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  • 5 principes pour vivre heureux

    5 principes pour vivre heureux

    Nous bâtissons notre existence au présent, alors d’où vient la tendance d’une grande majorité de naviguer entre deux mondes : celui du passé qui réveille de vieilles blessures et celui du futur qui entretient notre peur de l’inconnu ?

    Pourquoi ne parvenons-nous pas à rester ancrés ici et maintenant, bien déterminés à profiter de la plénitude du moment présent ?

    Pourquoi se bercer d’illusions que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, sans ressentir la beauté de l’instant présent, du jour que l’on vit ?

    Nous sommes conditionnés ainsi, pour ainsi dire, mais il y a toujours moyen de changer de programme !

    Après un long, long voyage intérieur où j’ai entrepris un retour dans mon passé, j’ai décidé de n’en garder que les bons souvenirs. Puis, de préparer mon futur en vivant bien campée dans le présent, les deux pieds à l’aise dans mes tongs pour bien jouir de la vie, de chaque jour qu’elle offre. 

    Pour y parvenir, j’ai compris que je devais commencer à apprendre à profiter pleinement et simplement de ma journée.

    Au fil des mois, des années, j’ai adopté des réflexes pour vivre heureuse, en dépit de tout, et surtout, du fil d’actualités.

    Voici 5 principes fondamentaux pour vivre heureux et le rester.

    1- Pratiquer tous les jours un exercice de pleine conscience

    Si cette notion d’exercice te dérange, alors apprends que tu pratiqueras naturellement cette prise de conscience du moment présent dès que tu en auras saisi toute l’importance. 

    • Dès que tu as mal au dos, bloqué(e) derrière ton écran 
    • Dès que tu peines à te concentrer, car trop d’infos
    • Dès que tu satures, tout simplement

    Ton cerveau te commandera d’aller faire une pause. Et alors, tu feras naturellement un “exercice de pleine conscience” peut-être sans le réaliser vraiment, jusqu’au jour où tu les déclencheras par automatisme, car tu en ressentiras le besoin urgent.

    Aller dehors et éveiller ses 5 sens est le premier réflexe et l’un des plus faciles à mon goût. On écoute un chien aboyer, on regarde les arbres s’agiter doucement, on sent la caresse du vent, on relève l’odeur de curry qui s’échappe de la fenêtre de la voisine… Et chaque jour, tu vas vivre une scène similaire qui sera pourtant totalement différente, selon le lieu où tu seras, et selon tes états d’âme.

    2- Rester connecté(e)

    Avec soi : ses pensées, son corps

    C’est bien connu : un esprit sain dans un corps sain. Notre corps reflète l’état de notre mental. Entretenir l’un comme l’autre est une clé à retenir, car elle nous ouvre l’accès au bonheur. Et même si notre santé devient défaillante, alors que notre système de pensée reste indemne, nous ne perdrons ni notre bonne humeur ni notre optimisme.

    Ses pensées

    Il est tout aussi indispensable de veiller à l’état de nos pensées. En effet, il nous appartient d’en contrôler le flux pour intercepter les pensées négatives et les traiter immédiatement en les remplaçant par une pensée positive (se projeter mentalement une image, écouter de la musique, choisir son entourage, etc.).

    Son corps

    Autre clé du bonheur : il est vital d’en prendre soin, d’instaurer une belle hygiène de vie.

    • Surveiller son poids avec une alimentation saine, bien s’hydrater
    • Pratiquer du sport, marcher, s’aérer dans la nature
    • Apprendre à respirer, se détendre, se poser

    3- Choisir « d’être » plutôt que « faire »

    Facile à dire ! Comment… faire ??? Notre nature nous pousse à agir pour exister. Or, à notre naissance, le bonheur est notre état par défaut. Un bébé est réceptif, non actif. Pour tendre à nouveau vers cet état, nous devons cesser d’agir, tout simplement. Et accueillir les petits bonheurs du moment présent.

    Régulièrement, je m’octroie des “soirées musique-découverte”. J’écoute, je suis suspendue aux sons, je ne suis ni en train de lire, ni d’appeler quelqu’un, ni de cuisiner. Je suis avec l’orchestre, dans le public, je n’en perds pas une note, tout en restant confortablement lovée dans mon canapé. Je “suis là” sans “rien faire”.

