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  • La peur d’aimer

    La peur d’aimer

    On ne peut vivre sans amour ! Pas de bonheur possible sans amour ! 
    Il nous donne des ailes, nous fait vibrer, nous propulse à 200 à l’heure. L’amour a un pouvoir insoupçonné pour celui qui l’a compris. Mais qui peut se vanter d’avoir saisi – ou de saisir un jour – le sens véritable et profond du verbe “aimer” ? Comment se manifeste l’amour, le vrai, comment le reconnaître, le vivre, le conserver sans l’emprisonner ou l’assassiner ?

    Carmen chante “l’amour est un oiseau rebelle”… L’amour me fait plutôt penser à une frêle et délicate colombe, à la pureté et à la douceur incomparables qui ne se laisse approcher que si on sait lui parler avec le même langage qu’elle. L’amour s’apprivoise, se fait connaître, se dévoile, s’apprend. Il s’appelle à la fois liberté, respect, unité.

    Et pourtant, on le fuit tant il nous fait peur ! Peur de souffrir, peur du rejet et de l’abandon, peur des blessures de la trahison. Incompris, déformé, il prend la forme de plaisirs volés, de relations illicites, de la pornographie et de ou d’autres formes de sexualité non épanouissantes.

    J’ai longtemps confondu “amour” et la peur de vivre seule. J’ai pris pour de l’amour ce qui n’était qu’intérêt ou convoitise. Peut-être que si j’avais mieux compris ce sentiment, et appris à me connaître avant de chercher mon âme-sœur, je n’aurais pas autant souffert de déceptions amoureuses.

    Les conséquences de mes échecs sentimentaux : la peur d’aimer et d’être aimée à nouveau. Des blessures profondes. De la colère et de la rancœur enfouies. Une fuite en avant dans le boulot, des addictions, les relations sans lendemain. Jusqu’à ce que… je prenne, à mon tour, ce chemin du bonheur emprunté par plus de 2 milliards de personnes dans le monde.

    Aujourd’hui, je vais parler d’un remède pour soigner la maladie d’amour. Parce que tu as le droit toi aussi d’être heureux(se).

    Arrêter d’avoir peur d’aimer et d’être aimé(e)

    La peur d’aimer provient de traumatismes, de déceptions amoureuses dont on ne guérit peut-être pas tout à fait.

    As-tu remarqué que tu éprouves des difficultés à t’engager ? Oh, pas seulement dans une relation amoureuse ou amicale, mais dès qu’une forme de contrat apparaît : un abonnement en salle de sport, un contrat avec un opérateur téléphonique et tu te défiles.

    Et d’un seul coup, tu te sens noué(e), crispé(e), avec la boule au ventre, comme si on voulait t’enfermer en prison ou te passer la corde au cou.

    Ce sentiment de peur provient de notre passé. On ne veut plus souffrir, alors on se protège !

    Une protection contre l’amour ?!

    C’est une absurdité”, comme dirait une de mes amies ! En effet, c’est complètement incompatible. Il est tout à fait normal et naturel de se protéger contre le mal… mais totalement incohérent contre le bien ! D’ailleurs, notre organisme déclenche une armée d’anticorps dès qu’un virus ou microbe se met à l’attaquer. Ce système immunitaire fonctionne d’ailleurs très bien !

    Mais… il ne se met pas en route alors que tu vas l’entretenir à coup d’Oméga 3, d’oligo-éléments et de vitamines, de pompes et de footing, n’est-ce pas ?

    Pour l’amour, dès qu’il pointe le bout de son aile (l’aile de Cupidon, of course !), c’est la même chose ! Au lieu de brandir poings et bouclier, il n’y a plus qu’à ouvrir ses bras pour lui faire bon accueil. Cela consiste à entrer dans une démarche de rencontre et non de collision. Cette délicieuse période où l’on apprend à se connaître, sans brûler les étapes, sans aller trop vite et sortir finalement les griffes et les dents, réflexes de nos précédents déboires amoureux.

    Cette attitude est toutefois normale, quand on considère les souffrances, les déceptions, les trahisons, les abandons ou les rejets dont nous avons été les victimes.

    Il n’y a pas de peur dans l’amour.” (La Bible)

    Tu en as marre d’avoir peur de l’amour ? Et si nous regardions comment guérir de la maladie d’amour ? 

    Maladie d’amour

    Tu ressens la douleur du vide ? C’est l’un des symptômes les plus terribles de la maladie d’amour. Si tu étais acteur dans un film cartoon, on te représenterait avec le cœur percé de toutes parts qui pleure, le ventre avec un trou béant dont s’échapperaient tes tripes. Violente, l’image ? Oui ! Mais cette maladie est violente ! Elle fait mal au-dedans, aux tripes. 

