aussi des bons moments (parce qu’on craint les mauvais)
    • De laisser filer les bonnes occasions d’améliorer notre vie qui résultent de nos actions, en aucun cas de notre passivité. 

    Si on ne fait rien aujourd’hui, rien ne se passera non plus demain, car certains événements demandent de l’endurance, du temps et de la persévérance.

    💡 J’ai une bonne manière de résister à l’envie de remettre à plus tard : c’est de commencer à faire ce qui me coûte le plus, me demande plus d’efforts, ou que je n’aime pas faire, et terminer par celles que je préfère. 

    “Accepter le changement aujourd’hui, c’est déjà préparer tes lendemains.”

    Attitude 5 – Per-sé-vé-rer sans se re-lâ-cher !

    Autrement dit, ne pas abandonner, quel que soit le prix à payer. Quand tu sens que tu es sur le point de baisser les bras, entoure-toi des bonnes personnes qui sauront t’encourager, te motiver, en te rappelant l’objectif pour lequel tu as entrepris ce changement.

    Persévérer, c’est aussi s’octroyer des pauses, avoir la sagesse de réaliser que si on est au bord de l’abandon, c’est qu’on a besoin de se changer les idées.

    Je te donne déjà ce genre d’astuces pour faire un break dans cet article : 5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur.

    Es-tu prêt(e) à relever ce défi du changement de ta vie en adoptant 5 bonnes attitudes ? Alors commence dès aujourd’hui, ne repousse pas à demain😉

  • Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    En général, quand on a pour habitude d’exagérer ou de déformer la réalité, tout le monde le sait, sauf nous ! On ne s’en rend pas forcément compte et il ne faut surtout pas qu’on nous dise : “Alllllez ! Tu exagères toujours !” au risque de recevoir des postillons en plein visage. Bien sûr, ce sont les autres qui exagèrent, pas nous !


    J’en ai marre, c’est toujours pareil !

    – Encore ! J’ai que des problèmes !

    C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Ces phrases qu’on a tous entendues, également prononcées, proviennent d’interprétations négatives ou paranoïaques. Parfois, c’est l’inverse : des réactions trop naïves, simplistes ou encore euphoriques.

    Appelée par les psychologues “distorsions cognitives”, cette tendance à exagérer, déformer ou dramatiser provient des pensées de notre cerveau qui interprètent mal les informations qu’il reçoit. Ces pensées sont comme des détonateurs qui agissent sur nos émotions. C’est un processus sans fin qui nous conduit à tirer des conclusions hâtives sur nous-mêmes, sur les autres, les événements, bref, la vie en général. Tout cela nous fait malheureusement souffrir ainsi que notre entourage.

    D’où vient cette “déformation” ?

    Dans un précédent article, j’ai écrit que le coupable, c’est lui : notre cerveau, ou plus exactement nos émotions. J’ai trouvé des éléments de réponses auprès de François Richer, chercheur en neuropsychologie et professeur à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).

    “Notre interprétation d’une situation n’est jamais complètement rationnelle et objective, elle est toujours teintée par nos émotions à un certain degré. (…) Même si elles sont souvent considérées comme nuisibles, les émotions sont les moteurs et les boussoles de nos pensées. Elles nous alertent sur les dangers qui nous guettent. Elles nous fournissent des buts (désirs, envies, ambitions) et orientent nos pensées sur ce qui nous rapproche de ces buts. En plus, elles nous entraînent à éviter ce qui nous nuit et à répéter ce qui nous fait du bien. (…) Même si les émotions sont essentielles pour la pensée, quand elles sont trop fortes elles peuvent biaiser nos pensées de façon excessive. Certaines déviations de la pensée par les émotions sont très fréquentes, en particulier, généraliser, dramatiser et obséder.”

    Quelles sont les conséquences de cette déformation ?

    Elles peuvent se traduire sous trois formes :

    L’exagération 

    Elle se produit quand d’une situation unique ou exceptionnelle, elle est transformée en généralité. 

