Étiquette : Lâcher Prise

  • Comment trouver (et garder) son équilibre dans un monde en perpétuel changement ?

    Comment trouver (et garder) son équilibre dans un monde en perpétuel changement ?

    J’ai longtemps été une femme qui gardait le contrôle sur tout ce qui m’entourait : mon entreprise, le temps, les finances, les gens, mes relations… jusqu’à ce que j’épuise toute mon énergie et perde toute forme de sérénité. J’ai fini par comprendre que pour atteindre l’équilibre intérieur, cet équilibre qui me faisait tant défaut, il me fallait abandonner certaines habitudes toxiques en travaillant sur mon “moi”, mon ego sans cesse éprouvé par les obstacles, les difficultés. Parce que j’ai cheminé très souvent dans la résistance, à contre-courant. J’étais, d’une certaine manière, une rebelle ! 💣


    J’ai dû apprendre le lâcher prise, à analyser régulièrement tous les domaines de ma vie, tout en restant active, toujours avec de nouveaux projets, et surtout, surtout… reconnaissante du chemin parcouru : tout n’était pas perdu ni erroné, ouf ! Il me fallait seulement réajuster certaines vitesses de ma bicyclette, huiler la chaîne un peu grippée, et garder les pieds sur les pédales et les mains sur le guidon…

    Apprendre le lâcher prise

    Accepter le changement en tant que tel revient à dire qu’on lâche prise. Qu’on cesse de lutter contre lesquels nous ne pouvons rien. Cette attitude positive intérieure maintient notre ouverture d’esprit à la vie, aux autres et aux circonstances, tout en acceptant qu’on ne contrôle rien. 

    Grâce à cette attitude, les événements, notre environnement, notre entourage trouveront tout naturellement leur équilibre ou leur place. Ils s’ajusteront entre eux, quand plus aucune résistance ne se fera.

    Le lâcher prise, c’est parfois abandonner l’illusion que l’on peut changer soi-même les choses. Ou les autres ! C’est une forme de renonciation et non de résignation, d’acceptation de l’autre, de l’événement qui se produit.

    💡 Ce lâcher prise est une position intérieure, que l’on peut développer grâce à la méditation, le repos, la lecture, la prière, l’écoute du silence, de musique de détente… 

    Faire régulièrement des introspections

    J’emploie cette expression amusante avec mon ostéopathe lorsque je l’appelle pour prendre rendez-vous chaque année, à la veille de mon anniversaire : “C’est le moment de faire la révision kilométrique.

    Pour notre vie, c’est la même chose : ne pas laisser la vie nous embarquer mais embarquer plutôt dans la vie que l’on rêve d’avoir. Pour cela, il est indispensable de faire le point, d’analyser chaque domaine de notre vie, pour vérifier lequel souffre de carence ou au contraire d’obésité.

    Il y a quelques années, j’étais boulimique… d’activités. Les autres sphères de ma vie, comme la famille, la santé, la détente, les loisirs, étaient devenus des petites billes pas plus grosses que des œufs de poisson. Mon corps a crié aïe, et j’ai dû stopper pendant un bon trimestre. J’avais perdu l’équilibre !

    La solitude est nécessaire pour reprendre l’équilibre, et faire le point avec soi-même.” (Henri-Frédéric Amiel)

    En effet, j’ai dû rester chez moi, seule, sur mon canapé, entourée de bons livres et sombrant parfois dans le sommeil. Je suis parvenue à rétablir l’harmonie dans ma vie en me coupant provisoirement de l’extérieur, des autres. Et peu de temps après, je me suis mise à mon compte en tant que rédactrice et j’ai trouvé mon point d’équilibre.😃

    💡 Saisir l’importance de veiller, de rester vigilant sur les 7 domaines de notre vie est un bon moyen de rester assis sur sa bicyclette !

    Rester soi-même en perpétuel mouvement

    Qui dit “mouvement”, dit “changement”. Ou serait-ce plutôt des transitions que nous vivons la plupart du temps ? “La transition est le volet subjectif du changement, c’est-à-dire l’adaptation interne, psychologique, que l’individu opère face à ce changement.” (W. Bridges) C’est comme un passage obligatoire dont le processus est le suivant :

    • Renoncement à sa situation actuelle : c’est faire le deuil de la situation que l’on souhaite abandonner. C’est malgré tout difficile, car il se peut que l’on reste attaché à certains critères de notre situation.

    Ex. : Je quitte mon travail pour un meilleur salaire, mais je m’éloigne de mon domicile.

    • Acceptation du changement avec une certaine incertitude (Cela va-t-il fonctionner ?)