    Les douleurs qu’elle provoque t’arrachent des soupirs, des larmes, des silences, des cris d’indignation et de souffrance.

    Tu as mal de ne pas être aimé(e), d’être mal aimé(e), de ne pas pouvoir aimer. Tu as cherché, comme j’ai pu le faire moi-même, ou cherches encore à combler ce vide, à réparer les trous de ton cœur à travers lesquels ne passe même plus la lumière. Tu as peut-être trouvé à tâtons ou à tête baissée à remplir ces creux, ces manques et ces absences par ce qui ressemble au bonheur : drogue, sexe, porno, alcool, médicaments, jeux, bouffe, achats compulsifs et j’en passe.

    Tu t’es rendu(e) compte, ou peut-être pas encore ni tout à fait que c’est pire : tu es devenu(e) un accro affectif ou à ces substituts. Ta santé part en lambeaux, tu as même dévalisé ton propre compte en banque. Tu as les yeux explosés, la bouche amère et tu as toujours mal au ventre, ces affres du vide.

    Tu es malade d’amour, et tu ne sais pas comment guérir. Découvre, dans le prochain article, le remède pour vivre libre et sans peur, comme un(e) amoureux(se), de la vie, que l’amour propulse vers un avenir prometteur.

  • Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

    Comment contrôler ses émotions pour vivre heureux ?

    C’est défi de taille que je te propose de relever si tes émotions te mettent les nerfs à vif. Avant tout, il est important de comprendre qu’une bonne santé émotionnelle a des répercussions phénoménales dans tous les domaines de notre vie, tout comme une mauvaise santé.

    Avec des outils comme l’imagerie cérébrale, des chercheurs ont analysé pendant plusieurs décennies le fonctionnement des émotions. Ils ont démontré que les personnes dotées d’une “forte intelligence émotionnelle” menaient une vie équilibrée : elles font du sport, s’alimentent sainement, dorment paisiblement, ont des comportements adaptés et normaux. Elles ne souffrent d’aucun trouble mental. De plus, leur vie s’en trouve allongée, car en meilleure santé. Le taux de risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète ou de cancers chez ces personnes est plus bas que celles qui ont de mauvaises habitude de vie, stressées, ce qui affaiblit leur système immunitaire.

    Parfois, nous sommes impuissants face à certaines émotions parce que nous ne savons ni les identifier, ni les interpréter, encore moins les contrôler. Plus notre santé émotionnelle (ou “intelligence émotionnelle”) est faible, plus notre corps va exprimer de troubles psychosomatiques. Bien pire : l’absence de contrôle de nos émotions peut entraîner des troubles anxieux jusqu’à la dépression et des troubles de la personnalité conduire à la bipolarité.

    Nous allons donc rééduquer notre cerveau en traversant 2 étapes pour chaque catégorie d’émotions :

    1. Identifier/interpréter nos émotions en apprenant à les écouter
    2. Dominer nos émotions 

    1- Identifier nos émotions en apprenant à les écouter pour mieux les comprendre

    Identifier ou interpréter passe par la phase d’acceptation ; reconnaître que certaines peurs nous emprisonnent, que l’on s’emporte parfois pour un rien est un grand pas vers la guérison. 

    Les écouter, c’est nous permettre de les comprendre pour réagir dans le sens opposé, tout comme les pensées qui ont un pôle “plus” et un pôle “moins”.

    Comment réagir ? Avec maîtrise de soi !

    Si nous sommes capables de donner libre cours à nos émotions négatives, à nous laisser influencer par nos sentiments, à plus forte raison nous le sommes pour exprimer les émotions positives grâce à la maîtrise de soi. En adoptant cette bonne attitude qui ne demande qu’à être améliorée ! Car, bien entendu, c’est qui le chef de mon cerveau ??? C’est moi.

    La maîtrise de soi est l’un des piliers les plus importants dans le développement personnel. Sans cet atout, nous ne serions que des bêtes destinées à s’entretuer à la moindre contrariété, n’écoutant que leur instinct de survie ou dominant.

