Étiquette : Perception

  • Quand les événements nous bousculent : subir ou rebondir ?

    Toute ma vie a été parcourue d’événements plus ou moins bons, comme tout le monde, j’imagine ! J’en ai provoqué certains, d’autres me sont tombés dessus, sans que je les vois venir. Chacun m’ont construite, et “curieusement” ce sont les pires qui ont contribué à me faire devenir la femme heureuse et épanouie que je suis aujourd’hui. J’ai trouvé ma voie, et je souhaite te partager mes expériences qui te conduiront dans le chemin du bonheur que plus de 2 milliards de personnes ont emprunté avec moi.

    À chaque fois qu’un événement est venu me frapper, j’ai pu et su rebondir, parce que je crois que j’ai été créée avec ces deux ingrédients : optimisme et humour. J’ai cette capacité de voir toujours le bon côté des choses plutôt que le mauvais. J’ai acquis, au fil des années, une nature battante mais il y a quelque temps déjà, un dernier événement est venu me couper net dans mon élan, alors que j’étais en train de réaliser mon rêve.

    Par un heureux concours de circonstances

    Tu connais le triangle des Bermudes ? J’en ai traversé un, sauf que je ne me suis pas perdue, malgré mon introduction un peu alarmante. Après une année douloureuse sur le plan de la santé, ou un autre rêve (Oui, je suis une belle rêveuse !) s’est transformé en illusion… Bon, je te raconte vite fait ? 

    Deux hernies discales sont venues interférer avec mon bonheur que j’avais placé dans la création de mon entreprise de déco. Le chirurgien, qui devait m’opérer, m’a regardée d’un air mi-amusé, mi-las : “Vous n’êtes pas taillée pour faire de la décoration. Vous avez vu vos bras ? (Il m’a dit que j’avais des bras comme des ailes de poulet, à dire vrai…) Votre constitution ? Vous voulez provoquer d’autres hernies ? Parce que vous n’en aurez jamais fini avec…” Je n’ai pas craqué devant lui, mais un peu plus tard… 

    Pourquoi ??? Pourquoi moâââ ?

    Les hernies sont parties ! Oui, aussi étonnant que cela ! Je te le raconterai peut-être une autre fois… Mais pendant les 6 longs mois de souffrance où j’étais très souvent couchée, j’ai eu le temps de mûrir, de réfléchir sur le sens de ma vie. “Vraiment, Lisa, tu veux te tuer à la tâche, avec cette entreprise de déco ? La recherche de clients, les projets à monter, les chantiers à suivre…? Ça représente à tout casser : 10-12h de boulot X 6 jours = 72 heures par semaine !!! Et si ta voie était ailleurs ? Et si le bonheur, c’était autre chose ?” J’ai pris 3 mois sabbatiques, durant lesquels une connexion improbable a eu lieu entre Paris, Strasbourg et Bordeaux (où je vis).

    Je te résume ! Je suis devenue rédactrice en l’espace de quelques semaines, mise en relation par une amie parisienne avec un client strasbourgeois, moi, une bordelaise passionnée d’écriture ! (Oui, une autre passion.) Et là, ma passion qui se transforme non pas en illusion, mais en job, avec une belle perspective d’un an au minimum de contrats assuré.

    Sauf que, cela ne n’est pas passé comme prévu.
    Encore un rêve qui part en fumée.
    Encore une illusion brisée.
    Pourquoi ??? Là, je n’y comprends vraiment plus rien…

    Un événement en cache un autre

    Toi aussi, tu commences à douter du bon côté des choses à ces deux rêves brisés coup sur coup ?

    Pendant ce temps douloureux où, shootée par la morphine, je me demandais ce que j’allais devenir, cette introspection m’a fait sauter sur l’opportunité d’apprendre un nouveau métier, en rapport avec mon autre passion. Car il était évident que je ne pourrai pas devenir décoratrice, même sans hernie discale !

    Si j’avais eu une mauvaise perception des événements 😭

    J’aurais pu :

    • M’apitoyer sur mon sort, ma fragile constitution 
    • Pleurer les beaux chantiers qui m’attendaient 
    • Regretter la créativité puissance mille dans ce métier où la mode, les styles, les goûts changent vitesse grand V 
    • Me morfondre sur ce contrat qui s’est terminé en queue de poisson 
    • M’affoler que la porte se referme alors qu’un énorme réseau se présentait à moi
    • Perdre ma zen attitude, qui reposait sur la sécurité financière apportée dans les deux cas

    J’ai regardé de l’autre côté du miroir

    Et qu’ai-je vu ?

    • Que cette profession (rédactrice) était florissante, on a besoin de plumes un peu partout !
    • L’opportunité de devenir totalement indépendante.
    • La chance incroyable d’écrire uniquement sur des sujets qui m’interpellent (Comme le bonheur ??? 😁) !
    • Le bon moment pour écrire pour moi, car si j’ai aidé bon nombre d’auteurs à remplir leur blog, aujourd’hui, je suis heureuse d’écrire sous ma propre identité

    La morale de mon histoire

    Ce ne sont pas les événements qui m’ont rendue malheureuse ou heureuse, mais la perception que j’en ai eue… Il y a du bon et du mauvais en toute chose…

    Les hernies m’ont permis d’éviter la catastrophe si je m’étais engouffrée dans un métier si lourd, si compliqué. C’est vrai que je ne suis pas taillée pour ! Mais je reste passionnée de déco et je customise toujours des meubles, des objets, pour le plaisir ! D’ailleurs, si tu veux une astuce, écris-moi ! 😁

    Alors dois-je dire “merci” aussi à la vie quand je me prends un mur ? Un problème de santé ? Je l’exprimerais autrement : j’ai élargi mon point de vue pour voir le même événement sous des angles différents. Cela m’a conduite à abandonner des ambitions démesurées, des attentes déraisonnables. Et oui, aussi des salaires qui vont avec, mais comment et quand les dépenser après 72 heures par semaine ??? 

    “Les vérités de la vie se comparent à des attentes réalistes et font disparaître les raisons d’être malheureux.” (Mo Gawdat)

    La rupture du contrat anticipée m’a permis de prendre mon envol : je suis libre et heureuse de l’être ! Alors, merci à ce client de m’avoir lâchée sans parachute !

    J’ai adapté mon événement à la formule du bonheur : j’ai revu à la baisse mes attentes. Mon bonheur est supérieur ou égal aux événements qui traversent ma vie, moins mes attentes par rapport à ma vie rêvée… 

    Je ne m’enferme plus dans l’illusion et je suis sortie définitivement de mon état de confusion parce que j’ai adopté cette formule. 

    Si tu souhaites apprendre toi aussi à résoudre cette équation du bonheur à chaque occasion de ta vie, alors accroche-toi, le voyage vient juste de commencer !

  • Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir

    Étape 1

    Je suis certaine que tu t’es déjà posé la question… Comment endiguer la souffrance, sortir du mal-être ? Ai-je droit au bonheur ? Pourquoi les autres sont-ils heureux, et pas moi ?

    « Sans nos pensées, nous retournerons à notre état par défaut de notre enfance : le bonheur. » (Mo Gawdat)

    Tu te doutes bien qu’on ne peut pas lutter contre 42 000 pensées négatives par jour… Pas même une seule ! Nous sommes incapables de lutter contre celles qui s’accrochent à notre esprit, responsables de notre contrariété, de notre souffrance.

    Dans notre approche du bonheur, nous allons apprendre progressivement à contrôler nos pensées, à veiller sur celles qui polluent notre quotidien afin qu’elles ne s’incrustent pas. 

    Nous avons vu dans Rêves ou illusions ? que :

    • Changer la perception des événements est un premier pas pour retrouver le bonheur 
    • Rééquilibrer nos attentes avec la réalité a le pouvoir de briser le cercle des illusions

    À la fin de cet article, tu sauras installer de nouvelles habitudes dans tes pensées. Elles se déroulent en 3 étapes dans lesquelles je vais glisser plusieurs astuces à exploiter au quotidien.

    Nous allons aborder la première étape, que je qualifie d’indispensable, parce que c’est en fonction d’elle que les deux autres seront moins difficiles à mettre en place dans ton système de pensée.

    1ère étape- “Le nettoyage de ton disque dur”

    Cette étape se transforme peu à peu en habitude. Elle consiste à purifier tes pensées en éliminant les mauvaises. Comment faire ? Et pour que ça dure ?
    Je te propose 2 astuces, simples et efficaces.

    Astuce 1 : visualiser une belle image

    Quand une mauvaise nouvelle tombe, ou une contrariété, tu as peut-être tendance à penser :

    • C’est toujours sur moi que ça tombe !
    • Jamais ça ne va s’arrêter !
    • J’en ai marre ! 
    • À peine je règle un problème, qu’un autre surgit, c’est toujours pareil !

    Quand cela m’arrive, je “regarde” une belle image : ma préférée, c’est l’océan, et principalement la plage du Phare des Baleines de l’Ile de Ré, tu connais ? 😉 Pendant que je suis en train d’écrire ce paragraphe, là, je la vois. D’un vert émeraude, avec des nuances d’un bleu profond, légèrement agitée. Les plateaux qu’ont formés les rochers où se sont incrustés de petits coquillages. Le sable fin, que la lumière douce d’un ciel voilé vient à peine jaunir. Cette vision m’apaise, et je ne pense plus à mon problème du moment. 

