Étiquette : Habitude

  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser et focaliser sur le négatif – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées. Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance, viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit : repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Étape 1

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas. 

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude. Elle consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ?
    Je te propose 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est toujours sur moi que ça tombe !
    • Jamais ça ne va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formés les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns et des autres. J’ai chanté à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer avec de la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin. Et la Bible, mon livre de sagesse préféré.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’une véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 😉

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.

  • Comment bien vivre le changement ?

    Comment bien vivre le changement ?

    Pourquoi c’est si dur de vivre le changement ? Pourquoi n’est-ce pas possible de changer de vie, de mentalité, d’orientation en un éclair ? Une idée de génie, et hop, c’est la transformation assurée ! Un claquement de doigt, et zou, on est une autre personne, avec 10 kg de moins, un visage lissé et un sourire plus blanc que blanc ! On lit quelques bouquins de développement perso et ça y est, on est… parfait… 
    Ah ! Dommage ! Ce n’est pas la réalité !

    Nous désirons tous améliorer notre vie, rendre notre existence meilleure et plus facile, mais nous refusons de changer. Nous préférerions qu’ils changent, mais nous devons d’abord changer intérieurement, c’est-à-dire changer notre manière de penser et de nous exprimer, sans quoi aucun changement extérieur n’est possible.” (Louise L. Hay)

    Je crois que, dans notre subconscient, nous savons que le changement va nous coûter des efforts, des sacrifices, et ouïe, on n’aime pas ça, souffrir ! On déteste, même ! On préfère notre petit confort, même s’il nous ennuie, nous enchaîne, nous déprime. Pourtant, on le veut, ce changement, car on se dit qu’on ne peut plus continuer à vivre ainsi, qu’on est arrivé au bout. Au bout de nos rêves, de nos attentes qui se sont transformés en mirages.

    Si tu réalises que “pas de changement, pas de changement”, alors je reste persuadée que tu seras partant(e) pour accepter au moins ce premier changement dans tes pensées : il est tout à fait possible de bien le vivre (le changement) !

    Personnellement, j’ai toujours raffolé des changements et j’en ai même abusé. Certains étaient intelligents, réfléchis, d’autres, carrément pas. Et mes figures de dominos ont fait très souvent trois pirouettes pour s’échouer lamentablement.

    J’en ai tiré plusieurs leçons (Tu sais, c’est le mot que j’utilise quand je parle de mes échecs 😊) que je te ressers aujourd’hui, et je souhaite ainsi que tu gagnes du temps, en économisant ton énergie.

    Quand je me suis aperçue, à mes dépens, que si je ne sortais pas de ma boucle de scénarios catastrophe, si je ne suscitais aucun changement, je subirais d’autres échecs, alors j’ai accepté de les provoquer.
    Avec les 5 attitudes suivantes, tu finiras par accepter le changement et même à y prendre un certain plaisir.

    Attitude 1 – Se motiver en se fixant des objectifs réalisables

    Rien de plus motivant, voire excitant que de se fixer des buts avec les moyens pour les atteindre. Certains sont très importants, comme : 

    • Obtenir une promotion
    • Se marier
    • Avoir un premier enfant
    • Construire sa maison
    • Reprendre ses études
    • Etc. 

    D’autres sont beaucoup plus simples, et touchent notre quotidien ou notre manière de vivre :

    • Perdre du poids > manger sainement > faire une activité physique
    • Prendre du temps avec ses proches > cultiver la patience > approfondir ses relations
    • Partir en week-end à Londres, Paris ou Barcelone avec des amis

    Quels que soient nos objectifs, il est important de ne pas les perdre de vue et de mettre tout en œuvre pour les réaliser

    💡 Cela implique forcément du changement ! Cela se passe premièrement dans notre tête : le dé-ci-der. C’est au-dedans de nous que le changement va commencer, parce que l’on n’accepte plus la vie que l’on mène actuellement. Parce que l’on veut vivre autrement : heureux(se) !

    Attitude 2 – Accepter la transformation intérieure

    Ce changement doit intervenir premièrement dans notre système de pensée. Adopter la “pensée positive”, mais pas seulement : l’accompagner aussi de paroles positives, de paroles créatives et optimistes, qui déclenchent des actions efficaces. 

    Cette attitude aura un impact considérable sur nos événements, nos rencontres, elle déclenchera “des ouvertures de portes”.

    J’ai accueilli le changement, la nouveauté comme des cadeaux, des défis à relever qui m’ont permis de passer au niveau supérieur, de m’enrichir. Et par conséquent, d’accompagner tous ceux qui souhaitent améliorer leur vie dans le changement. J’ai commencé par modifier mes pensées :

    • Je suis capable
    • Je vais apprendre, m’entourer de professionnels qui me guideront
    • Ce n’est pas que pour moi, cela va aider d’autres personnes
    • Je veux avancer, ne pas me contenter de mes acquis

    💡 Avec ce genre de pensées, je ne laisse aucune place à la peur, au doute, au manque de confiance en moi. Pour cela, je mets en place des stratégies, comme l’apprentissage, la méditation, le repos, les petits bonheurs qui me permettront de garder le cap, sans abandonner sous l’effort parfois conséquent.

    Attitude 3 – Faire preuve de souplesse, d’adaptabilité

    Ce qui doit arriver arrive. Les choses et les gens sont comme ils sont. Je peux accepter ce que je ne peux changer et modifier ce que je peux, n’oubliant pas que les solutions parfaites n’existent pas.” (Lucien Auger, psychologue)

    C’est ce qui signifie être souple et s’adapter. Résister au changement, rejeter la nouveauté ne les empêchera ni l’un ni l’autre, cela doit se produire, point. Et pour éviter une souffrance inutile, il est important de suivre le mouvement et d’abandonner l’envie de nager à contre-courant. Lutter contre le changement, auquel on ne peut rien, va non seulement nous épuiser, mais aussi nous dévier de nos objectifs, de nos rêves, tout en faussant nos raisonnements.