    Pour pratiquer la maîtrise de soi, 5 principes 

    1. Ne pas refouler ses émotions, les “regarder” venir pour choisir la bonne attitude
    2. Tout ramener à l’instant T : respirer, retour au calme (exercice de pleine conscience ici)
    3. Penser aux petits bonheurs (lire son carnet)
    4. Rester soi-même : ne pas chercher à devenir un automate dépourvu de sentiment
    5. Prendre du recul : apprendre à s’isoler, pour mieux accepter

    2- Contrôler ses émotions

    En apprenant à gérer ses émotions, on ne peut que remarquer l’impact phénoménal sur sa vie. Nous sommes aptes à prendre les bonnes décisions qui vont influencer le cours de notre vie, nous reconnecter avec les autres, nous aligner avec le bonheur après lequel on court sans cesse.

    Chaque catégorie d’émotion offre une clé simple et pratique (paragraphe ci-dessous) pour reprendre le contrôle et améliorer ainsi notre “intelligence émotionnelle”. C’est un travail qui demande courage, persévérance et constance. Deux bons mois de mise en application suivie sont nécessaires pour une reprise de pouvoir sur toutes les émotions qui gâchent ton existence. 

    Jusqu’à adopter de nouveaux comportements, de nouvelles habitudes de vie. Bien entendu, selon le niveau de gravité, consulter un spécialiste est fortement recommandé.

    1. La tristesse 

    Ce sentiment peut être passager suite à une mauvaise nouvelle, un événement contrariant. Mais s’il devient durable, il faut agir vite et bien.

    🔑 S’entourer des bonnes personnes, en parler avec ses proches, écouter de la musique, lire de bons livres édifiants, pratiquer une activité sportive, artistique, créative. L’attention est ainsi dérivée de l’objet de notre tristesse quand l’esprit est occupé. Éviter la consommation de substances addictives comme la surmédication, l’alcool, la drogue, etc. (Lire cet article sur les substituts du bonheur)

    2. La colère

    Elle est nécessaire pour manifester notre autorité. Or, quand les accès de colère se multiplient (quelles que soient les raisons, justifiées ou non), et nous entraînent dans une spirale de violence (verbale, physique), il s’agit d’éteindre la colère avant qu’elle n’explose et ne fasse de plus gros dégâts.

    🔑 Il s’agit d’apprendre la maîtrise de soi. Ne pas répondre, ne pas renchérir, ne pas hurler, voilà un exercice difficile quand on est de nature impulsive ou colérique. Le mieux est de se retirer, oui, au risque de paraître lâche. Préférer quitter la pièce et aller se calmer ailleurs, dans la nature, en mettant de la musique zen sur les oreilles. Aller faire du sport, se défouler avec des séances de fitness, sur un punching ball, éteindre sa colère en faisant des longueurs dans la piscine !

    3. La peur 

    C’est un processus déjà évoqué dans cet article : Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie.

    🔑 À travers ces 5 étapes du protocole A.I.D.E.S.”, il devient possible d’éradiquer toute forme de peurs. 

    En voici un résumé pratique : 

    • Les Avouer 
    • Les Identifier 
    • Décider d’en finir avec ses peurs
    • s’Engager
    • et Sauter les deux pieds joints dans la vie, enfin libre !

    4- Le dégoût 

    C’est une émotion très particulière qui fait appel à nos souvenirs, notre passé, nos expériences et parfois, notre imagination. Ce qui nous dégoûte ne va pas forcément dégoûter les autres. C’est pourquoi le traitement, face au dégoût, va être lié à la notion de temps. On dit que le temps efface les souvenirs douloureux, nous permet d’assimiler, de digérer, d’avaler la pilule restée coincée dans la glotte.

    🔑 “Laisser faire le temps”, “accepter la situation” car on ne peut la changer, “lâcher prise” sont des expressions qu’on a tous entendues et qui peuvent faire grimacer. Elles font pourtant leurs preuves. La résistance n’apporte rien de bon, c’est comme lutter contre des moulins à vent qui ne fait que prolonger et augmenter nos souffrances.

    Alors que les émotions sont universelles, elles restent cependant très individuelles et personnelles, car elles sont liées à notre histoire, notre vécu, notre passé. Nous ne les  ressentons ni au même moment ni pour les mêmes raisons.

    C’est pourquoi il est important d’identifier et interpréter nos émotions, d’apprendre à les comprendre pour mieux les gérer.

  • Comment empêcher nos craintes pour l’avenir de se réaliser ?

    Comment empêcher nos craintes pour l’avenir de se réaliser ?

    L’avenir est fait d’incertitudes et d’inconnues pas seulement pour une poignée d’êtres humains ou une majorité écrasante, non, mais pour tout le monde. Ne pas le connaître fait peur, ne pas savoir de quoi demain sera fait angoisse un simple salarié lambda comme un cadre brillant à la carrière prometteuse. Une mère de famille ou un célibataire endurci. Chacun oriente ses peurs en fonction de ses attentes et va échafauder soit des prévisionnels (on n’est pas à l’abri !) soit des plans catastrophes. L’argent n’est pas un parapet de sécurité malgré ce que l’on pourrait croire. Pas plus que les assurances qui ne sont pas des garanties satisfaisantes au point de nous assurer une paix inconditionnelle.

