Étiquette : Bonheur

  • Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    La peur est vicieuse ; elle s’insinue tel un serpent, sans bruit, qui fait son nid, pond des œufs et donne naissance à des dizaines d’individus qui à leur tour, prolifèrent, se reproduisent à l’infini. Cette image te dégoûte ? Tant mieux, car je souhaite que tes peurs te répugnent autant sinon plus que ces reptiles au point de les chasser définitivement de ta vie. 

    Si tu aimes nos amis rampants, alors j’ai une autre comparaison pour toi : quel effet cela te fait d’être ligoté(e) par des peurs comme un saucisson (qui va finir dans un estomac, en plus !)? Cette vision n’est pas plus agréable, je te l’accorde. 😊

    • Parce que la peur a fait d’énormes trous dans ma vie, difficiles et longs à combler pour certains 
    • Parce que la peur m’a privée même de banalités du quotidien, des petits plaisirs de la vie
    • Parce que la peur m’a volée même mon identité, ma liberté, ma santé, mon équilibre

    J’ai dit, un jour, : “STOP ! Je veux vivre libre ! Je veux faire le mur et voir du pays !” Alors, j’ai pris mon courage à deux mains…

    Une peur (bleue) qui nous en fait voir de toutes les couleurs !

    La peur vit dans une famille nombreuse : timidité, crainte, angoisse, stress, panique, anxiété, inquiétude, appréhension, vertige, trouille, terreur, phobie, trac, répulsion… Elle nous alerte d’une menace ou d’un danger, elle n’est pas un problème tant qu’elle joue son rôle de système d’alarme. 

    Quand elle devient irrationnelle et non fondée, c’est là que ça se complique. Car non seulement elle peut paralyser notre corps, mais elle nous empêche aussi de vivre.

    Quand on comprend le mécanisme de la peur et toutes ses conséquences, les nombreux dégâts qu’elle engendre, il est plus facile de s’en débarrasser, comme d’une maladie que l’on veut soigner pour guérir. Sinon, un mal non traité s’aggrave au risque d’en mourir. On dit bien “mourir de peur” ! 

    La peur par étape

    Elle passe par nos pensées

    La peur provient parfois de suppositions, de scénarios catastrophe que l’on va puiser dans notre imagination ou nos souvenirs, ou encore conditionnée par notre famille ou la société. 

    • Notre mère, qui a peur des araignées, peut tout à fait nous communiquer son arachnophobie.
    • Tous les barbus sont des terroristes, ce cliché est devenu une peur sociétale.
    • Je me suis fait mordre à 8 ans, depuis, j’ai une peur panique des chiens !

    Elle s’attaque à notre corps

    Elle se communique d’abord à notre cerveau en provoquant un signal qui va déclencher des symptômes : frissons et sueurs froides, tremblements, nausées, tétanie, spasmophilie, bouche sèche, mains moites, bégaiement, vomissements, évanouissement… 

    Et plus grave, des maladies : dépression, dérèglements comportementaux, T.O.C (troubles obsessionnels compulsifs), paranoïa, problèmes psychiatriques…

    Elle devient une habitude

    La peur s’est installée, telle une mauvaise habitude qui revient systématiquement dès que la situation se présente à nouveau. Un obstacle, un danger, un souvenir… et ça hurle dans la tête, ça bloque le corps, ça pourrit la vie !

    Tant que l’on ne connaît pas le code pour arrêter l’alarme, à chaque intrusion, la peur va se déclencher automatiquement, par autoprotection, en mode défense. Et bam, la grille s’abaisse et on se recroqueville derrière. 

    Elle est incontrôlable, pire : elle nous contrôle !

    La peur m’a rendue malade, captive, malheureuse, handicapée et stupide, aussi. Tant que j’ai refusé d’affronter mes géants, ces monstres qui m’effrayaient depuis ma plus tendre enfance et ceux qui se sont multipliés par la suite,  je me suis laissée contrôlée, dominée, attachée… Imagine : à 18 ans, je n’avais toujours pas pris le train : peur des agressions, de me perdre, du regard des autres…

    Tant qu’on ne les abat pas, on les rencontrera encore et encore, dans un cycle infernal. J’ai préféré souffrir que de les combattre pendant si longtemps ! Certains étaient dérisoires, inexistants, inventés, exagérés…

    Bref ! Un jour, j’ai donné un coup de pied dans la fourmilière et toutes les fourmis sont sorties. C’était plutôt stupide, car c’est compliqué d’éradiquer toutes les peurs en même temps ! Une après l’autre, c’est déjà très bien !

    Pour guérir, il faut attaquer le mal à la racine

    La plupart du temps, on ne guérit pas, on colmate. On pose des rustines sur nos trous au cœur, on bande notre âme malade. On nous fait avaler des pilules roses pour lutter contre la dépression (mal de vivre) et bleues contre l’anxiété (peur de vivre). On offre aux “malades” de notre société des substituts au bonheur, sous forme d’addictions ou de plaisir déguisé. Si tu veux creuser le sujet, je t’invite à lire cet article Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?  

    Un mal sociétal

    Notre société est ainsi faite ! Elle n’a pas de remède ni de réponse à nos souffrances, alors elle propose des pansements. Pourtant, il existe une vraie solution à nos douleurs, accessible à tout le monde, que tu découvriras tout au long de ce parcours. 

    Déraciner, c’est compliqué !

    C’est enfoui si profondément qu’il faut une foreuse pour y parvenir ! Oui, encore une fois, pour vaincre ses peurs, il faut le décider. Et pas se contenter de vivre une vie peureuse, en se cachant derrière la prudence ou la méfiance, cette structure qu’on a construite comme un mode de vie pour se protéger, pour se défendre.

    Il s’agit de démonter tous les rouages de la peur. Leur origine, les barrières auto-protectrices, les résidus (comme le rejet), leurs points faibles (certaines peurs sont ridicules : inquiétudes, appréhension…), leurs points forts (crises d’angoisse, cauchemars…).

    Interroge-toi sur le bien-fondé de tes peurs 

    Es-tu du style à penser au pire qui n’arrive jamais ? Sinon, imagine le scénario catastrophe dans un contexte bien précis, comme la peur de prendre la parole en public. Et remonte vers le meilleur, car le pire ne se produit quasiment jamais. Si tu crois que tu vas te prendre des tomates dans la figure, que tu vas te faire virer parce que tu bafouilles en réunion, quelle est la probabilité que cela se produise vraiment ? On se moquera peut-être de toi, mais dans une semaine, personne n’y pensera plus. Tu vois, c’est bien moins pire qu’un masque à la tomate ou pointer chez Pôle Emploi…

    Parfois, la peur de quelque chose ou de quelqu’un est pire que l’objet de notre peur.

    Tous les “films d’horreur” que tu as imaginés se sont-ils vraiment produits ? Quel en est le pourcentage ? Sincèrement ?…

    Relativiser… 

    Et alors ? Le ridicule ne tue pas ! Vas-tu te liquéfier sur place, parce que tu vas entendre quelques ricanements ? Il y a plus grave, non ?!

    Passer à l’action !

    Et puis, si tu veux vraiment arrêter de rougir ou de buter sur les mots, entraîne-toi.  Prends des cours de théâtre, soigne-toi en trouvant le remède adapté : exercices de diction, coaching, répétitions devant la glace. Sois créatif(ve) !

    Pas encore prêt(e) à déraciner ?

    S tu décides de ne rien faire, du moins pas encore, alors tu garderas cette peur et tu vivras d’autres scénarios. Peut-être que tu passeras à côté d’une promotion, d’une carrière plus prometteuse et d’une vie heureuse.

    Lorsque vous réalisez que vos peurs sont exagérées, vous déciderez plus facilement de les affronter.” (Mo Gawdat)

    J’ai attendu trop longtemps pour réaliser que la peur gâchait mon existence. Personne ne m’a vraiment encouragée à les combattre. C’est uniquement ma prise de conscience qui m’a poussée à entrer en action.

    J’ai accepté de fournir les efforts nécessaires, de rassembler l’énergie indispensable pour “dégommer” chaque peur responsable de mon malheur. C’est à ton tour de les affronter. Et dis-toi que la plupart de tes peurs sont irréelles, elles n’existent que dans ton imagination.

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  • 5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    Comment est-il possible de vivre heureux(se) quand on a des soucis plein la tête, des difficultés qui s’accumulent, des contrariétés quasi-quotidiennes ? La vie, quoi ! Si je dis de suite que le bonheur ne dépend pas des circonstances mais de ton attitude face à ces dernières, alors je te donne la solution ici et maintenant pour résoudre ta Formule du Bonheur.

