Étiquette : Événements

  • Quand les événements nous bousculent : subir ou rebondir ?

    Toute ma vie a été parcourue d’événements plus ou moins bons, comme tout le monde, j’imagine ! J’en ai provoqué certains, d’autres me sont tombés dessus, sans que je les vois venir. Chacun m’ont construite, et “curieusement” ce sont les pires qui ont contribué à me faire devenir la femme heureuse et épanouie que je suis aujourd’hui. J’ai trouvé ma voie, et je souhaite te partager mes expériences qui te conduiront dans le chemin du bonheur que plus de 2 milliards de personnes ont emprunté avec moi.

    À chaque fois qu’un événement est venu me frapper, j’ai pu et su rebondir, parce que je crois que j’ai été créée avec ces deux ingrédients : optimisme et humour. J’ai cette capacité de voir toujours le bon côté des choses plutôt que le mauvais. J’ai acquis, au fil des années, une nature battante mais il y a quelque temps déjà, un dernier événement est venu me couper net dans mon élan, alors que j’étais en train de réaliser mon rêve.

    Par un heureux concours de circonstances

    Tu connais le triangle des Bermudes ? J’en ai traversé un, sauf que je ne me suis pas perdue, malgré mon introduction un peu alarmante. Après une année douloureuse sur le plan de la santé, ou un autre rêve (Oui, je suis une belle rêveuse !) s’est transformé en illusion… Bon, je te raconte vite fait ? 

    Deux hernies discales sont venues interférer avec mon bonheur que j’avais placé dans la création de mon entreprise de déco. Le chirurgien, qui devait m’opérer, m’a regardée d’un air mi-amusé, mi-las : “Vous n’êtes pas taillée pour faire de la décoration. Vous avez vu vos bras ? (Il m’a dit que j’avais des bras comme des ailes de poulet, à dire vrai…) Votre constitution ? Vous voulez provoquer d’autres hernies ? Parce que vous n’en aurez jamais fini avec…” Je n’ai pas craqué devant lui, mais un peu plus tard… 

    Pourquoi ??? Pourquoi moâââ ?

    Les hernies sont parties ! Oui, aussi étonnant que cela ! Je te le raconterai peut-être une autre fois… Mais pendant les 6 longs mois de souffrance où j’étais très souvent couchée, j’ai eu le temps de mûrir, de réfléchir sur le sens de ma vie. “Vraiment, Lisa, tu veux te tuer à la tâche, avec cette entreprise de déco ? La recherche de clients, les projets à monter, les chantiers à suivre…? Ça représente à tout casser : 10-12h de boulot X 6 jours = 72 heures par semaine !!! Et si ta voie était ailleurs ? Et si le bonheur, c’était autre chose ?” J’ai pris 3 mois sabbatiques, durant lesquels une connexion improbable a eu lieu entre Paris, Strasbourg et Bordeaux (où je vis).

    Je te résume ! Je suis devenue rédactrice en l’espace de quelques semaines, mise en relation par une amie parisienne avec un client strasbourgeois, moi, une bordelaise passionnée d’écriture ! (Oui, une autre passion.) Et là, ma passion qui se transforme non pas en illusion, mais en job, avec une belle perspective d’un an au minimum de contrats assuré.

    Sauf que, cela ne n’est pas passé comme prévu.
    Encore un rêve qui part en fumée.
    Encore une illusion brisée.
    Pourquoi ??? Là, je n’y comprends vraiment plus rien…

    Un événement en cache un autre

    Toi aussi, tu commences à douter du bon côté des choses à ces deux rêves brisés coup sur coup ?

    Pendant ce temps douloureux où, shootée par la morphine, je me demandais ce que j’allais devenir, cette introspection m’a fait sauter sur l’opportunité d’apprendre un nouveau métier, en rapport avec mon autre passion. Car il était évident que je ne pourrai pas devenir décoratrice, même sans hernie discale !

    Si j’avais eu une mauvaise perception des événements 😭

    J’aurais pu :

    • M’apitoyer sur mon sort, ma fragile constitution 
    • Pleurer les beaux chantiers qui m’attendaient 
    • Regretter la créativité puissance mille dans ce métier où la mode, les styles, les goûts changent vitesse grand V 
    • Me morfondre sur ce contrat qui s’est terminé en queue de poisson 
    • M’affoler que la porte se referme alors qu’un énorme réseau se présentait à moi
    • Perdre ma zen attitude, qui reposait sur la sécurité financière apportée dans les deux cas

    J’ai regardé de l’autre côté du miroir

    Et qu’ai-je vu ?