    💡 La seule question à se poser à mon sens est celle-ci : “Comment dois-je vivre ce changement pour éviter de souffrir ?” 

    Et la réponse qui s’impose : “En l’acceptant.”

    Attitude 4 – Dire “non” à la procrastination

    La première règle de la réussite, ne jamais remettre au lendemain l’exécution d’un travail.” (Emmeline Raymond)

    Repousser au lendemain ce que l’on peut faire le jour même cache plusieurs attitudes : la peur de l’événement en lui-même (encore une autre peur !), des actes à accomplir (Suis-je à la hauteur ? Vais-je y arriver ?) ou tout simplement la paresse, eh oui, appelons un “chat” : un “chat”.

    Le danger, dans cette attitude, c’est :

    • De cumuler des retards, se mettant en danger (santé, finances, relations…)
    • De prendre l’habitude de tout remettre au lendemain
    • De se priver aussi des bons moments (parce qu’on craint les mauvais)
    • De laisser filer les bonnes occasions d’améliorer notre vie qui résultent de nos actions, en aucun cas de notre passivité. 

    Si on ne fait rien aujourd’hui, rien ne se passera non plus demain, car certains événements demandent de l’endurance, du temps et de la persévérance.

    💡 J’ai une bonne manière de résister à l’envie de remettre à plus tard : c’est de commencer à faire ce qui me coûte le plus, me demande plus d’efforts, ou que je n’aime pas faire, et terminer par celles que je préfère. 

    “Accepter le changement aujourd’hui, c’est déjà préparer tes lendemains.”

    Attitude 5 – Per-sé-vé-rer sans se re-lâ-cher !

    Autrement dit, ne pas abandonner, quel que soit le prix à payer. Quand tu sens que tu es sur le point de baisser les bras, entoure-toi des bonnes personnes qui sauront t’encourager, te motiver, en te rappelant l’objectif pour lequel tu as entrepris ce changement.

    Persévérer, c’est aussi s’octroyer des pauses, avoir la sagesse de réaliser que si on est au bord de l’abandon, c’est qu’on a besoin de se changer les idées.

    Je te donne déjà ce genre d’astuces pour faire un break dans cet article : 5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur.

    Es-tu prêt(e) à relever ce défi du changement de ta vie en adoptant 5 bonnes attitudes ? Alors commence dès aujourd’hui, ne repousse pas à demain😉

  • Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    En général, quand on a pour habitude d’exagérer ou de déformer la réalité, tout le monde le sait, sauf nous ! On ne s’en rend pas forcément compte et il ne faut surtout pas qu’on nous dise : “Alllllez ! Tu exagères toujours !” au risque de recevoir des postillons en plein visage. Bien sûr, ce sont les autres qui exagèrent, pas nous !


    J’en ai marre, c’est toujours pareil !

    – Encore ! J’ai que des problèmes !

    C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Ces phrases qu’on a tous entendues, également prononcées, proviennent d’interprétations négatives ou paranoïaques. Parfois, c’est l’inverse : des réactions trop naïves, simplistes ou encore euphoriques.

    Appelée par les psychologues “distorsions cognitives”, cette tendance à exagérer, déformer ou dramatiser provient des pensées de notre cerveau qui interprètent mal les informations qu’il reçoit. Ces pensées sont comme des détonateurs qui agissent sur nos émotions. C’est un processus sans fin qui nous conduit à tirer des conclusions hâtives sur nous-mêmes, sur les autres, les événements, bref, la vie en général. Tout cela nous fait malheureusement souffrir ainsi que notre entourage.

    D’où vient cette “déformation” ?

    Dans un précédent article, j’ai écrit que le coupable, c’est lui : notre cerveau, ou plus exactement nos émotions. J’ai trouvé des éléments de réponses auprès de François Richer, chercheur en neuropsychologie et professeur à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).

    “Notre interprétation d’une situation n’est jamais complètement rationnelle et objective, elle est toujours teintée par nos émotions à un certain degré. (…) Même si elles sont souvent considérées comme nuisibles, les émotions sont les moteurs et les boussoles de nos pensées. Elles nous alertent sur les dangers qui nous guettent. Elles nous fournissent des buts (désirs, envies, ambitions) et orientent nos pensées sur ce qui nous rapproche de ces buts. En plus, elles nous entraînent à éviter ce qui nous nuit et à répéter ce qui nous fait du bien. (…) Même si les émotions sont essentielles pour la pensée, quand elles sont trop fortes elles peuvent biaiser nos pensées de façon excessive. Certaines déviations de la pensée par les émotions sont très fréquentes, en particulier, généraliser, dramatiser et obséder.”

    Quelles sont les conséquences de cette déformation ?

    Elles peuvent se traduire sous trois formes :

    L’exagération 

    Elle se produit quand d’une situation unique ou exceptionnelle, elle est transformée en généralité. 

    • Je n’y arriverai jamais !
    • Ce n’est pas pour moi !
    • C’est toujours de ma faute !

    Cette interprétation excessive conduit à tomber trop hâtivement dans l’échec, à baisser les bras. On grossit l’interprétation d’une information alors que d’autres explications sont envisageables. On n’en démord pas, notre conclusion, c’est la bonne, même si les faits ou les preuves peuvent la contredire. On a du mal à nuancer ; on préfère catégoriser ou prédire négativement les événements. On écoute nos émotions qui nous suggèrent des interprétations qu’on accepte parfois sans trop réfléchir.

    Cela peut provenir aussi d’un manque d’imagination mais l’exagération se produit souvent quand nous sommes aveuglés par nos émotions. Elles nous donnent une vision erronée de la vérité ce qui nous fait tomber dans les pièges de l’excès, du “tout ou rien”.

    🔎 Comment en sortir ?

