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  • Optimisme vs pessimisme

    Optimisme vs pessimisme

    Dans l’article précédent, le pessimisme n’est pas vraiment mis en valeur… Et pour cause, il s’attaque à tout : le moral, la santé… Et il est contagieux, car il touche l’entourage.

    Un optimiste et un pessimiste n’ont pas le même regard… Le premier ne retient que les bons côtés de la vie et il ne s’attarde pas sur les moins bons… Le second focalise sur le négatif et occulte tout le positif. L’un et l’autre s’attachent à un seul aspect. Il leur est impossible de considérer le recto et le verso en même temps. 

    Sans tomber dans cet extrême, considérons comment il est possible de renverser une habitude en choisissant son contraire, mais de manière intelligente. On a vu qu’un pessimiste était plus prudent et vigilant qu’un optimiste en ce qui concerne sa santé…

    Les extrêmes ne sont pas recommandables, quand on considère leurs effets dangereux en politique, par exemple… Et qu’une qualité poussée à son comble devient un défaut… N’en arrivons pas là ! Or, si l’optimisme permet de guérir du pessimisme, alors, choisissons cet extrême opposé avec bon sens !

    L’optimisme est un choix, celui de regarder délibérément vers le positif. Si tu considères que tu as besoin d’améliorer ta perception des événements qui te bousculent, te font souffrir, alors cela revient à parler d’attitude positive qu’on a déjà abordée. Alors, voici 4 attitudes supplémentaires pour t’y aider. Fortes comme 4 piliers que j’ai érigés pour conserver mon état de bonheur intact.

    1- L’opportunisme chasse le pessimisme

    L’opportunisme consiste à tirer le meilleur parti des circonstances ; c’est une autre forme d’attitude positive. C’est aussi une façon de rebondir sur un échec, de penser que le meilleur est devant soi, et d’y croire ! 

    Je suis devenue une opportuniste par la force des choses mais sans me forcer ! Quand j’ai été prête à regarder en face toute situation, en apparence d’échec, et à réfléchir à ce que je pouvais en tirer. 

    Aussi, quand j’ai connu un quatrième échec dans l’immobilier (certes en 15 ans, mais 4 ça a été la goutte d’eau…), je n’ai pas eu d’autre choix que de m’orienter sur mon autre savoir-faire : l’écriture. C’était le dernier…

    Et j’ai saisi une opportunité en “faisant comme si”… Comme si j’étais rédactrice alors que je me savais un peu douée de la plume, mais de là à en faire mon prochain job ! Je n’ai menti à personne : j’ai appris sur le terrain quand j’ai été recrutée par une agence de com’… 

    Si j’avais été bloquée par mes échecs à répétition, je serais restée sur le bord de la route, avec pour seuls bagages : amertume, déception, humiliation et perte de confiance en moi. Le tout alimenté par le pessimisme habituel face à une perte : “Je n’y arriverai jamais, je ne suis bonne à rien, si je recommence, je vais encore me planter”, etc. Et j’aurais loupé cette autre passion dans ma vie : l’écriture !

    💡 Ose te lancer dans une voie différente si tu aspires au changement. Saisis alors une opportunité ou provoque-la. Pour éviter de tomber dans le “oui, mais”, de n’envisager que des situations d’échec, regarde alors le point 2.

    2- Garde ton équipement d’enquêteur

    On a vu précédemment que le pessimisme était aussi le résultat de nos échecs. Parfois, il provient de notre éducation, de notre ADN et de toutes les croyances reçues. Alors, on suppose, on invente, on imagine, on brode en mode négatif pour ne pas (re)vivre une expérience douloureuse. Prétextes ou fausses barbes, le tout est de ne pas se (re)faire mal.

    Sinon, il y a une autre solution : enfiler le costume de Sherlock Holmes. Quand tu ne sais pas, quand les objections pleuvent, pars enquêter ! Plutôt que supposer, imaginer des situations ou des rebondissements qui ne se produiront probablement jamais, cherche à comprendre. 

    💡 N’invente pas la vérité que tu ne connais pas, sinon cela s’appelle un mensonge. À la place, renseigne-toi, informe-toi : le but est de confirmer ou réfuter, de te rassurer et non te laisser dans un flou artistique qui ne fera qu’entretenir ta tendance pessimiste.

    3- Fais régulièrement des analyses

    Tu es d’accord avec moi que dans la vie, il n’y pas que des situations ni toutes noires ni toutes roses. Il y a des nuances. C’est en analysant ces nuances que j’ai appris à rester optimiste, même face à un échec, derrière une porte qui se ferme ou après un vol plané.