    • Que cette profession (rédactrice) était florissante, on a besoin de plumes un peu partout !
    • L’opportunité de devenir totalement indépendante.
    • La chance incroyable d’écrire uniquement sur des sujets qui m’interpellent (Comme le bonheur ??? 😁) !
    • Le bon moment pour écrire pour moi, car si j’ai aidé bon nombre d’auteurs à remplir leur blog, aujourd’hui, je suis heureuse d’écrire sous ma propre identité

    La morale de mon histoire

    Ce ne sont pas les événements qui m’ont rendue malheureuse ou heureuse, mais la perception que j’en ai eue… Il y a du bon et du mauvais en toute chose…

    Les hernies m’ont permis d’éviter la catastrophe si je m’étais engouffrée dans un métier si lourd, si compliqué. C’est vrai que je ne suis pas taillée pour ! Mais je reste passionnée de déco et je customise toujours des meubles, des objets, pour le plaisir ! D’ailleurs, si tu veux une astuce, écris-moi ! 😁

    Alors dois-je dire “merci” aussi à la vie quand je me prends un mur ? Un problème de santé ? Je l’exprimerais autrement : j’ai élargi mon point de vue pour voir le même événement sous des angles différents. Cela m’a conduite à abandonner des ambitions démesurées, des attentes déraisonnables. Et oui, aussi des salaires qui vont avec, mais comment et quand les dépenser après 72 heures par semaine ??? 

    “Les vérités de la vie se comparent à des attentes réalistes et font disparaître les raisons d’être malheureux.” (Mo Gawdat)

    La rupture du contrat anticipée m’a permis de prendre mon envol : je suis libre et heureuse de l’être ! Alors, merci à ce client de m’avoir lâchée sans parachute !

    J’ai adapté mon événement à la formule du bonheur : j’ai revu à la baisse mes attentes. Mon bonheur est supérieur ou égal aux événements qui traversent ma vie, moins mes attentes par rapport à ma vie rêvée… 

    Je ne m’enferme plus dans l’illusion et je suis sortie définitivement de mon état de confusion parce que j’ai adopté cette formule. 

    Si tu souhaites apprendre toi aussi à résoudre cette équation du bonheur à chaque occasion de ta vie, alors accroche-toi, le voyage vient juste de commencer !

  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser et focaliser sur le négatif – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées. Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance, viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit : repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Étape 1

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas. 

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude. Elle consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ?
    Je te propose 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est toujours sur moi que ça tombe !
    • Jamais ça ne va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formés les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns et des autres. J’ai chanté à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer avec de la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin. Et la Bible, mon livre de sagesse préféré.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’une véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 😉

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.

  • Comment changer sa (mauvaise) perception des événements

    Comment changer sa (mauvaise) perception des événements

    Parfois, nous nous obstinons à vouloir changer les autres, une situation, le monde, sinon son monde… alors qu’il suffit juste de modifier son propre regard. De mauvaises lunettes (ou objectif), un manque de recul, un seul angle d’observation, et c’est notre bonheur qui est menacé. On s’est levé peut-être du bon pied, mais la moindre contrariété vient balayer notre bonne humeur.

    Les émotions négatives comme l’anxiété, le mal-être, le découragement, la frustration ou la déception proviennent la plupart du temps de notre manière de juger les événements. Cette dernière est souvent faussée par une multitude de taches aveugles qui obstrue notre vision de la réalité. Pour te rafraîchir la mémoire, (re)plonge-toi dans ces deux articles : Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ? et Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur ?

    Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.” (Anthony de Mello)

    Voici 3 attitudes que la vie m’a appris.

    1- Changer son système de communication

    Encore un changement ! 

    “Sans changement… pas de changement !”

    Durant une bonne partie de ma vie, j’ai mal pris les propos des uns des autres et surtout certains événements de ma vie. Parce que j’avais une perception erronée de la réalité, en fonction de ce que j’avais reçu de mon éducation ou déjà vécu. 

    J’interprétais tout de travers, de manière excessivement négative jusqu’à même transformer des blagues anodines des copains en répliques acérées comme des couteaux. Le p’tit bout de femme que j’étais pouvait se comporter comme une véritable tigresse : je montrais griffes et crocs en permanence. Quelle déplorable façon de communiquer !