    • En contrôlant ses émotions (Lire Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?)
    • En concluant que nous ne sommes pas uniques, que cela arrive aussi aux autres
    • En écoutant davantage les personnes rationnelles plutôt que ses émotions (faire confiance aux jugements de ses proches)

    La dramatisation

    Une personne qui dramatise va systématiquement penser au pire, envisager des catastrophes, bref, imaginer des drames dans des situations bénignes.

    • Une douleur au ventre, et c’est forcément un cancer du pancréas 
    • Un léger retard de notre conjoint(e), et on pense qu’il est avec un(e) autre
    • Un message vocal de son banquier, et on croit que c’est pour un interdit bancaire

    Un événement anodin peut prendre des proportions… dramatiques.

    🔎 Comment en sortir ?
    • En travaillant sur son absence de rationalisme
    • En augmentant sa capacité de raisonner positivement
    • En revisitant ses jugements trop catégoriques
    • En devenant plus objectif, moins subjectif

    Entraîne-toi sur des situations simples, comme celles citées ci-dessus :

    J’ai mal au ventre ? Je n’ai pas assez mangé au petit-déjeuner.

    Il (Elle) est en retard ? Il doit y avoir trop de circulation.

    Mon banquier m’a appelé(e) ? C’est pour me présenter un nouveau produit bancaire.

    Pour t’aider, voici 4 attitudes pour guérir de cette tendance. À découvrir dans cet article : Optimisme vs pessimisme.

    L’obsession

    Quand notre cerveau est obsédé par un thème en particulier, comme :

    • Se sentir persécuté(e)
    • Critiquer tout sur tout
    • S’inquiéter à l’excès de ce que les autres pensent de soi
    • Être rongé(e) par la culpabilité

    il est difficile de déloger les émotions car elles s’alimentent en permanence entre elles dès qu’une nouvelle situation surgit. Elles tournent en boucle (d’où le terme “obsession”) donnant naissance à des idées intrusives, du genre :

    • Tu as vu comme elle m’a regardé(e) ?!
    • Dès que je me couche, je n’ai plus sommeil…
    • Je suis inquiet(ète) pour mes enfants ; quel avenir leur proposer ?

    Ces pensées ne se nourrissent que de l’inquiétude, qui peut provenir d’une phrase extraite d’une discussion, d’un événement ou tout simplement de l’actualité. Elles génèrent du stress.

    🔎 Comment en sortir ?

    • Éviter les journaux télévisés !
    • Se nourrir de pensées positives : lire des livres qui élèvent la pensée (voir cette astuce n° 3 !)
    • S’entourer de personnes optimistes
    • Apprendre à se relaxer

    “L’inquiétude exagère toujours la vérité.” (Vercors) 

    Quand nous comprenons que la réalité est très souvent déformée par nos pensées et nos émotions négatives, il est plus facile de reconnaître que cette tendance nous fait souffrir pour mettre en place les bonnes solutions dans le but de la renverser.

    La tranquillité de l’esprit est un bon remède, aussi je t’encourage à appliquer ces quelques astuces dans ton quotidien.

  • 4 outils pour décoller une étiquette tenace

    Dans l’article précédent, je t’ai expliqué les dangers des “étiquettes” : collées sur soi, qu’on colle sur les autres. Peut-être que tu en as pris conscience maintenant : ces étiquettes qui aveuglent notre perception du monde réel, qui faussent notre analyse sur les événements et notre entourage, font partie des nombreuses raisons de notre incapacité à vivre heureux.

    Il n’est pas trop tard pour changer cette habitude néfaste. De vivre libre, dégagé(e) de ce que les autres pensent ou disent de toi, et toi, de ne pas t’arrêter à ce que tu crois savoir de l’autre, de la vie. De revoir tous tes codes.

    C’est pourquoi on va jeter sa combi bleu tachée de colle et tout l’équipement qui va avec pour te permettre de percevoir la vie telle qu’elle est : avec sa palette de + de 16 millions de couleurs ! Waoooh ! De quoi avoir la vie belle, non ?!

    Voici 4 outils simples et efficaces que j’utilise en permanence pour ne pas retomber dans le panneau.

    1- “Découdre” les apparences

    Il est temps de faire tomber ce cliché vieux comme Hérode : “C’est la première impression qui compte.” Souvent, on utilise cette expression pour justifier son mauvais ressenti de l’autre. Tout en supposant les points négatifs que l’on croit avoir décelé chez l’autre en un coup d’œil. 

    Ce comportement fait partie des 7 taches aveugles qu’on a abordées précédemment, responsables de toutes nos erreurs d’appréciation. La plupart du temps, on ne retient que les notes pessimistes : d’emblée, on déclare que ça ne va pas le faire, sans se donner la peine de connaître l’autre, de bien analyser la situation.

    C’est vrai que nous sommes formatés par la société qui mise tout sur l’apparence, sur les signes extérieurs de beauté ou de richesse : style vestimentaire, look, voiture, maison, sans oublier le bronzage et les pec’ qui apportent une touche finale. Ces clichés qui défilent sous nos yeux à coups de pub, sur nos écrans, sur les panneaux d’affichage, dans le magazines. Pourquoi ne pas s’y fier, après tout ?! 

    Et puis, les apparences sont parfois trompeuses ! Parfois, on fait confiance à un sourire engageant, de belles fringues, et finalement, on a face à soi un escroc ou un voyou. 

    La nature humaine est si riche et si compliquée à la fois : comment est-ce possible de s’en faire une idée générale la toute première fois ? De tirer immédiatement des conclusions ? 

    Une fois la barrière du “bonjour”, du premier regard franchie, c’est bien d’aller plus loin. Pour se faire sa propre opinion, il est important de ne pas écouter les on-dit ou de faire confiance aux médias.

    Vaincre sa timidité, oser une approche plus profonde, arrêter d’être naïf(ve) ou trop confiant(e), ou à l’inverse trop méfiant(e) et catégorique, sont de bonnes façons de changer sa perception sur les autres. 