    Être heureux(se), satisfait,(e) content(e), implique du changement dans notre attitude face à la vie et son cortège de mauvaises nouvelles, d’imprévus et de douleurs…

    Encore ce mot qui revient comme un refrain : chan-ge-ment. 

    • De pensées
    • D’habitudes
    • D’attitudes (c’est le plat du jour !)

    Aujourd’hui, je vais te montrer l’importance d’adopter 5 bonnes attitudes qui vont tout changer dans ta vie ! Tu ne vas plus réagir en position défensive mais agir en position “d’attaque” positive : tu me suis ? 🤓

    📌Astuce 1 – Arrêter d’être susceptible

    Me vexer pour un oui ou pour un non, c’était monnaie courante chez moi. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que c’était vraiment, vraiment insupportable à vivre. J’en ai eu plus qu’assez de ressembler à Bob l’éponge, d’absorber tout et n’importe quoi des gens, sans compter que certaines personnes blaguent et ne t’agressent pas forcément !

    Alors, alors… J’ai changé… D’éponge, je suis passée à imperméable, comme le plumage d’un canard ! Comment j’ai fait ? 

    Tout est question de choix, de prise de décision, de positionnement : le manteau de susceptibilité que je portais était devenu bien encombrant ! Alors, je l’ai troqué contre un imper composé de jolies plumes de colvert, tout simplement. 

    En d’autres termes :

    • C’est dire “non” à la mauvaise pensée qui s’installe suite à une remarque désobligeante, à une humiliation ou à une contrariété. 
    • C’est dire “oui” au bonheur qui est à portée de mains, avec tous ses “petits” bonheurs qui sont quotidiens. 
    • C’est adopter une attitude plus légère sur les gens, les événements, sans trop se prendre au sérieux ni les autres non plus. 
    • C’est prendre de la hauteur, du recul.

    Trop de susceptibilité nuit toujours au bonheur.” (Samuel Johnson)

    📌Astuce 2 – Aimer

    La première personne à aimer, à prendre soin, c’est soi-même… Si tu ne t’aimes pas, comment pourrais-tu aimer les autres ? S’aimer, c’est s’accepter tel que l’on est, avec cette perspective que l’on fait tout pour avancer, évoluer, apprendre, comprendre de la vie et de ses leçons à la fois belles et douloureuses qu’elle nous offre à chaque instant. 

    Tu ne peux pas résister à qui tu es, physiquement, psychologiquement, intellectuellement, mais tu peux toujours contribuer à changer et à t’améliorer : c’est une attitude positive que de se dépasser, se développer.

    Il y a tant de façons d’aimer !

    • Offrir un sourire, un regard
    • Penser à l’anniversaire de quelqu’un
    • Proposer un café à son voisin
    • Porter les courses d’une femme enceinte
    • Tenir la porte à une personne âgée
    • Payer un restau à un SDF ou lui donner des provisions
    • Laisser passer les piétons
    • Céder sa place dans le métro
    • Raccompagner un collègue (grève ou pas !) 

    Tu trouves ça cliché ? Essaie, tu verras combien l’on se sent bien de faire plaisir !

    Et puis… de dire à ses proches combien on les aime, en manifestant nos sentiments par des actes concrets. 

    Quand on aime, on est aimé en retour ! L’inverse est vrai aussi, alors que préfères-tu ?!

    Le bonheur, c’est d’aimer à l’infini, de ne pas s’arrêter sur un être ou deux ou dix ou cent.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌Astuce 3 – Pardonner

    En vouloir à celui ou celle qui t’a offensé(e), qui t’a causé du tort t’apporte plus de souffrance à toi-même car tu ressasses le mal sans parvenir à le digérer. La personne qui t’a blessé(e) ignore peut-être les dégats commis et il se peut même qu’elle ne pense plus à toi ! Qui a le plus mal ? Toi ou elle ? Toi qui y penses tout le temps sans parvenir à dépasser l’offense ? Ou cette personne contre laquelle tu nourris des pensées “meurtrières” ? Toi, bien sûr !

    Je ne dis pas que pardonner est chose aisée… Mais c’est une attitude qui libère ! J’ai mis plusieurs années pour pardonner à mon ex-mari quand j’ai compris que la rancœur m’empoisonnait lentement mais sûrement : j’avais une peur bleue du couple et une attitude défensive envers tous les hommes que je croisais. 

    Le pardon m’a permis d’ouvrir la porte de la prison dans laquelle j’étais enfermée depuis des années, même après mon divorce ! Je suis devenue une femme libre, épanouie, qui n’a plus peur de souffrir. Même s’il n’y a eu ni réparation ni restitution. Mais c’est un autre sujet que nous pourrons aborder plus loin.

    Le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir.” (Paul Boese)

    📌Astuce 4 – Avoir de bonnes relations

    Les relations, c’est comme les fringues, il faut savoir trier celles qui ne te mettent pas en valeur, qui jurent avec ton teint, qui te boudinent, qui sont trouées, défraîchies, élimées et démodées… À jeter, donner, recycler, à défaut de retoucher !

    Dans les relations, il ne faut pas lésiner ! Et se séparer sans hésitation des rabat-joie, des sinistres, des langues médisantes et plaintives, des bouches râleuses et négatives. S’éloigner des personnes conflictuelles, “procédurières”, stressées, colériques et frustrées ! Tu trouves ça radical ? Et si tu n’as plus d’amis, après ça ??? Eh bien, c’est qu’ils n’en étaient pas… 

    Ne t’en fais pas : quand tu auras (re)trouvé la joie, tu attireras les gens à toi. Tu te feras de nouvelles amitiés que tu entretiendras à l’aide de ces 5 clés.

    N’attendez pas que les autres vous apportent la vie, qu’ils vous apportent l’amour, qu’ils vous apportent la joie : c’est vous d’abord qui devez ouvrir en vous les sources de la vie, de l’amour et de la joie.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌 Astuce 5 – Cultiver le contentement

    As-tu commencé à rédiger ta liste de “petits bonheurs” ? Elle t’aidera à définir, qu’en réalité, tu n’es pas si malheureux(se), frustré(e) ou déçu(e) par la vie ou les autres plus que tu ne le penses. Il y a tant de sujets de se réjouir, d’occasions à remercier la vie, les autres, cet Architecte qui a créé pour toi et moi cette nature si belle, avec ses habitants, et qui varie de l’infini grand à l’infini petit…

    • Apprécier cet instant, où avant de te coucher, tu observes les étoiles.
    • Savourer l’aube d’un nouveau jour, où les oiseaux s’égosillent pour saluer le lever du soleil.
    • Faire un tour dans le jardin et regarder ses plants de tomates se dresser de toutes leurs feuilles.
    • Reconnaître l’arôme puissant du café de la brûlerie d’à côté… 
    • Se tenir sur ses jambes et respirer, c’est le miracle de la vie !

    Alors, cette liste ? Tu la vois s’allonger ?! Elle t’aidera à te persuader que tu es heureux(se), finalement, un point c’est tout !

    Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien.” (Épicure)

    Décide de garder LA bonne attitude, celle qui te maintiendra dans un état de joie, de paix durables qu’aucun événement ne viendra contrarier, qu’aucune personne ne parviendra à altérer. C’est une bonne habitude à instaurer, la solution à ton équation du bonheur que rien ni personne ne te volera.

    Une personne qui garde une bonne attitude tirera le meilleur de toute situation.” (John C. Maxwell)

  • 5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur

    5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur

    Tu as envie d’être d’heureux(se) et de le rester ? Quoiqu’il se passe dans ta vie ? Oui ?! Mais tu n’y crois pas trop, car la vie est faite de hauts et de bas, ce qui te plonge souvent dans la confusion, parfois le mal-être et peut-être le désespoir.

    Pourtant, c’est tout fait réalisable. Je ne vais pas te pousser à regarder La petite maison dans la prairie… Pourtant, ça crève l’écran qu’ils sont heureux, les Ingalls ! Et dans chacun des 205 épisodes ! (Je les ai tous vus, je suis grave, hein !)

    Oui, tu comprendras que le bonheur… c’est un sujet grave (important) ! Et qu’il faut assurer… grave ! Car le bonheur, c’est un choix de vie, un style de vie. Et la famille Ingalls l’avait parfaitement compris…

    Autant te rassurer de suite, les 5 clés qui vont suivre n’ont rien de “fleurs bleues” qui poussent dans la petite prairie… Elles sont pratico-pratiques et simples à utiliser, tu verras qu’elles sont à la portée de tout le monde.