    Ex. : Je ne sais pas si entamer une nouvelle relation sera meilleure que la précédente.

    • Prendre un nouveau départ grâce aux précédentes leçons qu’on a tirées de nos échecs

    Ex. : Je repars à zéro, mais avec des bagages ; je saurai comment faire pour ne pas faire faillite une autre fois.

    💡 Tant que l’on reste dans ce fonctionnement qui nous appelle à rester ouverts, curieux, avec l’état d’esprit d’un constant “learner”, alors on atteint déjà une forme d’équilibre.

    La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.” (Albert Einstein)

    Se montrer reconnaissant(e)

    Après l’introspection, c’est la rétrospection qui nous maintient dans l’équilibre. Et au final, quand on a fait le tour de notre existence, on s’aperçoit que cela pourrait être pire, qu’on n’est pas si malchanceux ! 

    Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance.” (La Bruyère)

    Quand on a envie de se plaindre, de critiquer ou de se comparer avec les autres, alors la gratitude nous rend toute de suite plus heureux, dès qu’on revient régulièrement sur ce processus :

    • Analyser son passé (et ses erreurs) : seul ou avec un professionnel, afin de ne pas reproduire les mêmes schémas, les mêmes erreurs
    • Se rappeler d’où l’on vient : peut-être de très loin ou de très bas ! 
      Ex. : On se relève d’une maladie, d’un deuil, de lourdes dettes, etc.
    • Savoir faire preuve d’humilité avec un esprit raisonnable
      Ex. : Ne pas comparer les succès des autres, se fixer des objectifs atteignables pour soi-même, pas pour faire mieux que son voisin
    • Reconnaître, que même si cela pourrait être mieux, il y a plus malheureux que nous.
      Ex. : J’ai un toit, alors que certains sont sans abri

    💡 À pratiquer sans modération (à l’excès)

    Lorsqu’il ne nous est demandé aucun effort pour garder notre fonctionnement équilibré, lorsque tout ce que nous entreprenons ne soulève plus aucune difficulté, alors nous pouvons affirmer que nous avons trouvé notre point d’équilibre.

  • Comment arrêter de confondre le passé avec le futur ?

    Comment arrêter de confondre le passé avec le futur ?

    J’ai souvent pensé que je reproduirai mes échecs à l’infini, parce que j’ai entendu des phrases fatales comme ; “Tu es trop nulle” ou “tu n’arriveras à rien”, pratiquement tous les jours, pendant près de 6 ans.

    Il est vrai aussi que je n’ai pas su tirer les bonnes leçon de mes erreurs, parce que poursuivie par ces mots destructeurs, je m’obstinais à croire que j’y arriverai en dépit de tout. Sauf que je prenais toujours les mêmes chemins qui me conduisaient dans les mêmes impasses. Un peu comme une voiture téléguidée qui bute dans un mur à l’infini, jusqu’à ce qu’on la remette sur la bonne trajectoire.

    Et puis, j’ai vécu de belles opportunités qui m’ont permis de rebondir. J’ai tout simplement arrêté de calquer mon passé sur mon futur, j’ai cessé de faire la confusion entre l’avant et le maintenant. J’ai décidé d’écrire mon futur, en tenant compte de mon passé, en essayant de le comprendre pour mieux apprendre.

    Voici 3 étapes pour éviter que ton passé n’éclipse ton futur.

    Étape n° 1- Analyser le passé

    J’ai déjà évoqué, dans cet article, la nécessité de faire régulièrement des bilans, et pas seulement le 31 décembre ou le 31 août. Dans le domaine de la santé, en général, on pratique des analyses quand des troubles ou des dysfonctionnements se font ressentir.

    Si seulement on pouvait bénéficier de ce même dispositif pour l’ensemble de notre vie ! Une prise de sang, et hop, on revient avec une analyse complète de notre passé. Et avec, une ordonnance pour améliorer notre sort. J’ai une bonne nouvelle pour toi, ce système existe : tu peux entreprendre cette démarche avec un coach de vie. Écris-nous, et on sera ravi de t’accompagner dans ce bilan. Cela signifie aussi que tu peux le faire par toi-même dès aujourd’hui, à l’aide de cette première astuce.

    En balayant les 7 domaines de ta vie, considère :

    1. Ce qui a bien fonctionné
    2. Ce qui s’est soldé en échec, drame ou catastrophe

    Ensuite, félicite-toi pour tout ce que tu as entrepris et réussi, surtout si personne de ton entourage ne le fait pour toi. D’autant plus si tu n’as pas été encouragé(e) dans ta vie ou conseillé(e). Ce n’est ni de l’orgueil, ni de l’autosatisfaction, c’est seulement une bonne méthode pour entretenir son estime de soi, pour garder en tête que l’on a de la valeur.

    Ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le revivre.” (Goethe)

    🔎 Puis, regarde à la loupe tes échecs dans le but de comprendre les pourquoi et les comment de tes échecs pour sortir de la boucle de tes scénarios catastrophe.

    Étape n° 2- Lâcher le passé

    Plus facile à dire qu’à faire ! Le jour où j’ai arraché les pages douloureuses de mon histoire – méthode radicale, certes, mais tellement efficace – quel soulagement ! Quand j’ai été tentée de regarder en arrière : zut ! ll manquait des pages, impossible de retrouver certains détails. Mais les grandes lignes, les souvenirs brûlants ne m’ont pas donné envie de le reprendre, encore moins de le revivre. Ils ont fini par s’estomper, et quand j’y pense parfois, ils agissent comme des mirages, il s’efface très rapidement. 

    La plupart du temps, c’était la peur qui me dictait de retourner en arrière. 

    • Vais-je à nouveau me ramasser ?
    • Vais-je être encore rejetée ?
    • Suis-je condamnée à ne rien réussir ?

    Or, quand on se blesse, quelle est notre première réaction ? On lâche tout ! On jette l’allumette qui brûle les doigts, on lâche l’outil qui nous blesse. Et on hurle en même temps, histoire d’évacuer la douleur.

    Avec le passé, pourquoi ne faire de même ? Lâcher, arracher, jeter, brûler… tous les mauvais souvenirs qui nous hantent, nous paralysent et nous empoisonnent est la meilleure solution que j’ai trouvée à ce jour pour vivre dans l’ici et le maintenant. Cet état qui nous plonge plus facilement dans le bonheur, alors que le passé nous fait revivre le malheur.

    Du passé il suffit de tirer des leçons, inutile d’y revenir ou de s’y attarder, il faut penser à l’avenir. Celui qui s’accroche au passé n’avance pas, il s’ankylose.” (Omraam Mikhael Aivanhov)

    📏📙📐 Désires-tu avancer ? Construire ton avenir ? Le lâcher prise, la prise de risques pour un avenir meilleur est un cocktail très efficace qui consiste à prendre des décisions : nous ne sommes pas obligés de recommencer les mêmes erreurs, seulement apprendre d’elles.

    Étape n° 3- Utiliser le passé

    Utiliser son passé, c’est tirer des conclusions sur nos actes qui ont entraîné des conséquences désagréables, pénibles ou graves. Cependant, il est possible de le faire avec un esprit neuf, positif, qui change d’objectif (de lunettes) pour regarder les événements sous tous leurs angles, et pas que l’aspect négatif.

    • J’ai fait faillite : pourquoi ? J’ai fait une erreur de gestion en choisissant la mauvaise personne avec un salaire inapproprié. 
    • Je remonte une entreprise : vais-je encore déposer le bilan ? Non, pourquoi : parce que je ne vais pas reconduire cette erreur une seconde fois.
    • Comment ai-je utilisé mon passé pour créer ma nouvelle boîte ? En m’orientant vers une structure différente, qui m’assure une sécurité financière.

    Mes réflexions d’aujourd’hui sur hier m’ont permis de créer un avenir durable et fiable, j’ai compris mes erreurs et je ne les reproduirai plus.

    N’utilisez pas l’esprit d’hier pour percevoir les événements d’aujourd’hui.” (Tchouang Tseu)

    Et cap sur l’avenir !

    Regarder en arrière donne des torticolis, et pas seulement. Cela nous empêche de :

    • Focaliser sur le présent pour bâtir des projets 
    • Profiter de l’instant T, de l’ici et maintenant
    • Voir les petits bonheurs qui sont à notre portée
    • Résoudre nos équations actuelles, comme la formule du bonheur

    Quels sont les événements passés que tu ne voudrais ne pas revivre, mais recommencer en t’y prenant différemment ? Si on te donnait la possibilité de recommencer en évitant les pièges, qu’en ferais-tu ? 

    C’est ça, regarder devant. C’est cette démarche en 3 étapes qui te permettra de mettre le cap sur l’avenir : tenir compte de son passé : sans être ni appesanti par les mauvais souvenirs, ni culpabilisé par nos erreurs, ni accablé par les autres. C’est vivre sa vie en toute liberté et non survivre par peur de revivre les mêmes épisodes toute son existence.

    Pour résumer, retiens cet acronyme facile à mémoriser : ALU comme “allumer”, allumer la mèche qui va faire décoller ton avenir. 

    1. Analyse le passé
    2. Lâche le passé
    3. Utilise le passé

    La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé.” (Soren Kierkegaard)