Étiquette : Présent

  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent.

    Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir – Étape 1 et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives – Étapes 2&3.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, saisis aussitôt ces 2 clés pour verrouiller l’accès aux mauvaises pensées.

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T.

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent meilleure que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant” : c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 bambins pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés ?


  • 5 principes pour vivre heureux

    5 principes pour vivre heureux

    Nous bâtissons notre existence au présent, alors d’où vient la tendance d’une grande majorité de naviguer entre deux mondes : celui du passé qui réveille de vieilles blessures et celui du futur qui entretient notre peur de l’inconnu ?

    Pourquoi ne parvenons-nous pas à rester ancrés ici et maintenant, bien déterminés à profiter de la plénitude du moment présent ?

    Pourquoi se bercer d’illusions que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, sans ressentir la beauté de l’instant présent, du jour que l’on vit ?

    Nous sommes conditionnés ainsi, pour ainsi dire, mais il y a toujours moyen de changer de programme !

    Après un long, long voyage intérieur où j’ai entrepris un retour dans mon passé, j’ai décidé de n’en garder que les bons souvenirs. Puis, de préparer mon futur en vivant bien campée dans le présent, les deux pieds à l’aise dans mes tongs pour bien jouir de la vie, de chaque jour qu’elle offre. 

    Pour y parvenir, j’ai compris que je devais commencer à apprendre à profiter pleinement et simplement de ma journée.

    Au fil des mois, des années, j’ai adopté des réflexes pour vivre heureuse, en dépit de tout, et surtout, du fil d’actualités.

    Voici 5 principes fondamentaux pour vivre heureux et le rester.

    1- Pratiquer tous les jours un exercice de pleine conscience

    Si cette notion d’exercice te dérange, alors apprends que tu pratiqueras naturellement cette prise de conscience du moment présent dès que tu en auras saisi toute l’importance. 

    • Dès que tu as mal au dos, bloqué(e) derrière ton écran 
    • Dès que tu peines à te concentrer, car trop d’infos
    • Dès que tu satures, tout simplement

    Ton cerveau te commandera d’aller faire une pause. Et alors, tu feras naturellement un “exercice de pleine conscience” peut-être sans le réaliser vraiment, jusqu’au jour où tu les déclencheras par automatisme, car tu en ressentiras le besoin urgent.

    Aller dehors et éveiller ses 5 sens est le premier réflexe et l’un des plus faciles à mon goût. On écoute un chien aboyer, on regarde les arbres s’agiter doucement, on sent la caresse du vent, on relève l’odeur de curry qui s’échappe de la fenêtre de la voisine… Et chaque jour, tu vas vivre une scène similaire qui sera pourtant totalement différente, selon le lieu où tu seras, et selon tes états d’âme.

    2- Rester connecté(e)

    Avec soi : ses pensées, son corps

    C’est bien connu : un esprit sain dans un corps sain. Notre corps reflète l’état de notre mental. Entretenir l’un comme l’autre est une clé à retenir, car elle nous ouvre l’accès au bonheur. Et même si notre santé devient défaillante, alors que notre système de pensée reste indemne, nous ne perdrons ni notre bonne humeur ni notre optimisme.

    Ses pensées

    Il est tout aussi indispensable de veiller à l’état de nos pensées. En effet, il nous appartient d’en contrôler le flux pour intercepter les pensées négatives et les traiter immédiatement en les remplaçant par une pensée positive (se projeter mentalement une image, écouter de la musique, choisir son entourage, etc.).

    Son corps

    Autre clé du bonheur : il est vital d’en prendre soin, d’instaurer une belle hygiène de vie.

    • Surveiller son poids avec une alimentation saine, bien s’hydrater
    • Pratiquer du sport, marcher, s’aérer dans la nature
    • Apprendre à respirer, se détendre, se poser

    3- Choisir « d’être » plutôt que « faire »

    Facile à dire ! Comment… faire ??? Notre nature nous pousse à agir pour exister. Or, à notre naissance, le bonheur est notre état par défaut. Un bébé est réceptif, non actif. Pour tendre à nouveau vers cet état, nous devons cesser d’agir, tout simplement. Et accueillir les petits bonheurs du moment présent.

