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  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent.

    Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir – Étape 1 et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives – Étapes 2&3.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, saisis aussitôt ces 2 clés pour verrouiller l’accès aux mauvaises pensées.

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T.

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent meilleure que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant” : c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 bambins pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés ?


  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser et focaliser sur le négatif – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées. Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance, viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit : repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Étape 1

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas. 

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude. Elle consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ?
    Je te propose 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est toujours sur moi que ça tombe !
    • Jamais ça ne va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formés les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns et des autres. J’ai chanté à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer avec de la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin. Et la Bible, mon livre de sagesse préféré.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’une véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 😉

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.

  • Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    En général, quand on a pour habitude d’exagérer ou de déformer la réalité, tout le monde le sait, sauf nous ! On ne s’en rend pas forcément compte et il ne faut surtout pas qu’on nous dise : “Alllllez ! Tu exagères toujours !” au risque de recevoir des postillons en plein visage. Bien sûr, ce sont les autres qui exagèrent, pas nous !


    J’en ai marre, c’est toujours pareil !

    – Encore ! J’ai que des problèmes !

    C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Ces phrases qu’on a tous entendues, également prononcées, proviennent d’interprétations négatives ou paranoïaques. Parfois, c’est l’inverse : des réactions trop naïves, simplistes ou encore euphoriques.

    Appelée par les psychologues “distorsions cognitives”, cette tendance à exagérer, déformer ou dramatiser provient des pensées de notre cerveau qui interprètent mal les informations qu’il reçoit. Ces pensées sont comme des détonateurs qui agissent sur nos émotions. C’est un processus sans fin qui nous conduit à tirer des conclusions hâtives sur nous-mêmes, sur les autres, les événements, bref, la vie en général. Tout cela nous fait malheureusement souffrir ainsi que notre entourage.

    D’où vient cette “déformation” ?

    Dans un précédent article, j’ai écrit que le coupable, c’est lui : notre cerveau, ou plus exactement nos émotions. J’ai trouvé des éléments de réponses auprès de François Richer, chercheur en neuropsychologie et professeur à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).

    “Notre interprétation d’une situation n’est jamais complètement rationnelle et objective, elle est toujours teintée par nos émotions à un certain degré. (…) Même si elles sont souvent considérées comme nuisibles, les émotions sont les moteurs et les boussoles de nos pensées. Elles nous alertent sur les dangers qui nous guettent. Elles nous fournissent des buts (désirs, envies, ambitions) et orientent nos pensées sur ce qui nous rapproche de ces buts. En plus, elles nous entraînent à éviter ce qui nous nuit et à répéter ce qui nous fait du bien. (…) Même si les émotions sont essentielles pour la pensée, quand elles sont trop fortes elles peuvent biaiser nos pensées de façon excessive. Certaines déviations de la pensée par les émotions sont très fréquentes, en particulier, généraliser, dramatiser et obséder.”

    Quelles sont les conséquences de cette déformation ?

    Elles peuvent se traduire sous trois formes :

    L’exagération 

    Elle se produit quand d’une situation unique ou exceptionnelle, elle est transformée en généralité. 

    • Je n’y arriverai jamais !
    • Ce n’est pas pour moi !
    • C’est toujours de ma faute !

    Cette interprétation excessive conduit à tomber trop hâtivement dans l’échec, à baisser les bras. On grossit l’interprétation d’une information alors que d’autres explications sont envisageables. On n’en démord pas, notre conclusion, c’est la bonne, même si les faits ou les preuves peuvent la contredire. On a du mal à nuancer ; on préfère catégoriser ou prédire négativement les événements. On écoute nos émotions qui nous suggèrent des interprétations qu’on accepte parfois sans trop réfléchir.

    Cela peut provenir aussi d’un manque d’imagination mais l’exagération se produit souvent quand nous sommes aveuglés par nos émotions. Elles nous donnent une vision erronée de la vérité ce qui nous fait tomber dans les pièges de l’excès, du “tout ou rien”.

    🔎 Comment en sortir ?

    • En contrôlant ses émotions (Lire Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?)
    • En concluant que nous ne sommes pas uniques, que cela arrive aussi aux autres
    • En écoutant davantage les personnes rationnelles plutôt que ses émotions (faire confiance aux jugements de ses proches)

    La dramatisation

    Une personne qui dramatise va systématiquement penser au pire, envisager des catastrophes, bref, imaginer des drames dans des situations bénignes.

    • Une douleur au ventre, et c’est forcément un cancer du pancréas 
    • Un léger retard de notre conjoint(e), et on pense qu’il est avec un(e) autre
    • Un message vocal de son banquier, et on croit que c’est pour un interdit bancaire

    Un événement anodin peut prendre des proportions… dramatiques.

    🔎 Comment en sortir ?
    • En travaillant sur son absence de rationalisme
    • En augmentant sa capacité de raisonner positivement
    • En revisitant ses jugements trop catégoriques
    • En devenant plus objectif, moins subjectif

    Entraîne-toi sur des situations simples, comme celles citées ci-dessus :

    J’ai mal au ventre ? Je n’ai pas assez mangé au petit-déjeuner.

    Il (Elle) est en retard ? Il doit y avoir trop de circulation.

    Mon banquier m’a appelé(e) ? C’est pour me présenter un nouveau produit bancaire.

    Pour t’aider, voici 4 attitudes pour guérir de cette tendance. À découvrir dans cet article : Optimisme vs pessimisme.