    🔑 Clé 1 – Je suis le chef aux commandes de mon esprit

    Quand on a compris qu’on a la possibilité de choisir nos pensées, il devient plus facile de faire la loi sur elles. 

    Quand de mauvaises pensées viennent nous traverser l’esprit comme une flèche empoisonnée, 2 options s’offrent à nous :

    1. Soit on les laisse s’incruster et distiller tout leur venin jusqu’à nous empoisonner la journée, la nuit, la semaine, l’année, la vie !…
    2. Soit on l’arrache sur le champ.

    Qui commande ? “Le grand bavard” dans ta tête, ou toi ? À toi de décider si tu veux rester heureux(se) et calme ou contrarié(e), malade et stressé(e). Rappelle-toi simplement que c’est toi le boss 😉

    Dominez vos pensées ou ce sont elles qui vous domineront.” (Horace)

    🔑 Clé 2 – Je décide de changer mon système de pensée

    Quand on est le boss, c’est nous qui décidons, pas quelqu’un d’autre. Cela commence par une prise de position : je décide d’occuper mon système de pensée par des pensées positives et rien d’autre ! 

    Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère, d’autant plus qu’elle passe par un processus en 3 étapes. 

    1. Prendre conscience qu’on pense “mal” habituellement 
    2. Le reconnaître, se l’avouer
    3. Admettre que le “pôle +” est bénéfique pour nos pensées

    Une fois qu’on a réalisé et reconnu qu’on pense “mal”, qu’on est négatif, pessimiste, défaitiste, rabat-joie… qu’on a convenu qu’on veut se nourrir de pensées heureuses (oui, celles qui nous ouvrent la voie du bonheur, en réalité !), le chemin est à moitié parcouru.

    Vous devenez ce à quoi vous pensez le plus souvent.” (Earl Nightingale)

    🔑 Clé 3 – J’accepte le cours de ma vie 

    Lutter contre les circonstances, jouer la politique de l’autruche ou encore être dans le déni ne sert à rien sinon à nous faire souffrir. L’acceptation procure un apaisement qui conduit au lâcher prise :

    • Pour entamer la réflexion
    • Pour rechercher des solutions
    • Pour améliorer nos conditions
    • Pour affronter la situation le mieux possible
    • Pour être capable de prendre des décisions
    • Pour décider d’entreprendre des changements

    L’acceptation n’est pas la résignation ou un faux sentiment qui se résume à “je vais bien, tout va bien”. C’est trouver le juste équilibre dans notre manière de vivre en regardant la réalité en face pour mieux l’appréhender et pour mieux la comprendre. 

    Comment est-ce possible ? Grâce à notre système de pensée qui est régulièrement “nettoyé” (voir les articles Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives).

    Je ne vais plus ressasser le problème mais je focalise sur les solutions. Je vais également me développer sur le plan personnel. Me mettre en mouvement va agir positivement sur mon mental et va également activer mes hormones, je vais me sentir vivant(e) ! 

    Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme.” (Carl Gustav Jung)

    🔑 Clé 4- Je remplace mes pensées négatives par des pensées positives : 

    Il existe plusieurs manières que j’ai déjà évoquées dans cet article : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir… Auparavant, un autre processus s’impose : changer tes habitudes. Oui ! Si tu as tendance à mal te nourrir, c’est-à-dire à : 

    • Visionner des films glauques, violents, angoissants, malsains (ou archi-romantiques alors que tu es célibataire !)
    • Écouter des musiques spleens, lugubres, un kleenex dans chaque main
    • Fréquenter des personnes mal dans leur peau, qui te tirent vers le bas, te maintiennent la tête sous l’eau, t’entraînent dans leurs dépendances
    • Lire des thrillers psychologiques qui déclenchent des cauchemars ou des nuits agitées

    Arrête TOUT ! Encore des habitudes à mettre à la poubelle. À la place, préfère de la “bonne” musique, pratique une activité physique pour te vider la tête, t’aérer…  Va faire un tour sur Amazone ou à la FNAC pour choisir de bons livres (développement personnel, spiritualité…) qui vont te nourrir, t’élever… Sans oublier de faire un grand ménage dans tes relations… Constitue-toi aussi un carnet de belles pensées et garde-le près de toi, pour le consulter à tout moment. J’en écris une minimum par semaine !

    La plus grande découverte de notre temps a été de comprendre qu’un homme peut changer sa vie en changeant sa façon de penser.” (William James)

    🔑 Clé 5- Je fais silence 

    On évolue dans un monde où tout est bruit, sons, vibrations, brouhaha, vacarme, bourdonnement, grincement, chocs, vrombissement… Comment trouver le calme dans ce tumulte ?! Pour apaiser le tourbillon de nos pensées ? 

    J’ai trouvé la solution : je me mets à l’abri sur une plage déserte, un sous-bois, au bord de l’océan, au sommet d’une montagne, sous la voûte d’un ciel étoilé… 

    Pas besoin d’Airline pour ça… Projette-toi… Pioche la bonne image qui t’apportera le plus de sérénité, celle qui aura le pouvoir de stopper cette rumination dans ton esprit.

    De l’autre côté, tu coupes portable, notifications, TV, tablette, chut ! Aucun son. Le silence te fait peur ? Apprivoise-le, tu verras qu’il deviendra ton meilleur allié.

    Grâce au silence que cette belle image t’apporte, tu arrêteras tout net de mastiquer tes pensées négatives, capables de t’intoxiquer, gâcher ta journée, augmenter ta mauvaise humeur et accroître ta souffrance.

    Alors, “transporte-toi” là où le calme t’appelle, là où le silence est roi. Et rassasie-toi de cette beauté.

    L’arbre du silence porte les fruits de la paix.” (Proverbe arabe)

    En appliquant ces 5 clés régulièrement, quotidiennement, tu seras bien engagé(e) dans la voie du bonheur !

  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent. Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, précipite-toi sur ces 2 clés pour accuser le coup. 

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T. 

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent bien moins pire que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant”, c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour  fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 pitchounets pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés au travers d’un voyage vers une paix intérieure ?


  • Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Le temps est, pour beaucoup d’entre nous, un facteur de stress et un obstacle pour apprécier l’instant T. On ne sait pas savourer ces petits bonheurs parsemés sur notre route, et on accuse souvent le temps. 

    Oui, la composante “temps” fait bien partie des 6 illusions (Clique sur l’étiquette « Illusions » pour lire d’autres articles en bas de page) qui nous pourrissent la vie, souvent avec ce constat qu’on n’a le temps de rien, que la vie passe trop vite, qu’on n’en profite pas assez. Et avec un brin d’amertume dans la voix, on reconnaît qu’on passe souvent à côté de belles et bonnes choses. De nos enfants ou petits cousins/neveux qui grandissent trop vite, de nos amis qu’on voit peu, de la vie tout simplement. Avec ce sentiment de gâchis qu’on n’en a pas assez profité.

    Pour t’éviter de dresser ce (triste) constat j’ai réfléchi comment je pouvais simplement te faire prendre conscience que, si tu élimines le temps, tu t’apercevras rapidement que toute pensée malheureuse ou frustrée ne pourra plus te faire souffrir. 

    Voici quelques astuces à t’approprier… avec le temps 😄

    Profiter du temps 

    J’ai jeté ma montre le jour où j’ai oublié d’acheter une pile. Les jours ont défilé et je me suis rendue compte que je m’en passais allègrement ! C’est cette anecdote que j’ai choisie pour t’expliquer, qu’en focalisant sur le temps qui passe, on en oublie de vivre pleinement l’instant T. Celui où tu es pleinement consciente(e) quand tu t’actives ou pas, quand tu écoutes, lis, parles, etc. au moment où tu le fais. 

    Cette aiguille qui tourne inévitablement a la mauvaise (ou la bonne ?) idée de nous rappeler que le temps passe et que si nous ne savons pas en profiter, le stress et la tristesse remplissent nos pensées de frustration et de déception.

    • Je n’ai pas eu le temps !
    • Je n’ai le temps de rien !
    • Je cours tout le temps !
    • Il n’y a pas assez d’heures dans une journée !