    • Je n’y arriverai jamais !
    • Ce n’est pas pour moi !
    • C’est toujours de ma faute !

    Cette interprétation excessive conduit à tomber trop hâtivement dans l’échec, à baisser les bras. On grossit l’interprétation d’une information alors que d’autres explications sont envisageables. On n’en démord pas, notre conclusion, c’est la bonne, même si les faits ou les preuves peuvent la contredire. On a du mal à nuancer ; on préfère catégoriser ou prédire négativement les événements. On écoute nos émotions qui nous suggèrent des interprétations qu’on accepte parfois sans trop réfléchir.

    Cela peut provenir aussi d’un manque d’imagination mais l’exagération se produit souvent quand nous sommes aveuglés par nos émotions. Elles nous donnent une vision erronée de la vérité ce qui nous fait tomber dans les pièges de l’excès, du “tout ou rien”.

    🔎 Comment en sortir ?

    • En contrôlant ses émotions (Lire Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?)
    • En concluant que nous ne sommes pas uniques, que cela arrive aussi aux autres
    • En écoutant davantage les personnes rationnelles plutôt que ses émotions (faire confiance aux jugements de ses proches)

    La dramatisation

    Une personne qui dramatise va systématiquement penser au pire, envisager des catastrophes, bref, imaginer des drames dans des situations bénignes.

    • Une douleur au ventre, et c’est forcément un cancer du pancréas 
    • Un léger retard de notre conjoint(e), et on pense qu’il est avec un(e) autre
    • Un message vocal de son banquier, et on croit que c’est pour un interdit bancaire

    Un événement anodin peut prendre des proportions… dramatiques.

    🔎 Comment en sortir ?
    • En travaillant sur son absence de rationalisme
    • En augmentant sa capacité de raisonner positivement
    • En revisitant ses jugements trop catégoriques
    • En devenant plus objectif, moins subjectif

    Entraîne-toi sur des situations simples, comme celles citées ci-dessus :

    J’ai mal au ventre ? Je n’ai pas assez mangé au petit-déjeuner.

    Il (Elle) est en retard ? Il doit y avoir trop de circulation.

    Mon banquier m’a appelé(e) ? C’est pour me présenter un nouveau produit bancaire.

    Pour t’aider, voici 4 attitudes pour guérir de cette tendance. À découvrir dans cet article : Optimisme vs pessimisme.

    L’obsession

    Quand notre cerveau est obsédé par un thème en particulier, comme :

    • Se sentir persécuté(e)
    • Critiquer tout sur tout
    • S’inquiéter à l’excès de ce que les autres pensent de soi
    • Être rongé(e) par la culpabilité

    il est difficile de déloger les émotions car elles s’alimentent en permanence entre elles dès qu’une nouvelle situation surgit. Elles tournent en boucle (d’où le terme “obsession”) donnant naissance à des idées intrusives, du genre :

    • Tu as vu comme elle m’a regardé(e) ?!
    • Dès que je me couche, je n’ai plus sommeil…
    • Je suis inquiet(ète) pour mes enfants ; quel avenir leur proposer ?

    Ces pensées ne se nourrissent que de l’inquiétude, qui peut provenir d’une phrase extraite d’une discussion, d’un événement ou tout simplement de l’actualité. Elles génèrent du stress.

    🔎 Comment en sortir ?

    • Éviter les journaux télévisés !
    • Se nourrir de pensées positives : lire des livres qui élèvent la pensée (voir cette astuce n° 3 !)
    • S’entourer de personnes optimistes
    • Apprendre à se relaxer

    “L’inquiétude exagère toujours la vérité.” (Vercors) 

    Quand nous comprenons que la réalité est très souvent déformée par nos pensées et nos émotions négatives, il est plus facile de reconnaître que cette tendance nous fait souffrir pour mettre en place les bonnes solutions dans le but de la renverser.

    La tranquillité de l’esprit est un bon remède, aussi je t’encourage à appliquer ces quelques astuces dans ton quotidien.

  • Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

    Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

    C’est défi de taille que je te propose de relever si tes émotions te mettent les nerfs à vif. Avant tout, il est important de comprendre qu’une bonne santé émotionnelle a des répercussions phénoménales dans tous les domaines de notre vie, tout comme une mauvaise santé.

    Avec des outils comme l’imagerie cérébrale, des chercheurs ont analysé pendant plusieurs décennies le fonctionnement des émotions. Ils ont démontré que les personnes dotées d’une “forte intelligence émotionnelle” menaient une vie équilibrée : elles font du sport, s’alimentent sainement, dorment paisiblement, ont des comportements adaptés et normaux. Elles ne souffrent d’aucun trouble mental. De plus, leur vie s’en trouve allongée, car en meilleure santé. Le taux de risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète ou de cancers chez ces personnes est plus bas que celles qui ont de mauvaises habitude de vie, stressées, ce qui affaiblit leur système immunitaire.

    Parfois, nous sommes impuissants face à certaines émotions parce que nous ne savons ni les identifier, ni les interpréter, encore moins les contrôler. Plus notre santé émotionnelle (ou “intelligence émotionnelle”) est faible, plus notre corps va exprimer de troubles psychosomatiques. Bien pire : l’absence de contrôle de nos émotions peut entraîner des troubles anxieux jusqu’à la dépression et des troubles de la personnalité conduire à la bipolarité.

    Nous allons donc rééduquer notre cerveau en traversant 2 étapes pour chaque catégorie d’émotions :

    1. Identifier/interpréter nos émotions en apprenant à les écouter
    2. Dominer nos émotions 

    1- Identifier nos émotions en apprenant à les écouter pour mieux les comprendre

    Identifier ou interpréter passe par la phase d’acceptation ; reconnaître que certaines peurs nous emprisonnent, que l’on s’emporte parfois pour un rien est un grand pas vers la guérison. 

    Les écouter, c’est nous permettre de les comprendre pour réagir dans le sens opposé, tout comme les pensées qui ont un pôle “plus” et un pôle “moins”.

    Comment réagir ? Avec maîtrise de soi !

    Si nous sommes capables de donner libre cours à nos émotions négatives, à nous laisser influencer par nos sentiments, à plus forte raison nous le sommes pour exprimer les émotions positives grâce à la maîtrise de soi. En adoptant cette bonne attitude qui ne demande qu’à être améliorée ! Car, bien entendu, c’est qui le chef de mon cerveau ??? C’est moi.

    La maîtrise de soi est l’un des piliers les plus importants dans le développement personnel. Sans cet atout, nous ne serions que des bêtes destinées à s’entretuer à la moindre contrariété, n’écoutant que leur instinct de survie ou dominant.

    Pour pratiquer la maîtrise de soi, 5 principes 

    1. Ne pas refouler ses émotions, les “regarder” venir pour choisir la bonne attitude
    2. Tout ramener à l’instant T : respirer, retour au calme (exercice de pleine conscience ici)
    3. Penser aux petits bonheurs (lire son carnet)
    4. Rester soi-même : ne pas chercher à devenir un automate dépourvu de sentiment
    5. Prendre du recul : apprendre à s’isoler, pour mieux accepter

    2- Contrôler ses émotions

    En apprenant à gérer ses émotions, on ne peut que remarquer l’impact phénoménal sur sa vie. Nous sommes aptes à prendre les bonnes décisions qui vont influencer le cours de notre vie, nous reconnecter avec les autres, nous aligner avec le bonheur après lequel on court sans cesse.

    Chaque catégorie d’émotion offre une clé simple et pratique (paragraphe ci-dessous) pour reprendre le contrôle et améliorer ainsi notre “intelligence émotionnelle”. C’est un travail qui demande courage, persévérance et constance. Deux bons mois de mise en application suivie sont nécessaires pour une reprise de pouvoir sur toutes les émotions qui gâchent ton existence. 