    Ensuite, quand nos émotions premières  – négatives – se sont dissipées grâce à elle, on peut se mettre à penser concrètement et positivement :

    • Bon, comment je m’y prends, maintenant ? Quelles sont les solutions ?
    • Bah, ça arrive à tout le monde !
    • Je ne suis pas le(la) seul(e) à encaisser de mauvaises nouvelles !
    • La vie, c’est fait de hauts et de bas !

    💡 Action : il te suffit de collecter la bonne image qui va purifier instantanément tes pensées : soleil couchant, une prairie fleurie, les eaux tranquilles d’un lac, un paysage de montagne, etc. Si tu manques d’inspiration, regarde sur internet…

    Astuce 2 : écouter de la belle musique

    Personnellement, elle vient souvent en seconde position, car je suis fan de musique. J’en écoute tout le temps !

    Je mets en route mes playlists préférées qui dégagent sérénité, joie, énergie ou douceur. Elles ont l’avantage de dissiper les craintes, les doutes, la fatigue morale. 

    Une fois, je suis sortie d’un repas de famille complètement abattue. Vite ! Vite ! J’ai lancé dans la voiture des chansons gaies, positives, qui m’ont instantanément apaisée. Je n’ai plus pensé aux paroles entendues, aux comportements des uns et des autres. J’ai chanté à tue-tête pendant 45 mn, le temps de rentrer. Non, je n’ai pas laissé mes pensées me voler ma joie !

    💡 Action : j’écoute très souvent U2 ou une musique diffusée 7/24 : Calm Piano Music. Tu m’en diras des nouvelles ! Sinon, à toi de te créer des playlists selon tes besoins du moment : musiques de film, musique blues-jazz ou classique… 

    Astuce 3 : méditer avec de la lecture

    Rien de tel qu’un bon livre pour apaiser ses pensées. Avant, je croyais que me planter devant une série allait interrompre le flux de mes pensées pas toujours réjouissant ou reposant.

    Sauf que les écrans, quels qu’ils soient, vont activer notre cerveau pourtant en demande de repos et déjà très agité par nos pensées. Selon moi : à éviter !

    J’ai trouvé mieux ! Me coucher vers 21h/22h et calmer mes pensées jusqu’à ce qu’elles clignotent au ralenti comme mes paupières avec un bon bouquin.

    Je lis parfois des romans historiques (Je te recommande les sagas de Ken Folett : Les pilliers de la terre (en 4 tomes…) sinon des ouvrages spirituels comme L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, Le Roi, le sage et le bouffon de Shafique Keshavjee ou encore Le prophète de Khalil Gibran, La lumière du monde de Christian Bobin. Et la Bible, mon livre de sagesse préféré.

    💡 Action : va faire un tour en librairie ! Ou sur Amazone…

    Bonus : j’aime bien piocher une petite lecture “au hasard” avant d’éteindre la lumière, dans les Pensées du Soir de Carl Hilty. C’est un petit livre que j’ai déniché dans une brocante auquel il manque quelques pages. Un extrait :

    Ne te dispute jamais en pensée avec quelqu’un. Cela aigrit le cœur plus qu’une véritable dispute et c’est la cause de beaucoup d’agitation intérieure (…) C’est amasser la folie sur sa tête.

    Pas mal, non ? 😉

    Retiens que ce nettoyage est quasi quotidien, dès qu’un événement, la fatigue, le stress, l’accumulation de tâches viennent polluer nos pensées. À chaque fois qu’une pensée négative surgit, utilise cette stratégie, et elle deviendra une bonne habitude. 

    À suivre : les 2 prochaines étapes pour que nos pensées cessent de faire des dégâts.

  • Comment changer sa (mauvaise) perception des événements

    Comment changer sa (mauvaise) perception des événements

    Parfois, nous nous obstinons à vouloir changer les autres, une situation, le monde, sinon son monde… alors qu’il suffit juste de modifier son propre regard. De mauvaises lunettes (ou objectif), un manque de recul, un seul angle d’observation, et c’est notre bonheur qui est menacé. On s’est levé peut-être du bon pied, mais la moindre contrariété vient balayer notre bonne humeur.

    Les émotions négatives comme l’anxiété, le mal-être, le découragement, la frustration ou la déception proviennent la plupart du temps de notre manière de juger les événements. Cette dernière est souvent faussée par une multitude de taches aveugles qui obstrue notre vision de la réalité. Pour te rafraîchir la mémoire, (re)plonge-toi dans ces deux articles : Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ? et Comment renverser les 4 mauvaises habitudes qui nuisent à notre bonheur ?

    Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.” (Anthony de Mello)

    Voici 3 attitudes que la vie m’a appris.

    1- Changer son système de communication

    Encore un changement ! 

    “Sans changement… pas de changement !”

    Durant une bonne partie de ma vie, j’ai mal pris les propos des uns des autres et surtout certains événements de ma vie. Parce que j’avais une perception erronée de la réalité, en fonction de ce que j’avais reçu de mon éducation ou déjà vécu. 

    J’interprétais tout de travers, de manière excessivement négative jusqu’à même transformer des blagues anodines des copains en répliques acérées comme des couteaux. Le p’tit bout de femme que j’étais pouvait se comporter comme une véritable tigresse : je montrais griffes et crocs en permanence. Quelle déplorable façon de communiquer !

    On m’a expliqué patiemment – des personnes bienveillantes croisées sur ma route –  que parler, ce n’était pas hurler. Qu’échanger, ce n’était pas asséner des coups de mots. Alors,  j’ai réfléchi et travaillé sur mes émotions négatives comme : l’estime de soi, le regard des autres, le rejet, le besoin de reconnaissance, etc.

    Quand j’ai trouvé enfin mon équilibre après un énorme travail sur moi, j’ai revu tout mon système de communication

    📢 Plutôt que supposer ou mal interpréter, verser dans l’exagération ou la déformation ou encore tomber dans le mélodrame, il est préférable : 

    • De penser premièrement que la personne en face de soi est bienveillante et pas l’inverse
    • D’aller voir la personne et l’interroger gentiment sur ses intentions
    • De demander des explications quand l’ambiguïté des propos nous fait douter
    • De se poser, réfléchir avant de parler et d’agir 

    Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l’amélioration.” (Joseph Joubert)

    2- Nettoyer régulièrement son “objectif”

    Tes lunettes sont sales, tachées par tes traces de doigts, la poussière ? Tu vas alors attraper un kleenex ou le bord de ton tee-shirt pour les essuyer. Sais-tu que tu peux faire la même chose avec la perception de tes événements ?

    Change la façon dont tu vois les choses. Et les choses que tu vois changeront.” (Wayne W. Dyer)

    Tu ne peux pas changer ton conjoint, ton patron, tes enfants, une situation ? Change ton regard sur chaque personne qui altère ton bonheur, te crée des soucis, influence tes humeurs ou te gâche la vie.

    Mais comment ? 

    👓 En apportant des touches de couleurs, autrement dit du positif dans ta vie, dans leur vie, dans la situation, tu verras combien la situation en question peut changer et se simplifier. Ce que tu juges désagréable ou insupportable peut évoluer favorablement.

    • Retirer systématiquement les “moins” dans toute situation et ne garder que les “plus”  ; et compenser
    • Focaliser sur les qualités des autres plutôt que leurs défauts
    • Chercher patiemment des solutions pour transformer les inconvénients en avantages

    Ma façon à moi de “nettoyer mes lunettes” ou mon objectif, c’est d’apporter du positif partout. Et mon attitude me permet de garder de l’altitude sur tous les événements de ma vie. J’arrive ainsi à changer le cours et la finalité de la plupart parce que j’ai changé la perception que j’en avais.

    3- Programmer des pauses le plus souvent possible

    Parfois, c’est la fatigue qui peut être la cause d’une mauvaise interprétation de nos événements. On dit alors que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et on tombe dans l’exagération. (Voir l’article suivant : Tendance à l’exagération : quand notre cerveau nous fait souffrir

    Le travail, les études, la famille et les soucis du quotidien sont autant de facteurs qui peuvent altérer la réalité, notre réalité. Il est alors temps  de s’arrêter, de penser à soi avant d’aggraver par une dépression ou un burn out une situation déjà compliquée.

    💡 Voici ce que j’entreprends régulièrement lorsque la perception de mes événements devient terne, vire à l’inquiétude ou penche vers le négatif.

    • Je me ressource auprès de mes amis au cours de petites soirées.
    • Je pars en randonnée dans la nature.
    • Je reste lovée dans mon canapé avec un bon livre.
    • Je crée une atmosphère sereine avec une musique zen et des bougies, et je reste immobile, tranquille.
    • Je m’octroie un week-end toute seule.
    • Je coupe tous mes écrans pendant une durée d’au moins 48h ; je ne réponds à aucun message ni aucun mail.
    • J’écris les pensées qui me viennent à l’esprit durant cette retraite imposée.

