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  • Un état des lieux indispensable avant de résoudre la formule du bonheur

    Un état des lieux indispensable avant de résoudre la formule du bonheur

    Bilan personnel

    Le bilan est une action que l’on entreprend en fin de saison : après les vacances d’été ou à la fin de l’année, période des vœux mais aussi des résolutions. Mais tout le monde ne le fait pas ! 

    Pourquoi ?
    Parce qu’il faut du courage ! 

    Du courage pour quoi ? Pour arrêter de fuir… pour sortir de l’état de confusion qui nous permettra de tenir nos engagements, mais aussi de résoudre notre formule du bonheur.

    * empruntée à Mo Gawdat, auteur du livre La formule du bonheur

    Si tu veux avoir un sourire à 11h45, il va te falloir apprendre à ajuster la balance entre les événements qui parcourent ton existence moins (-) tes attentes par rapport à ta vie rêvée. Avant cela, un bilan personnel est impératif ; sinon, comment vas-tu savoir où et comment ramener le juste équilibre ?

    Pour faire un bilan, essayons d’être complètement honnête : laissons tomber les masques, arrêtons de nous la raconter. C’est à toi et toi seul(e) que tu vas rédiger ce rapport dans le but de retrouver l’état de bonheur que tu as perdu au fil des ans.
    Pour cela, on va s’attaque aux 7 domaines de la vie. 7, c’est pas mal, c’est même beaucoup. Certains vont te demander de t’y attarder davantage que d’autres. Pour te simplifier la tâche, j’ai découpé ce bilan en 3 parties. On dirait presque de la compta !

    1ère partie – Examiner les 7 domaines à la loupe 

    Cela ressemble un peu à l’analyse des chiffres des différents postes d’une entreprise. Dans la vie privée, cela donne :

    1. Ta Famille / Ton couple / Ton statut de célibataire
    2. Ton activité professionnelle / Tes études / Ta période de chômage
    3. Ton état général (santés physique, mentale, émotionnelle)
    4. Ton relationnel (tes rapports avec tes amis, tes collègues, les autres en général…)
    5. Ton épanouissement (sport, hobbies, associatif, développement personnel, quête spirituelle, etc.)
    6. Ta situation matérielle (biens, finances, confort)
    7. Ton environnement (lieu d’habitation, lieu de travail)

    Dans un premier temps, tu vas peut-être te demander si ton existence se découpe bien en 7 domaines ou en sphères aussi nettes que ci-dessus. Peut-être que tu vis, survis, sans te poser la moindre question sur le sens de ta vie, sur tes objectifs, si tu as encore des rêves… Et c’est peut-être pour cela que ton sourire est à 8h20… 

    La plupart des gens occultent, délaissent ou ne prennent tout simplement pas conscience des domaines 4 et 5 ou dans le 3, seule la santé physique va les interpeller. Ou bien, le 1 est en train de sombrer, mais on l’ignore, on continue sa petite vie tant bien que mal, parce qu’on ne sait pas toujours comment redresser la barre.

    Or, pour être équilibré et donc heureux, tous les domaines doivent être au beau fixe ; aucun ne doit peser plus tanguer plus à l’Est qu’à l’Ouest ou encore au Nord qu’au Sud.

    Là où les choses se gâtent, c’est quand les illusions s’en mêlent et viennent brouiller les ondes positives du bonheur. Tu vois de quoi je veux parler ? Sinon, (re)lis cet article Rêves ou illusions ?

    Bon, une fois que tu as pris conscience que oui, tu navigues bien entre 7 rives… alors tu vas pouvoir t’évaluer. Sur une échelle à 10 barreaux.

    En comptabilité, cela s’appelle “les pertes et les profits”, autrements dits, “le passif et l’actif”.

    2ème partie : évaluer les pertes et les profits

    Si tu as déjà au préalable identifié tes illusions, peut-être alors te sera-t-il plus facile de déterminer les domaines où tu as plongé peu à peu vers l’état de malheur. Sinon, les uns après les autres, observe :

    • Ce qui t’a conduite(e) dans la confusion ou le doute 
    • Ce qui te fait souffrir
    • Ce qui te fait peur
    • Ce qui te donne envie de fuir

    👉 Action : fais l’état des lieux sur ce qui ne te correspond pas, ne fonctionne pas, sur ce qui t’a éloigné(e) peu ) peu du bonheur. Et ce, dans les 7 domaines cités ci-dessus. Clique ici pour aller plus loin.