    On m’a expliqué patiemment – des personnes bienveillantes croisées sur ma route –  que parler, ce n’était pas hurler. Qu’échanger, ce n’était pas asséner des coups de mots. Alors,  j’ai réfléchi et travaillé sur mes émotions négatives comme : l’estime de soi, le regard des autres, le rejet, le besoin de reconnaissance, etc.

    Quand j’ai trouvé enfin mon équilibre après un énorme travail sur moi, j’ai revu tout mon système de communication

    📢 Plutôt que supposer ou mal interpréter, verser dans l’exagération ou la déformation ou encore tomber dans le mélodrame, il est préférable : 

    • De penser premièrement que la personne en face de soi est bienveillante et pas l’inverse
    • D’aller voir la personne et l’interroger gentiment sur ses intentions
    • De demander des explications quand l’ambiguïté des propos nous fait douter
    • De se poser, réfléchir avant de parler et d’agir 

    Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l’amélioration.” (Joseph Joubert)

    2- Nettoyer régulièrement son “objectif”

    Tes lunettes sont sales, tachées par tes traces de doigts, la poussière ? Tu vas alors attraper un kleenex ou le bord de ton tee-shirt pour les essuyer. Sais-tu que tu peux faire la même chose avec la perception de tes événements ?

    Change la façon dont tu vois les choses. Et les choses que tu vois changeront.” (Wayne W. Dyer)

    Tu ne peux pas changer ton conjoint, ton patron, tes enfants, une situation ? Change ton regard sur chaque personne qui altère ton bonheur, te crée des soucis, influence tes humeurs ou te gâche la vie.

    Mais comment ? 

    👓 En apportant des touches de couleurs, autrement dit du positif dans ta vie, dans leur vie, dans la situation, tu verras combien la situation en question peut changer et se simplifier. Ce que tu juges désagréable ou insupportable peut évoluer favorablement.

    • Retirer systématiquement les “moins” dans toute situation et ne garder que les “plus”  ; et compenser
    • Focaliser sur les qualités des autres plutôt que leurs défauts
    • Chercher patiemment des solutions pour transformer les inconvénients en avantages

    Ma façon à moi de “nettoyer mes lunettes” ou mon objectif, c’est d’apporter du positif partout. Et mon attitude me permet de garder de l’altitude sur tous les événements de ma vie. J’arrive ainsi à changer le cours et la finalité de la plupart parce que j’ai changé la perception que j’en avais.

    3- Programmer des pauses le plus souvent possible

    Parfois, c’est la fatigue qui peut être la cause d’une mauvaise interprétation de nos événements. On dit alors que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et on tombe dans l’exagération. (Voir l’article suivant : Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Le travail, les études, la famille et les soucis du quotidien sont autant de facteurs qui peuvent altérer la réalité, notre réalité. Il est alors temps  de s’arrêter, de penser à soi avant d’aggraver par une dépression ou un burn out une situation déjà compliquée.

    💡 Voici ce que j’entreprends régulièrement lorsque la perception de mes événements devient terne, vire à l’inquiétude ou penche vers le négatif.

    • Je me ressource auprès de mes amis au cours de petites soirées.
    • Je pars en randonnée dans la nature.
    • Je reste lovée dans mon canapé avec un bon livre.
    • Je crée une atmosphère sereine avec une musique zen et des bougies, et je reste immobile, tranquille.
    • Je m’octroie un week-end toute seule.
    • Je coupe tous mes écrans pendant une durée d’au moins 48h ; je ne réponds à aucun message ni aucun mail.
    • J’écris les pensées qui me viennent à l’esprit durant cette retraite imposée.

    C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.” (La Bible)

    Solution d’entraide : faire une thérapie

    Quand le changement qu’on entreprend dans notre façon de percevoir ou de communiquer est insuffisant, quand le repos n’améliore pas notre vision des événements, la thérapie cognitivo-comportementale pour venir à bout de ses comportements dits de “distorsions cognitives” est préconisée.

    En quoi consiste-t-elle ?

    Le psychothérapeute va axer son aide sur la modification de la pensée et va moins s’intéresser au passé et au présent de la personne – son environnement, ses croyances, ses émotions, etc. – afin d’influencer positivement le comportement en cas de troubles d’anxiété.

    Plutôt que de fuir les situations stressantes, la personne y sera confrontée afin de modifier toutes ses fausses croyances, ses interprétations erronées des événements ou des personnes à l’origine de ses peurs. Cette thérapie s’accompagne d’exercices, une mise en application destinées à rétablir peu à peu la réalité jusque-là déformée. Le médecin agit alors comme un “coach de vie”, orientant la personne sur le chemin de la vérité (et du bonheur !) à force de questions, d’informations, et en amenant les preuves de ses comportements, pensées ou propos irrationnels.