    C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.” (La Bible)

    Solution d’entraide : faire une thérapie

    Quand le changement qu’on entreprend dans notre façon de percevoir ou de communiquer est insuffisant, quand le repos n’améliore pas notre vision des événements, la thérapie cognitivo-comportementale pour venir à bout de ses comportements dits de “distorsions cognitives” est préconisée.

    En quoi consiste-t-elle ?

    Le psychothérapeute va axer son aide sur la modification de la pensée et va moins s’intéresser au passé et au présent de la personne – son environnement, ses croyances, ses émotions, etc. – afin d’influencer positivement le comportement en cas de troubles d’anxiété.

    Plutôt que de fuir les situations stressantes, la personne y sera confrontée afin de modifier toutes ses fausses croyances, ses interprétations erronées des événements ou des personnes à l’origine de ses peurs. Cette thérapie s’accompagne d’exercices, une mise en application destinées à rétablir peu à peu la réalité jusque-là déformée. Le médecin agit alors comme un “coach de vie”, orientant la personne sur le chemin de la vérité (et du bonheur !) à force de questions, d’informations, et en amenant les preuves de ses comportements, pensées ou propos irrationnels.

    En réalité, adopter les bons réflexes en cas de “crise de panique” permettra de la traiter de manière immédiate, sinon instantanée. Quelques séances avec un spécialiste permettront de pratiquer les bons exercices pour traiter ce mal-être jusqu’à s’en débarrasser totalement.

    Je t’invite à un voyage sensoriel fort et puissant en cliquant ici !

  • Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

    Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

    C’est défi de taille que je te propose de relever si tes émotions te mettent les nerfs à vif. Avant tout, il est important de comprendre qu’une bonne santé émotionnelle a des répercussions phénoménales dans tous les domaines de notre vie, tout comme une mauvaise santé.

    Avec des outils comme l’imagerie cérébrale, des chercheurs ont analysé pendant plusieurs décennies le fonctionnement des émotions. Ils ont démontré que les personnes dotées d’une “forte intelligence émotionnelle” menaient une vie équilibrée : elles font du sport, s’alimentent sainement, dorment paisiblement, ont des comportements adaptés et normaux. Elles ne souffrent d’aucun trouble mental. De plus, leur vie s’en trouve allongée, car en meilleure santé. Le taux de risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète ou de cancers chez ces personnes est plus bas que celles qui ont de mauvaises habitude de vie, stressées, ce qui affaiblit leur système immunitaire.

    Parfois, nous sommes impuissants face à certaines émotions parce que nous ne savons ni les identifier, ni les interpréter, encore moins les contrôler. Plus notre santé émotionnelle (ou “intelligence émotionnelle”) est faible, plus notre corps va exprimer de troubles psychosomatiques. Bien pire : l’absence de contrôle de nos émotions peut entraîner des troubles anxieux jusqu’à la dépression et des troubles de la personnalité conduire à la bipolarité.

    Nous allons donc rééduquer notre cerveau en traversant 2 étapes pour chaque catégorie d’émotions :

    1. Identifier/interpréter nos émotions en apprenant à les écouter
    2. Dominer nos émotions 

    1- Identifier nos émotions en apprenant à les écouter pour mieux les comprendre

    Identifier ou interpréter passe par la phase d’acceptation ; reconnaître que certaines peurs nous emprisonnent, que l’on s’emporte parfois pour un rien est un grand pas vers la guérison. 

    Les écouter, c’est nous permettre de les comprendre pour réagir dans le sens opposé, tout comme les pensées qui ont un pôle “plus” et un pôle “moins”.

    Comment réagir ? Avec maîtrise de soi !

    Si nous sommes capables de donner libre cours à nos émotions négatives, à nous laisser influencer par nos sentiments, à plus forte raison nous le sommes pour exprimer les émotions positives grâce à la maîtrise de soi. En adoptant cette bonne attitude qui ne demande qu’à être améliorée ! Car, bien entendu, c’est qui le chef de mon cerveau ??? C’est moi.

    La maîtrise de soi est l’un des piliers les plus importants dans le développement personnel. Sans cet atout, nous ne serions que des bêtes destinées à s’entretuer à la moindre contrariété, n’écoutant que leur instinct de survie ou dominant.

    Pour pratiquer la maîtrise de soi, 5 principes 

    1. Ne pas refouler ses émotions, les “regarder” venir pour choisir la bonne attitude
    2. Tout ramener à l’instant T : respirer, retour au calme (exercice de pleine conscience ici)
    3. Penser aux petits bonheurs (lire son carnet)
    4. Rester soi-même : ne pas chercher à devenir un automate dépourvu de sentiment
    5. Prendre du recul : apprendre à s’isoler, pour mieux accepter

    2- Contrôler ses émotions

    En apprenant à gérer ses émotions, on ne peut que remarquer l’impact phénoménal sur sa vie. Nous sommes aptes à prendre les bonnes décisions qui vont influencer le cours de notre vie, nous reconnecter avec les autres, nous aligner avec le bonheur après lequel on court sans cesse.

    Chaque catégorie d’émotion offre une clé simple et pratique (paragraphe ci-dessous) pour reprendre le contrôle et améliorer ainsi notre “intelligence émotionnelle”. C’est un travail qui demande courage, persévérance et constance. Deux bons mois de mise en application suivie sont nécessaires pour une reprise de pouvoir sur toutes les émotions qui gâchent ton existence. 

    Jusqu’à adopter de nouveaux comportements, de nouvelles habitudes de vie. Bien entendu, selon le niveau de gravité, consulter un spécialiste est fortement recommandé.

    1. La tristesse 

    Ce sentiment peut être passager suite à une mauvaise nouvelle, un événement contrariant. Mais s’il devient durable, il faut agir vite et bien.

    🔑 S’entourer des bonnes personnes, en parler avec ses proches, écouter de la musique, lire de bons livres édifiants, pratiquer une activité sportive, artistique, créative. L’attention est ainsi dérivée de l’objet de notre tristesse quand l’esprit est occupé. Éviter la consommation de substances addictives comme la surmédication, l’alcool, la drogue, etc. (Lire cet article sur les substituts du bonheur)

    2. La colère

    Elle est nécessaire pour manifester notre autorité. Or, quand les accès de colère se multiplient (quelles que soient les raisons, justifiées ou non), et nous entraînent dans une spirale de violence (verbale, physique), il s’agit d’éteindre la colère avant qu’elle n’explose et ne fasse de plus gros dégâts.

    🔑 Il s’agit d’apprendre la maîtrise de soi. Ne pas répondre, ne pas renchérir, ne pas hurler, voilà un exercice difficile quand on est de nature impulsive ou colérique. Le mieux est de se retirer, oui, au risque de paraître lâche. Préférer quitter la pièce et aller se calmer ailleurs, dans la nature, en mettant de la musique zen sur les oreilles. Aller faire du sport, se défouler avec des séances de fitness, sur un punching ball, éteindre sa colère en faisant des longueurs dans la piscine !

    3. La peur 

    C’est un processus déjà évoqué dans cet article : Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie.

    🔑 À travers ces 5 étapes du protocole A.I.D.E.S.”, il devient possible d’éradiquer toute forme de peurs. 

    En voici un résumé pratique : 

    • Les Avouer 
    • Les Identifier 
    • Décider d’en finir avec ses peurs
    • s’Engager
    • et Sauter les deux pieds joints dans la vie, enfin libre !

    4- Le dégoût 

    C’est une émotion très particulière qui fait appel à nos souvenirs, notre passé, nos expériences et parfois, notre imagination. Ce qui nous dégoûte ne va pas forcément dégoûter les autres. C’est pourquoi le traitement, face au dégoût, va être lié à la notion de temps. On dit que le temps efface les souvenirs douloureux, nous permet d’assimiler, de digérer, d’avaler la pilule restée coincée dans la glotte.

    🔑 “Laisser faire le temps”, “accepter la situation” car on ne peut la changer, “lâcher prise” sont des expressions qu’on a tous entendues et qui peuvent faire grimacer. Elles font pourtant leurs preuves. La résistance n’apporte rien de bon, c’est comme lutter contre des moulins à vent qui ne fait que prolonger et augmenter nos souffrances.

    Alors que les émotions sont universelles, elles restent cependant très individuelles et personnelles, car elles sont liées à notre histoire, notre vécu, notre passé. Nous ne les  ressentons ni au même moment ni pour les mêmes raisons.

    C’est pourquoi il est important d’identifier et interpréter nos émotions, d’apprendre à les comprendre pour mieux les gérer.

  • Comprendre le processus de nos émotions pour mieux gérer leurs effets

    Comprendre le processus de nos émotions pour mieux gérer leurs effets

    Nos émotions nous guident et nous motivent, comme elles nous conditionnent et nous dépriment. Elles nous permettent non seulement de nous sentir vivants mais elles nous mènent aussi la vie dure ainsi qu’à notre entourage !

    J’ai longtemps été victime de mes émotions. Je les ai laissées me dominer et me voler des pans entiers de ma vie parce que j’étais désemparée et impuissante face à leur pouvoir. 

    Oui, les émotions ont cette capacité à nous mener par le bout du nez, à faire de nous des jouets ! Et comme pour les pensées, il est possible de reprendre le contrôle sur elles afin de vivre mieux, de vivre heureux.