    Chaque instant de notre vie est essentiellement irremplaçable : sache parfois t’y concentrer uniquement.” (André Gide)

    4- Devenir un(e) adepte des pauses

    Nos agendas surchargés nous forcent à optimiser chaque espace temps. Et avant que notre cerveau ne fume et ne nous conduise tout droit vers un burn out, avec toutes les conséquences douloureuses qui l’accompagnent, il devient impératif de programmer des pauses, ces instants de petits bonheurs si faciles à instaurer !

    😎 S’imposer des pauses régulières dans sa journée : 5 à 10 mn, puis, si possible, entre midi et deux. 

    L’été, je lézarde 15-20 mn au soleil ! Attention aux U.V. ! Mais quelle sensation, celle de sentir le soleil réchauffer son corps, avec une petite brise qui caresse tout doucement son visage ! C’est ça, vivre le moment présent, c’est ça, la pleine conscience. 

    Puis, de manière plus générale, organiser des week-ends ou des vacances seuls ou en famille, avec des amis, pour s’offrir des moments de détente, de promenade, de repas conviviaux. Où on oublie pour quelques heures, pour quelques jours ses obligations afin d’apprécier le moment présent en solitaire ou avec ceux qu’on aime.

    5- Tout ce que je fais, je le fais bien, step by step

    C’est un composant de la formule du bonheur : la satisfaction d’une journée (au présent !) bien remplie, du travail bien fait. Bien penser sa journée, l’organiser un temps soit peu, concentré(e) sur le déroulement de l’action et non seulement sur le résultat.

    “La vie n’est pas un marathon mais un voyage à savourer à chaque pas.”

    • Je ne me fixe pas d’objectifs trop difficiles à atteindre
    • Je n’alourdis pas ma to-do list 
    • Je m’engage quand j’agis : à donner le meilleur de moi-même, en visant l’excellence car la perfection n’existe pas
    • J’accepte d’effectuer un pas après l’autre, sans trop anticiper, ni se précipiter, après le 1 vient le 2 puis le 3 et le 4, etc… 
    • J’apprends à ne faire qu’une seule chose à la fois

    “Le progrès nous conduit droit au but et la précipitation au désastre.”

    Ces 5 principes ont radicalement changé ma façon de vivre ma vie au quotidien. J’apprécie chaque jour, même s’il est différent de mes attentes, même si je n’ai pas réalisé tous mes objectifs.

    Décide que ta journée sera bonne, et point barre. Et ne laisse rien ni personne te persuader du contraire ! Elle a été créée pour toi, elle existe pour toi, pour que tu en profites pleinement. Et alors la gratitude jaillira de toi, et avec la gratitude, la joie.

  • Comment trouver (et garder) son équilibre dans un monde en perpétuel changement ?

    Comment trouver (et garder) son équilibre dans un monde en perpétuel changement ?

    J’ai longtemps été une femme qui gardait le contrôle sur tout ce qui m’entourait : mon entreprise, le temps, les finances, les gens, mes relations… jusqu’à ce que j’épuise toute mon énergie et perde toute forme de sérénité. J’ai fini par comprendre que pour atteindre l’équilibre intérieur, cet équilibre qui me faisait tant défaut, il me fallait abandonner certaines habitudes toxiques en travaillant sur mon “moi”, mon ego sans cesse éprouvé par les obstacles, les difficultés. Parce que j’ai cheminé très souvent dans la résistance, à contre-courant. J’étais, d’une certaine manière, une rebelle ! 💣


    J’ai dû apprendre le lâcher prise, à analyser régulièrement tous les domaines de ma vie, tout en restant active, toujours avec de nouveaux projets, et surtout, surtout… reconnaissante du chemin parcouru : tout n’était pas perdu ni erroné, ouf ! Il me fallait seulement réajuster certaines vitesses de ma bicyclette, huiler la chaîne un peu grippée, et garder les pieds sur les pédales et les mains sur le guidon…

    Apprendre le lâcher prise

    Accepter le changement en tant que tel revient à dire qu’on lâche prise. Qu’on cesse de lutter contre lesquels nous ne pouvons rien. Cette attitude positive intérieure maintient notre ouverture d’esprit à la vie, aux autres et aux circonstances, tout en acceptant qu’on ne contrôle rien. 