    En réalité, adopter les bons réflexes en cas de “crise de panique” permettra de la traiter de manière immédiate, sinon instantanée. Quelques séances avec un spécialiste permettront de pratiquer les bons exercices pour traiter ce mal-être jusqu’à s’en débarrasser totalement.

    Je t’invite à un voyage sensoriel fort et puissant en cliquant ici !

  • Optimisme vs pessimisme

    Optimisme vs pessimisme

    Dans l’article précédent, le pessimisme n’est pas vraiment mis en valeur… Et pour cause, il s’attaque à tout : le moral, la santé… Et il est contagieux, car il touche l’entourage.

    Un optimiste et un pessimiste n’ont pas le même regard… Le premier ne retient que les bons côtés de la vie et il ne s’attarde pas sur les moins bons… Le second focalise sur le négatif et occulte tout le positif. L’un et l’autre s’attachent à un seul aspect. Il leur est impossible de considérer le recto et le verso en même temps. 

    Sans tomber dans cet extrême, considérons comment il est possible de renverser une habitude en choisissant son contraire, mais de manière intelligente. On a vu qu’un pessimiste était plus prudent et vigilant qu’un optimiste en ce qui concerne sa santé…

    Les extrêmes ne sont pas recommandables, quand on considère leurs effets dangereux en politique, par exemple… Et qu’une qualité poussée à son comble devient un défaut… N’en arrivons pas là ! Or, si l’optimisme permet de guérir du pessimisme, alors, choisissons cet extrême opposé avec bon sens !

    L’optimisme est un choix, celui de regarder délibérément vers le positif. Si tu considères que tu as besoin d’améliorer ta perception des événements qui te bousculent, te font souffrir, alors cela revient à parler d’attitude positive qu’on a déjà abordée. Alors, voici 4 attitudes supplémentaires pour t’y aider. Fortes comme 4 piliers que j’ai érigés pour conserver mon état de bonheur intact.

    1- L’opportunisme chasse le pessimisme

    L’opportunisme consiste à tirer le meilleur parti des circonstances ; c’est une autre forme d’attitude positive. C’est aussi une façon de rebondir sur un échec, de penser que le meilleur est devant soi, et d’y croire ! 

    Je suis devenue une opportuniste par la force des choses mais sans me forcer ! Quand j’ai été prête à regarder en face toute situation, en apparence d’échec, et à réfléchir à ce que je pouvais en tirer. 

    Aussi, quand j’ai connu un quatrième échec dans l’immobilier (certes en 15 ans, mais 4 ça a été la goutte d’eau…), je n’ai pas eu d’autre choix que de m’orienter sur mon autre savoir-faire : l’écriture. C’était le dernier…

    Et j’ai saisi une opportunité en “faisant comme si”… Comme si j’étais rédactrice alors que je me savais un peu douée de la plume, mais de là à en faire mon prochain job ! Je n’ai menti à personne : j’ai appris sur le terrain quand j’ai été recrutée par une agence de com’… 

    Si j’avais été bloquée par mes échecs à répétition, je serais restée sur le bord de la route, avec pour seuls bagages : amertume, déception, humiliation et perte de confiance en moi. Le tout alimenté par le pessimisme habituel face à une perte : “Je n’y arriverai jamais, je ne suis bonne à rien, si je recommence, je vais encore me planter”, etc. Et j’aurais loupé cette autre passion dans ma vie : l’écriture !

    💡 Ose te lancer dans une voie différente si tu aspires au changement. Saisis alors une opportunité ou provoque-la. Pour éviter de tomber dans le “oui, mais”, de n’envisager que des situations d’échec, regarde alors le point 2.

    2- Garde ton équipement d’enquêteur

    On a vu précédemment que le pessimisme était aussi le résultat de nos échecs. Parfois, il provient de notre éducation, de notre ADN et de toutes les croyances reçues. Alors, on suppose, on invente, on imagine, on brode en mode négatif pour ne pas (re)vivre une expérience douloureuse. Prétextes ou fausses barbes, le tout est de ne pas se (re)faire mal.

    Sinon, il y a une autre solution : enfiler le costume de Sherlock Holmes. Quand tu ne sais pas, quand les objections pleuvent, pars enquêter ! Plutôt que supposer, imaginer des situations ou des rebondissements qui ne se produiront probablement jamais, cherche à comprendre. 