    L’obsession

    Quand notre cerveau est obsédé par un thème en particulier, comme :

    • Se sentir persécuté(e)
    • Critiquer tout sur tout
    • S’inquiéter à l’excès de ce que les autres pensent de soi
    • Être rongé(e) par la culpabilité

    il est difficile de déloger les émotions car elles s’alimentent en permanence entre elles dès qu’une nouvelle situation surgit. Elles tournent en boucle (d’où le terme “obsession”) donnant naissance à des idées intrusives, du genre :

    • Tu as vu comme elle m’a regardé(e) ?!
    • Dès que je me couche, je n’ai plus sommeil…
    • Je suis inquiet(ète) pour mes enfants ; quel avenir leur proposer ?

    Ces pensées ne se nourrissent que de l’inquiétude, qui peut provenir d’une phrase extraite d’une discussion, d’un événement ou tout simplement de l’actualité. Elles génèrent du stress.

    🔎 Comment en sortir ?

    • Éviter les journaux télévisés !
    • Se nourrir de pensées positives : lire des livres qui élèvent la pensée (voir cette astuce n° 3 !)
    • S’entourer de personnes optimistes
    • Apprendre à se relaxer

    “L’inquiétude exagère toujours la vérité.” (Vercors) 

    Quand nous comprenons que la réalité est très souvent déformée par nos pensées et nos émotions négatives, il est plus facile de reconnaître que cette tendance nous fait souffrir pour mettre en place les bonnes solutions dans le but de la renverser.

    La tranquillité de l’esprit est un bon remède, aussi je t’encourage à appliquer ces quelques astuces dans ton quotidien.

  • Comprendre le processus de nos émotions pour mieux gérer leurs effets

    Comprendre le processus de nos émotions pour mieux gérer leurs effets

    Nos émotions nous guident et nous motivent, comme elles nous conditionnent et nous dépriment. Elles nous permettent non seulement de nous sentir vivants mais elles nous mènent aussi la vie dure ainsi qu’à notre entourage !

    J’ai longtemps été victime de mes émotions. Je les ai laissées me dominer et me voler des pans entiers de ma vie parce que j’étais désemparée et impuissante face à leur pouvoir. 

    Oui, les émotions ont cette capacité à nous mener par le bout du nez, à faire de nous des jouets ! Et comme pour les pensées, il est possible de reprendre le contrôle sur elles afin de vivre mieux, de vivre heureux.

    Si tu en as assez de les subir, de passer du chaud au froid, du rire aux larmes, alors je te propose d’apprendre à les comprendre pour mieux les apprivoiser.

    Comment fonctionnent nos émotions ? 

    Tu auras sans doute remarqué que j’accuse souvent notre cerveau, principal responsable de notre état de malheur et de bonheur. Il fabrique également une multitude de filtres passée en revue dans des articles précédents. 

    Organisé en trois parties – le reptilien, le néocortex et le limbique, c’est dans la dernière que tout se passe ! Je te propose d’écouter les explications de cette courte vidéo.

    C’est la faute au limbique !

    Ce n’est pas pour rien que le limbique est appelé aussi “cerveau émotionnel” ! Il est le centre des émotions de la mémoire à long terme. Ses fonctions sont très importantes ! On peut mémoriser, s’émouvoir et décider. Oui, c’est grâce à lui que tu es capable de prendre des décisions car il communique avec les deux autres cerveaux. Il contrôle et approuve sans réfléchir les choix de ton cortex, qui est ton “Q.G.”. C’est dans ce “Quartier Général” que sont traitées les données rationnelles que tu as relevées, où s’activent à la fois raisonnement, compréhension, logique et conscience. 

    Le reptilien, quant à lui, marche à l’instinct : il répond à tes besoins fondamentaux entre autres. Parfois, il peut prendre le dessus sur les deux autres ! 

    Compliqué ?! Non ! Mais comprendre te permettra de mieux gérer tes émotions :

    • Quand tu es en forme, motivé(e), tu vas aider ton cortex à travailler. 
    • Quand tu es raplapla, stressé ou triste, ce dernier va lancer un signal d’alerte à ton cerveau reptilien qui active le pilote automatique, autrement dit le “mode survie”. On subit alors des blocages, devenant incapable de réfléchir, de comprendre, voire même de s’activer.

    C’est en travaillant sur ses émotions que tout se remet en ordre.

    “Nos réactions émotionnelles ne résultent pas d’un événement extérieur, mais sont issues de notre système de pensée et croyances.” (Richard Carlson)

    Quelles sont ces émotions qui nous font faire “le grand 8” ?

    Les émotions s’affichent sur nos visages, elles trahissent nos comportements, nos gestes, elles se remarquent dans nos paroles. Elles sont influencées par notre système de pensée, nos croyances, notre éducation, sans oublier le passé.

    Certaines nous enveloppent comme des vêtements sales et lourds à porter suite à des événements difficiles comme la perte, la séparation, le deuil, la maladie, etc. Elles se manifestent aussi en fonction des autres, de nos relations parfois compliquées qui génèrent déceptions ou frustrations, des blessures difficiles à refermer.

    D’autres, au contraire, colorent notre vie, la rendent agréable, passionnante et vibrante. Elles nous donnent des ailes, illuminent notre visage, transforment notre quotidien et nous maintiennent en bonne santé.

    Elles sont classées en 6 catégories de base comme : 

    1- La tristesse 

    Tu connais sûrement la tristesse. Ce mal-être indéfinissable qui colle à la peau, accompagné d’accès de larmes et de désespoir, de chagrin et d’impuissance. Dont en ont fait l’éloge Juliette Gréco ou encore Laurie Darmon. Qu’on ne sait pas soigner, comme on le ferait d’un rhume banal à l’aide d’un Doliprane. Elle peut être passagère, suite à un événement, une mauvaise nouvelle, mais quand elle s’installe ou s’aggrave, elle prend la forme sournoise de la dépression.