    En supprimant de mes pensées tout aspect temporel – l’heure, le programme, le futur… – il ne me reste plus rien de triste, d’angoissant auquel je pourrais m’accrocher. Car ce sont les pensées orientées vers l’avenir qui engendrent l’anxiété, la peur de l’inconnu. De plus, nos pensées figées dans le passé (Je n’ai pas eu le temps, je n’ai pas fait ceci, pas appelé untel.) nous plongent dans le regret, l’amertume et la culpabilité. Pas bon !

    Les seules pensées liées au temps que je m’autorise sont celles qui sont en rapport avec des actions, des réflexions d’ordre pratique. Les autres ? Jette-les, elles te font du mal !

    Jamais je ne m’assujettis aux heures. Les heures sont faites pour l’homme et non l’homme pour les heures.” (François Rabelais)

    En effet ! Alors, je m’ajuste en fonction ! Par exemple : combien de temps pour mon rendez-vous chez le dentiste ? Entre la consultation et le transport ?…

    Bien sûr, notre montre est un accessoire utile pour nous aider à accomplir nos “obligations”, s’organiser : aller chercher les enfants à la garderie, faire les courses à la sortie du boulot, calculer son temps de trajet pour arriver à l’heure quelque part, etc. 

    Ce sont ces seules pensées que je m’autorise sur le temps : utiliser le temps et refuser de me faire utiliser par lui, en me laissant dépasser par tout, comme le précise Rabelais ci-dessus… Tu verras que tu bloqueras les mauvaises pensées liées au temps !

    La Bruyère dit que “ceux qui emploient mal leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté.” J’ai fait longtemps partie de ceux qui subissaient le stress d’une journée trop vite passée ! Cela m’a fait réfléchir sur la gestion de mon temps ; je m’organisais très mal !

    Après la montre (à n’utiliser que pour les rendez-vous 😉), voici l’agenda (à remplir avec modération) ! Comment bien rentabiliser une journée ?!

    Savoir gérer son temps

    On n’imagine pas combien on peut brasser du vent, parfois. On se sent débordé, stressé parce qu’on n’est pas de bons gestionnaires du temps qui passe.

    Combien d’heures dans une journée ? 24h. Comment les répartis-tu ? 

    Pour parvenir à tout boucler, plusieurs questions se posent :

    • Combien d’heures dans ma journée de travail ?
      • Ces tâches requièrent combien de temps ? 
      • Ma to-do list n’est-elle pas trop conséquente, si je n’ai que 7h ? 

    (Il serait déraisonnable et stressant de programmer 10 tâches alors qu’on ne peut en effectuer que 7 !)

    • Combien de temps de transport ?
    • De combien d’heures de sommeil ai-je besoin ?
    • Combien de temps pour mes repas ?
    • Combien de temps pour moi ? (loisir, sport, détente)
    • Que dois-je faire avant le coucher, et combien de temps cela me prend ?

    Tu vois l’idée ? En fonction de tes besoins en matière de temps, tu adaptes :

    1. Ton lever/ton coucher : attention au sommeil ! Sa qualité /quantité te permettra de faire tout ce que tu as prévu !
    2. Ton agenda : préparer, planifier, organiser
    3. Tes listes : prioriser, attention de ne pas trop les allonger, reste cohérent(e)
    4. Tes exigences : bloque tout ce qui te pollue, te dérange : portable, notifications, certaines personnes…
    5. Tes besoins : demande de l’aide si tu ne peux pas faire tout tout(e) seul(e), à ton patron, ton(a) conjoint(e), un proche…

    Et puis, et puis… il y a toutes ces tâches qui sont chronophages et énergivores, futiles, stériles, inutiles, déb… (je le dis ?), oui débiles, qui vont grignoter des poignées de minutes qui se transforment en heure(s) : consulter toutes les minutes son portable, passer (trop) de temps au téléphone, se promener sur les réseaux sociaux, regarder 4 épisodes d’une série-tv à la suite (Quoi ! Il est 2h du mat’, là !)…

    Si j’ai une recommandation à te faire pour arrêter de dire que tu n’as pas le temps :

    “Tu peux gaspiller ton argent et tu te retrouveras seulement sans argent, mais gaspille ton temps et tu auras perdu une partie de ta vie.” (Michael Lebœuf)

    À la place de tout ce qui est futile, stérile, inutile, etc… par quoi peux-tu le remplacer pour mieux optimiser tes journées, pour profiter de la vie ?

    Par des heures de sommeil ? Par un bon bouquin ? Par une dînette entre amis ? Par une activité physique ? Par ce qui te rendra heureux(se) ? 😉 

    Prendre la vie comme elle vient !

    Un imprévu ? Une visite ? Une panne ? Une grève de transport ? Et tout notre emploi du temps est chamboulé. C’est vrai que ce n’est pas agréable quand un grain de sable vient enrayer notre planning bien huilé. C’est contrariant, c’est comme un château de sable qui s’écroule alors qu’on l’a bâti soigneusement.

    Et si ces “contrariétés” étaient justement destinées à nous stopper dans la frénésie de nos journées surbookées ?!

    Et si elles nous permettaient de souffler, d’apprécier ces pauses forcées ?

    Pour ma part, j’aime bien me dire : “Ah ! Peut-être que cela me préserve de quelque chose de plus ennuyeux, de plus grave…” Je ne le saurai peut-être jamais, mais relativiser apaise mes pensées qui restent positives. J’en profite pour préparer un thé avec “le visiteur surprise”, appeler une amie le temps qu’Internet refonctionne, aller faire un tour sur ma terrasse pour délasser mes épaules et mes cervicales. 

    Si tu veux goûter au bonheur de la vie, accepte l’inévitable.” (Pierre Dagenais)

    Décide d’apprécier chaque instant, chaque minute, chaque heure qui s’égrène dans ta journée. De prendre la vie du bon côté et comme elle vient ! Et tu t’apercevras que la vie n’est pas si triste, finalement, que la vie est belle !

  • À bas les masques !

    À bas les masques !

    Ce n’est pas toujours évident de se mettre devant son miroir et oser se regarder, sans se mentir. Parfois, on souhaite améliorer l’image qui nous est renvoyée à coups de pinceaux de maquillage, grâce à une barbe soigneusement taillée ou à l’aide de sourires forcés. On se pince les joues pour apporter du rouge à nos joues livides, on s’ébouriffe les cheveux, et si notre apparence nous satisfait quelques instants, elle retombe à plat peu de temps après. Quand on se sent seul(e), à l’abri des regards. Loin des yeux révolver, critiques et inquisiteurs. Alors, on ose laisser tomber les masques.

    On-ne-sait-pas-tout !

    Ce n’est qu’après mes dizaines d’échecs (tout confondus !) que j’ai fini par me poser les bonnes questions. Et… si j’avais tort ? Si je me trompais tout bonnement de route ? Et si ma formule du bonheur était fausse ?

    Avec du recul sur “mes années folles”, je me vois comme une voiture électrique qui a été lancée à vive allure et qui s’est cognée contre une marche. Et elle a buté, buté encore, sans avancer ni faire marche arrière. Elle a insisté, persisté et s’est cognée encore et encore. Jusqu’à l’épuisement de ses batteries. J’ai enfin compris – tilt ! – que le peu (ou beaucoup, trop, pas assez, suffisamment) que je connaissais au monde des affaires, à l’amour, aux relations, au sens de la vie, au bonheur… était insuffisant, incomplet et erroné. Qu’il me fallait revoir ma copie avant d’y laisser toutes mes plumes.

    Le difficile n’est pas d’apprendre ce qu’on ne sait pas, c’est d’apprendre ce qu’on sait.” (Jacques Salomé)

    Ne pas se fier uniquement à nos 5 sens

    Ah ! Les sens ! Nous sommes si catégoriques, si certains que ce que nous avons vu, entendu, goûté, touché, senti, c’est la bonne perception ou la bonne version ! “C’est la vérité, j’te dis !” Et l’on n’en démord pas.

    Or, si ton palais détecte l’amertume dans l’ananas que ton voisin a trouvé sucré, qui a tort, qui a raison sur sa qualité ?

    Si tu dégustes un Médoc et que tu détectes des notes boisées alors qu’un autre relève des parfums de fruits confits, qui a la bonne connaissance de ce vin ?

    Tu trouves que certains matins du mois d’avril sont encore froids mais ton ami(e), pas frileuse, pressent l’arrivée de l’été. Alors, il fait froid ou pas ?!