    C’est valable dans les deux sens : se montrer tel(le) que l’on est, sans masque et voir l’autre tel(le) qu’il(elle) est, sans préjugé (sans étiquette), dans son ensemble. Regarder la vie, les autres tels qu’ils sont vraiment. Chercher le bon et le beau qui se cachent souvent derrière… des étiquettes ?

    Pour les événements, se reporter à ces articles : Comment changer sa (mauvaise) perception des événements et Optimisme vs pessimisme.

    2- Regarder sous toutes les coutures

    Tu fais comme moi, quand tu achètes une fringue ? Je la retourne pour observer de près les coutures, pour vérifier si aucun défaut de fabrication n’a échappé à mon premier coup d’œil, alors que je m’apprête à filer à la caisse. Bon, je ne fais pas ça quand j’achète chez H&M (quoi que…) mais si je veux me faire plaisir dans une jolie boutique… 

    Tu auras deviné qu’il n’est pas nécessaire de s’attarder sur tout le monde, mais uniquement sur certaines de nos relations. 

    Concrètement, cela signifie qu’on ne connaît jamais assez l’autre avant un bon nombre de rendez-vous, de discussions. Où l’on va tester son intégrité, son authenticité et même sa disponibilité, son sens du service, sa gentillesse, etc. Parfois, “regarder”, c’est aussi se frotter à l’autre sans craindre les disputes, les échauffements nécessaires pour analyser ce qu’il ou elle “a dans le ventre”, s’il ou elle est capable de surmonter les obstacles avant d’aller plus loin.. Pour faire un bout de route avec, sinon toute la vie, ou partir en courant. Et puis aussi pour éviter de passer à côté, par peur, à cause de ces étiquettes toutes moches qu’on lui a collées dessus.

    👀 Être séduit(e) par le physique, c’est normal, mais insuffisant. Sur ses biens, son salaire ? Non, je ne parle pas de ce genre de coutures, mais de l’être intérieur. Que révèle le caractère ? Quels sont ses principes, ses valeurs ? Quels sont ses goûts, ses attentes ? Et son passé ? Il ne s’agit pas de lui faire subir un interrogatoire mais de bien le(la)connaître pour ne pas se jeter dans la gueule du loup.

    3- S’attarder sur les détails

    Un trait de caractère chez mon père m’a toujours horrifiée : sa colère. Mais derrière ses coups de gueule, quel cœur d’or ! Quel courage et quelle détermination ! C’est des années plus tard que je me suis attardée sur l’ensemble de la personnalité de mon paternel, pour tenter de décoder ses états d’âmes, ses comportements parfois inexpliqués. 

    Un “détail”, et tout a basculé dans la vie de la petite fille que j’étais. J’avais peur de lui, et de lui ressembler pour… sa colère ? Alors que d’autres détails étaient louables, honorables, comme son profond intérêt pour les autres, sa capacité à être un visionnaire, à monter des projets pour sortir les gens de la rue…

    🔎 Pour empêcher qu’un détail (étiquette) nous vole tout le reste, il est important de faire preuve de patience et d’indulgence. Ne pas fuir au moindre obstacle. Se montrer persévérant(e) et aussi fin(e) psychologue car on a tous un vécu, des valises… et des étiquettes à décoller.

    Si un ou deux traits de la personnalité nous dérange, s’attarder sur ceux qui nous plaisent, nous correspondent.

    4- Ne rien déplacer du contexte

    Si on t’a collé(e) les étiquettes de nul(e)”, fainéant(e), bon(ne) à rien, dépressif(ve), et j’en passe, dis-toi que tu n’as pas besoin des autres pour définir qui tu es. Tu connais ta propre valeur en fonction de ce que tu dégages, renvoies, en fonction des résultats que tu obtiens. Et si tu es paralysé(e) à cause de ces étiquettes, reprends un à un ces outils pour déloger tous les mensonges qu’on a prononcés sur toi. Écris-les, fais-en la liste, ou demande à des personnes positives et bienveillantes (il y en a toujours) de t’aider à les définir.

    • Sous l’étiquette “incapable” : il y a de vraies capacités, et tu as des preuves 
    • Sous l’étiquette “nul(le)” : se cachent de véritables talents
    • Sous l’étiquette “râté(e)”: fais exploser de futurs projets

    Quelle que soit l’étiquette qu’on t’a collée, il existe une contre-étiquette. Celle où sont décrites toutes les caractéristiques, bien plus complète que la première qui ne reflète que l’apparence, qu’on rejette ou qui est trompeuse.

    Non, tu n’es ni moche, ni gros(se), ni stupide, ni incapable, ni bon(ne) à rien, parce que rien n’est figé. Dans la seconde, la minute, l’heure, le jour d’après, tu n’es déjà plus la même personne. Des cellules meurent et d’autres se régénèrent, des cheveux tombent et d’autres repoussent, ainsi va la vie. Tout est en mouvement, rien n’est perdu, achevé.

    « Tout est en mouvement, rien n’est perdu, achevé. »

    À l’aide de ces 4 outils, continuons à explorer le monde, les autres, à percevoir les événements sous leur meilleur angle.

  • Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur

    Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur

    Focaliser sur le négatif, critiquer, juger et se plaindre sont les 4 mauvaises habitudes qui vont faire obstruction non seulement à notre bonheur mais aussi à celui des autres.

    Pourquoi toujours focaliser sur le négatif ? Ou rejeter le positif ? Pourquoi critiquer sans cesse ? Juger va-t-il arranger la situation ou la personne ? À quoi cela sert-il de se plaindre ?

    Tout démarre de nos pensées qui se transforment en paroles.. Notre bouche est comme un canal par lequel se déverse un flot de mots négatifs, pessimistes ou défaitistes. Cela nous fait souffrir ainsi que notre entourage.

    Je t’ai déjà dit précédemment que notre bouche avait un grand pouvoir : celui de “donner la vie ou la mort”, de construire ou de détruire – une situation, une rencontre – ou de prononcer la sentence d’un échec – catastrophe, faillite, perte, etc. (Lire Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage)

    Que préfères-tu, sincèrement ? La vie ou la mort ? Créer ou détruire ? Construire ou démolir ?