    💡 N’invente pas la vérité que tu ne connais pas, sinon cela s’appelle un mensonge. À la place, renseigne-toi, informe-toi : le but est de confirmer ou réfuter, de te rassurer et non te laisser dans un flou artistique qui ne fera qu’entretenir ta tendance pessimiste.

    3- Fais régulièrement des analyses

    Tu es d’accord avec moi que dans la vie, il n’y pas que des situations ni toutes noires ni toutes roses. Il y a des nuances. C’est en analysant ces nuances que j’ai appris à rester optimiste, même face à un échec, derrière une porte qui se ferme ou après un vol plané.

    C’est devenu une habitude, les colonnes + et – se forment à toute allure dans mon cerveau, j’analyse tout. Cette pratique chasse toute mauvaise pensée, elle évite l’apitoiement, la plainte, l’insatisfaction. Et garde le moral au beau fixe.

    💡 C’est à ton tour d’analyser les événements qui t’ont marqué(e). Retiens qu’un événement n’est totalement négatif ou positif. Mais c’est ton regard – ta perception – qui va tout changer. 

    • En étudiant les “moins”, tu vas réfléchir sur les raisons de tes échecs ; apprendre de tes erreurs pour éviter de les reproduire ou de te faire avoir à nouveau.
    • En étudiant les “plus”, tu vas rebondir, chercher à les améliorer, et dis-toi que tu gagnes en maturité, expérience et sagesse…

    Tout s’arrange sous l’influence d’une pensée riante et optimiste.” (George Sand)

    4- Le lâcher-prise rime avec optimisme

    On peut la refaire à la Jamel Debbouze : “Le lâcher-prismmmeee rime avec optimismmmeee.

    On ne contrôle rien, ce n’est pas un scoop ! Plutôt que lutter contre les événements, je préfère laisser faire la vie, les gens – tout en veillant à ce qu’ils me respectent – sans chercher à les changer (J’ai déjà essayé… ça marche pas !). Et j’observe tout en me détachant, en prenant du recul. 

    Je me mets au pas, c’est-à-dire que j’avance selon le rythme de la situation. J’adapte aussi ma cadence à celle de l’autre. Ni trop vite ni trop lentement. As-tu déjà remarqué que tu plus tu t’acharnes, plus la situation (ou la personne) te résiste ?

    💡 Quand une situation commence à te dépasser, il est urgent de changer de rôle et de passer d’acteur(trice) à spectateur(trice). Installe-toi dans ton canapé et attends. Bon, c’est une image ! Mais attends que ça passe, que le vent tourne. Pendant ce temps, tu mets ton cerveau au repos et c’est dans le calme que tu seras en mesure de prendre des décisions car tu ne pourras pas y couper. 

    Le lâcher prise n’est pas fuir ses responsabilités mais les repousser à une date ultérieure pour ne pas faire de mauvais choix. Et puis, c’est faire confiance, aussi, aux autres : apprendre à déléguer, à partager les responsabilités Tu n’es le(la) seul(e) à pouvoir tout régler, d’autres peuvent t’y aider. Cette forme de résistance est épuisante, crois-moi ! 

    Lâcher prise, c’est se placer en harmonie avec la vie et cesser de nager à contre-courant.” (Dr Jesse Freeland)

    Le pessimisme, comme toute habitude, est profondément ancré, surtout s’il provient de notre capital génétique. Une mise en pratique régulière de ces 4 attitudes t’aidera à le renverser, cliques ici pour aller de l’avant.

  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser en mal – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées.

    Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    1ère Étape

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas.

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur. 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions.

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude.

    Cela consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ? J’ai 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est sur toujours moi que ça tombe !
    • Jamais ça va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formé les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas à le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns des autres. J’ai changé à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer par la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’un véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.

  • Quand les événements nous bousculent : subir ou rebondir ?

    Quand les événements nous bousculent : subir ou rebondir ?

    Toute ma vie a été parcourue d’événements plus ou moins bons, comme tout le monde, j’imagine ! J’en ai provoqué certains, d’autres me sont tombés dessus, sans que je les vois venir. Chacun m’ont construite, et “curieusement” ce sont les pires qui ont contribué à me faire devenir la femme heureuse et épanouie que je suis aujourd’hui. J’ai trouvé ma voie, et je souhaite te partager mes expériences qui te conduiront dans le chemin du bonheur que plus de 2 milliards de personnes ont emprunté avec moi.