    2- La colère

    Qui peut prétendre ne s’être mis jamais en colère ? Parfois imprévisible, sourde ou violente, la colère surgit comme un diable enragé de sa boîte lorsqu’on le titille un peu. Elle fait mal : à soi, aux autres. Elle provient de notre passé, de blessures et de traumatismes non guéris, d’un manque de maîtrise de soi, de confiance et d’estime de soi. Elle est de nature réactive, impulsive et irraisonnée la plupart du temps.

    3- La peur 

    Avec ses dérivés comme l’anxiété, le stress, les inquiétudes, les angoisses, les phobies, les frayeurs, le trac, le vertige, etc., elle a un pouvoir… terrifiant ! Elle paralyse nos capacités, étouffe notre potentiel, vole notre joie de vivre. Elle tue nos rêves, ruine nos projets. Certaines personnes la vivent comme un réel handicap, se privant de sorties, de rencontres, de changement, d’opportunités, etc. 

    4- Le dégoût 

    Moral ou gustatif, le dégoût laisse un goût amer dans la bouche… En rapport avec nos cinq sens, il peut nous éviter de regarder, toucher, manger, écouter n’importe quoi qui serait nocif pour notre santé physique et/ou émotionnelle. Il se manifeste aussi envers les autres, soi-même, face aux injustices et aux aléas de la vie, aux blessures relationnelles, aux déceptions. Le Larousse nous apprend que c’est une sensation d’écœurement, un haut-le-cœur provoqué par quelque chose qui déplaît. Ou bien, c’est un sentiment d’aversion, de répulsion, provoqué par quelqu’un, quelque chose ; fait d’être dégoûté, de ne plus avoir de goût pour quelque chose, d’intérêt, d’attachement ou d’estime pour quelqu’un.

    5- La surprise 

    Elle surgit devant la nouveauté, la beauté et l’inconnu et traduit l’émerveillement, la joie. Elle excite également nos sens en créant des réactions sur nos états physiques, physiologiques et psychologiques. On peut tour à tour sécréter de la salive, frissonner, avoir la pupille dilatée, éclater de rire, émettre des sons ou pas, entendre notre cœur battre la chamade, avoir le souffle ou les jambes coupés, autant de manifestations facilement interprétables ! C’est une émotion qui en génère d’autres : la joie, quand on est agréablement surpris mais elle peut virer au rouge ou au bleu quand elle est mauvaise et déclencher d’autres émotions comme la colère, la peur… On ne réagit pas tous de la même manière face aux surprises, c’est ce que nous verrons dans le prochain article.

    6- Le bonheur

    Mot banalisé qui ne veut plus rien dire, mélangé à toutes les sauces, copié, tronqué, dérivé, le bonheur, pourtant, existe ! C’est une émotion bien réelle qui est facilement reconnaissable : sourire qui remonte jusqu’aux oreilles, rire qui résonne, yeux pétillants et malicieux. Cette émotion positive se traduit par un surcroît d’activité de notre cortex préfrontal gauche. Bien souvent cette émotion se fait éclipser par nos souvenirs, notre imagination, issus de notre cerveau préfrontal, le cortex. Et bien vite, on lui permet de mettre notre bonheur à la porte. Sécrétée par notre cerveau, il est important de rééduquer ce dernier pour vivre heureux !

    Ces émotions jouent un rôle important dans notre vie : elles nous rendent majoritairement malheureux parce que notre cerveau n’est capable de générer que 30 à 35% de pensées positives. Cependant, on a toujours le choix : les étouffer ou les exprimer mais pas n’importe comment :

    • Étouffées, elles ressortiront un jour ou l’autre et feront plus de dégâts que la nitroglycérine.  
    • Exprimées, avec une certaine maîtrise de soi, elles nous permettront d’équilibrer notre formule du bonheur qui ne dépend pas des circonstances mais de la bonne attitude face à ces derniers.

    Alors, comment empêcher les émotions négatives de nous mettre la tête à l’envers ? Comment maintenir notre état émotionnel en bonne santé pour garder la tête haute, quels que soient les événements de notre vie ? C’est ce que nous révèle la suite de cet article : Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

  • Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ?

    Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ?

    Notre vision du monde varie en fonction des filtres que nous avons accumulés au fil de notre existence. Certains sont si encrassés, par une perception erronée des événements, qu’ils faussent la réalité, déforment la vérité et nous éloignent toujours plus du bonheur auquel nous avons tous droit. 

    Nous allons inspecter ensemble ton cerveau, le démonter et déposer sur la table chaque filtre pollué pour les nettoyer un à un. Non, ce n’est pas un remake du Silence des agneaux…

    Quels sont ces filtres ? Comme dans une voiture, il y en a un certain nombre… 

    J’ai répertorié les plus évidents, ce que tu n’auras aucun mal à identifier en toi, car nous avons tous pratiquement les mêmes. Rappelle-toi que ces filtres sont véhiculés par nos pensées. 

    Une étude menée à l’université du Texas par le Docteur Raj Raghunathan et ses collègues ont permis d’évaluer que 60 à 70% de nos pensées sont négatives, ce qui correspond à 36 000 – 42 000 pensées par jour sur 60 000. 

    En effet, nous sommes une grande majorité à apporter plus de poids et plus de crédit aux pensées négatives lorsque nous prenons des décisions, celles qui pourraient, par exemple, augmenter notre bonheur, nous permettre de nous épanouir ou de développer notre potentiel réussite. 

    Comme nous avons peur de l’expérience négative, alors nos choix se portent sur la passivité plutôt que sur l’action qui pourrait éventuellement conduire à un résultat positif. 