    Dans les années 2003, mon bilan était catastrophique. Rien n’allait ! Il n’y avait pas un domaine où je pouvais souffler et dire : “Là, au moins, ça marche !” J’avais placé la barre trop haut. J’étais aveuglée par des illusions. Je ne savais pas cultiver les petits bonheurs. Je me comparais sans arrêt à mon voisin, ma voisine, à ceux qui, en apparence du moins, avaient tout pour être heureux.

    Aujourd’hui, mon équilibre se situe autour de 9.14. Pas mal, non ? Toi aussi, tu peux atteindre la quasi-perfection !  Le 10/10 – la perfection – n’existe pas. Mais on y tend. Depuis que j’ai trouvé mon équilibre, mes efforts s’orientent sur la vigilance : analyse constante de mon bonheur. Car rien n’est acquis, tu le sais !

    Mais avant d’y parvenir, j’ai dû réfléchir au fil des ans, jusqu’à ce que je puisse partager avec toi mes astuces… à la manière avec laquelle j’allais remonter ma moyenne, ce passif désastreux !

    Il est aussi noble de tendre à l’équilibre qu’à la perfection ; car c’est une perfection que de garder l’équilibre.” (Jean Grenier)

    3ème partie – Plan de redressement

    Qu’aimerais-tu changer dans ces 7 Domaines ? Certains ne nécessitent pas forcément de (grand) changement mais méritent toujours de s’améliorer. Moi aussi, j’améliore toujours ma note de 10. Tu sais comment ? En tentant de la maintenir au maximum, autant que possible !

    C’est là que tu vas attaquer le problème à la racine, envisager des pistes pour le solutionner ; te faire accompagner par des professionnels, car oui, il existe des spécialistes du bonheur !

    Tu vas devoir t’armer de patience, car certains aspects de ta vie sont peut-être plus en difficulté que d’autres et vont demander plus d’attention, de concentration… Je t’invite à y répondre avec sincérité.

    Je t’avoue que certains domaines de ma vie ont pris un certain temps… Tout ne s’est pas régulé rapidement ni en même temps. J’ai dû travailler, me discipliner, et maintenant, je peux te l’avouer sans aucune prétention, la balance se maintient, parfois sans effort, parfois en redoublant d’effort, on n’a rien sans rien ! Une fois que tu as trouvé comment rester à 11h45, tu ne chercheras même plus comment faire, cela se fera par habitude, par réflexe, par automatisme.

    Tu trouveras dans ce blog d’autres idées pour résoudre ton équation du bonheur et maintenir un équilibre dans ta vie dont ce beau parcours en cliquant ici !


  • Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?

    Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?

    Penser fait du mal. Penser fait souffrir. En réalité, c’est l’excès de pensées qui nous rend malade. Trop plein d’émotions négatives, de sentiments destructeurs, où notre sensibilité est exacerbée, notre susceptibilité à son paroxysme. Pour y remédier, plus d’un tiers de la population française va se tourner vers des substituts psychoactives réglementées ou interdits, autrement dits : des alternatives au bonheur.

    Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine 32%) et l’alcool (15%). Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs. Le pouvoir addictif des jeux d’argent n’a, quant à lui, pas été évalué.” (Source INSERM – Institut national de la santé et de la recherche médicale) Fourchette d’estimation : 138 000 – 320 000 pour l’année 2015, soit en moyenne 6,0 usagers pour 1 000 habitants de 15 à 64 ans. (Source OFDT – Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies)

    Oui, tout est “bon” pour nous faire oublier qu’on n’est pas heureux…Pour éviter de se retrouver seul(e) face à soi-même, ses pensées, ses malheurs.

    Le plaisir pour fuir la réalité, nos réalités, pour enrayer le flot des pensées, devient le palliatif préféré des personnes en souffrance. Cependant, quand les effets s’estompent, on retombe dans le vide qu’on a comblé durant quelques heures, le temps d’une soirée, d’une boisson, d’un saut dans le vide, d’une aventure…
    Ce plaisir, tel que je viens de le décrire, est un état de fuite temporaire, un état d’inconscience où le retour à la réalité fait encore plus souffrir que la souffrance que l’on tente de fuir. Et ce plaisir n’en est plus un quand il crée des dépendances et détruit notre santé.

    Le plaisir sous toutes ses formes

    Cette notion de plaisir peut porter à confusion. On le recherche parfois uniquement comme remède à la douleur, surtout lorsque cette dernière est irradiée par nos pensées.