    Aucune certitude possible non plus du côté de nos sens…! Pas plus pour étoffer notre savoir. Qui te dit que tu ne changeras pas non plus d’avis, de goût, d’envie demain, après-demain, dans 1 ans, 5 ans, 10 ans ? Et que penser de nos sens qui s’usent avec l’âge ? 

    Admettre que notre vocabulaire est limité

    Encore un masque à faire tomber : celui de la communication. Nous n’utilisons pas tous les mêmes mots. Aucun vocabulaire n’est capable de définir un concept, d’expliquer un sentiment, de décrire un tableau, d’exprimer la saveur d’un plat.

    Les mots sont-il suffisants pour exprimer ce que nos 5 sens ont peine à faire ? Nous allons poser des valeurs en fonction des mots que nous allons utiliser. Si je parle d’un vert gazon à une personne qui vit dans le Sud, quel vert, à ton avis, va-t-elle visualiser, sinon le gazon roussi par les rayons brûlants du soleil ?

    Là encore, il est impossible de prouver que ce que tu sais ou connais est identique à la perception des uns des autres.

    Notre connaissance est déformée d’autant plus si nous la limitons à un vocabulaire pauvre et approximatif. Pourtant, l’amour est si riche qu’il ne peut se résumer à un seul mot ! Et que dire d’un tableau de Monet, à la palette douce et complexe ? Que c’est… beau ? Et d’un bon plat de pâtes sicilien de linguine al pomodoro, alici, pinoli e finocchietto (linguine aux tomates, sardines, pignons et fenouil sauvage, avec un filet d’huile d’olive, quelques feuilles de basilic frais et des copeaux de parmesan, miam, un régal 😄) Qu’il est… bon ?

    Souvent, on transmet de “l’à-peu-près” en fonction aussi de ce que l’on a compris ; une grande partie se perd en cours de “traduction” et ces connaissances sont finalement si déformées que nous ne savons toujours pas grand chose.

    Les mots sont des outils, des moyens de communication et ne détiennent aucun pouvoir de connaissance tant ils sont imparfaits et incomplets.

    🔑 3 clés à “connaître” pour sortir de ses scénarios catastrophes

    1. Reconnaître ses torts, en se disant tout simplement : “Ce n’est pas la bonne route…” 
    2. Chercher l’erreur pour ne pas la reproduire, le plus tôt possible – ne fais pas comme moi : j’ai résisté pendant… j’ai honte de te le dire ! 20 ans ??? 
    3. S’avouer que l’on ne sait pas tout, que c’est ce soit-disant “savoir” qui m’a conduite tout droit au désastre, à l’échec. 

    Peut-être que tu t’obstines dans certaines connaissances – issues de ton éducation, ta religion, tes études, qu’en sais-je…

    Je t’encourage alors à te poser les bonnes questions, à ne pas tout “gober”, à vérifier par toi-même et à avoir l’humilité et le courage de fouiller en profondeur, jusqu’à trouver le bon itinéraire pour sortir du tunnel. Et à ne pas abdiquer tant que tu n’es pas satisfait(e).

    Enfin, la souffrance naît de la résistance, et s’il y a résistance, obstacle, c’est qu’il y a erreur de parcours, que l’on s’est trompé quelque part. 

    “La voie du bonheur, c’est celle sur laquelle on ne rencontre aucune résistance, où tout coule, roule et roucoule.”

  • On efface tout, et on recommence ?

    On efface tout, et on recommence ?

    Aujourd’hui, le temps d’un article – 3mn – je vais me transformer en auteur et recommencer l’histoire de ma vie. Oui, parce que changer un seul épisode compromet toute la série et le déroulement. Et avec, finies les intrigues, les embrouilles et les déceptions !

    Dans l’épisode précédent, Lisa fait faillite : elle perd son entreprise, se sépare de son conjoint – sa plus belle histoire d’amour – et se retrouve avec d’énormes dettes sur les bras. 

    Découvre comme elle rebondit, alors qu’elle déchire rageusement cette page douloureuse de sa vie pour en écrire une nouvelle.

    Saison 04 – Épisode n°2011-04-01 de la Vie de Lisa – Le test de l’effaceur

    Ce n’était pas un poisson d’avril lorsque j’ai déposé mon bilan le 1er avril 2001. J’avais alors 31 ans. 10 ans auparavant, j’avais monté une petite boîte de reprographie numérique, où j’ai grimpé les échelons et acquis un savoir-faire avec une clientèle grandissante en proposant de la communication sur mesure. Chiffre d’affaires florissant, quelques employés et une erreur fatale qui m’a coûté non la vie, mais le sens que je lui donnais alors

    J’ai mis la clé sous la porte, j’ai dit bye bye à mon compagnon, j’ai épluché des comptes vides, en vidant une boîte de kleenex. J’étais inconsolable et j’ai vite plongé dans la dépression. Tout le poids de mon échec reposait sur mes épaules et j’avançais péniblement, courbée, anéantie et humiliée. J’allais devenir l’employée de mon concurrent ! 😡

    Combien de fois n’ai-je pas soupiré : “Ah, si j’avais su” et non “si j’aurais su”… Aujourd’hui, je peux réécrire mon passé et changer mon futur ! Youpiii !

    Effacer un seul paramètre de l’équation

    À cette époque de ma vie, tout me réussissait. Enfin, c’était mon équation du bonheur du moment, et j’avais trouvé un équilibre qui me correspondait plutôt bien. D’un côté, mes attentes – énormes – de l’autre, des événements qui se déroulaient correctement, non sans effort. Sauf que je n’avais pas prévu la banqueroute !

    Si je pouvais recommencer… 

    … je n’embaucherai pas mon conjoint.

    Et j’effacerais cette embauche. À la place, je mettrais un graphiste moche et boutonneux, et je garderais mon conjoint, près de moi. Jusqu’à la fin de mes jours. Et mon entreprise avec. Et on aurait beaucoup d’enfants. Enfin. 2 ou 3 ?

    Premiers doutes sur le test…

    Tu es sûre qu’il va rester, ton chéri ?

    Mmm, pas vraiment. À vrai dire, l’entreprise a mis notre couple en péril. Pas le temps d’une vie privée, d’entretenir ses sentiments. Notre couple battait sérieusement de l’aile, et même les 2, avant la faillite !

    Tu es sûre de garder ta boîte ? D’être à ta place ? Et le bonheur, dans tout ça ?

    Pas plus évident que ça ! C’est vrai que j’étais passionnée par mon job ! Mais je n’étais décidément pas heureuse. Je me rendais déjà compte que l’argent ne fait pas le bonheur, même s’il y contribue ! 

    🔎 2 illusions évaporées : 

    • L’amour d’un homme ne comble pas tout 
    • Ni l’argent, qui n’achète pas le bonheur 

    Ne pas l’embaucher signifie-t-il pour autant que je n’aurais pas coulé ma boîte un jour ou l’autre, et que j’aurais gardé mon conjoint ? Comment le savoir ?… 

    Encore une illusion : on ne sait rien de rien…

    Bon, ça se complique. Allez, Lisa, sois plus radicale !

    Tout effacer !

    Si c’était possible, je ne me lancerais pas dans la création d’une boîte. Comme ça, pas de faillite, pas de séparation, pas de galère, pas de dépression, pas d’échec, pas de honte, pas de dette, etc.

    Oui, mais… Ah ! Encore des doutes !

    Es-tu sûre que tu souhaites abattre les murs de ta petite entreprise, et avec elle, toute l’expérience que tu as acquise ? Les bons souvenirs ? Les belles rencontres entre les clients et les fournisseurs ? Certains sont devenus tes amis, et Marie, c’est ta meilleure amie ! Tu ne peux pas la supprimer comme ça : “Bang Bang”, quand même ? Et qui aurait été son témoin de mariage ? La marraine de son petit bonhomme ? Et toutes ces bonnes rigolades, ces sorties sur l’Île de Ré, les virées à la plage, les restau, les apéro… 

    Stooop ! Oui, oui, c’est vrai, ça ! Pfff, c’est d’un compliqué, l’effaceur ! Je n’aurais jamais manqué tout ça pour tout l’or du monde !

    Et puis, ton expérience ! Lisa, tu as tout appris, dans ta boîte, ou presque ! Un métier, un savoir-faire, des compétences,. Tu as renversé des peurs, combattu ta timidité maladive, remporté des défis, créé ton premier emploi avec cette boîte ! En plus, tu as acquis le sens des responsabilités ! Tu as appris à négocier, compter, trancher, à développer ta créativité, à repousser tes limites ! E tu te sers de cette riche expérience encore aujourd’hui ! Voyons ! T’es sûûûre ???