    Alors que certains se tournent vers des spécialistes du futur – autrement dits des voyants ou des médiums – d’autres, comme moi, ont mis en place des stratégies pour l’appréhender de la meilleure manière possible. Et conserver son bonheur intact.
    Voici un trousseau de 5 clés : léger, facile à emporter partout avec toi. Tu ne regarderas plus l’avenir de la même façon.

    🔑 Clé 1 – Avoir des objectifs

    Se fixer des objectifs est très motivant et il est primordial d’en avoir en permanence sous le coude ! Même d’apparence insignifiants, comme aller faire un pique nique le week-end prochain ! 

    Mais pourquoi faire ? 

    • Pour donner un sens à sa vie
    • Pour décider par soi-même et ne pas laisser les autres, les événements décider pour soi
    • Pour entretenir la confiance en soi 
    • Pour chasser l’anxiété ou réduire le stress 
    • Pour un sentiment fier d’accomplissement, de réussite personnelle
    • Pour gagner en temps et en efficacité

    Et puis, un projet en appelle un autre : on prépare le suivant quand le premier est réalisé. Sans tomber dans des buts inaccessibles ou fixer la barre trop haute, c’est tout simplement réfléchir à ce qui pourrait contribuer à nous satisfaire pour empêcher la peur de nous paralyser, à l’avenir de nous stresser. “Que va-t-il se passer demain ?” La plupart du temps, ce que tu auras prévu en grande majorité, enfin, si tu es un tant soit peu organisé(e)… (Voir Clé 3)

    La meilleure méthode pour combattre l’anxiété ou la négativité, pour se maintenir en bonne santé mentale et physique, c’est de se fixer des objectifs… dans l’avenir qui fait peur ! Pour le regarder en face et lui dire qu’on le prend en main.

    Et puis, quelle est la probabilité que nos scénarios catastrophe se réaliseront ? Aucune ! Car l’étape suivante, c’est de bien se préparer ! 

    🔑 Clé 2 – Se préparer / s’équiper

    La vie n’est ni un conte de fées ni un drame en séries illimitées. Malgré son caractère imprévisible, elle peut se dérouler de la manière avec laquelle tu te prépares à écrire ton histoire.

    Il ne te viendrait pas à l’idée d’aller courir un marathon sans entraînement régulier, une préparation physique bien étudiée, adaptée, n’est-ce pas ?

    Pas plus que de te rendre à un entretien d’embauche sans CV, prétentions et argumentaire soigné ?

    L’avenir ne fait pas exception à la règle. 

    Se préparer, c’est : 

    • S’équiper de connaissances
    • S’entourer des bonnes personnes
    • Se former pour décrocher le job de ses rêves
    • Bien connaître la personne avec laquelle on veut finir sa vie
    • Sacrifier certaines saisons de notre vie pour se former
    • Etc.

    Le but, c’est tout simplement éviter de 

    • Se retrouver coincé(e) dans une impasse
    • Renouveler des échecs qui ne font qu’alimenter la peur du futur : “Tu vois, je te l’avais bien dit !…” 
    • Se sentir impuissant(e), démuni(e) : “Je ne savais pas !
    • Rester à terre : “Ça sera toujours pareil !

    Ce qui m’a sauvée, dans la vie, c’est d’être toujours en mode “apprentissage”. Pour ne pas être collée par un client (j’ai 25 ans de commercial dans les bottes), j’apprenais tout sur le sujet et je devenais une “experte” sans qu’on me le demande. C’était la valeur ajoutée que j’apportais à ma clientèle, une façon de me rassurer que j’assurais mes ventes. C’était ma méthode pour combattre ma peur du lendemain ! 

    C’est également une excellente manière d’anticiper, comme d’empêcher certains échecs de se reproduire, avec la clé n°3.

    🔑 Clé 3 – Anticiper

    Une autre manière de combattre la peur de l’avenir est de se montrer très méticuleux sur ses projets. J’ai remarqué qu’anticiper ou s’organiser combat efficacement le stress ou la peur du lendemain car cela limite les incertitudes. C’est pourquoi j’ai toujours tenté au maximum de prévoir dans tout ce qui est à ma portée, en tenant compte, bien évidemment, des facteurs inhérents à ma propre volonté ou mes choix.