    Grâce à cette attitude, les événements, notre environnement, notre entourage trouveront tout naturellement leur équilibre ou leur place. Ils s’ajusteront entre eux, quand plus aucune résistance ne se fera.

    Le lâcher prise, c’est parfois abandonner l’illusion que l’on peut changer soi-même les choses. Ou les autres ! C’est une forme de renonciation et non de résignation, d’acceptation de l’autre, de l’événement qui se produit.

    💡 Ce lâcher prise est une position intérieure, que l’on peut développer grâce à la méditation, le repos, la lecture, la prière, l’écoute du silence, de musique de détente… 

    Faire régulièrement des introspections

    J’emploie cette expression amusante avec mon ostéopathe lorsque je l’appelle pour prendre rendez-vous chaque année, à la veille de mon anniversaire : “C’est le moment de faire la révision kilométrique.

    Pour notre vie, c’est la même chose : ne pas laisser la vie nous embarquer mais embarquer plutôt dans la vie que l’on rêve d’avoir. Pour cela, il est indispensable de faire le point, d’analyser chaque domaine de notre vie, pour vérifier lequel souffre de carence ou au contraire d’obésité.

    Il y a quelques années, j’étais boulimique… d’activités. Les autres sphères de ma vie, comme la famille, la santé, la détente, les loisirs, étaient devenus des petites billes pas plus grosses que des œufs de poisson. Mon corps a crié aïe, et j’ai dû stopper pendant un bon trimestre. J’avais perdu l’équilibre !

    La solitude est nécessaire pour reprendre l’équilibre, et faire le point avec soi-même.” (Henri-Frédéric Amiel)

    En effet, j’ai dû rester chez moi, seule, sur mon canapé, entourée de bons livres et sombrant parfois dans le sommeil. Je suis parvenue à rétablir l’harmonie dans ma vie en me coupant provisoirement de l’extérieur, des autres. Et peu de temps après, je me suis mise à mon compte en tant que rédactrice et j’ai trouvé mon point d’équilibre.😃

    💡 Saisir l’importance de veiller, de rester vigilant sur les 7 domaines de notre vie est un bon moyen de rester assis sur sa bicyclette !

    Rester soi-même en perpétuel mouvement

    Qui dit “mouvement”, dit “changement”. Ou serait-ce plutôt des transitions que nous vivons la plupart du temps ? “La transition est le volet subjectif du changement, c’est-à-dire l’adaptation interne, psychologique, que l’individu opère face à ce changement.” (W. Bridges) C’est comme un passage obligatoire dont le processus est le suivant :

    • Renoncement à sa situation actuelle : c’est faire le deuil de la situation que l’on souhaite abandonner. C’est malgré tout difficile, car il se peut que l’on reste attaché à certains critères de notre situation.

    Ex. : Je quitte mon travail pour un meilleur salaire, mais je m’éloigne de mon domicile.

    • Acceptation du changement avec une certaine incertitude (Cela va-t-il fonctionner ?)

    Ex. : Je ne sais pas si entamer une nouvelle relation sera meilleure que la précédente.

    • Prendre un nouveau départ grâce aux précédentes leçons qu’on a tirées de nos échecs

    Ex. : Je repars à zéro, mais avec des bagages ; je saurai comment faire pour ne pas faire faillite une autre fois.

    💡 Tant que l’on reste dans ce fonctionnement qui nous appelle à rester ouverts, curieux, avec l’état d’esprit d’un constant “learner”, alors on atteint déjà une forme d’équilibre.

    La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.” (Albert Einstein)

    Se montrer reconnaissant(e)

    Après l’introspection, c’est la rétrospection qui nous maintient dans l’équilibre. Et au final, quand on a fait le tour de notre existence, on s’aperçoit que cela pourrait être pire, qu’on n’est pas si malchanceux ! 

    Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance.” (La Bruyère)

    Quand on a envie de se plaindre, de critiquer ou de se comparer avec les autres, alors la gratitude nous rend toute de suite plus heureux, dès qu’on revient régulièrement sur ce processus :

    • Analyser son passé (et ses erreurs) : seul ou avec un professionnel, afin de ne pas reproduire les mêmes schémas, les mêmes erreurs
    • Se rappeler d’où l’on vient : peut-être de très loin ou de très bas ! 
      Ex. : On se relève d’une maladie, d’un deuil, de lourdes dettes, etc.
    • Savoir faire preuve d’humilité avec un esprit raisonnable
      Ex. : Ne pas comparer les succès des autres, se fixer des objectifs atteignables pour soi-même, pas pour faire mieux que son voisin
    • Reconnaître, que même si cela pourrait être mieux, il y a plus malheureux que nous.
      Ex. : J’ai un toit, alors que certains sont sans abri

    💡 À pratiquer sans modération (à l’excès)

    Lorsqu’il ne nous est demandé aucun effort pour garder notre fonctionnement équilibré, lorsque tout ce que nous entreprenons ne soulève plus aucune difficulté, alors nous pouvons affirmer que nous avons trouvé notre point d’équilibre.

  • 5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    5 attitudes positives pour une vie heureuse !

    Comment est-il possible de vivre heureux(se) quand on a des soucis plein la tête, des difficultés qui s’accumulent, des contrariétés quasi-quotidiennes ? La vie, quoi ! Si je dis de suite que le bonheur ne dépend pas des circonstances mais de ton attitude face à ces dernières, alors je te donne la solution ici et maintenant pour résoudre ta Formule du Bonheur.

    Être heureux(se), satisfait,(e) content(e), implique du changement dans notre attitude face à la vie et son cortège de mauvaises nouvelles, d’imprévus et de douleurs…

    Encore ce mot qui revient comme un refrain : chan-ge-ment. 

    • De pensées
    • D’habitudes
    • D’attitudes (c’est le plat du jour !)

    Aujourd’hui, je vais te montrer l’importance d’adopter 5 bonnes attitudes qui vont tout changer dans ta vie ! Tu ne vas plus réagir en position défensive mais agir en position “d’attaque” positive : tu me suis ? 🤓

    📌Astuce 1 – Arrêter d’être susceptible

    Me vexer pour un oui ou pour un non, c’était monnaie courante chez moi. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que c’était vraiment, vraiment insupportable à vivre. J’en ai eu plus qu’assez de ressembler à Bob l’éponge, d’absorber tout et n’importe quoi des gens, sans compter que certaines personnes blaguent et ne t’agressent pas forcément !

    Alors, alors… J’ai changé… D’éponge, je suis passée à imperméable, comme le plumage d’un canard ! Comment j’ai fait ? 

    Tout est question de choix, de prise de décision, de positionnement : le manteau de susceptibilité que je portais était devenu bien encombrant ! Alors, je l’ai troqué contre un imper composé de jolies plumes de colvert, tout simplement. 

    En d’autres termes :

    • C’est dire “non” à la mauvaise pensée qui s’installe suite à une remarque désobligeante, à une humiliation ou à une contrariété. 
    • C’est dire “oui” au bonheur qui est à portée de mains, avec tous ses “petits” bonheurs qui sont quotidiens. 
    • C’est adopter une attitude plus légère sur les gens, les événements, sans trop se prendre au sérieux ni les autres non plus. 
    • C’est prendre de la hauteur, du recul.

    Trop de susceptibilité nuit toujours au bonheur.” (Samuel Johnson)

    📌Astuce 2 – Aimer

    La première personne à aimer, à prendre soin, c’est soi-même… Si tu ne t’aimes pas, comment pourrais-tu aimer les autres ? S’aimer, c’est s’accepter tel que l’on est, avec cette perspective que l’on fait tout pour avancer, évoluer, apprendre, comprendre de la vie et de ses leçons à la fois belles et douloureuses qu’elle nous offre à chaque instant. 

    Tu ne peux pas résister à qui tu es, physiquement, psychologiquement, intellectuellement, mais tu peux toujours contribuer à changer et à t’améliorer : c’est une attitude positive que de se dépasser, se développer.

    Il y a tant de façons d’aimer !

    • Offrir un sourire, un regard
    • Penser à l’anniversaire de quelqu’un
    • Proposer un café à son voisin
    • Porter les courses d’une femme enceinte
    • Tenir la porte à une personne âgée
    • Payer un restau à un SDF ou lui donner des provisions
    • Laisser passer les piétons
    • Céder sa place dans le métro
    • Raccompagner un collègue (grève ou pas !) 

    Tu trouves ça cliché ? Essaie, tu verras combien l’on se sent bien de faire plaisir !

    Et puis… de dire à ses proches combien on les aime, en manifestant nos sentiments par des actes concrets. 