    Ouiii, c’est toujours vrai. Pfff. Je m’embourbe, là. Bon, je renonce. Je renonce à effacer cet épisode, pourtant de loin le plus cata de ma vie. 

    Alors, on n’efface rien ?

    Non, je ne veux rien effacer de mon passé, et depuis, j’ai changé. Et puis, je suis le fruit de mon passé et non sa prisonnière. Le sens de ma vie a changé, lui aussi. Mes connaissances avec. Elles ont évolué avec moi. Ce qui s’avérait vrai, juste, viable et durable ne l’est plus à ce jour ! J’ai presque tout jeté de ce que je croyais savoir. J’ai fait un grand tri et balancé le futile, le superficiel. 

    C’est vrai que j’ai beaucoup appris dans cette entreprise : depuis la pose de la première brique jusqu’à sa démolition totale qui a volé ma joie de vivre. 

    Cependant, grâce en partie à cet épisode de ma vie :

    • J’ai trouvé l’équilibre
    • J’ai revu mes connaissances qui étaient tellement inadaptées et incomplètes
    • J’ai pu résoudre l’équation du bonheur 

    J’ai bâti longtemps sur du sable, et cette tempête a renversé mes fondations déjà branlantes : balayée, mais pas coulée, Lisa. Toujours là !

    Même si cette perte m’a énormément coûté – à tout niveau -, je ne regrette rien, et aucun souvenir amer ne remonte aujourd’hui. Car toutes ces étapes m’ont construite et m’ont permis de devenir la femme que je suis.

    Test réussi !

    Je ne touche rien ! Je ne regrette rien ! Je choisis de tout garder…

    • Alors j’efface tout et je recommence ? Nooon. Car il y a tant de “bonnes choses de la vie” à garder !
    • Si c’était à refaire, je recommencerais ? Oui, mais différemment. 
    • Si je remontais une boîte avec des salariés, je ne mélangerais plus amour et travail. 
    • Si je devais recommencer, je ne travaillerais plus autant, je serais beaucoup plus attentive à ma vie personnelle et l’entreprise passerait après.

    “Pour savoir, il faut vivre. Pour connaître, il faut expérimenter.” 

    Bon. C’est ma maturité actuelle qui me permet de le dire ! C’est cette expérience douloureuse qui me permet de tirer cette conclusion ! Alors, connaissances d’hier, savoir erroné pour aujourd’hui ?

    Je crois plutôt que pour savoir, il faut vivre. Pour connaître, il faut expérimenter. Et les regrets ne servent à rien. À choisir, autant ressentir la souffrance dans cette fureur de vivre, cette quête du bonheur, que de vivre de regrets, de remords de n’avoir rien vécu, rien ressenti. Par peur de se tromper, de souffrir ou de se perdre.

    Je préfère affirmer comme Oscar Wilde : 

    L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.

  • La comparaison, un autre obstacle au bonheur

    La comparaison, un autre obstacle au bonheur

    Nos véritables besoins ne seront pas comblés tant que nous ignorons qui nous sommes.

    Aujourd’hui, nous allons encore faire sauter un obstacle au bonheur. Après les pensées négatives qu’on a appris à combattre dans cet article Dire « non » à ses pensées négatives !, quels dégâts la comparaison fait dans nos vies ?

    Pourquoi s’obstiner à ressembler à quelqu’un alors que nous sommes tous uniques et créés dans un but ?

    Les Canadiens ont bien compris le danger de ce fléau sociétal et invite au relativisme, quant à la perception de sa propre personne, lorsqu’ils affirment :

    “Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console.”

    Alors qu’on a tendance à se juger souvent trop sévèrement, en abusant avec la comparaison, il semblerait que nos voisins de l’Amérique du Nord aient trouvé comment renverser cette mauvaise habitude : en finissant par trouver des qualités, soit méconnues, soit présentes en plus grand nombre chez soi.

    La comparaison a le plus souvent des effets pervers sur l’estime de soi, la confiance en soi et sur les relations…, ce que j’ai traversé pendant une bonne partie de ma vie.

    “Jamais assez” ou “trop…”

    Depuis mon enfance, et une bonne partie de ma vie de jeune adulte, j’ai été marquée au fer rouge avec la mention “différente”. Sauf que mes différences, loin de susciter l’admiration d’un fan club, m’ont vite coupée du monde réel. Elles m’ont aussi privée du bonheur auquel je pensais avoir droit, comme tout le monde : avoir des amis, un petit copain, susciter l’admiration… Or, j’étais un “vilain petit canard” moqué par une classe toute entière.

    J’ai créé ma personnalité à travers le regard et les attentes des autres parce que je ne me croyais “jamais assez”. Jamais assez bien, jamais assez belle, jamais assez intelligente. Ou “trop” : trop nulle, trop peureuse, trop limitée, trop moche.

    En essayant de devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un de bien dans le regard des autres, j’ai fait les pires erreurs de ma vie. Je suis tombée dans des pièges et j’ai emprunté des tunnels sombres, sans fin apparente.

    Quels sont les effets de la comparaison (sociale) dans notre vie ?

    Plusieurs études sur cette tendance expliquent que ce comportement crée une exigence du bonheur perpétuel et donne une impression d’échec généralisé, parce que ce bonheur “parfait” est tout bonnement impossible à atteindre.

    On s’inspire des magazines de mode, on louche sur la voiture de son voisin, on fixe les jambes fines ou les pectoraux de ses collègues, et on désespère. On tombe dans des comparaisons dites “ascendantes”, celles qui nous font nous sentir inférieurs, défavorisés ou victimes.

    En réalité, la comparaison s’accorde parfaitement et tristement avec “attentes”. Plus ces dernières sont élevées, plus le bonheur penche du côté où il va tomber… Quand nous alignons nos attentes sur celles des autres, le sentiment d’échec et de frustration s’installe inévitablement. Et notre estime personnelle fond comme une glace en plein Sud.

    Des effets néfastes sur l’estime de soi

    C’est toujours le même discours. On n’est jamais à la hauteur. On rêve en plaçant la barre trop haut, on se berce d’illusions et de rêves irréalisables, parce qu’on se compare aux autres. À notre entourage ou aux V.I.P. qu’on admire en secret.

    Cette attitude peut être désastreuse lorsque s’ajoutent les sentiments de rejet et de solitude. Cela engendre systématiquement une marginalisation, une mise à l’écart, lorsqu’il nous semble impossible d’appartenir à un groupe, au groupe auquel on souhaite ressembler et s’intégrer. 

    Quand la jalousie s’en mêle

    La jalousie (ou l’envie) est la cousine de la comparaison. Elle a un effet tout aussi nocif dans nos relations :

    • Pourquoi elle est mariée, et pas moi ?
    • Pourquoi il a pu s’acheter un appart et pas moi ?
    • Elle a 3 enfants, et moi aucun !

    On se sent méprisable, inférieur, et cela se remarque dans nos attitudes, nos paroles. On blesse, on griffe, on mord, on fait pleurer les autres par notre agressivité permanente et exacerbée.

    Un réflexe à nos peurs, nos manques ou nos vides

    La plupart du temps, la comparaison agit en réponse à nos peurs :

    • Peur de ne pas appartenir à une communauté, à un groupe
    • Peur de ne pas être aimé(e)
    • Peur de ne pas être à la hauteur
    • Peur de ne pas être reconnu(e) à sa juste valeur

    Ou parce que l’on se sent menacé : on se compare aux autres par esprit de compétitivité, pour rester le(la) meilleur(e) et le(la) plus aimé(e) ; cette fois-ci, c’est la comparaison descendante. Alors on écrase, on domine, on contrôle, on manipule. 

    Enfin, c’est relatif à nos manques ou nos vides : affectif, matériel, sentimental, relationnel… Un besoin non satisfait, une attente non comblée, et l’on se met à convoiter l’autre ou ce que possède l’autre… Et à cultiver le mécontentement, la plainte, la frustration, la critique et l’insatisfaction. 

    Comment en finir avec la comparaison ?

    Je me sens beaucoup mieux depuis que je pratique le relativisme. Rien n’est absolu ni définitif car nos notions varient d’une culture à une autre, des circonstances, des individus, de nos expériences, de l’âge… Il y a tant de variantes ! 

    Aussi, tes points de vue, tes critères, tes références diffèrent-ils d’un autre ! Autrement dit, tout se défend ou se discute !