    Jusqu’à adopter de nouveaux comportements, de nouvelles habitudes de vie. Bien entendu, selon le niveau de gravité, consulter un spécialiste est fortement recommandé.

    1. La tristesse 

    Ce sentiment peut être passager suite à une mauvaise nouvelle, un événement contrariant. Mais s’il devient durable, il faut agir vite et bien.

    🔑 S’entourer des bonnes personnes, en parler avec ses proches, écouter de la musique, lire de bons livres édifiants, pratiquer une activité sportive, artistique, créative. L’attention est ainsi dérivée de l’objet de notre tristesse quand l’esprit est occupé. Éviter la consommation de substances addictives comme la surmédication, l’alcool, la drogue, etc. (Lire cet article sur les substituts du bonheur)

    2. La colère

    Elle est nécessaire pour manifester notre autorité. Or, quand les accès de colère se multiplient (quelles que soient les raisons, justifiées ou non), et nous entraînent dans une spirale de violence (verbale, physique), il s’agit d’éteindre la colère avant qu’elle n’explose et ne fasse de plus gros dégâts.

    🔑 Il s’agit d’apprendre la maîtrise de soi. Ne pas répondre, ne pas renchérir, ne pas hurler, voilà un exercice difficile quand on est de nature impulsive ou colérique. Le mieux est de se retirer, oui, au risque de paraître lâche. Préférer quitter la pièce et aller se calmer ailleurs, dans la nature, en mettant de la musique zen sur les oreilles. Aller faire du sport, se défouler avec des séances de fitness, sur un punching ball, éteindre sa colère en faisant des longueurs dans la piscine !

    3. La peur 

    C’est un processus déjà évoqué dans cet article : Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie.

    🔑 À travers ces 5 étapes du protocole A.I.D.E.S.”, il devient possible d’éradiquer toute forme de peurs. 

    En voici un résumé pratique : 

    • Les Avouer 
    • Les Identifier 
    • Décider d’en finir avec ses peurs
    • s’Engager
    • et Sauter les deux pieds joints dans la vie, enfin libre !

    4- Le dégoût 

    C’est une émotion très particulière qui fait appel à nos souvenirs, notre passé, nos expériences et parfois, notre imagination. Ce qui nous dégoûte ne va pas forcément dégoûter les autres. C’est pourquoi le traitement, face au dégoût, va être lié à la notion de temps. On dit que le temps efface les souvenirs douloureux, nous permet d’assimiler, de digérer, d’avaler la pilule restée coincée dans la glotte.

    🔑 “Laisser faire le temps”, “accepter la situation” car on ne peut la changer, “lâcher prise” sont des expressions qu’on a tous entendues et qui peuvent faire grimacer. Elles font pourtant leurs preuves. La résistance n’apporte rien de bon, c’est comme lutter contre des moulins à vent qui ne fait que prolonger et augmenter nos souffrances.

    Alors que les émotions sont universelles, elles restent cependant très individuelles et personnelles, car elles sont liées à notre histoire, notre vécu, notre passé. Nous ne les  ressentons ni au même moment ni pour les mêmes raisons.

    C’est pourquoi il est important d’identifier et interpréter nos émotions, d’apprendre à les comprendre pour mieux les gérer.

  • Comprendre le processus de nos émotions pour mieux gérer leurs effets

    Comprendre le processus de nos émotions pour mieux gérer leurs effets

    Nos émotions nous guident et nous motivent, comme elles nous conditionnent et nous dépriment. Elles nous permettent non seulement de nous sentir vivants mais elles nous mènent aussi la vie dure ainsi qu’à notre entourage !

    J’ai longtemps été victime de mes émotions. Je les ai laissées me dominer et me voler des pans entiers de ma vie parce que j’étais désemparée et impuissante face à leur pouvoir. 

    Oui, les émotions ont cette capacité à nous mener par le bout du nez, à faire de nous des jouets ! Et comme pour les pensées, il est possible de reprendre le contrôle sur elles afin de vivre mieux, de vivre heureux.