    Tu as le choix et c’est totalement en ton pouvoir de changer ces 4 habitudes. Abattre ces 4 murs, c’est abattre ton malheur (ou l’absence de bonheur).

    Quand nos filtres sont encombrés par ces tendances, nous oublions que nous vivons également d’heureux événements, que la vie est majoritairement composée d’instants positifs !  

    Tu es prêt(e) à tout “casser” ?  😊

    1- Focus sur le plus !

    Certaines personnes – j’en faisais partie ! – ont cette fâcheuse tendance à ne remarquer que le négatif : les défauts, les absences, les faiblesses ou les défaillances. Même une seule sur dix, et pan, tout le reste tombe par terre. Les 9 qualités, présences, forces ou ressources ne comptent pas. Envolées, disparues, au profit de cet unique point noir.

    Je me souviens d’une anecdote, quand j’étais jeune ado, alors que je faisais du baby-sitting. Pendant que le bébé dormait, j’en ai profité pour faire du ménage, du repassage pour soulager la maman, lui faire tout simplement plaisir. C’était un vrai champ de bataille, il y en avait partout ! Tu sais quoi ? Elle a trouvé une couche sous le lit – celle que j’avais changée et que j’avais oubliée de jeter ! -, me l’a reproché et ne m’a pas remercié pour le reste. Elle a fait focus sur le négatif, rejeté le positif… Et moi, je m’en souviens encore ! 😊

    • Considère tous les aspects de ta vie, trie-les en te montrant honnête, et tu comptabiliseras davantage de plus que de moins 
    • Enfin, accepte que l’on soit généreux, bienveillant envers toi, reçois ces cadeaux de la vie

    🔨 À toi de jouer : casse le mur du “rejet du positif”.

    2- Descendre du pic de la critique

    La critique provient de plusieurs facteurs : la jalousie, l’envie, la comparaison, et parfois, d’un profond ennui. Les personnes qui critiquent beaucoup se repaissent des défauts des autres, car les éloges de la qualité, c’est moins fun. Elles passent en revue tous les faits et gestes des autres en relevant la moindre défaillance ou faiblesse et montrent une totale intolérance face à l’échec ou l’erreur. Elles n’ont pas conscience qu’elles sont, elles aussi, “coupables” des mêmes, parfois pires !

    • Si tu aimes parler des autres, alors préfère la critique constructive à celle qui démolit. 
    • Mieux encore : choisis d’encourager, de féliciter, de complimenter et de valoriser. Non seulement tu feras plaisir à celui ou celle qui la reçoit, mais en plus, tu te te sentiras heureux(se) d’être l’auteur de paroles positives et de faire du bien.

    🔨  À toi de jouer : enlève la poutre de ton œil et tu ne verras plus la paille dans celui de ton voisin. (Paraphrase de l’Évangile de Luc, la Bible)

    3- Casser le mur des lamentations

    Bien souvent, les plaintes pleuvent dans le dos de la personne parce qu’on n’a pas le courage d’aller l’aborder pour lui exprimer son malaise ou son incompréhension, ou parce qu’on a mal interprété ses propos ou comportements. 

    Ou bien pour se soulager d’une situation qui nous pèse au travail, dans notre couple ou en famille, dans une relation.

    L’intéressé(e) ou l’objet de notre critique ressemble à une cible d’un jeu de fléchettes. Criblé de partout… On ressasse le problème à l’envers, à l’endroit, on le retourne du côté droit, gauche, on l’inverse la tête en bas, en haut. Bref, quand on a fini de manipuler les 6 côtés, on en a la nausée, mal au ventre, au cœur, on attrape un gros chagrin et une insomnie par dessus le marché.

    Qui est le plus malheureux, le plus indisposé, dans l’histoire ? L’intéressé(e) ou toi ? Cela va-t-il changer la situation, la relation ?

    Je vais te raconter un épisode qui a marqué la fin de mon désastreux mariage. Je ne cessais de me plaindre de mon mari à mon confident. Ce dernier, fort patient, et fort sage, a fini par me proposer 2 options : 

    • Soit tu restes avec lui et tu t’accommodes de la situation, mais tu arrêtes de te plaindre !
    • Soit tu bouges de là parce que tu ne peux pas la changer ! Mais prends une décision, parce que ça ne change rien de pleurnicher sur ton sort !

    Deux jours après, je suis partie de chez moi.

    Je ne dis pas de divorcer ! Je te propose d’agir plutôt que de te plaindre, car la plainte ne résout en rien notre problème

    • Elle ne fait que nous déconcentrer des solutions qu’on pourrait trouver.
    • Elle nous vole notre sérénité.
    • Elle nous sape notre énergie.

    Attrape une feuille : fais 2 colonnes des + et des – :

    • Si les aspects négatifs sont plus nombreux que les positifs, alors tu auras un choix à faire . Rester malheureux(se) ou confronter la situation pour la changer. 
    • Si c’est le contraire, alors il te suffirait peut-être de focaliser sur les “plus” : relis le paragraphe 1. 😉

    🔨 À toi de jouer : casse le mur des lamentations pour reconstruire ton bonheur, rien n’est perdu, un nouveau départ t’attend !

    4- Toi qui juges, tu seras jugé(e) !

    Nous avons parfois ou souvent tendance à prendre nos jugements pour de la pure réalité. Nous les faisons fusionner avec la vérité alors que nos opinions ou nos perceptions ne sont pas la réalité. Nous ne parvenons pas à faire la différence entre les deux. La multitude de jugements que nous prononçons sur les autres, des événements, des lieux, des goûts… ne sont que des avis personnels ou des interprétations parmi d’autres ! 

    Le pire, c’est quand nous pratiquons le jugement un peu partout, n’importe quand, tout le temps et de manière implacable. Alors que ce que l’on déclare ne définit en aucun cas leur aspect définitif, leur nature profonde ou véridique. 