    Aussi, en scannant les 7 domaines de ta vie, tu as la capacité d’anticiper :

    • Ta retraite : épargne, renseigne-toi sur les bons plans pour vivre décemment après 65 ans.
    • Ton sentiment de solitude : provoque les rencontres, les activités où tu seras au contact des autres ; prévois des sorties à l’avance.
    • Ta santé : si tu as peur de vieillir trop vite, prends soin de toi et le plus tôt possible.

    Attendre que les choses arrivent à soi est le contraire de l’anticipation. Bien sûr, de bonnes surprises peuvent tomber ! En revanche, la passivité ne te rendra pas service, alors qu’au contraire, l’action te permettra d’atteindre tes objectifs, et même le meilleur !

    🔑 Clé 4 – Rester actif

    Quand on décide de prendre sa vie en main – en fonction de nos capacités qui sont tout de même limitées qu’on peut toujours augmenter ou perfectionner – quels sont les risques qu’elle nous échappe et que nos prédictions de malheur se réalisent ?! Aucun ! Parce qu’on aura mis en place les moyens nécessaires pour les bloquer. 

    Planifier des plans d’action en fonction de tes objectifs t’évitera les mauvaises surprises et ne permettra pas à la crainte du futur de s’installer.

    Il est évident que si on laisse faire les choses malgré nos peurs, si on reste passif face à l’avenir sans ni bouger, ni planifier, ni prévoir, rien ne se passera. Au contraire, le pire envisagé a toutes les (mal)chances de se produire.

    Bien sûr, il y a toujours une part d’imprévisible, mais il n’en demeure pas moins que la majorité de nos peurs ne se réalisent pas parce que nous sommes en position de décideur et de meneur. Nous décidons de ne plus subir la vie, résigné(e) et fataliste. Ce qui te conduit directement à la dernière clé.

    🔑 Clé 5 – Imaginer le meilleur

    Plutôt qu’imaginer le pire pour ton avenir, et si tu décidais qu’il sera meilleur ? Ces 4 premières clés te permettent d’ouvrir les plus belles portes de ton futur. À toi de l’écrire, maintenant :

    • En renouvelant tes objectifs de vie chaque année
    • En te préparant 
    • En anticipant : tu subiras moins les événements car c’est toi qui les provoqueras
    • En restant toujours en mouvement, motivé(e) et enthousiaste : avec des pensées et des paroles positives pour “créer la vie” autour de toi 

    Car ce que tu redoutes arrive la plupart du temps par manque d’objectifs, de préparation, d’anticipation et d’actions. La peur nous prive de nos moyens, nous vole notre assurance et cela se répercute sur nos paroles et nos gestes, provoquant des incidents et des accidents de parcours…

    Alors, visualise ton futur avec des lunettes optimistes et attends-toi au meilleur en allant ici !

  • Une A.I.D.E.S. efficace contre la peur !

    Une A.I.D.E.S. efficace contre la peur !

    Pas de faute d’orthographe, mais simplement un acronyme pour te rassurer : il existe des remèdes à la peur, aux peurs ! Ce remède a une posologie bien précise en 5 phases : A.I.D.E.S. est destiné à t’aider à vaincre tes peurs.

    Beaucoup se contentent de vivre une vie médiocre, de ne pas avoir la vie qu’ils avaient imaginée, de passer à côté de leurs rêves. Je ne sais pas si tu fais partie de cette catégorie de personnes, personnellement, je l’ai quittée il y a plusieurs années, maintenant.

    J’ai le plaisir de vivre “exactement” de mes rêves, je savoure mes journées, malgré ses nids de poules parsemés sur la route, où je perds parfois un pneu ou me tords la rotule…

    Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ! (Nietzsche) Parce qu’auparavant, je me suis transformée en serial killer, j’ai commis plusieurs meurtres et aucun de me conduira en prison, au contraire : je suis liiiiibre ! Oui ! J’ai tué toutes mes peurs ! 

    Je suis passée par toutes les étapes de “A.I.D.E.S.”, j’ai même dû m’y prendre à plusieurs fois, car rappelle-toi, j’ai donné un grand coup de pied dans la fourmilière, plus par dépit que par rage, et toutes les fourmis m’ont attaquée…

    J’ai commencé par…

    Avouer 

    Bah, à qui, et à quoi ça sert, d’abord ? Je vais te le dire. C’est avouer que l’on est malade de peur…Tant que tu ne reconnais pas que tu es malade, tu ne pourras pas te soigner. Et sans soin, la maladie s’aggrave, jusqu’à te faire frôler la mort et peut-être même jusqu’à t’envoyer dans l’au-delà. Bon, c’est encore une image, mais dis-moi, quelqu’un qui ne vit pas, ça s’appelle bien un mort, non ?! Un mort-vivant ?

