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  • À la poursuite du bonheur

    À la poursuite du bonheur

    Quand le bonheur s’envole à tire d’ailes, nous avons le choix :

    Rester prisonniers dans le cercle de nos illusions, façonnés par notre éducation, la société, de fausses croyances qui sont venus alourdir nos bagages. (Lire Quels sont les facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?)

    Ou comprendre comment nous fonctionnons pour en trouver la sortie et courir dans la bonne direction.

    Le piège des “options”

    Tu as été “programmé(e)” pour être heureux(se) dès ton départ dans la vie et peu à peu, celle-ci s’est déréglée au point de ne plus en comprendre le sens. Tu as peut-être ajouté des options (besoins/attentes plus élevés) destinées à améliorer ta joie de vivre, selon ta conception du bonheur très personnelle. Or, tu t’es perdu(e) dans la multitude de “copies du bonheur” qui te sont offertes. Alors ton bonheur joue au yoyo… il s’enfuit, réapparaît, s’enfuit à nouveau, puis revient dans un cycle sans fin parce que ces options ne sont pas efficaces dans le long terme.

    Ces options – besoins/attentes – sont comme celles que l’on coche sur nos ordinateurs ou portables. Je me suis moi-même laissée piéger plus d’une fois en me perdant dans des fonctionnalités que j’avais activées par curiosité ou inconsciemment. 

    Oui ! Mal utilisées, elles peuvent provoquer des bugs, des ralentissements système, on peut installer malgré soi des virus, etc. 

    Pourtant, il marchait bien, avec ses fonctions initiales, mon portable ! Un téléphone, à la base, est conçu pour appeler et recevoir des appels. Et quand on s’amuse un peu trop avec, ouf, le constructeur a prévu de réinitialiser le système. 

    On fonctionne à peu près pareil, toi et moi… Toi aussi, tu as été créé(e) par défaut heureux(se) et des options à tes besoins fondamentaux, tes attentes légitimes sont venues tout gâcher. Il existe chez l’homme aussi une fonction RESET : un nouveau départ, une possibilité de tout remettre à 0. Nous y reviendrons.

    L’Homme ressent des besoins naturels, ce que l’on appelle les 5 besoins fondamentaux. Jusque-là, c’est normal, encore faut-il savoir ce que signifie des besoins “fondamentaux”, dits de base. Puis, il a aspiré davantage, il ne peut pas s’empêcher d’ajouter d’autres options aux premières. Ce qui est légitime, sauf que l’ambition peut compliquer la donne. Alors, par dépit, si ses attentes sont insatisfaites, il est tenté de se tourner vers des alternatives au bonheur car il ne parvient toujours pas à trouver le bonheur, malgré ses nombreuses tentatives.

    Commençons par nos besoins fondamentaux.

    Les 5 besoins fondamentaux 

    (appelés aussi Pyramide de Maslow)

    1. Besoins vitaux ou physiologiques : manger, boire, dormir, respirer, éliminer, besoins sexuels
    2. Besoins de sécurité et de protection : du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété
    3. Besoin d’amour et d’appartenance : à travers des relations amoureuses et amicales
    4. Besoin d’estime : respect et reconnaissance des autres, estime de soi et des autres, confiance en soi et des autres
    5. Besoin de se réaliser : accomplissement, épanouissement, développement personnel

    Puis, ces besoins mutent en aspirations parfois inappropriées.

    2- Les aspirations légitimes et/ou ambitieuses

    Le clivage commence à partir d’ici : tout le monde n’a pas les mêmes rêves ni les mêmes projets. Certains sont justifiés et qualifiés de réalistes (aspirations légitimes), d’autres sont motivés par un ego parfois surdimensionné (aspirations ambitieuses, voire démesurées).

    • Une vie de couple
    • Construire une famille
    • Gagner beaucoup d’argent
    • Être influent(e)
    • Être un novateur, l’inventeur d’une idée, d’une marque
    • Devenir célèbre
    • Posséder un patrimoine, une fortune
    • Etc.

    Quand on échoue en cours de route, on se tourne vers d’autres pistes, qui peuvent nous dévier encore plus de notre état initial.

    3- Des alternatives au bonheur

    Elles s’écartent des fondamentaux et des aspirations. Il existe d’ailleurs une confusion entre “bonheur” et “plaisir”, surtout quand les émotions et les addictions s’en mêlent. 

    Différence entre “bonheur” et “plaisir”

    Le bonheur, c’est un état de joie durable et complète. On peut se vanter alors d’être “pleinement heureux”.

    Le plaisir est qualifié de sensation (lié aux sens…) ou d’émotion qui correspond à la satisfaction d’un besoin ou d’un désir.