    Nos jugements sont arbitraires, subjectifs et bien souvent dénués d’indulgence, d’empathie ou de gentillesse. 

    Nous n’avons pas l’habitude de regarder les choses, les gens, les événements pour ce qu’ils sont mais à travers d’autres filtres : éducation, culture, généralités, etc. 

    Apprends que les gens heureux s’occupent plutôt des côtés positifs de leurs semblables. Alors que certains traits ou aspects de leur caractère pourraient leurs déplaire, il préfèrent focaliser sur ce qu’ils ont de meilleur. Aussi, ils peuvent estimer la personne tout en déplorant un défaut, sans chercher ni à la rejeter ni à la condamner.

    • Montre-toi aussi indulgent(e) envers les autres qu’envers toi-même. Sinon, tu seras jugé(e) de la même manière avec laquelle tu as accusé l’autre, sinon plus radicalement. 
    • Préfère dire “je n’aime pas ce défaut chez lui(elle)” à la place de “il est nul”, “elle est mauvaise”. 
    • Enfin, cherche en priorité les qualités : tu t’apercevras qu’elles sont la plupart du temps bien plus nombreuses que les travers.

    🔨 À toi de jouer : brise tous tes préjugés en jetant ta toque de juge !

    Tout est tombé ? Bravo ! Reste vigilant(e), j’ai remarqué que certains murs avaient la brique dure. 😁 En savoir plus ici !

  • Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    La peur est vicieuse ; elle s’insinue tel un serpent, sans bruit, qui fait son nid, pond des œufs et donne naissance à des dizaines d’individus qui à leur tour, prolifèrent, se reproduisent à l’infini. Cette image te dégoûte ? Tant mieux, car je souhaite que tes peurs te répugnent autant sinon plus que ces reptiles au point de les chasser définitivement de ta vie. 

    Si tu aimes nos amis rampants, alors j’ai une autre comparaison pour toi : quel effet cela te fait d’être ligoté(e) par des peurs comme un saucisson (qui va finir dans un estomac, en plus !)? Cette vision n’est pas plus agréable, je te l’accorde. 😊

    • Parce que la peur a fait d’énormes trous dans ma vie, difficiles et longs à combler pour certains 
    • Parce que la peur m’a privée même de banalités du quotidien, des petits plaisirs de la vie
    • Parce que la peur m’a volée même mon identité, ma liberté, ma santé, mon équilibre

    J’ai dit, un jour, : “STOP ! Je veux vivre libre ! Je veux faire le mur et voir du pays !” Alors, j’ai pris mon courage à deux mains…

    Une peur (bleue) qui nous en fait voir de toutes les couleurs !

    La peur vit dans une famille nombreuse : timidité, crainte, angoisse, stress, panique, anxiété, inquiétude, appréhension, vertige, trouille, terreur, phobie, trac, répulsion… Elle nous alerte d’une menace ou d’un danger, elle n’est pas un problème tant qu’elle joue son rôle de système d’alarme. 

    Quand elle devient irrationnelle et non fondée, c’est là que ça se complique. Car non seulement elle peut paralyser notre corps, mais elle nous empêche aussi de vivre.

    Quand on comprend le mécanisme de la peur et toutes ses conséquences, les nombreux dégâts qu’elle engendre, il est plus facile de s’en débarrasser, comme d’une maladie que l’on veut soigner pour guérir. Sinon, un mal non traité s’aggrave au risque d’en mourir. On dit bien “mourir de peur” ! 

    La peur par étape

    Elle passe par nos pensées

    La peur provient parfois de suppositions, de scénarios catastrophe que l’on va puiser dans notre imagination ou nos souvenirs, ou encore conditionnée par notre famille ou la société. 

    • Notre mère, qui a peur des araignées, peut tout à fait nous communiquer son arachnophobie.
    • Tous les barbus sont des terroristes, ce cliché est devenu une peur sociétale.
    • Je me suis fait mordre à 8 ans, depuis, j’ai une peur panique des chiens !

    Elle s’attaque à notre corps

    Elle se communique d’abord à notre cerveau en provoquant un signal qui va déclencher des symptômes : frissons et sueurs froides, tremblements, nausées, tétanie, spasmophilie, bouche sèche, mains moites, bégaiement, vomissements, évanouissement… 

    Et plus grave, des maladies : dépression, dérèglements comportementaux, T.O.C (troubles obsessionnels compulsifs), paranoïa, problèmes psychiatriques…

    Elle devient une habitude

    La peur s’est installée, telle une mauvaise habitude qui revient systématiquement dès que la situation se présente à nouveau. Un obstacle, un danger, un souvenir… et ça hurle dans la tête, ça bloque le corps, ça pourrit la vie !

    Tant que l’on ne connaît pas le code pour arrêter l’alarme, à chaque intrusion, la peur va se déclencher automatiquement, par autoprotection, en mode défense. Et bam, la grille s’abaisse et on se recroqueville derrière. 

    Elle est incontrôlable, pire : elle nous contrôle !

    La peur m’a rendue malade, captive, malheureuse, handicapée et stupide, aussi. Tant que j’ai refusé d’affronter mes géants, ces monstres qui m’effrayaient depuis ma plus tendre enfance et ceux qui se sont multipliés par la suite,  je me suis laissée contrôlée, dominée, attachée… Imagine : à 18 ans, je n’avais toujours pas pris le train : peur des agressions, de me perdre, du regard des autres…

    Tant qu’on ne les abat pas, on les rencontrera encore et encore, dans un cycle infernal. J’ai préféré souffrir que de les combattre pendant si longtemps ! Certains étaient dérisoires, inexistants, inventés, exagérés…

    Bref ! Un jour, j’ai donné un coup de pied dans la fourmilière et toutes les fourmis sont sorties. C’était plutôt stupide, car c’est compliqué d’éradiquer toutes les peurs en même temps ! Une après l’autre, c’est déjà très bien !