    À partir de là, considère que tu as le droit d’être différent(e), que tu es unique et que tu as également le droit de poser ton empreinte dans ce monde. Tu as un rôle à jouer, un sens à trouver/donner à ta vie pour toi et les autres. 

    Et dis-toi qu’il y a “pire” que toi, finalement, et regarde-toi attentivement ! Tu n’es pas si… ni… tu es toi ! Oui, forcément, il y a meilleur aussi, il faut l’accepter aussi, car il faut de tout pour faire un monde ! Je ne me préoccupe plus de ce que les autres pensent ou disent de moi, j’avance !

    “On a tous un potentiel, caché ou méconnu, et qui demande à exploser.”

    Travaille sur l’équilibre de tes attentes et des événements à l’aide des 7 clés ci-dessous puis, règle ton compte à la comparaison ! Et deviens toi, reste toi, sois toi ! Avec tes qualités, tes défauts, ton grand nez et tes yeux magnifiques, tes petits bourrelets et tes mollets musclés !

    En cessant de comparer ta vie (donc les événements !) avec celle des autres, tu auras vite compris comment résoudre ta formule du bonheur. Rappelle-toi cette formule : si tu perçois les événements (ou les autres !) comme étant supérieurs ou égaux à tes attentes, alors tu seras plus heureux(se) !

    Les 7 clés pour équilibrer sa formule du bonheur

    🔑 1-  Sois vigilant(e) sur ce quoi se portent tes regards, ton attention : ne vise pas trop “haut” en prenant un modèle surréaliste.

    🔑 2- Accepte-toi, aime-toi pour qui tu es : tu n’es ni inférieur(e), ni supérieur(e) aux autres, tu es toi, une personne unique, authentique, vivante et qui as de la valeur !

    🔑 3- Ne sois pas trop critique envers toi : sois indulgent(e) !

    🔑 4- Deviens-moi exigeant(e) envers toi.

    🔑 5- Éprouve de la bienveillance envers toi.

    🔑 6- Compare ce qui est comparable : inspire-toi d’une personne qui respire la simplicité et l’humilité.

    🔑 7- Accepte d’être différent(e) : tu n’en deviendras que plus exceptionnel(e) et original(e), il n’en existe pas 2 comme toi !

    Si tu as l’affront de dire comme Kurt Cobain : 

    Ils se moquent de moi car je suis différent. Je me moque d’eux car ils sont tous pareils.” 

    Alors tu as gagné ! 
    Ne deviens pas la copie de quelqu’un d’autre : cultive ta différence !

    Be happy !

  • Dire « non » à ses pensées négatives !

    Dire « non » à ses pensées négatives !

    Bien souvent, nous sommes les premiers à nous juger, nous accuser, nous critiquer avec des mots d’une dureté implacable.

    Peut-être qu’ils proviennent de nos pensées négatives, elles-mêmes engendrées par ce que les autres pensent et affirment que nous sommes…?

    Comment renverser l’illusion du soi est un grand défi, je te l’accorde. Mais il n’est pas impossible à relever…

    Ma mère m’a souvent dit, quand je lui tenais tête (enfant comme adulte) : “Tu es bien comme ton père !” Ah ! La phrase à ne pas prononcer ! C’était tout sauf un compliment pour moi et j’étais extrêmement blessée. Et le pire, c’est que je l’ai cru longtemps. Comme lui, je serai, comme lui je ferai. Encore une illusion ! Tu n’imagines pas les erreurs que j’ai commises en évitant de lui ressembler ! Alors que mon père est quelqu’un d’admirable, peut-être pas pour ma mère à ce moment-là, qui vivait des difficultés dans son couple. Comme beaucoup.

    Bon, j’ai appris que je n’étais pas… lui ! Mais bien moi. Oui, avec son ADN, son patronyme, une partie de son caractère, de son physique, mais je ne suis pas lui. Et je n’ai pas la même vie non plus.

    Alors, si des paroles similaires t’ont déjà blessé(e), et t’ont donné l’illusion d’un soi complètement déformé et bourré de défauts, c’est peut-être le bon jour pour toi d’enlever ta carapace. Comme une renaissance, en quelque sorte. 

    “Reprendre le contrôle sur nos pensées, c’est aussi se (re)définir dans la réalité.”

    Voyons ce que tu dis que tu es… Et saisis la bonne clé pour définir qui tu es et t’accepter tel(le) que tu es.

    Je suis moche, gros(se), petit(e), pas assez musclé(e)…

    “J’ai le nez cabossé de mon père, je fais tout pour éviter de me mettre de profil, j’ai honte de mes larges narines.”

    Mon nez est une partie infime de mon corps. Il est utile : grâce à lui, je respire, je renifle de bonnes odeurs (comme les mauvaises, d’ailleurs !). Il m’alerte d’un danger (fuite de gaz, incendie…). Il est utile, mais il n’est pas moi. 

    Ceux qui m’aiment disent qu’il me donne du caractère, qu’il est stylé ! Ceux qui m’aiment m’aiment pour ce que je suis et non pour mon physique… Ils font la différence entre mes qualités humaines et mon corps… Comme mon apparence n’est pas si importante pour eux, alors elle n’en a plus autant pour moi.

    🔑 Peu importe comment tu te trouves… Accepte-toi comme les autres t’acceptent aussi, comme ceux qui comptent pour toi, et tu vivras mieux !

    Je suis trop nul(le), bon(ne) à rien, inutile…

    C’est une phrase que j’ai entendue pendant près de 6 ans, tous les jours, quand j’étais mariée. Évidemment, ça laisse des traces. J’en ai été persuadée, c’est devenu peu à peu une croyance. Celle qui m’a définie ni assez douée ni capable pour réussir dans la vie.

    Tout ce que je faisais, je le faisais en tremblant, au début. Par peur des représailles, des moqueries, des cris.

    Puis, quand j’ai monté ma boîte – il fallait oser, pour une peureuse comme moi ! -, les clients ont commencé par me complimenter, et pratiquement à chaque fois qu’ils repartaient avec leurs commandes, satisfaits. J’en étais… retournée !

    Cela n’a pas suffi à renverser totalement cette pensée négative. Il m’a fallu un séminaire pour cela, 23 ans après !

    J’aurais aimé qu’on me dise alors, beaucoup plus tôt, comme je te le dis à toi :

    🔑 Comme tout le monde, tu as des qualités et des défauts. Tu as des talents et des compétences. Travaille plutôt tes forces que tes faiblesses car sinon, tu perdras trop de temps. 

    La vie est une école, et ce que tu ne sais pas faire, il est toujours temps de l’apprendre ! Alors, fonce ! Non pas pour prouver le contraire, mais parce que tu veux avancer.

    Je ne vais jamais réussir comme mon père, mon frère, mon ami, mon voisin…

    La comparaison, c’est encore une étape à éliminer, parce qu’elle est un obstacle au bonheur. On se crée des illusions sur la réussite des autres, sur le confort des autres, sur leur bonheur apparent. Or, les critères de réussite des uns n’en sont tout simplement pas pour les autres.

    Tu as ta propre histoire à raconter, tes expériences personnelles à vivre sans qu’il te soit utile de copier, de chercher à reproduire le schéma des autres. Toi aussi, tu as ton mot à dire, des traces à laisser dans la vie des autres, des sentiments à partager, des projets à créer.

    🔑 Ose la différence, accepte tes différences et cultive justement ce qui te distingue des autres. Sois fier(ère) d’être hors du “moule”. Donne-toi tous les moyens de percer, de te rendre utile, de progresser, de t’élever. Ignore les apparences, ce que les autres disent de toi, toutes les futilités, d’autres freins au bonheur. Et tu te sentiras libre.

    Je suis un(e) peureux(se)

    Les émotions ne te définissent pas, et si certaines restent ancrées, elles peuvent être déverrouillées.

    Jusqu’à l’âge de 18 ans, j’ai refusé de prendre le train, j’avais peur de tout. Des gens, de me perdre, des agressions, du regard des autres. Bref, je restais enfermée chez moi parce que des tas d’émotions négatives me contrôlaient.

    Pour faire court, j’ai fait sauter la porte de la prison en me forçant… en prouvant que j’étais capable. Ce n’était pas nécessairement la bonne méthode, mais en commençant à taper dans le béton, après, tout devient du beurre !

    🔑 Hors de question de laisser la peur nous paralyser ! Trouve-toi une pensée positive pour te libérer. La mienne, je l’ai tirée du Psaume 23 dans la Bible, que tu as forcément entendue dans les films. “L’Éternel est mon berger, je ne craindrai rien… Quand je traverse la vallée de l’ombre, je ne craindrai rien, car tu es avec moi… Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie.” 