    Donc, c’est utile pour toi d’abord, et peut-être qu’en parler aux autres – des proches, et surtout des professionnels comme des psy – c’est un premier grand pas vers la guérison.

    Identifier

    Toutes les peurs ont des noms. Même celles qu’on a peine à identifier, qu’on ne peut ou ne veut s’avouer. On peut alors les appeler “peurs anonymes” ou “peurs inconnues” (à moins que ce soit la peur de l’inconnu…).😉

    Il existe des tonnes, pour ne pas dire des mètres de peurs ! Cette étape est très importante : il s’agit de dresser une liste où sont répertoriées toutes nos peurs !

    La mienne a ressemblé au tapis rouge déroulé au Festival de Cannes : 60 mètres. Bon, changé 3 fois par jour pendant 10 jours, ça en fait des mètres ! Je te laisse calculer ? 

    J’ai fait le tour des 7 domaines de ma vie, et il y en avait de logées partout ! Je te fais un inventaire rapide, raccourci et incomplet : peur de manquer, peur de la solitude, peur des agressions, peur des attentats, peur du regard des autres, peur de me perdre, peur du noir, peur de mon père, peur de mon banquier, peur du rejet, peur des asticots, peur de manger une pomme sur l’arbre à cause des asticots, peur du brouillard qui ressemble à des spectres, peur des accidents de voiture, peur d’une panne d’essence, pfff. J’arrête… Ça sera bientôt ton tour !

    Décider 

    D’en finir avec ses peurs. Ouh laaa ! C’est une décision difficile à prendre. Tu ne vas pas prendre l’ordonnance, aller à la pharmacie pour ensuite dire au docteur que tu revois 3 mois après : “Ben, finalement, je n’ai pas pris le traitement.” Décider, c’est décider d’agir et d’arriver au bout de son engagement.

    J’ai décidé. J’ai poussé un hurlement intérieur. Comme j’étais dans un séminaire avec une cinquantaine de personnes, j’ai “contenu” le son, sinon, je pense que j’aurais été embarquée par la Sécurité 😄. Puis, j’ai vidé un paquet de kleenex, et enfin je me suis dit : “Je le fais, c’est maintenant ou jamais, je veux vivre, crotte de bique, à la fin !” J’ai franchi le pas : j’ai signé un contrat de rupture avec mes peurs.

    sEngager 

    J’ai tiré sur chaque peur à bout portant. Une fois le cri évacué, les mouchoirs à la poubelle :

    J’ai commencé un nouveau départ

    • J’ai jeté les (mauvais) souvenirs déclencheurs de peurs. 
    • J’ai arrêté de jouer avec mon imagination (sauf avec mes neveux pour les faire rigoler). 
    • J’ai arrêté d’écouter les médias qui te mentent, grossissent les faits et créent la paranoïa (je n’ai pas de TV).
    • J’ai divorcé avec les relations parasites avec lesquelles j’entretenais mes peurs.
    • J’ai nettoyé mon système de pensée (et l’actualise tous les jours !)
    • J’ai commencé un nouveau régime : des pensées saines et positives, bénéfiques pour mon corps, mon âme et mon esprit à l’aide de la méditation, de la prière, de lectures nourrissantes…

    J’ai dû travailler sur…

    • La maîtrise de soi
    • Le regard des autres : ne plu en tenir compte
    • Le sens à donner à ma vie, en observant les gens, les situations avec un regard neuf et ouvert
    • L’échec, le comprendre et l’analyser, réaliser que le “non” n’est pas toujours refus négatif mais qu’il est aussi destiné à nous apprendre, à nous faire grandir
    • La comparaison : en finir avec
    • Certaines addictions et mauvaises habitudes : les arrêter
    • Mon potentiel enfoui : réveiller ma créativité 
    • Mes expériences : les (ré)utiliser
    • LA bonne attitude à adopter (proactive)
    • Mon potentiel : croire que j’en ai un !

    Et faire confiance en la vie !

    Oui, rien que ça.

    Sauter  

    Non dans le vide ou sur une mine, mais les deux pieds dans la voie du bonheur en réalisant mes rêves, mes projets. Aujourd’hui, l’écriture – ma passion – me fait vivre, j’aime ce que je fais, j’aime ma vie, tout simplement. J’aime qu’elle soit riche en rebondissements et non linéaire. C’est vrai qu’elle est traversée par une grande route d’inconnues, mais c’est une vie d’aventure que je n’échangerai pour rien au monde. Car j’ai la certitude que tout ira bien, toujours, dans les vallées comme sur les sommets, parce que tout est question de regard, d’attitude… et de pensées !