    Si tu en as assez de les subir, de passer du chaud au froid, du rire aux larmes, alors je te propose d’apprendre à les comprendre pour mieux les apprivoiser.

    Comment fonctionnent nos émotions ? 

    Tu auras sans doute remarqué que j’accuse souvent notre cerveau, principal responsable de notre état de malheur et de bonheur. Il fabrique également une multitude de filtres passée en revue dans des articles précédents. 

    Organisé en trois parties – le reptilien, le néocortex et le limbique, c’est dans la dernière que tout se passe ! Je te propose d’écouter les explications de cette courte vidéo.

    C’est la faute au limbique !

    Ce n’est pas pour rien que le limbique est appelé aussi “cerveau émotionnel” ! Il est le centre des émotions de la mémoire à long terme. Ses fonctions sont très importantes ! On peut mémoriser, s’émouvoir et décider. Oui, c’est grâce à lui que tu es capable de prendre des décisions car il communique avec les deux autres cerveaux. Il contrôle et approuve sans réfléchir les choix de ton cortex, qui est ton “Q.G.”. C’est dans ce “Quartier Général” que sont traitées les données rationnelles que tu as relevées, où s’activent à la fois raisonnement, compréhension, logique et conscience. 

    Le reptilien, quant à lui, marche à l’instinct : il répond à tes besoins fondamentaux entre autres. Parfois, il peut prendre le dessus sur les deux autres ! 

    Compliqué ?! Non ! Mais comprendre te permettra de mieux gérer tes émotions :

    • Quand tu es en forme, motivé(e), tu vas aider ton cortex à travailler. 
    • Quand tu es raplapla, stressé ou triste, ce dernier va lancer un signal d’alerte à ton cerveau reptilien qui active le pilote automatique, autrement dit le “mode survie”. On subit alors des blocages, devenant incapable de réfléchir, de comprendre, voire même de s’activer.

    C’est en travaillant sur ses émotions que tout se remet en ordre.

    “Nos réactions émotionnelles ne résultent pas d’un événement extérieur, mais sont issues de notre système de pensée et croyances.” (Richard Carlson)

    Quelles sont ces émotions qui nous font faire “le grand 8” ?

    Les émotions s’affichent sur nos visages, elles trahissent nos comportements, nos gestes, elles se remarquent dans nos paroles. Elles sont influencées par notre système de pensée, nos croyances, notre éducation, sans oublier le passé.

    Certaines nous enveloppent comme des vêtements sales et lourds à porter suite à des événements difficiles comme la perte, la séparation, le deuil, la maladie, etc. Elles se manifestent aussi en fonction des autres, de nos relations parfois compliquées qui génèrent déceptions ou frustrations, des blessures difficiles à refermer.

    D’autres, au contraire, colorent notre vie, la rendent agréable, passionnante et vibrante. Elles nous donnent des ailes, illuminent notre visage, transforment notre quotidien et nous maintiennent en bonne santé.

    Elles sont classées en 6 catégories de base comme : 

    1- La tristesse 

    Tu connais sûrement la tristesse. Ce mal-être indéfinissable qui colle à la peau, accompagné d’accès de larmes et de désespoir, de chagrin et d’impuissance. Dont en ont fait l’éloge Juliette Gréco ou encore Laurie Darmon. Qu’on ne sait pas soigner, comme on le ferait d’un rhume banal à l’aide d’un Doliprane. Elle peut être passagère, suite à un événement, une mauvaise nouvelle, mais quand elle s’installe ou s’aggrave, elle prend la forme sournoise de la dépression.

    2- La colère

    Qui peut prétendre ne s’être mis jamais en colère ? Parfois imprévisible, sourde ou violente, la colère surgit comme un diable enragé de sa boîte lorsqu’on le titille un peu. Elle fait mal : à soi, aux autres. Elle provient de notre passé, de blessures et de traumatismes non guéris, d’un manque de maîtrise de soi, de confiance et d’estime de soi. Elle est de nature réactive, impulsive et irraisonnée la plupart du temps.

    3- La peur 

    Avec ses dérivés comme l’anxiété, le stress, les inquiétudes, les angoisses, les phobies, les frayeurs, le trac, le vertige, etc., elle a un pouvoir… terrifiant ! Elle paralyse nos capacités, étouffe notre potentiel, vole notre joie de vivre. Elle tue nos rêves, ruine nos projets. Certaines personnes la vivent comme un réel handicap, se privant de sorties, de rencontres, de changement, d’opportunités, etc. 

    4- Le dégoût 

    Moral ou gustatif, le dégoût laisse un goût amer dans la bouche… En rapport avec nos cinq sens, il peut nous éviter de regarder, toucher, manger, écouter n’importe quoi qui serait nocif pour notre santé physique et/ou émotionnelle. Il se manifeste aussi envers les autres, soi-même, face aux injustices et aux aléas de la vie, aux blessures relationnelles, aux déceptions. Le Larousse nous apprend que c’est une sensation d’écœurement, un haut-le-cœur provoqué par quelque chose qui déplaît. Ou bien, c’est un sentiment d’aversion, de répulsion, provoqué par quelqu’un, quelque chose ; fait d’être dégoûté, de ne plus avoir de goût pour quelque chose, d’intérêt, d’attachement ou d’estime pour quelqu’un.

    5- La surprise 

    Elle surgit devant la nouveauté, la beauté et l’inconnu et traduit l’émerveillement, la joie. Elle excite également nos sens en créant des réactions sur nos états physiques, physiologiques et psychologiques. On peut tour à tour sécréter de la salive, frissonner, avoir la pupille dilatée, éclater de rire, émettre des sons ou pas, entendre notre cœur battre la chamade, avoir le souffle ou les jambes coupés, autant de manifestations facilement interprétables ! C’est une émotion qui en génère d’autres : la joie, quand on est agréablement surpris mais elle peut virer au rouge ou au bleu quand elle est mauvaise et déclencher d’autres émotions comme la colère, la peur… On ne réagit pas tous de la même manière face aux surprises, c’est ce que nous verrons dans le prochain article.

    6- Le bonheur

    Mot banalisé qui ne veut plus rien dire, mélangé à toutes les sauces, copié, tronqué, dérivé, le bonheur, pourtant, existe ! C’est une émotion bien réelle qui est facilement reconnaissable : sourire qui remonte jusqu’aux oreilles, rire qui résonne, yeux pétillants et malicieux. Cette émotion positive se traduit par un surcroît d’activité de notre cortex préfrontal gauche. Bien souvent cette émotion se fait éclipser par nos souvenirs, notre imagination, issus de notre cerveau préfrontal, le cortex. Et bien vite, on lui permet de mettre notre bonheur à la porte. Sécrétée par notre cerveau, il est important de rééduquer ce dernier pour vivre heureux !

    Ces émotions jouent un rôle important dans notre vie : elles nous rendent majoritairement malheureux parce que notre cerveau n’est capable de générer que 30 à 35% de pensées positives. Cependant, on a toujours le choix : les étouffer ou les exprimer mais pas n’importe comment :

    • Étouffées, elles ressortiront un jour ou l’autre et feront plus de dégâts que la nitroglycérine.  
    • Exprimées, avec une certaine maîtrise de soi, elles nous permettront d’équilibrer notre formule du bonheur qui ne dépend pas des circonstances mais de la bonne attitude face à ces derniers.

    Alors, comment empêcher les émotions négatives de nous mettre la tête à l’envers ? Comment maintenir notre état émotionnel en bonne santé pour garder la tête haute, quels que soient les événements de notre vie ? C’est ce que nous révèle la suite de cet article : Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

  • 4 outils pour décoller une étiquette tenace

    Dans l’article précédent, je t’ai expliqué les dangers des “étiquettes” : collées sur soi, qu’on colle sur les autres. Peut-être que tu en as pris conscience maintenant : ces étiquettes qui aveuglent notre perception du monde réel, qui faussent notre analyse sur les événements et notre entourage, font partie des nombreuses raisons de notre incapacité à vivre heureux.

    Il n’est pas trop tard pour changer cette habitude néfaste. De vivre libre, dégagé(e) de ce que les autres pensent ou disent de toi, et toi, de ne pas t’arrêter à ce que tu crois savoir de l’autre, de la vie. De revoir tous tes codes.

    C’est pourquoi on va jeter sa combi bleu tachée de colle et tout l’équipement qui va avec pour te permettre de percevoir la vie telle qu’elle est : avec sa palette de + de 16 millions de couleurs ! Waoooh ! De quoi avoir la vie belle, non ?!

    Voici 4 outils simples et efficaces que j’utilise en permanence pour ne pas retomber dans le panneau.

    1- “Découdre” les apparences

    Il est temps de faire tomber ce cliché vieux comme Hérode : “C’est la première impression qui compte.” Souvent, on utilise cette expression pour justifier son mauvais ressenti de l’autre. Tout en supposant les points négatifs que l’on croit avoir décelé chez l’autre en un coup d’œil. 

    Ce comportement fait partie des 7 taches aveugles qu’on a abordées précédemment, responsables de toutes nos erreurs d’appréciation. La plupart du temps, on ne retient que les notes pessimistes : d’emblée, on déclare que ça ne va pas le faire, sans se donner la peine de connaître l’autre, de bien analyser la situation.