    Une pléthore de propositions séduisantes nous est offerte… En effet, notre société fait preuve d’une imagination débordante pour nous inciter à consommer. 

    Plusieurs moyens sont employés pour fuir la souffrance. Les substituts du bonheur permettent d’oublier… Ce qui paraît être du bonheur ne l’est carrément pas ! On nous trompe sur la marchandise, en quelque sorte, c’est du “faux” bonheur. On peut alors :

    • Devenir facilement boulimique de fêtes et de distractions en tous genres, sollicités par nos amis, les réseaux sociaux, etc.
    • Être attiré(e) par certains sports extrêmes pour stimuler les hormones du plaisir comme la sérotonine, l’endorphine, la dopamine… 
    • Tomber dans des comportements excessifs comme des achats compulsifs, des déviances sexuelles, la violence, l’addiction aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo ou à l’argent.
    • Devenir dépendant à toutes sortes de dérivés, de substances illicites.

    À une époque lointaine de ma vie, où j’étais malheureuse en couple, dans ma vie en général, je m’étourdissais alors dans le travail, dans ma petite entreprise de com’. Lorsque j’étais à la limite du burn out, je programmais avec mes deux meilleures amies une virée sur l’Île de Ré. Les soirées s’enchaînaient sur une semaine complète, où l’alcool coulait à flot. Les délires et excès en tous genres se multipliaient jusqu’à ce que, la fois suivante, cela ne me fasse plus aucun effet. 

    Je ne savais plus vers quoi me tourner, tout était devenu insipide : musique, alcool, rigolades, rencontres. 

    Heureusement, la drogue ne m’a jamais attirée, j’en avais une peur bleue. Il est vrai que j’ai vu défiler des toxico chez moi, quand j’étais enfant, mes parents ayant toujours versé dans le social.

    Il me fallait trouver d’autres palliatifs, comme des achats compulsifs, puis je retombais dans la tristesse et dans des états dépressifs. Rien ne me rendait joyeuse ou satisfaite.

    Stop aux fuites !

    Pourquoi fuir ne te rend pas service en fin de compte… Parce qu’une fois les effets du plaisir estompé, on retombe tête la première dans ses ennuis, et on s’y enfonce encore plus profondément.

    🔑 Une des clés pour résoudre l’équation du bonheur : traiter le problème à la racine.

    Aujourd’hui, tu peux décider de (re)trouver le bonheur, en réalisant que cet état de fuite ne joue pas en ta faveur :

    « Si vous vivez un moment difficile, ne blâmez pas la vie. Vous êtes juste en train de devenir plus fort. » (Gandhi)

    Peut-être es-tu au cœur de conséquences dramatiques provoquées par de tels excès, comme : la violence, les conflits, le chômage, le divorce/la séparation, l’éclatement de ta famille, la dépression, la faillite personnelle… Ces conséquences ne font qu’empirer cet état de fuite. Si tu lis cet article, c’est que tu es sur la bonne voie pour sortir du tunnel.

    Pourquoi fuir n’est pas une solution ?

    Parce qu’après avoir essayé (presque) tous les substituts du bonheur, j’en ai conclu que :

    • Le plaisir éphémère nous éloigne encore plus du bonheur ; une fois l’action dissipée, on plonge encore plus profondément dans la souffrance et la solitude.
    • Le plaisir ne résout pas nos problèmes, ne règle en rien nos malheurs ; le soulagement provisoire qu’il procure n’est pas la solution. On se couche avec notre problème, on se réveille avec. De plus, notre mal-être s’aggrave.
    • On ne sait toujours pas comment traiter cette absence de bonheur même en multipliant les sources du plaisir. Dans la “vraie vie”, sobre et lucide, notre malheur est toujours présent, et on se sent encore plus impuissant(e) et incapable de s’en soustraire.

    Pour terminer, laisse-moi rétablir une idée reçue : ce n’est pas forcément la faiblesse qui nous conduit à utiliser des substituts au bonheur, mais la limite de nos solutions, le sentiment d’impuissance à changer de vie.

    Enfin, il est important de réaliser que cet état de fuite nous nuira tant que nous n’aurons pas réglé nos problèmes ou nos difficultés. En effet, elle ressurgiront en boucle et nous resterons enfermés dans la prison de l’addiction, quelle qu’elle soit. Des spécialistes sont là pour nous venir en aide : psychothérapeutes, psychiatres, addictologues… Proches de chez nous.