    Ces 5 étapes ont été essentielles. Elles ont changé le cours de ma vie ! Elles m’ont aidée à briser ces peurs, puis, plus tard, à franchir un autre cap : sortir les deux pieds de ma zone de confort pour vivre encore plus libre, plus heureuse, hors de mes limites étriquées. J’ai dû vaincre une toute dernière peur qui restait ancrée.

    Depuis, je fais confiance en la vie, en cet Architecte de l’univers qui m’a créée heureuse dès la naissance et pour que je le reste.

    Alors, tu sautes ?

  • Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    Se débarrasser des peurs qui nous empoisonnent la vie

    La peur est vicieuse ; elle s’insinue tel un serpent, sans bruit, qui fait son nid, pond des œufs et donne naissance à des dizaines d’individus qui à leur tour, prolifèrent, se reproduisent à l’infini. Cette image te dégoûte ? Tant mieux, car je souhaite que tes peurs te répugnent autant sinon plus que ces reptiles au point de les chasser définitivement de ta vie. 

    Si tu aimes nos amis rampants, alors j’ai une autre comparaison pour toi : quel effet cela te fait d’être ligoté(e) par des peurs comme un saucisson (qui va finir dans un estomac, en plus !)? Cette vision n’est pas plus agréable, je te l’accorde. 😊

    • Parce que la peur a fait d’énormes trous dans ma vie, difficiles et longs à combler pour certains 
    • Parce que la peur m’a privée même de banalités du quotidien, des petits plaisirs de la vie
    • Parce que la peur m’a volée même mon identité, ma liberté, ma santé, mon équilibre

    J’ai dit, un jour, : “STOP ! Je veux vivre libre ! Je veux faire le mur et voir du pays !” Alors, j’ai pris mon courage à deux mains…

    Une peur (bleue) qui nous en fait voir de toutes les couleurs !

    La peur vit dans une famille nombreuse : timidité, crainte, angoisse, stress, panique, anxiété, inquiétude, appréhension, vertige, trouille, terreur, phobie, trac, répulsion… Elle nous alerte d’une menace ou d’un danger, elle n’est pas un problème tant qu’elle joue son rôle de système d’alarme. 

    Quand elle devient irrationnelle et non fondée, c’est là que ça se complique. Car non seulement elle peut paralyser notre corps, mais elle nous empêche aussi de vivre.

    Quand on comprend le mécanisme de la peur et toutes ses conséquences, les nombreux dégâts qu’elle engendre, il est plus facile de s’en débarrasser, comme d’une maladie que l’on veut soigner pour guérir. Sinon, un mal non traité s’aggrave au risque d’en mourir. On dit bien “mourir de peur” ! 

    La peur par étape

    Elle passe par nos pensées

    La peur provient parfois de suppositions, de scénarios catastrophe que l’on va puiser dans notre imagination ou nos souvenirs, ou encore conditionnée par notre famille ou la société. 

    • Notre mère, qui a peur des araignées, peut tout à fait nous communiquer son arachnophobie.
    • Tous les barbus sont des terroristes, ce cliché est devenu une peur sociétale.
    • Je me suis fait mordre à 8 ans, depuis, j’ai une peur panique des chiens !

    Elle s’attaque à notre corps

    Elle se communique d’abord à notre cerveau en provoquant un signal qui va déclencher des symptômes : frissons et sueurs froides, tremblements, nausées, tétanie, spasmophilie, bouche sèche, mains moites, bégaiement, vomissements, évanouissement… 

    Et plus grave, des maladies : dépression, dérèglements comportementaux, T.O.C (troubles obsessionnels compulsifs), paranoïa, problèmes psychiatriques…

    Elle devient une habitude

    La peur s’est installée, telle une mauvaise habitude qui revient systématiquement dès que la situation se présente à nouveau. Un obstacle, un danger, un souvenir… et ça hurle dans la tête, ça bloque le corps, ça pourrit la vie !

    Tant que l’on ne connaît pas le code pour arrêter l’alarme, à chaque intrusion, la peur va se déclencher automatiquement, par autoprotection, en mode défense. Et bam, la grille s’abaisse et on se recroqueville derrière. 

    Elle est incontrôlable, pire : elle nous contrôle !