    C’est vrai que nous sommes formatés par la société qui mise tout sur l’apparence, sur les signes extérieurs de beauté ou de richesse : style vestimentaire, look, voiture, maison, sans oublier le bronzage et les pec’ qui apportent une touche finale. Ces clichés qui défilent sous nos yeux à coups de pub, sur nos écrans, sur les panneaux d’affichage, dans le magazines. Pourquoi ne pas s’y fier, après tout ?! 

    Et puis, les apparences sont parfois trompeuses ! Parfois, on fait confiance à un sourire engageant, de belles fringues, et finalement, on a face à soi un escroc ou un voyou. 

    La nature humaine est si riche et si compliquée à la fois : comment est-ce possible de s’en faire une idée générale la toute première fois ? De tirer immédiatement des conclusions ? 

    Une fois la barrière du “bonjour”, du premier regard franchie, c’est bien d’aller plus loin. Pour se faire sa propre opinion, il est important de ne pas écouter les on-dit ou de faire confiance aux médias.

    Vaincre sa timidité, oser une approche plus profonde, arrêter d’être naïf(ve) ou trop confiant(e), ou à l’inverse trop méfiant(e) et catégorique, sont de bonnes façons de changer sa perception sur les autres. 

    C’est valable dans les deux sens : se montrer tel(le) que l’on est, sans masque et voir l’autre tel(le) qu’il(elle) est, sans préjugé (sans étiquette), dans son ensemble. Regarder la vie, les autres tels qu’ils sont vraiment. Chercher le bon et le beau qui se cachent souvent derrière… des étiquettes ?

    Pour les événements, se reporter à ces articles : Comment changer sa (mauvaise) perception des événements et Optimisme vs pessimisme.

    2- Regarder sous toutes les coutures

    Tu fais comme moi, quand tu achètes une fringue ? Je la retourne pour observer de près les coutures, pour vérifier si aucun défaut de fabrication n’a échappé à mon premier coup d’œil, alors que je m’apprête à filer à la caisse. Bon, je ne fais pas ça quand j’achète chez H&M (quoi que…) mais si je veux me faire plaisir dans une jolie boutique… 

    Tu auras deviné qu’il n’est pas nécessaire de s’attarder sur tout le monde, mais uniquement sur certaines de nos relations. 

    Concrètement, cela signifie qu’on ne connaît jamais assez l’autre avant un bon nombre de rendez-vous, de discussions. Où l’on va tester son intégrité, son authenticité et même sa disponibilité, son sens du service, sa gentillesse, etc. Parfois, “regarder”, c’est aussi se frotter à l’autre sans craindre les disputes, les échauffements nécessaires pour analyser ce qu’il ou elle “a dans le ventre”, s’il ou elle est capable de surmonter les obstacles avant d’aller plus loin.. Pour faire un bout de route avec, sinon toute la vie, ou partir en courant. Et puis aussi pour éviter de passer à côté, par peur, à cause de ces étiquettes toutes moches qu’on lui a collées dessus.

    👀 Être séduit(e) par le physique, c’est normal, mais insuffisant. Sur ses biens, son salaire ? Non, je ne parle pas de ce genre de coutures, mais de l’être intérieur. Que révèle le caractère ? Quels sont ses principes, ses valeurs ? Quels sont ses goûts, ses attentes ? Et son passé ? Il ne s’agit pas de lui faire subir un interrogatoire mais de bien le(la)connaître pour ne pas se jeter dans la gueule du loup.

    3- S’attarder sur les détails

    Un trait de caractère chez mon père m’a toujours horrifiée : sa colère. Mais derrière ses coups de gueule, quel cœur d’or ! Quel courage et quelle détermination ! C’est des années plus tard que je me suis attardée sur l’ensemble de la personnalité de mon paternel, pour tenter de décoder ses états d’âmes, ses comportements parfois inexpliqués. 

    Un “détail”, et tout a basculé dans la vie de la petite fille que j’étais. J’avais peur de lui, et de lui ressembler pour… sa colère ? Alors que d’autres détails étaient louables, honorables, comme son profond intérêt pour les autres, sa capacité à être un visionnaire, à monter des projets pour sortir les gens de la rue…

    🔎 Pour empêcher qu’un détail (étiquette) nous vole tout le reste, il est important de faire preuve de patience et d’indulgence. Ne pas fuir au moindre obstacle. Se montrer persévérant(e) et aussi fin(e) psychologue car on a tous un vécu, des valises… et des étiquettes à décoller.

    Si un ou deux traits de la personnalité nous dérange, s’attarder sur ceux qui nous plaisent, nous correspondent.

    4- Ne rien déplacer du contexte

    Si on t’a collé(e) les étiquettes de nul(e)”, fainéant(e), bon(ne) à rien, dépressif(ve), et j’en passe, dis-toi que tu n’as pas besoin des autres pour définir qui tu es. Tu connais ta propre valeur en fonction de ce que tu dégages, renvoies, en fonction des résultats que tu obtiens. Et si tu es paralysé(e) à cause de ces étiquettes, reprends un à un ces outils pour déloger tous les mensonges qu’on a prononcés sur toi. Écris-les, fais-en la liste, ou demande à des personnes positives et bienveillantes (il y en a toujours) de t’aider à les définir.

    • Sous l’étiquette “incapable” : il y a de vraies capacités, et tu as des preuves 
    • Sous l’étiquette “nul(le)” : se cachent de véritables talents
    • Sous l’étiquette “râté(e)”: fais exploser de futurs projets

    Quelle que soit l’étiquette qu’on t’a collée, il existe une contre-étiquette. Celle où sont décrites toutes les caractéristiques, bien plus complète que la première qui ne reflète que l’apparence, qu’on rejette ou qui est trompeuse.

    Non, tu n’es ni moche, ni gros(se), ni stupide, ni incapable, ni bon(ne) à rien, parce que rien n’est figé. Dans la seconde, la minute, l’heure, le jour d’après, tu n’es déjà plus la même personne. Des cellules meurent et d’autres se régénèrent, des cheveux tombent et d’autres repoussent, ainsi va la vie. Tout est en mouvement, rien n’est perdu, achevé.

    « Tout est en mouvement, rien n’est perdu, achevé. »

    À l’aide de ces 4 outils, continuons à explorer le monde, les autres, à percevoir les événements sous leur meilleur angle.

  • Optimisme vs pessimisme

    Optimisme vs pessimisme

    Dans l’article précédent, le pessimisme n’est pas vraiment mis en valeur… Et pour cause, il s’attaque à tout : le moral, la santé… Et il est contagieux, car il touche l’entourage.

    Un optimiste et un pessimiste n’ont pas le même regard… Le premier ne retient que les bons côtés de la vie et il ne s’attarde pas sur les moins bons… Le second focalise sur le négatif et occulte tout le positif. L’un et l’autre s’attachent à un seul aspect. Il leur est impossible de considérer le recto et le verso en même temps. 

    Sans tomber dans cet extrême, considérons comment il est possible de renverser une habitude en choisissant son contraire, mais de manière intelligente. On a vu qu’un pessimiste était plus prudent et vigilant qu’un optimiste en ce qui concerne sa santé…

    Les extrêmes ne sont pas recommandables, quand on considère leurs effets dangereux en politique, par exemple… Et qu’une qualité poussée à son comble devient un défaut… N’en arrivons pas là ! Or, si l’optimisme permet de guérir du pessimisme, alors, choisissons cet extrême opposé avec bon sens !

    L’optimisme est un choix, celui de regarder délibérément vers le positif. Si tu considères que tu as besoin d’améliorer ta perception des événements qui te bousculent, te font souffrir, alors cela revient à parler d’attitude positive qu’on a déjà abordée. Alors, voici 4 attitudes supplémentaires pour t’y aider. Fortes comme 4 piliers que j’ai érigés pour conserver mon état de bonheur intact.

    1- L’opportunisme chasse le pessimisme

    L’opportunisme consiste à tirer le meilleur parti des circonstances ; c’est une autre forme d’attitude positive. C’est aussi une façon de rebondir sur un échec, de penser que le meilleur est devant soi, et d’y croire ! 

    Je suis devenue une opportuniste par la force des choses mais sans me forcer ! Quand j’ai été prête à regarder en face toute situation, en apparence d’échec, et à réfléchir à ce que je pouvais en tirer. 

    Aussi, quand j’ai connu un quatrième échec dans l’immobilier (certes en 15 ans, mais 4 ça a été la goutte d’eau…), je n’ai pas eu d’autre choix que de m’orienter sur mon autre savoir-faire : l’écriture. C’était le dernier…

    Et j’ai saisi une opportunité en “faisant comme si”… Comme si j’étais rédactrice alors que je me savais un peu douée de la plume, mais de là à en faire mon prochain job ! Je n’ai menti à personne : j’ai appris sur le terrain quand j’ai été recrutée par une agence de com’… 

    Si j’avais été bloquée par mes échecs à répétition, je serais restée sur le bord de la route, avec pour seuls bagages : amertume, déception, humiliation et perte de confiance en moi. Le tout alimenté par le pessimisme habituel face à une perte : “Je n’y arriverai jamais, je ne suis bonne à rien, si je recommence, je vais encore me planter”, etc. Et j’aurais loupé cette autre passion dans ma vie : l’écriture !