    À chaque fois qu’un événement est venu me frapper, j’ai pu et su rebondir, parce que je crois que j’ai été créée avec ces deux ingrédients : optimisme et humour. J’ai cette capacité de voir toujours le bon côté des choses plutôt que le mauvais. J’ai acquis, au fil des années, une nature battante mais il y a quelque temps déjà, un dernier événement est venu me couper net dans mon élan, alors que j’étais en train de réaliser mon rêve. 

    Par un heureux concours de circonstances

    Tu connais le triangle des Bermudes ? J’en ai traversé un, sauf que je ne me suis pas perdue, malgré mon introduction un peu alarmante. Après une année douloureuse sur le plan de la santé, où un autre rêve (Oui, je suis une belle rêveuse !) s’est transformé en illusion… Bon, je te raconte vite fait ? 

    Deux hernies discales sont venues interférer avec mon bonheur que j’avais placé dans la création de mon entreprise de déco. Le chirurgien, qui devait m’opérer, m’a regardée d’un air mi-amusé mi-las : “Vous n’êtes pas taillée pour faire de la décoration. Vous avez vu vos bras ? Votre constitution ? Vous voulez provoquer d’autres hernies ? Parce que vous n’en aurez jamais fini avec…” Je n’ai pas craqué devant lui, mais un peu plus tard… 

    Pourquoi ??? Pourquoi moâââ ?

    Les hernies sont parties ! Oui, aussi étonnant que cela ! Je te le raconterai peut-être une autre fois… Mais pendant les 6 longs mois de souffrance où j’étais très souvent couchée, j’ai eu le temps de mûrir, de réfléchir sur le sens de ma vie. “Vraiment, Lisa, tu veux te tuer à la tâche, avec cette entreprise de déco ? La recherche de clients, les projets à monter, les chantiers à suivre…? Ça représente à tout casser : 10-12h de boulot X 6 jours = 72 heures par semaine !!! Et si ta voie était ailleurs ? Et si le bonheur, c’était autre chose ?” J’ai pris 3 mois sabbatique, durant lesquels une connexion improbable a eu lieu entre Paris, Strasbourg et Bordeaux (où je vis).

    Je te résume ! Je suis devenue rédactrice en l’espace de quelques semaines, mise en relation par une amie parisienne avec un client strasbourgeois, moi, une bordelaise passionnée d’écriture ! (Oui, une autre passion.) Et là, ma passion qui se transforme non pas en illusion, mais en job, avec une belle perspective d’un an de contrats assuré.

    Sauf que, cela ne n’est pas passé comme prévu.

    Encore un rêve qui part en fumée.

    Encore une illusion brisée.

    Pourquoi ??? Là, je n’y comprends vraiment plus rien…

    Un événement en cache un autre

    Toi aussi, tu commences à douter du bon côté des choses à ces deux rêves brisés coup sur coup ?

    Pendant ce temps douloureux, où shootée par la morphine, je me demandais ce que j’allais devenir, cette introspection m’a fait sauter sur l’opportunité d’apprendre un nouveau métier, en rapport avec mon autre passion. Car il était évident que je ne pourrai pas devenir décoratrice, même sans hernie discale ! 

    Si j’avais eu une mauvaise perception des événements 😭

    J’aurais pu :

    • M’apitoyer sur mon sort, ma fragile constitution 
    • Pleurer les beaux chantiers qui m’attendaient 
    • Regretter la créativité puissance mille dans ce métier où la mode, les styles, les goûts changent vitesse grand V 
    • Me morfondre sur ce contrat qui s’est terminé en queue de poisson 
    • M’affoler que la porte se referme alors qu’un énorme réseau se présentait à moi
    • Perdre ma zen attitude, qui reposait sur la sécurité financière apportée dans les deux cas

    J’ai regardé de l’autre côté du miroir

    Et qu’ai-je vu ?

    • Que cette profession (rédactrice) était florissante, on a besoin de plumes un peu partout !
    • L’opportunité de devenir totalement indépendante.
    • La chance incroyable d’écrire uniquement sur des sujets qui m’interpellent (Comme le bonheur ??? 😁) !
    • Le bon moment pour écrire pour moi, car si j’ai aidé bon nombre d’auteurs à remplir leur blog, aujourd’hui, je suis heureuse de le réaliser en mon nom propre. 