    Si tu en as assez de les subir, de passer du chaud au froid, du rire aux larmes, alors je te propose d’apprendre à les comprendre pour mieux les apprivoiser.

    Comment fonctionnent nos émotions ? 

    Tu auras sans doute remarqué que j’accuse souvent notre cerveau, principal responsable de notre état de malheur et de bonheur. Il fabrique également une multitude de filtres passée en revue dans des articles précédents. 

    Organisé en trois parties – le reptilien, le néocortex et le limbique, c’est dans la dernière que tout se passe ! Je te propose d’écouter les explications de cette courte vidéo.

    C’est la faute au limbique !

    Ce n’est pas pour rien que le limbique est appelé aussi “cerveau émotionnel” ! Il est le centre des émotions de la mémoire à long terme. Ses fonctions sont très importantes ! On peut mémoriser, s’émouvoir et décider. Oui, c’est grâce à lui que tu es capable de prendre des décisions car il communique avec les deux autres cerveaux. Il contrôle et approuve sans réfléchir les choix de ton cortex, qui est ton “Q.G.”. C’est dans ce “Quartier Général” que sont traitées les données rationnelles que tu as relevées, où s’activent à la fois raisonnement, compréhension, logique et conscience. 

    Le reptilien, quant à lui, marche à l’instinct : il répond à tes besoins fondamentaux entre autres. Parfois, il peut prendre le dessus sur les deux autres ! 

    Compliqué ?! Non ! Mais comprendre te permettra de mieux gérer tes émotions :

    • Quand tu es en forme, motivé(e), tu vas aider ton cortex à travailler. 
    • Quand tu es raplapla, stressé ou triste, ce dernier va lancer un signal d’alerte à ton cerveau reptilien qui active le pilote automatique, autrement dit le “mode survie”. On subit alors des blocages, devenant incapable de réfléchir, de comprendre, voire même de s’activer.

    C’est en travaillant sur ses émotions que tout se remet en ordre.

    “Nos réactions émotionnelles ne résultent pas d’un événement extérieur, mais sont issues de notre système de pensée et croyances.” (Richard Carlson)

    Quelles sont ces émotions qui nous font faire “le grand 8” ?

    Les émotions s’affichent sur nos visages, elles trahissent nos comportements, nos gestes, elles se remarquent dans nos paroles. Elles sont influencées par notre système de pensée, nos croyances, notre éducation, sans oublier le passé.

    Certaines nous enveloppent comme des vêtements sales et lourds à porter suite à des événements difficiles comme la perte, la séparation, le deuil, la maladie, etc. Elles se manifestent aussi en fonction des autres, de nos relations parfois compliquées qui génèrent déceptions ou frustrations, des blessures difficiles à refermer.

    D’autres, au contraire, colorent notre vie, la rendent agréable, passionnante et vibrante. Elles nous donnent des ailes, illuminent notre visage, transforment notre quotidien et nous maintiennent en bonne santé.

    Elles sont classées en 6 catégories de base comme : 

    1- La tristesse 

    Tu connais sûrement la tristesse. Ce mal-être indéfinissable qui colle à la peau, accompagné d’accès de larmes et de désespoir, de chagrin et d’impuissance. Dont en ont fait l’éloge Juliette Gréco ou encore Laurie Darmon. Qu’on ne sait pas soigner, comme on le ferait d’un rhume banal à l’aide d’un Doliprane. Elle peut être passagère, suite à un événement, une mauvaise nouvelle, mais quand elle s’installe ou s’aggrave, elle prend la forme sournoise de la dépression.

    2- La colère

    Qui peut prétendre ne s’être mis jamais en colère ? Parfois imprévisible, sourde ou violente, la colère surgit comme un diable enragé de sa boîte lorsqu’on le titille un peu. Elle fait mal : à soi, aux autres. Elle provient de notre passé, de blessures et de traumatismes non guéris, d’un manque de maîtrise de soi, de confiance et d’estime de soi. Elle est de nature réactive, impulsive et irraisonnée la plupart du temps.