    La peur m’a rendue malade, captive, malheureuse, handicapée et stupide, aussi. Tant que j’ai refusé d’affronter mes géants, ces monstres qui m’effrayaient depuis ma plus tendre enfance et ceux qui se sont multipliés par la suite,  je me suis laissée contrôlée, dominée, attachée… Imagine : à 18 ans, je n’avais toujours pas pris le train : peur des agressions, de me perdre, du regard des autres…

    Tant qu’on ne les abat pas, on les rencontrera encore et encore, dans un cycle infernal. J’ai préféré souffrir que de les combattre pendant si longtemps ! Certains étaient dérisoires, inexistants, inventés, exagérés…

    Bref ! Un jour, j’ai donné un coup de pied dans la fourmilière et toutes les fourmis sont sorties. C’était plutôt stupide, car c’est compliqué d’éradiquer toutes les peurs en même temps ! Une après l’autre, c’est déjà très bien !

    Pour guérir, il faut attaquer le mal à la racine

    La plupart du temps, on ne guérit pas, on colmate. On pose des rustines sur nos trous au cœur, on bande notre âme malade. On nous fait avaler des pilules roses pour lutter contre la dépression (mal de vivre) et bleues contre l’anxiété (peur de vivre). On offre aux “malades” de notre société des substituts au bonheur, sous forme d’addictions ou de plaisir déguisé. Si tu veux creuser le sujet, je t’invite à lire cet article Le plaisir met-il fin au tourbillon de nos pensées ?  

    Un mal sociétal

    Notre société est ainsi faite ! Elle n’a pas de remède ni de réponse à nos souffrances, alors elle propose des pansements. Pourtant, il existe une vraie solution à nos douleurs, accessible à tout le monde, que tu découvriras tout au long de ce parcours. 

    Déraciner, c’est compliqué !

    C’est enfoui si profondément qu’il faut une foreuse pour y parvenir ! Oui, encore une fois, pour vaincre ses peurs, il faut le décider. Et pas se contenter de vivre une vie peureuse, en se cachant derrière la prudence ou la méfiance, cette structure qu’on a construite comme un mode de vie pour se protéger, pour se défendre.

    Il s’agit de démonter tous les rouages de la peur. Leur origine, les barrières auto-protectrices, les résidus (comme le rejet), leurs points faibles (certaines peurs sont ridicules : inquiétudes, appréhension…), leurs points forts (crises d’angoisse, cauchemars…).

    Interroge-toi sur le bien-fondé de tes peurs 

    Es-tu du style à penser au pire qui n’arrive jamais ? Sinon, imagine le scénario catastrophe dans un contexte bien précis, comme la peur de prendre la parole en public. Et remonte vers le meilleur, car le pire ne se produit quasiment jamais. Si tu crois que tu vas te prendre des tomates dans la figure, que tu vas te faire virer parce que tu bafouilles en réunion, quelle est la probabilité que cela se produise vraiment ? On se moquera peut-être de toi, mais dans une semaine, personne n’y pensera plus. Tu vois, c’est bien moins pire qu’un masque à la tomate ou pointer chez Pôle Emploi…

    Parfois, la peur de quelque chose ou de quelqu’un est pire que l’objet de notre peur.

    Tous les “films d’horreur” que tu as imaginés se sont-ils vraiment produits ? Quel en est le pourcentage ? Sincèrement ?…

    Relativiser… 

    Et alors ? Le ridicule ne tue pas ! Vas-tu te liquéfier sur place, parce que tu vas entendre quelques ricanements ? Il y a plus grave, non ?!

    Passer à l’action !

    Et puis, si tu veux vraiment arrêter de rougir ou de buter sur les mots, entraîne-toi.  Prends des cours de théâtre, soigne-toi en trouvant le remède adapté : exercices de diction, coaching, répétitions devant la glace. Sois créatif(ve) !

    Pas encore prêt(e) à déraciner ?

    S tu décides de ne rien faire, du moins pas encore, alors tu garderas cette peur et tu vivras d’autres scénarios. Peut-être que tu passeras à côté d’une promotion, d’une carrière plus prometteuse et d’une vie heureuse.

    Lorsque vous réalisez que vos peurs sont exagérées, vous déciderez plus facilement de les affronter.” (Mo Gawdat)

    J’ai attendu trop longtemps pour réaliser que la peur gâchait mon existence. Personne ne m’a vraiment encouragée à les combattre. C’est uniquement ma prise de conscience qui m’a poussée à entrer en action.

    J’ai accepté de fournir les efforts nécessaires, de rassembler l’énergie indispensable pour “dégommer” chaque peur responsable de mon malheur. C’est à ton tour de les affronter. Et dis-toi que la plupart de tes peurs sont irréelles, elles n’existent que dans ton imagination.

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