    💡 Ose te lancer dans une voie différente si tu aspires au changement. Saisis alors une opportunité ou provoque-la. Pour éviter de tomber dans le “oui, mais”, de n’envisager que des situations d’échec, regarde alors le point 2.

    2- Garde ton équipement d’enquêteur

    On a vu précédemment que le pessimisme était aussi le résultat de nos échecs. Parfois, il provient de notre éducation, de notre ADN et de toutes les croyances reçues. Alors, on suppose, on invente, on imagine, on brode en mode négatif pour ne pas (re)vivre une expérience douloureuse. Prétextes ou fausses barbes, le tout est de ne pas se (re)faire mal.

    Sinon, il y a une autre solution : enfiler le costume de Sherlock Holmes. Quand tu ne sais pas, quand les objections pleuvent, pars enquêter ! Plutôt que supposer, imaginer des situations ou des rebondissements qui ne se produiront probablement jamais, cherche à comprendre. 

    💡 N’invente pas la vérité que tu ne connais pas, sinon cela s’appelle un mensonge. À la place, renseigne-toi, informe-toi : le but est de confirmer ou réfuter, de te rassurer et non te laisser dans un flou artistique qui ne fera qu’entretenir ta tendance pessimiste.

    3- Fais régulièrement des analyses

    Tu es d’accord avec moi que dans la vie, il n’y pas que des situations ni toutes noires ni toutes roses. Il y a des nuances. C’est en analysant ces nuances que j’ai appris à rester optimiste, même face à un échec, derrière une porte qui se ferme ou après un vol plané.

    C’est devenu une habitude, les colonnes + et – se forment à toute allure dans mon cerveau, j’analyse tout. Cette pratique chasse toute mauvaise pensée, elle évite l’apitoiement, la plainte, l’insatisfaction. Et garde le moral au beau fixe.

    💡 C’est à ton tour d’analyser les événements qui t’ont marqué(e). Retiens qu’un événement n’est totalement négatif ou positif. Mais c’est ton regard – ta perception – qui va tout changer. 

    • En étudiant les “moins”, tu vas réfléchir sur les raisons de tes échecs ; apprendre de tes erreurs pour éviter de les reproduire ou de te faire avoir à nouveau.
    • En étudiant les “plus”, tu vas rebondir, chercher à les améliorer, et dis-toi que tu gagnes en maturité, expérience et sagesse…

    Tout s’arrange sous l’influence d’une pensée riante et optimiste.” (George Sand)

    4- Le lâcher-prise rime avec optimisme

    On peut la refaire à la Jamel Debbouze : “Le lâcher-prismmmeee rime avec optimismmmeee.

    On ne contrôle rien, ce n’est pas un scoop ! Plutôt que lutter contre les événements, je préfère laisser faire la vie, les gens – tout en veillant à ce qu’ils me respectent – sans chercher à les changer (J’ai déjà essayé… ça marche pas !). Et j’observe tout en me détachant, en prenant du recul. 

    Je me mets au pas, c’est-à-dire que j’avance selon le rythme de la situation. J’adapte aussi ma cadence à celle de l’autre. Ni trop vite ni trop lentement. As-tu déjà remarqué que tu plus tu t’acharnes, plus la situation (ou la personne) te résiste ?

    💡 Quand une situation commence à te dépasser, il est urgent de changer de rôle et de passer d’acteur(trice) à spectateur(trice). Installe-toi dans ton canapé et attends. Bon, c’est une image ! Mais attends que ça passe, que le vent tourne. Pendant ce temps, tu mets ton cerveau au repos et c’est dans le calme que tu seras en mesure de prendre des décisions car tu ne pourras pas y couper. 

    Le lâcher prise n’est pas fuir ses responsabilités mais les repousser à une date ultérieure pour ne pas faire de mauvais choix. Et puis, c’est faire confiance, aussi, aux autres : apprendre à déléguer, à partager les responsabilités Tu n’es le(la) seul(e) à pouvoir tout régler, d’autres peuvent t’y aider. Cette forme de résistance est épuisante, crois-moi ! 

    Lâcher prise, c’est se placer en harmonie avec la vie et cesser de nager à contre-courant.” (Dr Jesse Freeland)

    Le pessimisme, comme toute habitude, est profondément ancré, surtout s’il provient de notre capital génétique. Une mise en pratique régulière de ces 4 attitudes t’aidera à le renverser, cliques ici pour aller de l’avant.

  • Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ?

    Quels sont les filtres qui font obstruction au bonheur ?

    Notre vision du monde varie en fonction des filtres que nous avons accumulés au fil de notre existence. Certains sont si encrassés, par une perception erronée des événements, qu’ils faussent la réalité, déforment la vérité et nous éloignent toujours plus du bonheur auquel nous avons tous droit. 

    Nous allons inspecter ensemble ton cerveau, le démonter et déposer sur la table chaque filtre pollué pour les nettoyer un à un. Non, ce n’est pas un remake du Silence des agneaux…

    Quels sont ces filtres ? Comme dans une voiture, il y en a un certain nombre… 

    J’ai répertorié les plus évidents, ce que tu n’auras aucun mal à identifier en toi, car nous avons tous pratiquement les mêmes. Rappelle-toi que ces filtres sont véhiculés par nos pensées. 

    Une étude menée à l’université du Texas par le Docteur Raj Raghunathan et ses collègues ont permis d’évaluer que 60 à 70% de nos pensées sont négatives, ce qui correspond à 36 000 – 42 000 pensées par jour sur 60 000. 

    En effet, nous sommes une grande majorité à apporter plus de poids et plus de crédit aux pensées négatives lorsque nous prenons des décisions, celles qui pourraient, par exemple, augmenter notre bonheur, nous permettre de nous épanouir ou de développer notre potentiel réussite. 

    Comme nous avons peur de l’expérience négative, alors nos choix se portent sur la passivité plutôt que sur l’action qui pourrait éventuellement conduire à un résultat positif. 

    Parce que nous avons la vue bouchée par de nombreux filtres. Les voici :

    1- L’éducation, notre héritage familial

    Nous traînons, si tu me permets l’expression, les valises de notre famille, de nos ancêtres. Certaines sont remplies de pépites, d’autres alourdies par de gros cailloux, voire des rochers… Je te laisse deviner ou découvrir ce que tu dois balancer à la mer et ce que tu dois conserver précieusement.

    Quelques pépites de mon éducation :

    • Sens de la famille, amour, protection
    • Politesse, respect
    • Intégrité, sincérité
    • Empathie, entraide, partage
    • Sens du relationnel, sociabilité
    • Esprit d’entreprise

    Les gros cailloux dont j’ai dû me débarrasser :

    • Manque de tolérance
    • Difficulté à communiquer
    • Esprit critique
    • Vision limitée
    • Immobilité/retour dans le passé

    🔎 Ces exemples t’ont inspiré(e) ? À toi de jouer.

    • Soit tu gardes et polis certains cailloux pour les faire briller jusqu’à ce qu’ils se transforment en pépites
    • Soit tu te débarrasses des autres, bien trop encombrants
      En fonction des résultats, ajuste les + et les -.

    En triant mon tas de cailloux, j’ai dû apprendre à devenir tolérante, à cultiver la critique constructive, à m’ouvrir et à avancer, en tirant des leçons du passé…

    2- La tendance à tout généraliser

    Ce filtre intervient lorsqu’une personne conclut, à partir d’un seul événement négatif, que sa vie sera parsemée d’échecs et de déceptions. C’est comme si elle annonçait, par prédiction, que chaque histoire qu’elle entame finira mal, parce qu’elle a connu sa première déception amoureuse à l’âge de 15 ans. 

    🔎 Stopper cette tendance te permettra de vivre, de t’autoriser à expérimenter d’autres rencontres, de nouer des relations, de connaître une vie de couple.

    3- Les croyances nées de nos mauvaises expériences

    Ce filtre correspond à une forme exagérée de généralisation vue plus haut. Les personnes qui l’utilisent finissent par cataloguer toute personne ou toute situation à l’identique. Elles les jugent de manière négative et intransigeante parce qu’elles ont vécu des expériences qui se sont soldées par des échecs.

    Généraliser en fonction de notre vécu peut nous transformer en personnes catégoriques et intolérantes et qui rejettent nos semblables. Ce comportement blesse les autres et nous-mêmes, nous sommes à notre tour exclus et restons emmurés derrière des barrières de protection, remplis d’amertume.

    Mon mari était militaire ; j’ai divorcé. Mon frère est un ancien militaire ; il est plutôt renfermé et distant. Deux de mes anciens amis étaient militaires, l’un a divorcé et je les ai perdus de vue tous les deux. Est-ce que tous les militaires ont des problèmes relationnels ? Non ! Dois-je fuir dès que j’aperçois un militaire ? Non, bien sûr ! 