    3- La peur 

    Avec ses dérivés comme l’anxiété, le stress, les inquiétudes, les angoisses, les phobies, les frayeurs, le trac, le vertige, etc., elle a un pouvoir… terrifiant ! Elle paralyse nos capacités, étouffe notre potentiel, vole notre joie de vivre. Elle tue nos rêves, ruine nos projets. Certaines personnes la vivent comme un réel handicap, se privant de sorties, de rencontres, de changement, d’opportunités, etc. 

    4- Le dégoût 

    Moral ou gustatif, le dégoût laisse un goût amer dans la bouche… En rapport avec nos cinq sens, il peut nous éviter de regarder, toucher, manger, écouter n’importe quoi qui serait nocif pour notre santé physique et/ou émotionnelle. Il se manifeste aussi envers les autres, soi-même, face aux injustices et aux aléas de la vie, aux blessures relationnelles, aux déceptions. Le Larousse nous apprend que c’est une sensation d’écœurement, un haut-le-cœur provoqué par quelque chose qui déplaît. Ou bien, c’est un sentiment d’aversion, de répulsion, provoqué par quelqu’un, quelque chose ; fait d’être dégoûté, de ne plus avoir de goût pour quelque chose, d’intérêt, d’attachement ou d’estime pour quelqu’un.

    5- La surprise 

    Elle surgit devant la nouveauté, la beauté et l’inconnu et traduit l’émerveillement, la joie. Elle excite également nos sens en créant des réactions sur nos états physiques, physiologiques et psychologiques. On peut tour à tour sécréter de la salive, frissonner, avoir la pupille dilatée, éclater de rire, émettre des sons ou pas, entendre notre cœur battre la chamade, avoir le souffle ou les jambes coupés, autant de manifestations facilement interprétables ! C’est une émotion qui en génère d’autres : la joie, quand on est agréablement surpris mais elle peut virer au rouge ou au bleu quand elle est mauvaise et déclencher d’autres émotions comme la colère, la peur… On ne réagit pas tous de la même manière face aux surprises, c’est ce que nous verrons dans le prochain article.

    6- Le bonheur

    Mot banalisé qui ne veut plus rien dire, mélangé à toutes les sauces, copié, tronqué, dérivé, le bonheur, pourtant, existe ! C’est une émotion bien réelle qui est facilement reconnaissable : sourire qui remonte jusqu’aux oreilles, rire qui résonne, yeux pétillants et malicieux. Cette émotion positive se traduit par un surcroît d’activité de notre cortex préfrontal gauche. Bien souvent cette émotion se fait éclipser par nos souvenirs, notre imagination, issus de notre cerveau préfrontal, le cortex. Et bien vite, on lui permet de mettre notre bonheur à la porte. Sécrétée par notre cerveau, il est important de rééduquer ce dernier pour vivre heureux !

    Ces émotions jouent un rôle important dans notre vie : elles nous rendent majoritairement malheureux parce que notre cerveau n’est capable de générer que 30 à 35% de pensées positives. Cependant, on a toujours le choix : les étouffer ou les exprimer mais pas n’importe comment :

    • Étouffées, elles ressortiront un jour ou l’autre et feront plus de dégâts que la nitroglycérine.  
    • Exprimées, avec une certaine maîtrise de soi, elles nous permettront d’équilibrer notre formule du bonheur qui ne dépend pas des circonstances mais de la bonne attitude face à ces derniers.

    Alors, comment empêcher les émotions négatives de nous mettre la tête à l’envers ? Comment maintenir notre état émotionnel en bonne santé pour garder la tête haute, quels que soient les événements de notre vie ? C’est ce que nous révèle la suite de cet article : Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

  • 4 outils pour décoller une étiquette tenace

    Dans l’article précédent, je t’ai expliqué les dangers des “étiquettes” : collées sur soi, qu’on colle sur les autres. Peut-être que tu en as pris conscience maintenant : ces étiquettes qui aveuglent notre perception du monde réel, qui faussent notre analyse sur les événements et notre entourage, font partie des nombreuses raisons de notre incapacité à vivre heureux.