    Et j’ai envoyé valser ma peur de vivre, tout simplement. Cela a pris du temps, parce que je n’en étais pas consciente… et le dernier verrou a sauté.

    Dis-toi que tu n’es pas une émotion, tes pensées, ton physique, tes biens, que tu n’as pas tout hérité de ton père ou de ta mère… Tu es bien unique, tu es toi, en devenir. Et tu sauras dire “non” à toutes ces pensées toxiques.

    J’ai gardé le meilleur pour la fin :

    “La clé est de tenir compagnie uniquement à des personnes qui vous élèvent, dont la présence suscite le meilleur en vous.” (Épictète)

  • Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Qui n’est pas en lutte contre ses pensées ? Sommes-nous toujours conscients que certaines agissent comme des flèches empoisonnées ? La plupart vient peu à peu détruire nos rêves, nos projets, jusqu’à transformer notre vie, en vie médiocre et étriquée, parce que l’on se résigne à ce que l’on pense et que l’on finit par croire.

    Nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort, alors que choisis-tu, aujourd’hui ? La réussite ou l’échec ? L’obscurité ou la lumière ?

    J’ai déjà donné plusieurs clés pour reformater notre système de pensée que tu retrouveras dans ce blog en cliquant ici. N’hésite pas à me donner ton avis dans les commentaires.

    Une autre façon de remplacer ses pensées négatives pas de bonnes pensées :  c’est nourrir sainement son esprit. Il n’y a rien de tel… qu’apprendre ! Se former ! Cette démarche s’appelle également “développement personnel”, destiné à nous faire grandir, avancer, progresser, à s’améliorer, toujours dans cette quête du “meilleur moi”. Apprendre te conduira à coup sûr sur la voie du bonheur après lequel nous sommes nombreux à courir.

    Si pour certains la lecture est un plaisir, l’apprentissage une source de bonheur, pour d’autres, c’est un vrai cauchemar. Je vais alors t’encourager de ce pas : 

    Afin de vivre libre et joyeux, tu dois sacrifier l’ennui. Ce n’est pas toujours un sacrifice facile.” (Richard Bach)

    “Ennui”, mais aussi oisiveté, temps gaspillé en futilité… Peut-être pas facile, mais utile et indispensable ! Second encouragement :

     “Sèmes un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.” (Da Laï Lama) 

    Si tu veux trouver un bon moyen pour en finir avec ton système de pensée défectueux, alors explorer le monde du Savoir et la Connaissance en est un excellent !

    Un remplacement judicieux

    Pour une boulimique de la lecture et des podcast comme moi, j’ai troqué mes soirées-séries Netflix par un bon bouquin au lit… Couchée à 21h au moins trois fois par semaine, 2, 3 ouvrages à portée de mains sur la couette, je me plonge dedans comme se plongerait un dauphin affamé dans un banc de sardines.

    Bon, tu vas peut-être penser que c’est mon job. En réalité, j’ai le goût de la lecture – et de l’écriture – depuis ma petite enfance ! Il faut dire que mon père a été imprimeur-éditeur et que j’ai baigné dans une atmosphère bibliophile depuis toute gamine.

    Alors, je pousse mes lectures plus loin, dans un apprentissage qui va me nourrir, me délecter à me lécher les doigts et les babines, car je réagis un peu comme un autiste (Tu vas me prendre pour une femme zarbie ?) : je vois des phrases clignoter un peu partout et je les extrais tel du nectar dans de jolis petits carnets qui traînent ça et là chez moi. Ou bien je les note ou sur mon smartphone…

    Tu trouveras d’ailleurs un bon nombre de ces citations dans mes écrits. Toutes ces lectures alimentent mes pensées. Elles soulèvent des réflexions qui prendront la forme d’articles un jour ou l’autre, quand je les aurai testées, décortiquées, analysées et… approuvées dans mon quotidien. Sans quoi tout ce que je te raconte ici ne serait que du vent ou un tissus d’allégations.

    Je n’ai pas réponse à tout, certes. Et quand je n’ai pas de réponse, je préfère chercher, fouiller, interroger les sages que je croise. Et je recommence le cycle du test avant de recommander quoi que ce soit. Comme une recette de cuisine que je vais tenter avant de la partager : je vérifie sa saveur !

    Et puis, tous les jours, à raison de 1-2 audio par jour (parfois dans les embouteillages, ou quand je fais de longs trajets), j’écoute, j’écoute seulement car impossible de prendre des notes au volant ! J’avale comme un bon petit plat et je suis rassasiée. Jusqu’au lendemain.

    Mais elle écoute quoi ? Elle lit quoi ? Je vais te dire… Patience.

    Tout cela pour te dire, que si tu loupes l’épisode 7 de la saison 4 du Dr House, demande-toi ce que tu en retires, une fois que tu éteins écran et lumière ? Pas grand’chose, allez, avoue. C’est ce que je me suis dis, après avoir ingéré frénétiquement une ou deux bonnes centaines de séries depuis quelques années (impossible de compter !). Je ne m’en souviens que de très peu, sinon, de La petite maison de la prairie. Non ! C’était une blague ! 

    Pour transformer ses pensées, sa vie, sa destinée

    En revanche, je peux te parler des pensées que tu peux transformer, grâce à mon apprentissage, et de toutes les idées que j’aime partager pour que tu te sentes heureux(se), là où tu te trouves. Il n’y aucune raison que tu n’y parviennes pas, alors que moi aussi, je marche sur la route du bonheur que j’entretiens chaque jour.

    Comment l’entretenir, ce bonheur ? Eh bien réalisant tous les jours – tous les jours, oui, comme lorsque l’on entretient sa santé par des exercices quotidiens – que tout nous est offert sur la terre : le souffle de vie, la santé, le travail, la nourriture, bref, tout ce qu’il y a dessus, dessous… Que c’est à portée de nos mains, et qu’il en est de notre responsabilité d’en faire bon usage. Tu te souviens ? J’ai abordé la notion de la gratitude qui fait partie des bonnes attitudes à cultiver pour être heureux. Sinon, (re)lis cet article : Une des facettes du bonheur : cultiver l’esprit de contentement.

    Et puis tout le reste : les réseaux sociaux, la télévision, les écrans, je ne te dis pas de tout stopper, mais à consommer avec modération si tu veux trouver le temps pour entreprendre – un peu, beaucoup, passionnément – des séances d’archéologie pour trouver le bonheur. Tu n’as pas à creuser trop en profondeur, mais à persévérer seulement. Car cela te demande effort, constance, discipline, et au bout, tellement de joie, je t’assure !

    Apprendre quoi ? 

    Tout ce qui t’élève, t’enrichit, te nourrit, te permet de progresser, de t’améliorer, de te sentir mieux, à ta place, bien dans des baskets ! Tout ce qui va contribuer à ton épanouissement, ta culture, ton développement personnels.

    Je ne parle pas de uniquement de philo ou de spiritualité, mais aussi de se former, d’apprendre :

    • Une langue ? 
    • Un art ? 
    • Une technique ?


    Es-tu curieux(se) ? Ou te contentes-tu de dire : “Je ne sais pas” ? Tu peux avoir l’humilité de dire : “Je ne sais pas” et dans la tête la motivation d’apprendre…

    Pour être honnête avec toi, tout m’intéresse ou presque ! Je n’aime pas trop la politique ni le sport, sinon pratiquer ce dernier pour rester en forme et garder les bonnes formes au bon endroit. 😉

    Je suis curieuse sur presque tout, et je suis parfois enragée de ne pas avoir plus de temps, d’espace pour sculpter, peindre, jardiner, coudre, faire des bijoux, apprendre à dessiner, créer des objets, repeindre des meubles. Il est vrai que j’ai commencé certains apprentissages que j’ai abandonnés au profit d’autres, plus utiles. Et parce que mes goûts changent, comme moi.

    Tu vois où je veux en venir ? L’action a toujours été bénéfique dans ma vie, car je me sens vivante quand j’accomplis des choses que j’aime. J’ai vraiment ce privilège de faire uniquement ce que j’aime ou me passionne. Et dans le repos, je lis, je bricole, je cuisine… ou j’écoute de la musique, je chante aussi ! 

    Bref, j’ai décidé d’être heureuse, parce que c’est bon pour la santé ! (Voltaire)

    Et toi, vas-tu te décider ?