    Quand on aime, on est aimé en retour ! L’inverse est vrai aussi, alors que préfères-tu ?!

    Le bonheur, c’est d’aimer à l’infini, de ne pas s’arrêter sur un être ou deux ou dix ou cent.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌Astuce 3 – Pardonner

    En vouloir à celui ou celle qui t’a offensé(e), qui t’a causé du tort t’apporte plus de souffrance à toi-même car tu ressasses le mal sans parvenir à le digérer. La personne qui t’a blessé(e) ignore peut-être les dégats commis et il se peut même qu’elle ne pense plus à toi ! Qui a le plus mal ? Toi ou elle ? Toi qui y penses tout le temps sans parvenir à dépasser l’offense ? Ou cette personne contre laquelle tu nourris des pensées “meurtrières” ? Toi, bien sûr !

    Je ne dis pas que pardonner est chose aisée… Mais c’est une attitude qui libère ! J’ai mis plusieurs années pour pardonner à mon ex-mari quand j’ai compris que la rancœur m’empoisonnait lentement mais sûrement : j’avais une peur bleue du couple et une attitude défensive envers tous les hommes que je croisais. 

    Le pardon m’a permis d’ouvrir la porte de la prison dans laquelle j’étais enfermée depuis des années, même après mon divorce ! Je suis devenue une femme libre, épanouie, qui n’a plus peur de souffrir. Même s’il n’y a eu ni réparation ni restitution. Mais c’est un autre sujet que nous pourrons aborder plus loin.

    Le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir.” (Paul Boese)

    📌Astuce 4 – Avoir de bonnes relations

    Les relations, c’est comme les fringues, il faut savoir trier celles qui ne te mettent pas en valeur, qui jurent avec ton teint, qui te boudinent, qui sont trouées, défraîchies, élimées et démodées… À jeter, donner, recycler, à défaut de retoucher !

    Dans les relations, il ne faut pas lésiner ! Et se séparer sans hésitation des rabat-joie, des sinistres, des langues médisantes et plaintives, des bouches râleuses et négatives. S’éloigner des personnes conflictuelles, “procédurières”, stressées, colériques et frustrées ! Tu trouves ça radical ? Et si tu n’as plus d’amis, après ça ??? Eh bien, c’est qu’ils n’en étaient pas… 

    Ne t’en fais pas : quand tu auras (re)trouvé la joie, tu attireras les gens à toi. Tu te feras de nouvelles amitiés que tu entretiendras à l’aide de ces 5 clés.

    N’attendez pas que les autres vous apportent la vie, qu’ils vous apportent l’amour, qu’ils vous apportent la joie : c’est vous d’abord qui devez ouvrir en vous les sources de la vie, de l’amour et de la joie.” (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

    📌 Astuce 5 – Cultiver le contentement

    As-tu commencé à rédiger ta liste de “petits bonheurs” ? Elle t’aidera à définir, qu’en réalité, tu n’es pas si malheureux(se), frustré(e) ou déçu(e) par la vie ou les autres plus que tu ne le penses. Il y a tant de sujets de se réjouir, d’occasions à remercier la vie, les autres, cet Architecte qui a créé pour toi et moi cette nature si belle, avec ses habitants, et qui varie de l’infini grand à l’infini petit…

    • Apprécier cet instant, où avant de te coucher, tu observes les étoiles.
    • Savourer l’aube d’un nouveau jour, où les oiseaux s’égosillent pour saluer le lever du soleil.
    • Faire un tour dans le jardin et regarder ses plants de tomates se dresser de toutes leurs feuilles.
    • Reconnaître l’arôme puissant du café de la brûlerie d’à côté… 
    • Se tenir sur ses jambes et respirer, c’est le miracle de la vie !

    Alors, cette liste ? Tu la vois s’allonger ?! Elle t’aidera à te persuader que tu es heureux(se), finalement, un point c’est tout !

    Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien.” (Épicure)

    Décide de garder LA bonne attitude, celle qui te maintiendra dans un état de joie, de paix durables qu’aucun événement ne viendra contrarier, qu’aucune personne ne parviendra à altérer. C’est une bonne habitude à instaurer, la solution à ton équation du bonheur que rien ni personne ne te volera.