    La morale de mon histoire

    Ce ne sont pas les événements qui m’ont rendue malheureuse ou heureuse, mais la perception que j’en ai eu… Il y a du bon et du mauvais en toute chose…

    Les hernies m’ont permis d’éviter la catastrophe si je m’étais engouffrée dans un métier si lourd, si compliqué. C’est vrai que je ne suis pas taillée pour ! Mais je reste passionnée de déco et je customise toujours des meubles, des objets, pour le plaisir ! D’ailleurs, si tu veux une astuce, écris-moi ! 😁

    Alors dois-je dire “merci” aussi à la vie quand je me prends un mur ? Un problème de santé ? Je l’exprimerais autrement : j’ai élargi mon point de vue pour voir le même événement sous des angles différents. Cela m’a conduite à abandonner des ambitions démesurées, des attentes déraisonnables. Et oui, aussi des salaires qui vont avec, mais comment et quand les dépenser après 72 heures par semaine ??? 

    “Les vérités de la vie se comparent à des attentes réalistes et font disparaître les raisons d’être malheureux.” (Mo Gawdat)

    La rupture du contrat anticipée m’a permis de prendre mon envol : je suis libre et heureuse de l’être ! Alors, merci à ce client de m’avoir lâchée sans parachute !

    J’ai adapté mon événement à la formule du bonheur : j’ai revu à la baisse mes attentes. Mon bonheur est supérieur ou égal aux événements qui traversent ma vie, moins mes attentes par rapport à ma vie rêvée… 

    Je ne m’enferme plus dans l’illusion et je suis sortie définitivement de mon état de confusion parce que j’ai adopté cette formule. 

    Si tu souhaites apprendre toi aussi à résoudre cette équation du bonheur à chaque occasion de ta vie, alors accroche-toi, le voyage vient juste de commencer !

  • Rêves ou illusions ?

    Rêves ou illusions ?

    Les psychologues affirment que les premiers rêves remontent à nos 5 ans. 
    Il est important d’avoir des rêves dans la vie et surtout de les poursuivre pour connaître ce beau sentiment d’accomplissement lorsqu’ils se réalisent. 
    Hélas, certains se brisent, même sans avoir éclos. Morts dans l’œuf. Pourquoi ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre.

    J’ai très souvent confondu “rêve” et “illusion”, parce que la plupart du temps, je n’avais pas décelé la différence entre des attentes réalistes et les vérités de la vie. Parce que je n’avais aucun concept précis du bonheur.

    Voyons de plus près la définition de ces deux termes, employés souvent à tort et à travers.

    Cours de philo/psycho en accéléré 

    C’est quoi, un rêve ? 

    I had a dream”. Qui ne connaît pas la célèbre phrase onirique, tirée du discours du non moins célèbre Martin Luther King devant 250 000 personnes ? « Je rêve que mes quatre enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère.” 

    En dehors d’une production psychique survenant pendant le sommeil, réaliser un rêve, selon Freud, fondateur de la psychanalyse, né en 1856, c’est accomplir ses désirs. 

    Le Larousse nous informe que, lorsqu’on laisse aller librement notre imagination, c’est rêver éveillé. Enfin, caresser un rêve, c’est avoir le désir, l’espoir qu’il s’accomplisse ou encore, lorsqu’on en fait la “représentation, plus ou moins idéale ou chimérique, de ce qu’on veut réaliser.”

    Or, l’illusion, c’est totalement différent.

    Selon Platon, philosophe du Vème siècle avant J.-C. de la Grèce classique, l’illusion est “une apparence trompeuse dénuée de réalité.” 

    Le dictionnaire nous apprend aussi que :

    • C’est une perception erronée due à une apparence trompeuse. 
    • C’est une interprétation erronée d’une sensation réellement perçue.
    • C’est une croyance fausse, mais séduisante pour l’esprit.

    En effet, peut-être que dès ton plus jeune âge, tu a conçu des rêves qui sont devenus, au fil des ans, des illusions. Elles agissent telle une marée noire et il t’arrive peut-être parfois de te croire englué(e) dans un état de confusion.

    Nous finissons tous en prison…

    As-tu déjà prononcé ce genre de phrases ?

    • Pourquoi n’ai-je pas droit au bonheur ?
    • Je ne mérite pas d’être heureux(se)…
    • Pourquoi les autres et pas moi ?
    • Quand mes galères vont-elles cesser ?

    Moi aussi, j’ai eu mon lot de rêves brisés et d’illusions :

    • Quand je ne suis pas parvenue à conquérir des territoires tant convoités, 
    • Quand je n’ai pas réussi à atteindre tous mes objectifs (pro, perso…),
    • Quand je n’ai pas pu étancher ma soif de richesses, de réussite, d’amour, etc., 

    et j’ai prononcé ce même genre de phrases, malgré mon bel optimisme pimenté d’humour !