    Parce que nous avons la vue bouchée par de nombreux filtres. Les voici :

    1- L’éducation, notre héritage familial

    Nous traînons, si tu me permets l’expression, les valises de notre famille, de nos ancêtres. Certaines sont remplies de pépites, d’autres alourdies par de gros cailloux, voire des rochers… Je te laisse deviner ou découvrir ce que tu dois balancer à la mer et ce que tu dois conserver précieusement.

    Quelques pépites de mon éducation :

    • Sens de la famille, amour, protection
    • Politesse, respect
    • Intégrité, sincérité
    • Empathie, entraide, partage
    • Sens du relationnel, sociabilité
    • Esprit d’entreprise

    Les gros cailloux dont j’ai dû me débarrasser :

    • Manque de tolérance
    • Difficulté à communiquer
    • Esprit critique
    • Vision limitée
    • Immobilité/retour dans le passé

    🔎 Ces exemples t’ont inspiré(e) ? À toi de jouer.

    • Soit tu gardes et polis certains cailloux pour les faire briller jusqu’à ce qu’ils se transforment en pépites
    • Soit tu te débarrasses des autres, bien trop encombrants
      En fonction des résultats, ajuste les + et les -.

    En triant mon tas de cailloux, j’ai dû apprendre à devenir tolérante, à cultiver la critique constructive, à m’ouvrir et à avancer, en tirant des leçons du passé…

    2- La tendance à tout généraliser

    Ce filtre intervient lorsqu’une personne conclut, à partir d’un seul événement négatif, que sa vie sera parsemée d’échecs et de déceptions. C’est comme si elle annonçait, par prédiction, que chaque histoire qu’elle entame finira mal, parce qu’elle a connu sa première déception amoureuse à l’âge de 15 ans. 

    🔎 Stopper cette tendance te permettra de vivre, de t’autoriser à expérimenter d’autres rencontres, de nouer des relations, de connaître une vie de couple.

    3- Les croyances nées de nos mauvaises expériences

    Ce filtre correspond à une forme exagérée de généralisation vue plus haut. Les personnes qui l’utilisent finissent par cataloguer toute personne ou toute situation à l’identique. Elles les jugent de manière négative et intransigeante parce qu’elles ont vécu des expériences qui se sont soldées par des échecs.

    Généraliser en fonction de notre vécu peut nous transformer en personnes catégoriques et intolérantes et qui rejettent nos semblables. Ce comportement blesse les autres et nous-mêmes, nous sommes à notre tour exclus et restons emmurés derrière des barrières de protection, remplis d’amertume.

    Mon mari était militaire ; j’ai divorcé. Mon frère est un ancien militaire ; il est plutôt renfermé et distant. Deux de mes anciens amis étaient militaires, l’un a divorcé et je les ai perdus de vue tous les deux. Est-ce que tous les militaires ont des problèmes relationnels ? Non ! Dois-je fuir dès que j’aperçois un militaire ? Non, bien sûr ! 

    🔎 Choisis de faire du “cas par cas”, en tirant des leçons de tes expériences et en évitant de reproduire les mêmes erreurs, tout en apprenant de ces dernières. Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier…

    4- Le conclusions hâtives

    Ce filtre consiste à déformer les faits sans vérifier les preuves ou leur véracité pour établir une conclusion pire qu’elle ne l’est en réalité. Ces conclusions sont, bien entendu, majoritairement négatives. Cela conduit à imaginer des scénarios catastrophe comme une certitude, avec la conviction que cela se produira à chaque fois. 

    Cela signifie-t-il que cette conclusion se dessinera systématiquement ? Bien sûr que non ! Il est impossible d’affirmer que tous les événements que l’on a vécus de près ou de loin (ou pas) vont se reproduire à l’identique et à l’infini.

    J’ai eu longtemps une peur bleue des foules, des attentats, des agressions. Il m’était impossible d’aller à des concerts, dans une gare bondée. J’ai fini par vaincre ma peur en me convainquant que tous les rassemblements publics ne sont pas fréquentés par des terroristes ou des psychopathes.

    🔎 Prends du recul pour analyser toute situation, en révisant ta perception habituellement négative en positive. Persuade-toi que “tout va bien se passer” et tu verras que les paroles positives engendrent des faits positifs.

    5- Le rejet systématique du positif

    Les personnes qui utilisent systématiquement ce filtre ont l’art de transformer ou de percevoir des expériences positives en expériences négatives. Ainsi, elles rejettent tous les aspects positifs parce qu’elles les considèrent comme insignifiants ou parce qu’elles ne les méritent pas, ou encore parce qu’elles l’interprètent de travers. Elles ne peuvent s’empêcher de se nourrir d’images négatives de la vie, parfois d’elles-mêmes, malgré la présence de côtés positifs facilement repérables. C’est un filtre très néfaste !

    Un exemple ? J’ai parfois pensé que si mes parents me donnaient des provisions à chaque visite, c’est parce qu’ils croyaient que je n’arrivais pas à me débrouiller toute seule, c’était comme insulte pour moi, limite de l’irrespect. Or, avec le temps, j’ai compris que beaucoup de parents fonctionnent ainsi ! Ils continuent à nourrir leurs enfants, c’est plus fort qu’eux ! Mon rejet du positif aurait pu me coûter de bonnes confitures maison, des œufs frais et des petits plats mijotés…

    🔎 Reconnaître que je suis quelqu’un de bien et que j’attire les gestes bienveillants par pure gentillesse, sympathie et affection, et non par pitié… Accepter la vie comme elle vient avec ses cadeaux, car il y a du positif partout !