    Une personne qui garde une bonne attitude tirera le meilleur de toute situation.” (John C. Maxwell)

  • Une facette du bonheur : l’esprit de contentement

    Une facette du bonheur : l’esprit de contentement

    Tu as pu voir déjà, sur ce blog, plusieurs facettes du bonheur… Car, oui, le bonheur est multifacette, et c’est tellement excitant de le découvrir ! Quand tu t’en approches, et que tu tournes autour, il te dévoile une piste, puis une autre… C’est comme une boule à facette sur une piste de danse !

    Qu’est-ce que la vie, sinon une danse ?!

    Danser avec la vie, c’est flotter dans le flux de ses expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, avec un sentiment d’harmonie, de confiance, de gratitude et d’amour.” (Susan Jeffers)

    Regarde cette vidéo sur les bébés du monde. Leur langage commun : la danse, expression par excellence de la joie. On dit couramment “danser de joie”, et cela m’amène à te faire ce rappel, que notre état par défaut, quand on est bébé, c’est le bonheur, la joie… Car rien ne vient interférer avec nos besoins, nos attentes, car naturellement, nos parents prennent soin de nous. On se sent aimé, protégé. 

    Un petit enfant se trémousse, se dandine, se balance dès qu’il entend de la musique, parce qu’il est, par défaut, heureux, insouciant.

    Voici une autre facette du bonheur – très, très fun – qui a le pouvoir de chasser la tristesse de tes yeux, d’effacer le pli au-dessus de ton nez (la ride du lion 🐯). Le pouvoir de décrisper ta mâchoire contractée, de te faire danser de joie…!  C’est… Savoir dire merci ! Autrement dit : cultiver la gratitude, savoir se montrer reconnaissant(e).

    Pourquoi dire merci ? Et merci à qui ?
    En quoi cela va-t-il me rendre heureux(se) ?!

    C’est ce que je te propose de découvrir.

    En quoi la gratitude peut-elle nous rendre heureux(se)?

    Être mécontent(e), insatisfait(e) développe en nous des pensées toxiques qui vont nous ramener à tout ce que l’on n’est pas ou n’a pas. Il est fréquent de croiser des personnes qui ne savent pas apprécier simplement ce que la vie leur offre. Elles choisissent de se plaindre, ce qui les maintient dans un état de mal-être et de de frustration. Or, derrière toute frustration se cache la joie.

    Je ne nie pas les vraies plaintes, car on peut traverser de terribles épreuves et les exprimer est utile pour évacuer nos souffrances. J’évoque plutôt des états d’âme et des attitudes négatifs qui nous plongent dans le mécontentement, l’insatisfaction et la tristesse. 

    Si l’on considère qu’être heureux(se), c’est trouver l’équilibre entre la perception des événements que l’on a de notre vie et la liste de nos attentes qui ne doivent pas les dépasser, alors la gratitude viendra naturellement.

    Formule du bonheur empruntée à Mo Gawdat, auteur du livre La formule du bonheur

    Dire merci va focaliser notre attention sur les bons côtés de notre existence. 

    Je ne crois pas que la vie soit totalement “pourrie”, même si elle peut être compliquée pour beaucoup. 

    Il existe toujours autour de nous, près de nous, des “petits bonheurs” qui peuvent nous donner le sourire, nous apporter un peu ou beaucoup de bien-être, même au cœur des difficultés. 

    Il suffit d’apprendre à les voir, à les apprécier pour savoir remercier les auteurs de ces “sujets de reconnaissance”.

    Apprendre à dire merci

    Si ce n’est pas inné chez toi, si tu n’as pas appris, ou si la vie t’a tellement déçu(e) que tu devenu(e) blasé(e), tu peux changer cette attitude en commençant par de simples mercis, et en te persuadant qu’il y a toujours pire que toi !

    Si tu en doutes encore, regarde les émissions de Frédéric Lopez : Rendez-vous en terre inconnue où tu pourras apprendre de ces peuples qui ont peu ou rien, comparés à nous, les Occidentaux, et qui savent rire, chanter, danser…

    Maintenant, regardons de plus près à qui dire merci ???

    Merci à la vie, même si elle n’est pas toujours rose !

    Pour tout ce qu’elle nous apporte, avec ses joies, ses chagrins temporaires. Car si les uns nous rendent euphoriques, enthousiastes, débordants d’énergie, les autres nous permettent de nous remettre en question, forgent notre caractère.