    Pour guérir, il faut attaquer le mal à la racine

    La plupart du temps, on ne guérit pas, on colmate. On pose des rustines sur nos trous au cœur, on bande notre âme malade. On nous fait avaler des pilules roses pour lutter contre la dépression (mal de vivre) et bleues contre l’anxiété (peur de vivre). On offre aux “malades” de notre société des substituts au bonheur, sous forme d’addictions ou de plaisir déguisé. Si tu veux creuser le sujet, je t’invite à lire cet article Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?  

    Un mal sociétal

    Notre société est ainsi faite ! Elle n’a pas de remède ni de réponse à nos souffrances, alors elle propose des pansements. Pourtant, il existe une vraie solution à nos douleurs, accessible à tout le monde, que tu découvriras tout au long de ce parcours. 

    Déraciner, c’est compliqué !

    C’est enfoui si profondément qu’il faut une foreuse pour y parvenir ! Oui, encore une fois, pour vaincre ses peurs, il faut le décider. Et pas se contenter de vivre une vie peureuse, en se cachant derrière la prudence ou la méfiance, cette structure qu’on a construite comme un mode de vie pour se protéger, pour se défendre.

    Il s’agit de démonter tous les rouages de la peur. Leur origine, les barrières auto-protectrices, les résidus (comme le rejet), leurs points faibles (certaines peurs sont ridicules : inquiétudes, appréhension…), leurs points forts (crises d’angoisse, cauchemars…).

    Interroge-toi sur le bien-fondé de tes peurs 

    Es-tu du style à penser au pire qui n’arrive jamais ? Sinon, imagine le scénario catastrophe dans un contexte bien précis, comme la peur de prendre la parole en public. Et remonte vers le meilleur, car le pire ne se produit quasiment jamais. Si tu crois que tu vas te prendre des tomates dans la figure, que tu vas te faire virer parce que tu bafouilles en réunion, quelle est la probabilité que cela se produise vraiment ? On se moquera peut-être de toi, mais dans une semaine, personne n’y pensera plus. Tu vois, c’est bien moins pire qu’un masque à la tomate ou pointer chez Pôle Emploi…

    Parfois, la peur de quelque chose ou de quelqu’un est pire que l’objet de notre peur.

    Tous les “films d’horreur” que tu as imaginés se sont-ils vraiment produits ? Quel en est le pourcentage ? Sincèrement ?…

    Relativiser… 

    Et alors ? Le ridicule ne tue pas ! Vas-tu te liquéfier sur place, parce que tu vas entendre quelques ricanements ? Il y a plus grave, non ?!

    Passer à l’action !

    Et puis, si tu veux vraiment arrêter de rougir ou de buter sur les mots, entraîne-toi.  Prends des cours de théâtre, soigne-toi en trouvant le remède adapté : exercices de diction, coaching, répétitions devant la glace. Sois créatif(ve) !

    Pas encore prêt(e) à déraciner ?

    S tu décides de ne rien faire, du moins pas encore, alors tu garderas cette peur et tu vivras d’autres scénarios. Peut-être que tu passeras à côté d’une promotion, d’une carrière plus prometteuse et d’une vie heureuse.

    Lorsque vous réalisez que vos peurs sont exagérées, vous déciderez plus facilement de les affronter.” (Mo Gawdat)

    J’ai attendu trop longtemps pour réaliser que la peur gâchait mon existence. Personne ne m’a vraiment encouragée à les combattre. C’est uniquement ma prise de conscience qui m’a poussée à entrer en action.

    J’ai accepté de fournir les efforts nécessaires, de rassembler l’énergie indispensable pour “dégommer” chaque peur responsable de mon malheur. C’est à ton tour de les affronter. Et dis-toi que la plupart de tes peurs sont irréelles, elles n’existent que dans ton imagination.

    Si tu souhaites faire un voyage particulier, cliques ici !

  • Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage

    Qui n’est pas en lutte contre ses pensées ? Sommes-nous toujours conscients que certaines agissent comme des flèches empoisonnées ? La plupart vient peu à peu détruire nos rêves, nos projets, jusqu’à transformer notre vie, en vie médiocre et étriquée, parce que l’on se résigne à ce que l’on pense et que l’on finit par croire.

    Nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort, alors que choisis-tu, aujourd’hui ? La réussite ou l’échec ? L’obscurité ou la lumière ?

    J’ai déjà donné plusieurs clés pour reformater notre système de pensée que tu retrouveras dans ce blog en cliquant ici. N’hésite pas à me donner ton avis dans les commentaires.

    Une autre façon de remplacer ses pensées négatives pas de bonnes pensées :  c’est nourrir sainement son esprit. Il n’y a rien de tel… qu’apprendre ! Se former ! Cette démarche s’appelle également “développement personnel”, destiné à nous faire grandir, avancer, progresser, à s’améliorer, toujours dans cette quête du “meilleur moi”. Apprendre te conduira à coup sûr sur la voie du bonheur après lequel nous sommes nombreux à courir.

    Si pour certains la lecture est un plaisir, l’apprentissage une source de bonheur, pour d’autres, c’est un vrai cauchemar. Je vais alors t’encourager de ce pas : 

    Afin de vivre libre et joyeux, tu dois sacrifier l’ennui. Ce n’est pas toujours un sacrifice facile.” (Richard Bach)

    “Ennui”, mais aussi oisiveté, temps gaspillé en futilité… Peut-être pas facile, mais utile et indispensable ! Second encouragement :

     “Sèmes un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.” (Da Laï Lama) 

    Si tu veux trouver un bon moyen pour en finir avec ton système de pensée défectueux, alors explorer le monde du Savoir et la Connaissance en est un excellent !

    Un remplacement judicieux

    Pour une boulimique de la lecture et des podcast comme moi, j’ai troqué mes soirées-séries Netflix par un bon bouquin au lit… Couchée à 21h au moins trois fois par semaine, 2, 3 ouvrages à portée de mains sur la couette, je me plonge dedans comme se plongerait un dauphin affamé dans un banc de sardines.