    Les alternatives au bonheur sont des bonheurs éphémères, des ersatz qui conduisent ses adeptes dans des dérives dangereuses pour leur santé et pour leur vie. En voici quelques-unes :

    • S’étourdir dans les fêtes, les soirées : pour oublier la solitude, ou palier à l’absence de gaieté, beaucoup se tournent vers des ambiances électriques, où les sons entêtants et envoûtants vont les conduire dans des états proches de l’extase. Danse, flirts, lumière et son, les sens sont saturés de plaisir et donnent l’illusion du bien-être, jusqu’au réveil…
    • Avoir des comportements compulsifs (achats, sexe…) : je me souviens de mes périodes tristes ou marquées par la déception, la frustration, où je sentais que je sombrais dans la dépression. J’allais alors dans ma boutique de fringues préférée et je jetais ma CB sur le comptoir pour dépenser sans compter… jusqu’au prochain épisode, jusqu’à frôler l’interdit bancaire.
    • Tomber dans des addictions (alcool, drogue, pornographie, violence…) : ce sont les substances illicites qui sont les plus répandues, mais s’ajoutent aussi une dépendance à la pornographie et le piège de la violence, jusqu’à parier sur des fights dans des caves ou sur des parkings.
    • Pratiquer des sports extrêmes : surf, saut en parachute/en chute libre, alpinisme, nage avec des requins, tout est bon pour exciter les hormones du plaisir produits par notre corps (sérotonine, endorphine, ocytocine, dopamine…). Ainsi libérées, ce sont des solutions non sans risque pour lutter contre le stress, la pression en procurant bien-être, bonne humeur, excitation, etc.

    Avant de réfléchir plus intensément sur ces options qui peuvent nous plonger peu à peu dans un état de confusion, et nous éloigner toujours plus de notre cible – le bonheur – je te propose de méditer sur cette dernière citation de l’écrivain Dan Millman :

    “Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d’apprécier avec moins.”

  • Quels sont facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?

    Quels sont facteurs qui viennent parasiter notre bonheur ?

    T’a t-on tout cédé, lorsque tu étais petit(e) ?
    Ou malheureusement, tu n’as pas eu une enfance dorée, et tes attentes, tes besoins n’ont pas été ou très peu comblés…
    Ou malheureusement, tu n’as pas eu une enfance dorée, et tes attentes, tes besoins n’ont pas été ou très peu comblés…

    Le bonheur, c’est l’absence de malheur et c’est l’état par défaut dont on hérite dès notre naissance. Plus on avance en âge, plus le bonheur s’enfuit. 
    Quel rapport, le bonheur avec l’âge ? Eh bien, quand tu étais petit(e), des parasites, des petits et des gros, sont venus brouiller ta vision du bonheur et ce, dès que ton “ego” – ton identité – s’est affirmée. Au fur et à mesure que tes dents de lait ont poussé, que les premiers mots sont sortis de ta bouche affamée : “Je veux !”, “Moi”, “Je”, devant toute une liste d’attentes et de besoins (détaillés dans cet article), tu t’es heurté(e) aux premiers “non”. Et ça fait mal, non ?!

    Un parasite, c’est tout simplement hideux et ses effets sont plus ou moins graves. Ne serait-ce qu’un poux ou la gale ! Tu as vu les dégâts ? La vitesse à laquelle ils se propagent et gagnent toute la famille ? Et les difficultés pour les éradiquer ? Pour le bonheur, c’est un peu pareil… 

    Regardons de plus près ces “éléments perturbateurs” qui viennent interférer avec notre bonheur, classés par ordre croissant.

    Cela commence par notre éducation, puis l’influence de la société. Ensuite, avec la maturité, on acquiert de l’expérience mais aussi tout un système de croyances. Pour certains d’entre nous, les attentes prendront des dimensions hors norme, jusqu’à tomber dans un cercle infernal d’illusions.

    1- L’éducation : la pression ou le modèle de nos parents 

    Dans certaines familles, il n’est pas rare que les parents influencent leur progéniture à suivre les mêmes voies… 

    Jeune adulte, j’ai fait exactement le contraire de ce que ma mère (au foyer) m’a inculqué et j’ai fui le carcan familial très tôt en me mariant avec le premier venu ; j’avais juste 19 ans. J’ai aussi rejeté certains aspects de mon éducation. Marcher dans les traces de ma mère, c’était simplement au-dessus de mes forces et le comble de l’ennui. 