    La vie est si riche en leçons ! Elle nous incite à nous montrer plus reconnaissants quand tout va bien. Et puis de réfléchir sur le sens de la vie, sur nos relations, le temps qui passe, sur ce que l’on veut vraiment quand tout va mal.

    Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis” (La Bible)

    📌 La vie nous apprend à être plus forts, plus courageux si l’on considère “le bon côté des choses”. Dans tout concept il y a des plus et des moins. Décide de regarder les “plus” avec optimisme et confiance, et tu t’en porteras mieux ! Quant aux moins, réfléchis dessus, en t’engageant à te montrer plus sage, plus raisonnable, plus prudent(e)…

    Merci aux autres !

    À tes parents, ta famille. À ton patron, tes profs. À tes supers amis, tes gentils voisins, tes chouettes collègues, la caissière souriante, le facteur, ton coiffeur… La liste peut être loooongue !

    📌 Pense à tous ceux qui te donnent, demande-toi si tu n’en oublies pas, peut-être sans que tu t’en aperçoives : par habitude, parce que c’est “acquis”. Un sourire, un service, un coup de fil… Pour tout cela, dis-leur merci.

    Dis-toi merci, à toi aussi !

    Pour l’homme, la femme merveilleux(se) que tu es et en train de devenir. Pour le chemin parcouru, pour tes progrès. Pour tout ce que tu as surmonté, ton potentiel et ta capacité à rebondir, à t’adapter.

    Dis-toi merci quand tu es patient(e), quand tu te montres bienveillant(e) et indulgent(e) face aux événements, envers les autres. 

    Dis-toi merci pour qui tu es, pour tout ce que tu as accompli jusqu’à ce jour, sans tomber dans l’orgueil et l’auto-suffisance.

    Dis-toi merci pour ta volonté, tes efforts à améliorer ta vie, dans ta quête du bonheur.

    📌 Se dire merci, c’est reconnaître que l’on a de la valeur, c’est s’aimer, s’accepter tel(le) que l’on est. Et aimer rend heureux non seulement soi, mais les autres aussi. 

    Dire merci à “la source de la Vie et de l’Amour” au-dessus de toi

    Tu n’es peut-être pas toujours conscient(e) de certains dons de la vie, de ce que tu considères comme acquis, comme le souffle de la vie. Ou au contraire, en considérant la Nature, l’idée qu’un Architecte supra intelligent soit à l’origine de tout t’a déjà effleuré l’esprit.

    Oui, quand on y pense : la beauté de notre planète, des 4 éléments, la faune, la flore, les astres, les océans… C’est tellement énorme !

    As-tu réalisé combien ton corps est une machine extraordinaire ?!

    Tu respires automatiquement, sans même y penser ni le décider. Tu inspires et expires en moyenne 15 fois par minute, soit environ 20 000 fois par jour. Les poumons travaillent en étroite collaboration avec le cœur. Comme pour les poumons, ton cœur bat sans que tu n’aies à intervenir : entre 60 et 80 pulsations à la minute au repos.

    Je ne vais pas décortiquer tous tes muscles : 639 qui, par contre, pour la plupart, répondent à ta volonté. Ni les 10 systèmes qui fonctionnent sans ton aide : digestif, nerveux, respiratoire, musculaire, squelettique, etc. On ne va pas non plus explorer toutes les régions de ton corps utiles pour te déplacer, porter, saisir, te reposer.

    Je ne vais pas non plus détailler les 5 sens sans lesquels la vie serait insipide, inodore, monotone, silencieuse et froide…

    Mais quand tu poses les pieds par terre, que tu t’étires, que tu bailles et te dresses pour filer sous la douche le matin, penses-tu à remercier la Vie pour ton existence ? Peu importe comment tu l’appelles – “Architecte”, “Puissance”, “Univers”-, que tu croies en Dieu ou pas, il faut cependant bien reconnaître que cet Être est trop fort pour nous avoir conçus tels que nous sommes !

    📌 Remercie-le pour le souffle de la vie, pour la santé, pour tout ce qui est “automatique” et bien “huilé” dans ton corps, grâce auxquels tu peux aller travailler, t’affairer, te détendre, aimer, faire du sport. Et danser la vie !

    Tu verras que finalement, tu n’es pas si malheureux(se), que tu es heureux(se), même !

    La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil !” (Christian Bobin)