    J’ai réalisé que depuis ma plus tendre enfance, j’ai été “formatée” de plusieurs manières : par mes parents, mon éducation, par différents diktats de la société, par les médias à grands renforts de publicité, et j’ai fini par me retrouver coincée dans une prison d’illusions. 

    C’est vrai qu’on nous propose de nous livrer nos rêves sur des plateaux ! En réalité, ils ne sont que des interprétations plus ou moins erronées du monde. Peu à peu, notre jugement perd de son objectivité, et notre vision du bonheur est déformée parce que nous sommes dupés en permanence. Toutes les pistes qui sont censées conduire au bonheur sont brouillées. Nos multiples tentatives pour y accéder échouent lamentablement et nous nous retrouvons tous derrière les barreaux ! Prisonniers dans des cercles d’illusions. 

    Tu te reconnais dans cette description ? Pas de panique, il y a toujours une porte de sortie.

    3 premières clés pour en sortir

    Honnêtement, tu risques de trouver ces 3 clés simplistes. Pourtant, c’est ce que j’ai trouvé de mieux dans la mise en application de la formule du bonheur. Teste-les avant de les jeter au fond de la poubelle. 😉

    🔑 1- Prendre du recul

    Parfois, nos illusions nous amènent à avoir une mauvaise perception des événements ; il est nécessaire de prendre du recul quand tout ne se déroule pas comme prévu, notamment de les analyser sur des angles différents, comme je le raconte dans cet article : Quand les événements nous bousculent : subir ou rebondir ?

    Il est vrai que lorsque des drames ou des tragédies frappent notre vie, il n’est pas évident de s’approprier cette vérité. Nous l’aborderons un peu plus loin, toujours en évoquant les illusions. La vérité, c’est qu’on ne contrôle rien. On y croit, pourtant, mais en réalité, même en faisant de notre mieux, on ne peut stopper certains événements. Les résultats ne dépendent pas toujours de nous. On ne peut rien changer au cours de la vie. 

    🔑 2- Accepter l’échec

    Accepter les événements tels qu’ils surviennent est selon moi la meilleure option sans tomber dans la résignation. 

    Un autre événement est venu balayer ma vie comme un ouragan, avec la perte de mon entreprise : 10 ans d’efforts acharnés, d’énormes sommes investies, du temps consacré, sans oublier les larmes et la sueur ! 

    Près de 20 ans se sont écoulés, et si d’un côté mon rêve s’est écroulé, d’un autre, il en a donné naissance à d’autres. Quand j’ai accepté cet échec comme une brillante leçon de vie, j’ai été guérie et tellement enrichie !

    Les circonstances difficiles de la vie viennent parfois briser nos rêves lesquels, la plupart du temps, n’en sont pas parce que nous nous enfermons facilement dans des prisons d’illusions.

    🔑 3- Revoir ses attentes à la baisse 

    Un autre pas pour sortir de cet état de confusion, c’est de réaliser que certaines de nos attentes dépassent la réalité et accepter, par conséquent, de les revoir à la baisse.

    Je ne connais pas tes rêves, mais pour avoir été une belle rêveuse (je le suis toujours), j’ai appris à les mettre à pied d’égalité avec la réalité.

    Comment utiliser ces 3 clés à bon escient ?

    Avec la “méthode interrogatoire” :

    Je me pose alors une batterie de questions, pour être certaine que je ne m’y laisse plus prendre…

    1. Est-ce faisable ? Réalisable ? 
    2. Combien de temps, d’effort cela nécessite-t-il ?
    3. Ai-je besoin d’une formation ? De conseils ? De collaborateurs ? 
    4. Ai-je encore le temps dans mon planning actuel ? 
    5. Ce rêve maintient-il mon équilibre ou le menace-t-il ? 
    6. Sinon, que puis-je stopper à la place ?
    7. Je me fais uniquement plaisir ou ce rêve sera aussi utile à d’autres personnes ?

    Bref. Je me soumets à un interrogatoire rigoureux et j’en parle aussi autour de moi, je laisse mûrir ce rêve, en quelque sorte ! Et je n’oublie pas de prendre des notes…

    Tu en marre de te tromper ? De voir tes rêves se briser ? Tu peux commencer à ouvrir la porte de ta prison, à l’aide de ces 3 clés.