    C’est devenu une habitude, les colonnes + et – se forment à toute allure dans mon cerveau, j’analyse tout. Cette pratique chasse toute mauvaise pensée, elle évite l’apitoiement, la plainte, l’insatisfaction. Et garde le moral au beau fixe.

    💡 C’est à ton tour d’analyser les événements qui t’ont marqué(e). Retiens qu’un événement n’est totalement négatif ou positif. Mais c’est ton regard – ta perception – qui va tout changer. 

    • En étudiant les “moins”, tu vas réfléchir sur les raisons de tes échecs ; apprendre de tes erreurs pour éviter de les reproduire ou de te faire avoir à nouveau.
    • En étudiant les “plus”, tu vas rebondir, chercher à les améliorer, et dis-toi que tu gagnes en maturité, expérience et sagesse…

    Tout s’arrange sous l’influence d’une pensée riante et optimiste.” (George Sand)

    4- Le lâcher-prise rime avec optimisme

    On peut la refaire à la Jamel Debbouze : “Le lâcher-prismmmeee rime avec optimismmmeee.

    On ne contrôle rien, ce n’est pas un scoop ! Plutôt que lutter contre les événements, je préfère laisser faire la vie, les gens – tout en veillant à ce qu’ils me respectent – sans chercher à les changer (J’ai déjà essayé… ça marche pas !). Et j’observe tout en me détachant, en prenant du recul. 

    Je me mets au pas, c’est-à-dire que j’avance selon le rythme de la situation. J’adapte aussi ma cadence à celle de l’autre. Ni trop vite ni trop lentement. As-tu déjà remarqué que tu plus tu t’acharnes, plus la situation (ou la personne) te résiste ?

    💡 Quand une situation commence à te dépasser, il est urgent de changer de rôle et de passer d’acteur(trice) à spectateur(trice). Installe-toi dans ton canapé et attends. Bon, c’est une image ! Mais attends que ça passe, que le vent tourne. Pendant ce temps, tu mets ton cerveau au repos et c’est dans le calme que tu seras en mesure de prendre des décisions car tu ne pourras pas y couper. 

    Le lâcher prise n’est pas fuir ses responsabilités mais les repousser à une date ultérieure pour ne pas faire de mauvais choix. Et puis, c’est faire confiance, aussi, aux autres : apprendre à déléguer, à partager les responsabilités Tu n’es le(la) seul(e) à pouvoir tout régler, d’autres peuvent t’y aider. Cette forme de résistance est épuisante, crois-moi ! 

    Lâcher prise, c’est se placer en harmonie avec la vie et cesser de nager à contre-courant.” (Dr Jesse Freeland)

    Le pessimisme, comme toute habitude, est profondément ancré, surtout s’il provient de notre capital génétique. Une mise en pratique régulière de ces 4 attitudes t’aidera à le renverser, cliques ici pour aller de l’avant.

  • Le pessimisme est dangereux pour la santé

    Le pessimisme est dangereux pour la santé

    Une étude faite dans les années 2010 a tenté de prouver que le pessimisme est une arme pour lutter contre le vieillissement. C’est ce qu’attestent Frieder Lang et ses collègues de l’Institut allemand pour les recherches économiques. Moi, cela ne m’a pas convaincue pour autant, aussi sérieuse soit-elle. Car, s’il joue son rôle préventif, le pessimisme n’en est pas moins néfaste pour notre bonheur.

    Si tu n’es pas tout à fait conscient(e) que le pessimisme t’empoisonne la vie (et celles des autres), qu’il maltraite ton corps, vole ta joie de vivre, alors laisse-moi te convaincre preuves à l’appui que l’optimisme est beaucoup plus sain. De plus, il est un facteur essentiel à notre bonheur !

    Les origines du pessimisme

    Le pessimisme ne naît pas uniquement des échecs, des difficultés de la vie. Encore une idée reçue que j’ai dû abattre ! J’ai découvert dans un article de Sciences Humaines qu’il peut être transmis dès le ventre maternel. Incroyable ! 

    Voici l’explication. Le système de pensée de la mère se propage via le cordon ombilical, qu’il soit négatif ou positif. Or, les ressentis négatifs seraient mieux captés que les sentiments positifs. Peut-être que cela provient du fait qu’ils soient les plus expressifs ? Les enfants mémorisent puis s’approprient les réflexes maternels. Ils absorbent les inquiétudes, digèrent mal le stress, qu’ils vont ensuite reproduire. Il est même fort probable qu’il ait un terrain favorable à la dépression et qu’il traversera des épisodes dépressifs au cours de sa vie.