    Il s’agit encore et toujours de réviser notre manière de penser. Cet ajustement va influencer notre perception des événements qui va s’aligner parallèlement à nos attentes et ainsi rééquilibrer notre formule du bonheur.  

    Pour apprendre à vivre heureux, il faut apprendre à penser.

    Découvre la suite dans cet article. Comment renverser des tendances qui détruisent notre bonheur peu à peu ?!

  • 5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur

    5 clés pour (res)susciter l’état de bonheur

    Tu as envie d’être d’heureux(se) et de le rester ? Quoiqu’il se passe dans ta vie ? Oui ?! Mais tu n’y crois pas trop, car la vie est faite de hauts et de bas, ce qui te plonge souvent dans la confusion, parfois le mal-être et peut-être le désespoir.

    Pourtant, c’est tout fait réalisable. Je ne vais pas te pousser à regarder La petite maison dans la prairie… Pourtant, ça crève l’écran qu’ils sont heureux, les Ingalls ! Et dans chacun des 205 épisodes ! (Je les ai tous vus, je suis grave, hein !)

    Oui, tu comprendras que le bonheur… c’est un sujet grave (important) ! Et qu’il faut assurer… grave ! Car le bonheur, c’est un choix de vie, un style de vie. Et la famille Ingalls l’avait parfaitement compris…

    Autant te rassurer de suite, les 5 clés qui vont suivre n’ont rien de “fleurs bleues” qui poussent dans la petite prairie… Elles sont pratico-pratiques et simples à utiliser, tu verras qu’elles sont à la portée de tout le monde.

    🔑 Clé 1 – Je suis le chef aux commandes de mon esprit

    Quand on a compris qu’on a la possibilité de choisir nos pensées, il devient plus facile de faire la loi sur elles. 

    Quand de mauvaises pensées viennent nous traverser l’esprit comme une flèche empoisonnée, 2 options s’offrent à nous :

    1. Soit on les laisse s’incruster et distiller tout leur venin jusqu’à nous empoisonner la journée, la nuit, la semaine, l’année, la vie !…
    2. Soit on l’arrache sur le champ.

    Qui commande ? “Le grand bavard” dans ta tête, ou toi ? À toi de décider si tu veux rester heureux(se) et calme ou contrarié(e), malade et stressé(e). Rappelle-toi simplement que c’est toi le boss 😉

    Dominez vos pensées ou ce sont elles qui vous domineront.” (Horace)

    🔑 Clé 2 – Je décide de changer mon système de pensée

    Quand on est le boss, c’est nous qui décidons, pas quelqu’un d’autre. Cela commence par une prise de position : je décide d’occuper mon système de pensée par des pensées positives et rien d’autre ! 

    Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère, d’autant plus qu’elle passe par un processus en 3 étapes. 

    1. Prendre conscience qu’on pense “mal” habituellement 
    2. Le reconnaître, se l’avouer
    3. Admettre que le “pôle +” est bénéfique pour nos pensées

    Une fois qu’on a réalisé et reconnu qu’on pense “mal”, qu’on est négatif, pessimiste, défaitiste, rabat-joie… qu’on a convenu qu’on veut se nourrir de pensées heureuses (oui, celles qui nous ouvrent la voie du bonheur, en réalité !), le chemin est à moitié parcouru.

    Vous devenez ce à quoi vous pensez le plus souvent.” (Earl Nightingale)

    🔑 Clé 3 – J’accepte le cours de ma vie 

    Lutter contre les circonstances, jouer la politique de l’autruche ou encore être dans le déni ne sert à rien sinon à nous faire souffrir. L’acceptation procure un apaisement qui conduit au lâcher prise :

    • Pour entamer la réflexion
    • Pour rechercher des solutions
    • Pour améliorer nos conditions
    • Pour affronter la situation le mieux possible
    • Pour être capable de prendre des décisions
    • Pour décider d’entreprendre des changements

    L’acceptation n’est pas la résignation ou un faux sentiment qui se résume à “je vais bien, tout va bien”. C’est trouver le juste équilibre dans notre manière de vivre en regardant la réalité en face pour mieux l’appréhender et pour mieux la comprendre. 

    Comment est-ce possible ? Grâce à notre système de pensée qui est régulièrement “nettoyé” (voir les articles Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives).

    Je ne vais plus ressasser le problème mais je focalise sur les solutions. Je vais également me développer sur le plan personnel. Me mettre en mouvement va agir positivement sur mon mental et va également activer mes hormones, je vais me sentir vivant(e) ! 

    Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme.” (Carl Gustav Jung)

    🔑 Clé 4- Je remplace mes pensées négatives par des pensées positives : 

    Il existe plusieurs manières que j’ai déjà évoquées dans cet article : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir… Auparavant, un autre processus s’impose : changer tes habitudes. Oui ! Si tu as tendance à mal te nourrir, c’est-à-dire à : 

    • Visionner des films glauques, violents, angoissants, malsains (ou archi-romantiques alors que tu es célibataire !)
    • Écouter des musiques spleens, lugubres, un kleenex dans chaque main
    • Fréquenter des personnes mal dans leur peau, qui te tirent vers le bas, te maintiennent la tête sous l’eau, t’entraînent dans leurs dépendances
    • Lire des thrillers psychologiques qui déclenchent des cauchemars ou des nuits agitées

    Arrête TOUT ! Encore des habitudes à mettre à la poubelle. À la place, préfère de la “bonne” musique, pratique une activité physique pour te vider la tête, t’aérer…  Va faire un tour sur Amazone ou à la FNAC pour choisir de bons livres (développement personnel, spiritualité…) qui vont te nourrir, t’élever… Sans oublier de faire un grand ménage dans tes relations… Constitue-toi aussi un carnet de belles pensées et garde-le près de toi, pour le consulter à tout moment. J’en écris une minimum par semaine !