    Bon, tu vas peut-être penser que c’est mon job. En réalité, j’ai le goût de la lecture – et de l’écriture – depuis ma petite enfance ! Il faut dire que mon père a été imprimeur-éditeur et que j’ai baigné dans une atmosphère bibliophile depuis toute gamine.

    Alors, je pousse mes lectures plus loin, dans un apprentissage qui va me nourrir, me délecter à me lécher les doigts et les babines, car je réagis un peu comme un autiste (Tu vas me prendre pour une femme zarbie ?) : je vois des phrases clignoter un peu partout et je les extrais tel du nectar dans de jolis petits carnets qui traînent ça et là chez moi. Ou bien je les note ou sur mon smartphone…

    Tu trouveras d’ailleurs un bon nombre de ces citations dans mes écrits. Toutes ces lectures alimentent mes pensées. Elles soulèvent des réflexions qui prendront la forme d’articles un jour ou l’autre, quand je les aurai testées, décortiquées, analysées et… approuvées dans mon quotidien. Sans quoi tout ce que je te raconte ici ne serait que du vent ou un tissus d’allégations.

    Je n’ai pas réponse à tout, certes. Et quand je n’ai pas de réponse, je préfère chercher, fouiller, interroger les sages que je croise. Et je recommence le cycle du test avant de recommander quoi que ce soit. Comme une recette de cuisine que je vais tenter avant de la partager : je vérifie sa saveur !

    Et puis, tous les jours, à raison de 1-2 audio par jour (parfois dans les embouteillages, ou quand je fais de longs trajets), j’écoute, j’écoute seulement car impossible de prendre des notes au volant ! J’avale comme un bon petit plat et je suis rassasiée. Jusqu’au lendemain.

    Mais elle écoute quoi ? Elle lit quoi ? Je vais te dire… Patience.

    Tout cela pour te dire, que si tu loupes l’épisode 7 de la saison 4 du Dr House, demande-toi ce que tu en retires, une fois que tu éteins écran et lumière ? Pas grand’chose, allez, avoue. C’est ce que je me suis dis, après avoir ingéré frénétiquement une ou deux bonnes centaines de séries depuis quelques années (impossible de compter !). Je ne m’en souviens que de très peu, sinon, de La petite maison de la prairie. Non ! C’était une blague ! 

    Pour transformer ses pensées, sa vie, sa destinée

    En revanche, je peux te parler des pensées que tu peux transformer, grâce à mon apprentissage, et de toutes les idées que j’aime partager pour que tu te sentes heureux(se), là où tu te trouves. Il n’y aucune raison que tu n’y parviennes pas, alors que moi aussi, je marche sur la route du bonheur que j’entretiens chaque jour.

    Comment l’entretenir, ce bonheur ? Eh bien réalisant tous les jours – tous les jours, oui, comme lorsque l’on entretient sa santé par des exercices quotidiens – que tout nous est offert sur la terre : le souffle de vie, la santé, le travail, la nourriture, bref, tout ce qu’il y a dessus, dessous… Que c’est à portée de nos mains, et qu’il en est de notre responsabilité d’en faire bon usage. Tu te souviens ? J’ai abordé la notion de la gratitude qui fait partie des bonnes attitudes à cultiver pour être heureux. Sinon, (re)lis cet article : Une des facettes du bonheur : cultiver l’esprit de contentement.

    Et puis tout le reste : les réseaux sociaux, la télévision, les écrans, je ne te dis pas de tout stopper, mais à consommer avec modération si tu veux trouver le temps pour entreprendre – un peu, beaucoup, passionnément – des séances d’archéologie pour trouver le bonheur. Tu n’as pas à creuser trop en profondeur, mais à persévérer seulement. Car cela te demande effort, constance, discipline, et au bout, tellement de joie, je t’assure !

    Apprendre quoi ? 

    Tout ce qui t’élève, t’enrichit, te nourrit, te permet de progresser, de t’améliorer, de te sentir mieux, à ta place, bien dans des baskets ! Tout ce qui va contribuer à ton épanouissement, ta culture, ton développement personnels.

    Je ne parle pas de uniquement de philo ou de spiritualité, mais aussi de se former, d’apprendre :

    • Une langue ? 
    • Un art ? 
    • Une technique ?


    Es-tu curieux(se) ? Ou te contentes-tu de dire : “Je ne sais pas” ? Tu peux avoir l’humilité de dire : “Je ne sais pas” et dans la tête la motivation d’apprendre…

    Pour être honnête avec toi, tout m’intéresse ou presque ! Je n’aime pas trop la politique ni le sport, sinon pratiquer ce dernier pour rester en forme et garder les bonnes formes au bon endroit. 😉

    Je suis curieuse sur presque tout, et je suis parfois enragée de ne pas avoir plus de temps, d’espace pour sculpter, peindre, jardiner, coudre, faire des bijoux, apprendre à dessiner, créer des objets, repeindre des meubles. Il est vrai que j’ai commencé certains apprentissages que j’ai abandonnés au profit d’autres, plus utiles. Et parce que mes goûts changent, comme moi.

    Tu vois où je veux en venir ? L’action a toujours été bénéfique dans ma vie, car je me sens vivante quand j’accomplis des choses que j’aime. J’ai vraiment ce privilège de faire uniquement ce que j’aime ou me passionne. Et dans le repos, je lis, je bricole, je cuisine… ou j’écoute de la musique, je chante aussi ! 

    Bref, j’ai décidé d’être heureuse, parce que c’est bon pour la santé ! (Voltaire)

    Et toi, vas-tu te décider ?


  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser en mal – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées.

    Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    1ère Étape

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas.

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur. 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions.

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude.

    Cela consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ? J’ai 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est sur toujours moi que ça tombe !
    • Jamais ça va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formé les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas à le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns des autres. J’ai changé à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer par la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’un véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.