    Il n’est pas trop tard pour changer cette habitude néfaste. De vivre libre, dégagé(e) de ce que les autres pensent ou disent de toi, et toi, de ne pas t’arrêter à ce que tu crois savoir de l’autre, de la vie. De revoir tous tes codes.

    C’est pourquoi on va jeter sa combi bleu tachée de colle et tout l’équipement qui va avec pour te permettre de percevoir la vie telle qu’elle est : avec sa palette de + de 16 millions de couleurs ! Waoooh ! De quoi avoir la vie belle, non ?!

    Voici 4 outils simples et efficaces que j’utilise en permanence pour ne pas retomber dans le panneau.

    1- “Découdre” les apparences

    Il est temps de faire tomber ce cliché vieux comme Hérode : “C’est la première impression qui compte.” Souvent, on utilise cette expression pour justifier son mauvais ressenti de l’autre. Tout en supposant les points négatifs que l’on croit avoir décelé chez l’autre en un coup d’œil. 

    Ce comportement fait partie des 7 taches aveugles qu’on a abordées précédemment, responsables de toutes nos erreurs d’appréciation. La plupart du temps, on ne retient que les notes pessimistes : d’emblée, on déclare que ça ne va pas le faire, sans se donner la peine de connaître l’autre, de bien analyser la situation.

    C’est vrai que nous sommes formatés par la société qui mise tout sur l’apparence, sur les signes extérieurs de beauté ou de richesse : style vestimentaire, look, voiture, maison, sans oublier le bronzage et les pec’ qui apportent une touche finale. Ces clichés qui défilent sous nos yeux à coups de pub, sur nos écrans, sur les panneaux d’affichage, dans le magazines. Pourquoi ne pas s’y fier, après tout ?! 

    Et puis, les apparences sont parfois trompeuses ! Parfois, on fait confiance à un sourire engageant, de belles fringues, et finalement, on a face à soi un escroc ou un voyou. 

    La nature humaine est si riche et si compliquée à la fois : comment est-ce possible de s’en faire une idée générale la toute première fois ? De tirer immédiatement des conclusions ? 

    Une fois la barrière du “bonjour”, du premier regard franchie, c’est bien d’aller plus loin. Pour se faire sa propre opinion, il est important de ne pas écouter les on-dit ou de faire confiance aux médias.

    Vaincre sa timidité, oser une approche plus profonde, arrêter d’être naïf(ve) ou trop confiant(e), ou à l’inverse trop méfiant(e) et catégorique, sont de bonnes façons de changer sa perception sur les autres. 

    C’est valable dans les deux sens : se montrer tel(le) que l’on est, sans masque et voir l’autre tel(le) qu’il(elle) est, sans préjugé (sans étiquette), dans son ensemble. Regarder la vie, les autres tels qu’ils sont vraiment. Chercher le bon et le beau qui se cachent souvent derrière… des étiquettes ?

    Pour les événements, se reporter à ces articles : Comment changer sa (mauvaise) perception des événements et Optimisme vs pessimisme.

    2- Regarder sous toutes les coutures

    Tu fais comme moi, quand tu achètes une fringue ? Je la retourne pour observer de près les coutures, pour vérifier si aucun défaut de fabrication n’a échappé à mon premier coup d’œil, alors que je m’apprête à filer à la caisse. Bon, je ne fais pas ça quand j’achète chez H&M (quoi que…) mais si je veux me faire plaisir dans une jolie boutique… 

    Tu auras deviné qu’il n’est pas nécessaire de s’attarder sur tout le monde, mais uniquement sur certaines de nos relations. 