    La plus grande découverte de notre temps a été de comprendre qu’un homme peut changer sa vie en changeant sa façon de penser.” (William James)

    🔑 Clé 5- Je fais silence 

    On évolue dans un monde où tout est bruit, sons, vibrations, brouhaha, vacarme, bourdonnement, grincement, chocs, vrombissement… Comment trouver le calme dans ce tumulte ?! Pour apaiser le tourbillon de nos pensées ? 

    J’ai trouvé la solution : je me mets à l’abri sur une plage déserte, un sous-bois, au bord de l’océan, au sommet d’une montagne, sous la voûte d’un ciel étoilé… 

    Pas besoin d’Airline pour ça… Projette-toi… Pioche la bonne image qui t’apportera le plus de sérénité, celle qui aura le pouvoir de stopper cette rumination dans ton esprit.

    De l’autre côté, tu coupes portable, notifications, TV, tablette, chut ! Aucun son. Le silence te fait peur ? Apprivoise-le, tu verras qu’il deviendra ton meilleur allié.

    Grâce au silence que cette belle image t’apporte, tu arrêteras tout net de mastiquer tes pensées négatives, capables de t’intoxiquer, gâcher ta journée, augmenter ta mauvaise humeur et accroître ta souffrance.

    Alors, “transporte-toi” là où le calme t’appelle, là où le silence est roi. Et rassasie-toi de cette beauté.

    L’arbre du silence porte les fruits de la paix.” (Proverbe arabe)

    En appliquant ces 5 clés régulièrement, quotidiennement, tu seras bien engagé(e) dans la voie du bonheur !

  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent. Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, précipite-toi sur ces 2 clés pour accuser le coup. 

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T. 

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent bien moins pire que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant”, c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour  fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 pitchounets pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés au travers d’un voyage vers une paix intérieure ?


  • Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Le temps est, pour beaucoup d’entre nous, un facteur de stress et un obstacle pour apprécier l’instant T. On ne sait pas savourer ces petits bonheurs parsemés sur notre route, et on accuse souvent le temps. 

    Oui, la composante “temps” fait bien partie des 6 illusions (Clique sur l’étiquette « Illusions » pour lire d’autres articles en bas de page) qui nous pourrissent la vie, souvent avec ce constat qu’on n’a le temps de rien, que la vie passe trop vite, qu’on n’en profite pas assez. Et avec un brin d’amertume dans la voix, on reconnaît qu’on passe souvent à côté de belles et bonnes choses. De nos enfants ou petits cousins/neveux qui grandissent trop vite, de nos amis qu’on voit peu, de la vie tout simplement. Avec ce sentiment de gâchis qu’on n’en a pas assez profité.

    Pour t’éviter de dresser ce (triste) constat j’ai réfléchi comment je pouvais simplement te faire prendre conscience que, si tu élimines le temps, tu t’apercevras rapidement que toute pensée malheureuse ou frustrée ne pourra plus te faire souffrir. 

    Voici quelques astuces à t’approprier… avec le temps 😄

    Profiter du temps 

    J’ai jeté ma montre le jour où j’ai oublié d’acheter une pile. Les jours ont défilé et je me suis rendue compte que je m’en passais allègrement ! C’est cette anecdote que j’ai choisie pour t’expliquer, qu’en focalisant sur le temps qui passe, on en oublie de vivre pleinement l’instant T. Celui où tu es pleinement consciente(e) quand tu t’actives ou pas, quand tu écoutes, lis, parles, etc. au moment où tu le fais. 

    Cette aiguille qui tourne inévitablement a la mauvaise (ou la bonne ?) idée de nous rappeler que le temps passe et que si nous ne savons pas en profiter, le stress et la tristesse remplissent nos pensées de frustration et de déception.

    • Je n’ai pas eu le temps !
    • Je n’ai le temps de rien !
    • Je cours tout le temps !
    • Il n’y a pas assez d’heures dans une journée !

    En supprimant de mes pensées tout aspect temporel – l’heure, le programme, le futur… – il ne me reste plus rien de triste, d’angoissant auquel je pourrais m’accrocher. Car ce sont les pensées orientées vers l’avenir qui engendrent l’anxiété, la peur de l’inconnu. De plus, nos pensées figées dans le passé (Je n’ai pas eu le temps, je n’ai pas fait ceci, pas appelé untel.) nous plongent dans le regret, l’amertume et la culpabilité. Pas bon !

    Les seules pensées liées au temps que je m’autorise sont celles qui sont en rapport avec des actions, des réflexions d’ordre pratique. Les autres ? Jette-les, elles te font du mal !

    Jamais je ne m’assujettis aux heures. Les heures sont faites pour l’homme et non l’homme pour les heures.” (François Rabelais)

    En effet ! Alors, je m’ajuste en fonction ! Par exemple : combien de temps pour mon rendez-vous chez le dentiste ? Entre la consultation et le transport ?…

    Bien sûr, notre montre est un accessoire utile pour nous aider à accomplir nos “obligations”, s’organiser : aller chercher les enfants à la garderie, faire les courses à la sortie du boulot, calculer son temps de trajet pour arriver à l’heure quelque part, etc. 

    Ce sont ces seules pensées que je m’autorise sur le temps : utiliser le temps et refuser de me faire utiliser par lui, en me laissant dépasser par tout, comme le précise Rabelais ci-dessus… Tu verras que tu bloqueras les mauvaises pensées liées au temps !