    Quant au modèle, certains d’entre nous reproduisent des attitudes ou des langages appris durant l’enfance :

    • Parler durement, irrespectueusement
    • Reprocher sans jamais complimenter ou encourager
    • Cacher ses émotions, ses sentiments

    Que vient faire la société dans la perte du bonheur, dois-tu te demander encore…

    2- L’influence de la société 

    La société nous influence de tous côtés, et ce, dès le primaire. Avec ses modèles de réussite, accès sur le pouvoir, l’argent, le non respect de l’environnement, l’individualisme poussé dans des extrêmes, etc. Ou bien ses tendances avec la mode, où l’apparence physique est devenue si importante que nombreux tombent dans le piège de la comparaison. C’est un nouveau fléau sociétal depuis quelques années, accentué par les réseaux sociaux. 

    De plus, elle nous fait croire qu’en consommant toujours plus, on sera plus heureux. Un autre piège !

    En fin de compte, on se sent obligé de faire partie d’un groupe, d’une communauté, de la société. Sinon, on est traité en marginal ou un hasbeen ou bien on est considéré comme un adepte d’une secte. 

    J’ai toujours eu horreur du moule, et par réaction – pas toujours la bonne – j’ai tout fait pour m’en écarter. Mais la société, avec ses diktats, m’a toujours rattrapée : à posséder, consommer, à me divertir avec ce qu’elle me proposait. Nous en parlerons un peu plus loin, avec la notion de “fuite”.

    Dès que l’on possède, on désire davantage car on a cette tendance à être vite blasé ! On n’est jamais satisfait ou bien pas longtemps, sinon rarement. Cette poursuite vers du plus, du meilleur, du plus fun, du plus stylé, apparenté au bonheur, quand s’arrêtera-t-elle ?

    Un roi sage a dit : “Tout est vanité et poursuite du vent.”

    3 – Des croyances plus ou moins erronées

    Ces croyances viennent de notre éducation, et bien sûr, des médias, des propos des uns des autres, de tout ce qu’on entend, écoute ou lit… Ma propre maman ne m’a pas donné une image élogieuse de l’homme. Pourquoi ? J’avoue ne pas avoir creusé le sujet. Mais cette croyance m’a guidée vers de mauvais choix. 

    Imagine les conséquences terribles sur nos orientations, nos comportements et nos actes avec des clichés comme :

    • Tous les hommes sont des irresponsables !
    • Les femmes sont toutes des hystériques !
    • Toutes les histoires d’amour finissent mal !

    Nous verrons ultérieurement comment rétablir la vérité sur nos fausses croyances. 

    4- Des attentes démesurées

    Bon, pour ne rien te cacher, j’en ai eu d’énormes, voire indécentes ! Puisque je n’ai pas été mère au foyer, mais chef d’entreprise, j’ai pensé que je pouvais devenir, non pas la reine du monde, mais au moins une princesse ! J’ai fourni de gros d’efforts, j’ai fait d’importants sacrifices pour devenir “quelqu’un”, et j’attendais tellement de la vie… et des autres, que… que…! Je me suis plantée…

    • On croit en notre idéal(e), qu’il(elle) est capable de satisfaire tous nos désirs !
    • Que la volonté est suffisante pour réaliser nos rêves !
    • Que l’argent fait le bonheur !
    • Que nos amis ont une part de responsabilités dans notre bonheur !
    • Qu’on peut être le (la) meilleur(e) partout !
      Que posséder biens, richesses, assurances-vies et coffre-fort nous met à l’abri du malheur !
      Qu’on ne connaîtra jamais l’échec car on fait tout pour réussir !

    Un monde parfait, quoi ! C’était ma conception du bonheur… J’avais mis la barre trop haut et au mauvais endroit… Cette conception a bien changé depuis ! Tu le verras en parcourant d’autres articles.

    5 – Un cercle infini d’illusions 

    Pendant une bonne vingtaine d’années, toutes mes fondations – éducation, croyances, idées préconçues – se sont effondrées les unes après les autres. Mes illusions se sont effacées les unes après les autres, comme des mirages. J’ai employé une grande partie de ma vie à me battre contre tout et tout le monde pour exister, être aimée, posséder, devenir “quelqu’un de bien”…

    Je luttais :

    • Contre moi : mon caractère, ma solitude, mes peurs, mes doutes et mes questions.
    • Contre les autres : dans mon couple, même avec mes amis, au sein de ma famille, mes collègues ; j’étais sans cesse sur la défensive car blessée et déçue tant de fois.

    Je m’étais brisée les ailes jusqu’à ne plus avoir envie de voler. Mais bonne nouvelle, ça repousse !

    Ces 5 parasites sont non négligeables, comme tu peux le constater. Ils font d’énormes trous dans la vie des gens. Ouf ! C’est réparable, je suis bien placée pour t’en parler. Si tu veux en savoir davantage, je t’invite à cliquer ici !