    De plus, certains modes d’éducation vont confirmer leur rôle dans la construction psychique d’un enfant. Par exemple, un manque d’autonomie va accentuer le développement du pessimisme, alors qu’un enfant plus indépendant – où le contrôle maternel est plus léger – va favoriser l’optimisme de l’enfant et son épanouissement. Bien entendu, tout cela n’exclut pas l’implication des facteurs génétiques. Parfois, il est préférable d’hériter d’une vieille armoire Louis XVI perforée par les capricornes que du pessimisme de notre mère mal dans sa peau.

    Le pessimisme a du bon quand il joue un rôle préventif !

    Selon les scientifiques allemands, l’optimisme décroît avec l’âge, peut-être parce que le bilan de la vie écoulée n’est pas si terrible. Les jeunes manifestent plus d’espoir, tout en surestimant la réalité. Quant aux quinquagénaires, ils commencent à dévaler la pente de l’optimisme.

    (Je dois être une extra-terrestre… Parce que moi, je vis tout le contraire ! J’ai remonté la côte et je n’ai jamais autant connu de pics positifs, optimistes de ma vie qu’à l’approche d’un demi-siècle ! Plus jeune, jusqu’à mes 35 ans faciles, j’étais à côté de la plaque, j’avais l’habitude de dire que je ne voyais rien se profiler à l’horizon (sinon le pire). Bon, tu l’auras compris, j’ai résolu ma formule du bonheur, alors si tu as envie de trouver ta propre formule, tu sais ce qu’il te reste à faire… Reste sur ce blog ! Je referme la parenthèse !)

    Les personnes âgées, devenues pessimistes, vont consulter plus facilement un médecin pour des problèmes de santé et une prise en charge faite dans les temps leur assurera une vie plus longue. Alors que les optimistes ne s’en préoccupent pas plus que ça ! Ils se montrent plus insouciants (le contraire de soucieux, donc !), ce qui ne signifie pas qu’ils sont plus touchés que les pessimistes. L’étude montre que c’est kif-kif… 

    Le pessimisme fait des dégâts partout !

    À notre corps

    Les personnes pessimistes auraient un surrisque de développer une maladie coronarienne mortelle, selon une étude publiée dans la revue BMC Public Health. Les scientifiques ont fait ce constat : il existe une association significative entre la mortalité liée à cette pathologie et un fort taux de pessimisme. En revanche, l’optimisme ne protège pas ; ils n’ont relevé aucune différence avec le groupe des optimistes.

    À notre tête

    Les personnes qui nourrissent des pensées systématiquement pessimistes accroissent les risques de dépression.

    Les chiffres de la dépression sont alarmants ! 1 personne sur 5 en est atteinte au moins une fois dans sa vie. Le facteur de suicide est important : entre 5 et 20%. Les traitements sont lourds, de longue durée et ne sont efficaces que pour environ 70% des cas. Les risques de récidives interviennent dans 50 à 80% des cas les 5 années suivantes. (Source INSERM)

    Aux autres

    Oui, les pessimistes s’attaquent aussi à notre entourage ! Leurs états d’humeur maussades ruinent leur moral mais pas seulement. Il démontent aussi les projets des autres, car eux-mêmes n’en construisent pas ou plus. Par peur de l’échec, d’une mauvaise expérience car ils supposent tout de manière négative. C’est pourquoi il contestent et contredisent presque tout. 

    Les pessimistes sont contagieux : ils propagent l’angoisse, l’inquiétude, le stress, le doute, la perte de confiance autour d’eux… Leurs suppositions sentent le malheur à plein nez !

    Pour vivre mieux, soyons heureux

    Et donc optimiste ! Si pour vivre vieux et plus longtemps, il faut vivre inquiet et malheureux, moi, ça ne me branche pas. Si on me donnait le choix, je préférerais une vie plus courte et heureuse que l’opposé. 

    Si d’un côté le pessimisme me garantit des maladies parce que je vais alors consulter au moindre doute et probablement prolonger ma vie, de l’autre, c’est accepter l’intolérable : une vie sans joie. Toujours pas d’accord, et toi ?!

    L’optimisme ne protège peut-être pas mon corps, mais il donne une bonne santé à mon moral, à mon âme. Il me maintient dans un bon état émotionnel, dans l’état de bonheur.

    Une personne optimiste ne refuse pas de voir le côté négatif des choses ; elle refuse de s’attarder dessus.” (Alexander Lockhart)

    Comment renverser le pessimisme coupable de ton état de mal-être, de malheur, c’est que je te propose dans cet article : Optimisme vs pessimisme.