    La Bruyère dit que “ceux qui emploient mal leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté.” J’ai fait longtemps partie de ceux qui subissaient le stress d’une journée trop vite passée ! Cela m’a fait réfléchir sur la gestion de mon temps ; je m’organisais très mal !

    Après la montre (à n’utiliser que pour les rendez-vous 😉), voici l’agenda (à remplir avec modération) ! Comment bien rentabiliser une journée ?!

    Savoir gérer son temps

    On n’imagine pas combien on peut brasser du vent, parfois. On se sent débordé, stressé parce qu’on n’est pas de bons gestionnaires du temps qui passe.

    Combien d’heures dans une journée ? 24h. Comment les répartis-tu ? 

    Pour parvenir à tout boucler, plusieurs questions se posent :

    • Combien d’heures dans ma journée de travail ?
      • Ces tâches requièrent combien de temps ? 
      • Ma to-do list n’est-elle pas trop conséquente, si je n’ai que 7h ? 

    (Il serait déraisonnable et stressant de programmer 10 tâches alors qu’on ne peut en effectuer que 7 !)

    • Combien de temps de transport ?
    • De combien d’heures de sommeil ai-je besoin ?
    • Combien de temps pour mes repas ?
    • Combien de temps pour moi ? (loisir, sport, détente)
    • Que dois-je faire avant le coucher, et combien de temps cela me prend ?

    Tu vois l’idée ? En fonction de tes besoins en matière de temps, tu adaptes :

    1. Ton lever/ton coucher : attention au sommeil ! Sa qualité /quantité te permettra de faire tout ce que tu as prévu !
    2. Ton agenda : préparer, planifier, organiser
    3. Tes listes : prioriser, attention de ne pas trop les allonger, reste cohérent(e)
    4. Tes exigences : bloque tout ce qui te pollue, te dérange : portable, notifications, certaines personnes…
    5. Tes besoins : demande de l’aide si tu ne peux pas faire tout tout(e) seul(e), à ton patron, ton(a) conjoint(e), un proche…

    Et puis, et puis… il y a toutes ces tâches qui sont chronophages et énergivores, futiles, stériles, inutiles, déb… (je le dis ?), oui débiles, qui vont grignoter des poignées de minutes qui se transforment en heure(s) : consulter toutes les minutes son portable, passer (trop) de temps au téléphone, se promener sur les réseaux sociaux, regarder 4 épisodes d’une série-tv à la suite (Quoi ! Il est 2h du mat’, là !)…

    Si j’ai une recommandation à te faire pour arrêter de dire que tu n’as pas le temps :

    “Tu peux gaspiller ton argent et tu te retrouveras seulement sans argent, mais gaspille ton temps et tu auras perdu une partie de ta vie.” (Michael Lebœuf)

    À la place de tout ce qui est futile, stérile, inutile, etc… par quoi peux-tu le remplacer pour mieux optimiser tes journées, pour profiter de la vie ?

    Par des heures de sommeil ? Par un bon bouquin ? Par une dînette entre amis ? Par une activité physique ? Par ce qui te rendra heureux(se) ? 😉 

    Prendre la vie comme elle vient !

    Un imprévu ? Une visite ? Une panne ? Une grève de transport ? Et tout notre emploi du temps est chamboulé. C’est vrai que ce n’est pas agréable quand un grain de sable vient enrayer notre planning bien huilé. C’est contrariant, c’est comme un château de sable qui s’écroule alors qu’on l’a bâti soigneusement.

    Et si ces “contrariétés” étaient justement destinées à nous stopper dans la frénésie de nos journées surbookées ?!

    Et si elles nous permettaient de souffler, d’apprécier ces pauses forcées ?

    Pour ma part, j’aime bien me dire : “Ah ! Peut-être que cela me préserve de quelque chose de plus ennuyeux, de plus grave…” Je ne le saurai peut-être jamais, mais relativiser apaise mes pensées qui restent positives. J’en profite pour préparer un thé avec “le visiteur surprise”, appeler une amie le temps qu’Internet refonctionne, aller faire un tour sur ma terrasse pour délasser mes épaules et mes cervicales. 

    Si tu veux goûter au bonheur de la vie, accepte l’inévitable.” (Pierre Dagenais)

    Décide d’apprécier chaque instant, chaque minute, chaque heure qui s’égrène dans ta journée. De prendre la vie du bon côté et comme elle vient ! Et tu t’apercevras que la vie n’est pas si triste, finalement, que la vie est belle !

  • Dire « non » à ses pensées négatives !

    Dire « non » à ses pensées négatives !

    Bien souvent, nous sommes les premiers à nous juger, nous accuser, nous critiquer avec des mots d’une dureté implacable.

    Peut-être qu’ils proviennent de nos pensées négatives, elles-mêmes engendrées par ce que les autres pensent et affirment que nous sommes…?

    Comment renverser l’illusion du soi est un grand défi, je te l’accorde. Mais il n’est pas impossible à relever…

    Ma mère m’a souvent dit, quand je lui tenais tête (enfant comme adulte) : “Tu es bien comme ton père !” Ah ! La phrase à ne pas prononcer ! C’était tout sauf un compliment pour moi et j’étais extrêmement blessée. Et le pire, c’est que je l’ai cru longtemps. Comme lui, je serai, comme lui je ferai. Encore une illusion ! Tu n’imagines pas les erreurs que j’ai commises en évitant de lui ressembler ! Alors que mon père est quelqu’un d’admirable, peut-être pas pour ma mère à ce moment-là, qui vivait des difficultés dans son couple. Comme beaucoup.