    🔎 Choisis de faire du “cas par cas”, en tirant des leçons de tes expériences et en évitant de reproduire les mêmes erreurs, tout en apprenant de ces dernières. Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier…

    4- Le conclusions hâtives

    Ce filtre consiste à déformer les faits sans vérifier les preuves ou leur véracité pour établir une conclusion pire qu’elle ne l’est en réalité. Ces conclusions sont, bien entendu, majoritairement négatives. Cela conduit à imaginer des scénarios catastrophe comme une certitude, avec la conviction que cela se produira à chaque fois. 

    Cela signifie-t-il que cette conclusion se dessinera systématiquement ? Bien sûr que non ! Il est impossible d’affirmer que tous les événements que l’on a vécus de près ou de loin (ou pas) vont se reproduire à l’identique et à l’infini.

    J’ai eu longtemps une peur bleue des foules, des attentats, des agressions. Il m’était impossible d’aller à des concerts, dans une gare bondée. J’ai fini par vaincre ma peur en me convainquant que tous les rassemblements publics ne sont pas fréquentés par des terroristes ou des psychopathes.

    🔎 Prends du recul pour analyser toute situation, en révisant ta perception habituellement négative en positive. Persuade-toi que “tout va bien se passer” et tu verras que les paroles positives engendrent des faits positifs.

    5- Le rejet systématique du positif

    Les personnes qui utilisent systématiquement ce filtre ont l’art de transformer ou de percevoir des expériences positives en expériences négatives. Ainsi, elles rejettent tous les aspects positifs parce qu’elles les considèrent comme insignifiants ou parce qu’elles ne les méritent pas, ou encore parce qu’elles l’interprètent de travers. Elles ne peuvent s’empêcher de se nourrir d’images négatives de la vie, parfois d’elles-mêmes, malgré la présence de côtés positifs facilement repérables. C’est un filtre très néfaste !

    Un exemple ? J’ai parfois pensé que si mes parents me donnaient des provisions à chaque visite, c’est parce qu’ils croyaient que je n’arrivais pas à me débrouiller toute seule, c’était comme insulte pour moi, limite de l’irrespect. Or, avec le temps, j’ai compris que beaucoup de parents fonctionnent ainsi ! Ils continuent à nourrir leurs enfants, c’est plus fort qu’eux ! Mon rejet du positif aurait pu me coûter de bonnes confitures maison, des œufs frais et des petits plats mijotés…

    🔎 Reconnaître que je suis quelqu’un de bien et que j’attire les gestes bienveillants par pure gentillesse, sympathie et affection, et non par pitié… Accepter la vie comme elle vient avec ses cadeaux, car il y a du positif partout !

    Il s’agit encore et toujours de réviser notre manière de penser. Cet ajustement va influencer notre perception des événements qui va s’aligner parallèlement à nos attentes et ainsi rééquilibrer notre formule du bonheur.  

    Pour apprendre à vivre heureux, il faut apprendre à penser.

    Découvre la suite dans cet article. Comment renverser des tendances qui détruisent notre bonheur peu à peu ?!

  • Le bonheur dépend de nos pensées

    Le bonheur dépend de nos pensées

    Savais-tu que le bonheur ne tient qu’à toi ? Plus exactement, de ta volonté à le trouver, et à l’entretenir ? Il est placé uniquement sous ta responsabilité. 

    Tu ne peux pas dire que tu es heureux(se) grâce à quelqu’un, car un jour, ce quelqu’un te décevra. Tu ne peux pas non plus accuser quelqu’un de ton malheur, “car pour apprendre à se bien connaître, le malheur est le plus grand des maîtres.” (Louis Belmontet)

    Bien sûr, il y a heureusement les “bonnes surprises” ou les “bonnes rencontres”, et malheureusement, les “accidents” ou les “mauvaises personnes” qui vont contribuer au bonheur comme au malheur. 

    Ces événements sont des briques qui font partie de ta construction, car personne n’est l’architecte de ta vie, sinon toi-même. Tu ne peux donc pas poser les fondations de ton bonheur sur ton chéri, tes enfants, ta meilleure amie, etc. ni sur ta carrière, tes biens, ton compte en banque.

    Si tu le crois, alors pardonne-moi de te le dire en ces mots un peu bruts de décoffrage : “Tu penses mal” ! Et permets-moi de t’expliquer pourquoi.

    “Le bonheur est tout simplement un état d’esprit dans lequel nos pensées sont agréables de façon quasi-permanente.” (Maxwell Maltz)

    Comment penser “juste” ?

    La plupart du temps, on pense “comme ça” parce qu’on a tiré des enseignements ou reçu des idées ou des opinions de notre éducation, de notre culture, de la société, etc. 

    On nous fait croire que…, on nous influence sur…, on nous persuade que… On finit par en faire une théorie personnelle, une croyance, une habitude, un mode de vie…

    On pense “mal”, on pense “faux”, parce qu’on interprète les événements pour tenter de les comprendre avec nos convictions, nos “filtres” et non avec la réalité qu’on se refuse parfois de regarder en face. Par peur et parfois par ignorance. 

    Très souvent, on les déforme, on les amplifie et on s’enferme dans des croyances erronées. Or, ce ne sont pas les événements qui nous rendent malheureux, mais la perception que nous en avons. Comme la liste de nos attentes est démesurée, et que les événements négatifs viennent interférer avec notre bonheur, cela crée un dysfonctionnement dans nos pensées qui deviennent pour les trois-quart négatives. C’est énorme !

    Pour avoir vu mes pensées prendre toutes les couleurs de l’arc-en ciel, j’ai eu l’idée pour toi de les classer par type :

    Différents types de pensées négatives

    Qui n’a pas pensé (et prononcé !) ainsi :

    • Ce n’est qu’à moi que ça arrive !
    • La vie, c’est pas ça !
    • C’est toujours pareil, je suis coincé(e), je ne peux pas m’en sortir
    • Je n’ai que des problèmes, je ne peux pas être heureux(se) !
    • C’est ma chérie (mon chéri), qui doit me rendre heureux(se) !
    • Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !
    • Je suis toujours rejeté(e), je ne mérite pas d’être aimé(e)
    Pensées généralisées

    Les personnes négatives ont tendance à extraire un fait, un détail qui les contrarie, hors de son contexte et à le grossir exagérément. Elles ne vont focaliser que sur le petit caillou alors que le reste de la route est bien propre, bien lisse. Elles vont ainsi généraliser ce qui est rare ou isolé.

    > Exemple : Nathalie décharge ses courses au supermarché ; une caissière change son rouleau de caisse mais s’y prend mal. La file d’attente s’allonge et elle pense : “C’est toujours sur moi que ça tombe !

    Le rejet du positif

    Certaines personnes vont jusqu’à refuser le positif : compliments, remerciements, félicitations, etc. Elles ont une image d’elles-mêmes tellement négative qu’elles s’autodétruisent. Elles se rendent malades du petit caillou alors que des pépites leur sont offertes.

    > Exemple : sur 10 remarques, 9 sont des compliments, 1 est une critique ; à ton avis, sur laquelle vont-elles focaliser ? 

    Pensées extrémistes

    Leur vocabulaire est truffé de “tout ou rien”, de “toujours ou jamais”. Ces personnes ont tendance à focaliser sur leurs faiblesses et à mettre de côté leurs forces. Cela provient d’un complexe d’infériorité ou d’un sentiment de rejet.

    > Exemple : Hervé échoue au code de la route ; il pense qu’il est nul et ne réussit jamais à rien.

    Le sens du devoir poussé à l’extrême

    D’autres s’enferment dans le devoir : “Je dois, il faut que…” hérité d’un parent, d’un patron, d’un(e) conjoint(e)… Et tous les autres “doivent” penser, parler, agir comme ces personnes. Si les autres ne fonctionnement pas comme elles, selon leurs critères, alors c’est le conflit garanti ! 

    La culpabilité

    Puis, il y a celles qui sont rongées par la culpabilité, qui portent toutes les responsabilités des conséquences négatives de tout le monde sur leurs épaules : “C’est de ma faute”, “C’est à cause de moi”.

    > Exemple : Face à un ado difficile, une mère dira : “C’est de ma faute, je ne l’ai pas bien éduqué”. 

    Le pire en avant

    Et puis, il y a en d’autres qui vont conclure avec précipitation, en imaginant plutôt le pire que le meilleur : “Il ne m’a pas répondu (de suite), il ne m’aime plus.” Elles s’affolent, paniquent en imaginant toujours des scénarios catastrophe.

    Si tu te reconnais dans ces personnes, alors c’est qu’il y a une issue pour toi, j’ai été dans plusieurs de ces catégories, et à ce jour, je ne pense plus ainsi ! J’ai renversé tous ces faux raisonnements.

    Tu veux savoir comment ?

    Une pensée n’est pas toujours la vérité

    Quand on réalise et accepte que l’on pense “mal”, il est toujours possible de rectifier le tir. C’est comme une mauvaise habitude que l’on doit transformer en bonne. J’ai déjà donné des astuces dans cet article. Il s’agit de raisonner dans le sens inverse.

    Quand on est confronté à des difficultés, petites ou grandes, on peut éprouver un sentiment d’impuissance qui déclenche toutes ces mauvaises pensées, des idées toutes faites, des opinions bien personnelles. Toutes ne sont pas alignées sur la réalité, et encore moins sur la solution. Certaines sont même très éloignées de la vérité !