    Concrètement, cela signifie qu’on ne connaît jamais assez l’autre avant un bon nombre de rendez-vous, de discussions. Où l’on va tester son intégrité, son authenticité et même sa disponibilité, son sens du service, sa gentillesse, etc. Parfois, “regarder”, c’est aussi se frotter à l’autre sans craindre les disputes, les échauffements nécessaires pour analyser ce qu’il ou elle “a dans le ventre”, s’il ou elle est capable de surmonter les obstacles avant d’aller plus loin.. Pour faire un bout de route avec, sinon toute la vie, ou partir en courant. Et puis aussi pour éviter de passer à côté, par peur, à cause de ces étiquettes toutes moches qu’on lui a collées dessus.

    👀 Être séduit(e) par le physique, c’est normal, mais insuffisant. Sur ses biens, son salaire ? Non, je ne parle pas de ce genre de coutures, mais de l’être intérieur. Que révèle le caractère ? Quels sont ses principes, ses valeurs ? Quels sont ses goûts, ses attentes ? Et son passé ? Il ne s’agit pas de lui faire subir un interrogatoire mais de bien le(la)connaître pour ne pas se jeter dans la gueule du loup.

    3- S’attarder sur les détails

    Un trait de caractère chez mon père m’a toujours horrifiée : sa colère. Mais derrière ses coups de gueule, quel cœur d’or ! Quel courage et quelle détermination ! C’est des années plus tard que je me suis attardée sur l’ensemble de la personnalité de mon paternel, pour tenter de décoder ses états d’âmes, ses comportements parfois inexpliqués. 

    Un “détail”, et tout a basculé dans la vie de la petite fille que j’étais. J’avais peur de lui, et de lui ressembler pour… sa colère ? Alors que d’autres détails étaient louables, honorables, comme son profond intérêt pour les autres, sa capacité à être un visionnaire, à monter des projets pour sortir les gens de la rue…

    🔎 Pour empêcher qu’un détail (étiquette) nous vole tout le reste, il est important de faire preuve de patience et d’indulgence. Ne pas fuir au moindre obstacle. Se montrer persévérant(e) et aussi fin(e) psychologue car on a tous un vécu, des valises… et des étiquettes à décoller.

    Si un ou deux traits de la personnalité nous dérange, s’attarder sur ceux qui nous plaisent, nous correspondent.

    4- Ne rien déplacer du contexte

    Si on t’a collé(e) les étiquettes de nul(e)”, fainéant(e), bon(ne) à rien, dépressif(ve), et j’en passe, dis-toi que tu n’as pas besoin des autres pour définir qui tu es. Tu connais ta propre valeur en fonction de ce que tu dégages, renvoies, en fonction des résultats que tu obtiens. Et si tu es paralysé(e) à cause de ces étiquettes, reprends un à un ces outils pour déloger tous les mensonges qu’on a prononcés sur toi. Écris-les, fais-en la liste, ou demande à des personnes positives et bienveillantes (il y en a toujours) de t’aider à les définir.

    • Sous l’étiquette “incapable” : il y a de vraies capacités, et tu as des preuves 
    • Sous l’étiquette “nul(le)” : se cachent de véritables talents
    • Sous l’étiquette “râté(e)”: fais exploser de futurs projets

    Quelle que soit l’étiquette qu’on t’a collée, il existe une contre-étiquette. Celle où sont décrites toutes les caractéristiques, bien plus complète que la première qui ne reflète que l’apparence, qu’on rejette ou qui est trompeuse.

    Non, tu n’es ni moche, ni gros(se), ni stupide, ni incapable, ni bon(ne) à rien, parce que rien n’est figé. Dans la seconde, la minute, l’heure, le jour d’après, tu n’es déjà plus la même personne. Des cellules meurent et d’autres se régénèrent, des cheveux tombent et d’autres repoussent, ainsi va la vie. Tout est en mouvement, rien n’est perdu, achevé.

    « Tout est en mouvement, rien n’est perdu, achevé. »

    À l’aide de ces 4 outils, continuons à explorer le monde, les autres, à percevoir les événements sous leur meilleur angle.