    Bon, j’ai appris que je n’étais pas… lui ! Mais bien moi. Oui, avec son ADN, son patronyme, une partie de son caractère, de son physique, mais je ne suis pas lui. Et je n’ai pas la même vie non plus.

    Alors, si des paroles similaires t’ont déjà blessé(e), et t’ont donné l’illusion d’un soi complètement déformé et bourré de défauts, c’est peut-être le bon jour pour toi d’enlever ta carapace. Comme une renaissance, en quelque sorte. 

    “Reprendre le contrôle sur nos pensées, c’est aussi se (re)définir dans la réalité.”

    Voyons ce que tu dis que tu es… Et saisis la bonne clé pour définir qui tu es et t’accepter tel(le) que tu es.

    Je suis moche, gros(se), petit(e), pas assez musclé(e)…

    “J’ai le nez cabossé de mon père, je fais tout pour éviter de me mettre de profil, j’ai honte de mes larges narines.”

    Mon nez est une partie infime de mon corps. Il est utile : grâce à lui, je respire, je renifle de bonnes odeurs (comme les mauvaises, d’ailleurs !). Il m’alerte d’un danger (fuite de gaz, incendie…). Il est utile, mais il n’est pas moi. 

    Ceux qui m’aiment disent qu’il me donne du caractère, qu’il est stylé ! Ceux qui m’aiment m’aiment pour ce que je suis et non pour mon physique… Ils font la différence entre mes qualités humaines et mon corps… Comme mon apparence n’est pas si importante pour eux, alors elle n’en a plus autant pour moi.

    🔑 Peu importe comment tu te trouves… Accepte-toi comme les autres t’acceptent aussi, comme ceux qui comptent pour toi, et tu vivras mieux !

    Je suis trop nul(le), bon(ne) à rien, inutile…

    C’est une phrase que j’ai entendue pendant près de 6 ans, tous les jours, quand j’étais mariée. Évidemment, ça laisse des traces. J’en ai été persuadée, c’est devenu peu à peu une croyance. Celle qui m’a définie ni assez douée ni capable pour réussir dans la vie.

    Tout ce que je faisais, je le faisais en tremblant, au début. Par peur des représailles, des moqueries, des cris.

    Puis, quand j’ai monté ma boîte – il fallait oser, pour une peureuse comme moi ! -, les clients ont commencé par me complimenter, et pratiquement à chaque fois qu’ils repartaient avec leurs commandes, satisfaits. J’en étais… retournée !

    Cela n’a pas suffi à renverser totalement cette pensée négative. Il m’a fallu un séminaire pour cela, 23 ans après !

    J’aurais aimé qu’on me dise alors, beaucoup plus tôt, comme je te le dis à toi :

    🔑 Comme tout le monde, tu as des qualités et des défauts. Tu as des talents et des compétences. Travaille plutôt tes forces que tes faiblesses car sinon, tu perdras trop de temps. 

    La vie est une école, et ce que tu ne sais pas faire, il est toujours temps de l’apprendre ! Alors, fonce ! Non pas pour prouver le contraire, mais parce que tu veux avancer.

    Je ne vais jamais réussir comme mon père, mon frère, mon ami, mon voisin…

    La comparaison, c’est encore une étape à éliminer, parce qu’elle est un obstacle au bonheur. On se crée des illusions sur la réussite des autres, sur le confort des autres, sur leur bonheur apparent. Or, les critères de réussite des uns n’en sont tout simplement pas pour les autres.

    Tu as ta propre histoire à raconter, tes expériences personnelles à vivre sans qu’il te soit utile de copier, de chercher à reproduire le schéma des autres. Toi aussi, tu as ton mot à dire, des traces à laisser dans la vie des autres, des sentiments à partager, des projets à créer.

    🔑 Ose la différence, accepte tes différences et cultive justement ce qui te distingue des autres. Sois fier(ère) d’être hors du “moule”. Donne-toi tous les moyens de percer, de te rendre utile, de progresser, de t’élever. Ignore les apparences, ce que les autres disent de toi, toutes les futilités, d’autres freins au bonheur. Et tu te sentiras libre.

    Je suis un(e) peureux(se)

    Les émotions ne te définissent pas, et si certaines restent ancrées, elles peuvent être déverrouillées.

    Jusqu’à l’âge de 18 ans, j’ai refusé de prendre le train, j’avais peur de tout. Des gens, de me perdre, des agressions, du regard des autres. Bref, je restais enfermée chez moi parce que des tas d’émotions négatives me contrôlaient.

    Pour faire court, j’ai fait sauter la porte de la prison en me forçant… en prouvant que j’étais capable. Ce n’était pas nécessairement la bonne méthode, mais en commençant à taper dans le béton, après, tout devient du beurre !

    🔑 Hors de question de laisser la peur nous paralyser ! Trouve-toi une pensée positive pour te libérer. La mienne, je l’ai tirée du Psaume 23 dans la Bible, que tu as forcément entendue dans les films. “L’Éternel est mon berger, je ne craindrai rien… Quand je traverse la vallée de l’ombre, je ne craindrai rien, car tu es avec moi… Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie.” 

    Et j’ai envoyé valser ma peur de vivre, tout simplement. Cela a pris du temps, parce que je n’en étais pas consciente… et le dernier verrou a sauté.

    Dis-toi que tu n’es pas une émotion, tes pensées, ton physique, tes biens, que tu n’as pas tout hérité de ton père ou de ta mère… Tu es bien unique, tu es toi, en devenir. Et tu sauras dire “non” à toutes ces pensées toxiques.

    J’ai gardé le meilleur pour la fin :

    “La clé est de tenir compagnie uniquement à des personnes qui vous élèvent, dont la présence suscite le meilleur en vous.” (Épictète)