    C’est en prenant conscience de nos pensées que nous réussirons à les contrôler.” (Denis St-Pierre)

    C’est pourquoi, en commençant par nettoyer ses pensées, la solution arrive naturellement.

    Toute perception négative d’un événement est née de notre interprétation, ou bien de notre imagination ou encore de suppositions. Une bonne attitude va transformer le même événement en leçon, expérience, formation. Et non systématiquement en galère, échec ou catastrophe.

    À tout concept, il existe un pôle positif et un pôle négatif. Par exemple : chaud/froid, lumière/ténèbre, sucré/amer, etc.

    Tu vois où je veux en venir ? Dès qu’une pensée négative vient se ficher dans ton cerveau, déloge-la en la remplaçant par une bonne. Mon bonus : j’ajoute une note d’humour ou d’autodérision !

    “Pour chaque pensée ‘défectueuse’ il existe un raisonnement approprié.”

    Exemple : 

    “Si j’échoue, c’est que je suis un(e) incapable !” >< Heureusement qu’Édison, l’inventeur des ampoules, a pensé différemment : “Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas.” 

    Alors, pense “bien” et “juste” ! 

    Plus tu penseras que tu es beau(belle), intelligent(e), avec un potentiel, courageux(se), capable, volontaire, créatif(ve), plus tu seras en passe de le devenir. Pour y parvenir, persévère dans ton apprentissage de la vie, des autres et de toi-même. C’est justement ce que je développe dans l’article à suivre : Une des facettes du bonheur : être en perpétuel apprentissage. Entraîne-toi !

  • Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Mode d’emploi pour garder ses pensées positives

    Étapes 2&3

    À quoi sert un mode d’emploi ? Logiquement à comprendre le fonctionnement d’un nouvel appareil dont on vient de faire l’acquisition. Ou encore à faciliter le montage d’un meuble en kit. Si on s’en passe, soit on sait faire, soit on veut brûler les étapes, à tort, pour se retrouver bête devant les 36 options de notre téléviseur ou avec 3-4 vis dans la main.

    Il existe véritablement un mode d’emploi pour la bonne utilisation de nos pensées. Sur 60 000 pensées journalières, seules 18 000 sont positives. Cela signifie bien que l’on n’a pas le bon procédé pour améliorer notre “potentiel positif” !

    Dans le premier article, nous avons travaillé à renverser cette mauvaise habitude – celle de mal penser, de trop penser en mal – à l’aide de 3 astuces simples comme bonjour.

    Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur les deux dernières parties de notre notice sur les pensées.

    Après le nettoyage du disque dur, voici l’actualisation et l’inévitable “reset”.

    2ème étape- L’actualisation de ton système de pensée

    Ton système de pensée ne fonctionne pas très bien : ralentissement, bug, virus. Des pop-up clignotent toutes les 30 secondes, c’est insupportable !

    Une parole mal interprétée, une remarque désobligeante, quelqu’un qui te pose un lapin, et te voilà parti(e) à cogiter ; tu n’arrives pas à te concentrer sur ta tâche, sur une conversation, et tu reviens sans cesse sur les faits. Cela peut même altérer ton efficacité, ta perception des autres, de l’instant présent. 

    Chez moi, cela a pu provoquer des séries d’insomnies où je revivais la scène. J’en devenais même malade physiquement : maux de tête, douleurs aux cervicales, crampes abdominales. Oui, un peu comme si j’avais attrapé un virus. Et des pensées sournoises, comme des corbeaux noirs, venaient frapper à la fenêtre de mon cerveau peut-être toutes les 10 secondes, oui… Aussi horripilants que ces pop-up qui surgissent sur ton portable !

    C’est bien la preuve qu’il faut lancer une “actualisation”…  

    Une actualisation n’a pas lieu tous les jours, mais de manière régulière. En quoi consiste-t-elle ? Là encore, voici d’autres astuces pour mettre à jour (actualiser) nos pensées.

    12 astuces pour créer de la nouveauté dans son quotidien (1 par mois ?😊)

    Chaque année, à chaque rentrée (au 1er de l’An, après les grandes vacances), on est féru de bonnes résolutions : faire du sport, se coucher tôt, manger sain, être plus patient(e), arrêter de se ronger les ongles, etc. Hélas ! La routine, la fatigue, nos agendas surchargés, parfois le manque de persévérance viennent terrasser nos engagements, même les plus simples.

    Et voilà que nos pensées tricotent dans notre cerveau, où s’emmêlent culpabilité et découragement :

    • Je n’y arriverai jamais !
    • C’est toujours pareil, je laisse tomber au bout de 3 mois !
    • Rien ne changera jamais !
    • Etc.

    Régulièrement (par semaine, par mois, ou par trimestre), je planifie de petits ou grands événements, comme :

    1. Invitations-repas : je refais le monde avec mes amis avec de la bonne musique.
    2. Balade dans la nature : rien de tel pour s’oxygéner, se dégourdir les jambes.
    3. Atelier bricolage/déco : quand je ponce et bricole pendant des heures, je ne pense à rien !
    4. Soirée cinéma entre amis
    5. Découverte d’un nouveau restau
    6. Suivre les événements de sa ville/de son quartier (brocante, foire aux livres, etc.).
    7. Activité artistique : repeindre des meubles me détend, me délasse.
    8. Participation à des séminaires : spiritualité, développement personnel…
    9. Planification de formations : pour entretenir ma joie (spiritualité, etc.).
    10. Période de jeûne (alimentaire, alcool, écrans, des gens…) : c’est là que j’en profite pour cultiver l’astuce 3 de l’étape 1. (Tu me suis ? 😉)
    11. Inauguration de nouvelles recettes : quand je cuisine, je vide ma tête et procurer du plaisir aux autres me donne de la joie !
    12. Régime vert ou crudivore ou céréalier : j’aime farfouiller de nouvelles recettes pour détoxifier mon corps, reposer mon système digestif…

    Cela a plusieurs avantages : je casse la routine, j’évite le raz-de-marée, j’anticipe avant le trop-plein de mes pensées ! Je remets les pendules à l’heure, révise mes priorités, je fais des mini-bilans tout au long de l’année, avant le fameux bilan de fin d’année…

    💡 Action : la liste n’est pas exhaustive ! Trouve-toi une ou des activités, un nouveau programme, une idée nouvelle, qui couperont ton train-train pour te donner un coup de fouet et balayer tes pensées sombres ou tristes. Surtout, évite la solitude, sauf pour te reposer.

    La vie n’est pas faite d’événements marquants ; elle est faite de simples moments.” (Rose Kennedy)

    Je dis bravo, Rose ! 👏

    3- Le “RESET”

    Certaines ne l’utilisent qu’en cas d’urgence, autrement dit avant ou après le burn out. Oui, un peu comme nos ordis qui plantent ou rament lamentablement. 

    Quand on entretient des pensées noires au point que rien ne peut en changer le cours, c’est peut-être lié à notre état de grande fatigue, de stress qu’on ne peut plus contrôler. Les pensées sont comme des flèches empoisonnées et si tu ne parviens plus à en dévier la direction (ton cerveau), il y a danger.

    Peut-être qu’il faut appuyer sur “reset”, en effet, car les étapes 1 et 2 sont des processus, des habitudes à mettre en place, que tu pourrais trouver trop longues ou contraignantes pour agir sur ton système de pensée.

    Alors cette étape est faite pour toi. Je te recommande cependant de ne pas en abuser, dans la mesure où les deux premières sont si simples à utiliser ! Et se relever d’un burn out peut te prendre 1 à 2 ans, voire plus alors que plus de 2 mois sont nécessaires pour acquérir de nouvelles habitudes. À toi de faire le bon choix !

    Comment appliquer le “reset” concrètement dans notre vie ?

    Un reset dans nos pensées passe obligatoirement par le bouton “off”. Autrement dit repos, vacances, plages-détente ou arrêt-maladie si tu frôles l’épuisement. Peut-être as-tu la chance de bénéficier de RTT, de vacances scolaires. De t’offrir un week-end prolongé, surtout qu’en France, on n’a pas à se plaindre avec nos 11 jours fériés et les fameux ponts… pour :

    • Rester chez soi et faire des grasses mat’
    • Buller avec un bon livre
    • S’échapper seul, à deux ou en famille
    • Aller se reposer chez des amis

    Je t’encourage à persévérer, car maintenir son état de joie au présent, cela relève d’un apprentissage patient et constant. Jusqu’à ce que tu acquiers des mécanismes et des automatismes.

    Souvent, c’est la pensée et non l’événement qui nous met par terre. Car les pensées ne sont pas toujours une représentation exacte de la réalité ; nous avons tendance à exagérer les faits. 

    Aujourd’hui, je te mets face à une décision : celle d’entreprendre un changement dans tes pensées à l’aide de ce mode d’emploi en 3 étapes.

    • Il influencera peu à peu le cours de tes pensées.
    • Il produira des pensées saines, joyeuses et positives.
    • Il impactera ton état pour le faire remonter peu à peu vers la joie. 

    Tu es prêt(e) à essayer ?