    Régulièrement, je m’octroie des “soirées musique-découverte”. J’écoute, je suis suspendue aux sons, je ne suis ni en train de lire, ni d’appeler quelqu’un, ni de cuisiner. Je suis avec l’orchestre, dans le public, je n’en perds pas une note, tout en restant confortablement lovée dans mon canapé. Je “suis là” sans “rien faire”.

    Chaque instant de notre vie est essentiellement irremplaçable : sache parfois t’y concentrer uniquement.” (André Gide)

    4- Devenir un(e) adepte des pauses

    Nos agendas surchargés nous forcent à optimiser chaque espace temps. Et avant que notre cerveau ne fume et ne nous conduise tout droit vers un burn out, avec toutes les conséquences douloureuses qui l’accompagnent, il devient impératif de programmer des pauses, ces instants de petits bonheurs si faciles à instaurer !

    😎 S’imposer des pauses régulières dans sa journée : 5 à 10 mn, puis, si possible, entre midi et deux. 

    L’été, je lézarde 15-20 mn au soleil ! Attention aux U.V. ! Mais quelle sensation, celle de sentir le soleil réchauffer son corps, avec une petite brise qui caresse tout doucement son visage ! C’est ça, vivre le moment présent, c’est ça, la pleine conscience. 

    Puis, de manière plus générale, organiser des week-ends ou des vacances seuls ou en famille, avec des amis, pour s’offrir des moments de détente, de promenade, de repas conviviaux. Où on oublie pour quelques heures, pour quelques jours ses obligations afin d’apprécier le moment présent en solitaire ou avec ceux qu’on aime.

    5- Tout ce que je fais, je le fais bien, step by step

    C’est un composant de la formule du bonheur : la satisfaction d’une journée (au présent !) bien remplie, du travail bien fait. Bien penser sa journée, l’organiser un temps soit peu, concentré(e) sur le déroulement de l’action et non seulement sur le résultat.

    “La vie n’est pas un marathon mais un voyage à savourer à chaque pas.”

    • Je ne me fixe pas d’objectifs trop difficiles à atteindre
    • Je n’alourdis pas ma to-do list 
    • Je m’engage quand j’agis : à donner le meilleur de moi-même, en visant l’excellence car la perfection n’existe pas
    • J’accepte d’effectuer un pas après l’autre, sans trop anticiper, ni se précipiter, après le 1 vient le 2 puis le 3 et le 4, etc… 
    • J’apprends à ne faire qu’une seule chose à la fois

    “Le progrès nous conduit droit au but et la précipitation au désastre.”

    Ces 5 principes ont radicalement changé ma façon de vivre ma vie au quotidien. J’apprécie chaque jour, même s’il est différent de mes attentes, même si je n’ai pas réalisé tous mes objectifs.

    Décide que ta journée sera bonne, et point barre. Et ne laisse rien ni personne te persuader du contraire ! Elle a été créée pour toi, elle existe pour toi, pour que tu en profites pleinement. Et alors la gratitude jaillira de toi, et avec la gratitude, la joie.

  • Pourquoi est-il préférable d’arracher la page plutôt que la tourner ?

    Pourquoi est-il préférable d’arracher la page plutôt que la tourner ?

    Pour beaucoup d’entre nous, le passé est une entrave à notre présent et nous empêche de nous projeter dans le futur. Il nous coupe aussi l’envie de rêver. À quoi bon ?!

    Échecs, événements traumatisants, enfance difficile sont autant de raisons qui nous poussent à utiliser souvent le rétroviseur pour avancer… On y jette des coups d’œil nerveux alors que nous faisons du sur place, coincés sur le parking, enfoncés dans une impasse.

    Mon passé a été longtemps pour moi une source amère, et lorsque je le ressassais avec des amis lors d’une soirée, la boue, les déchets qui remontaient à la surface provoquaient en moi tristesse et peur, dégoût et découragement. 

    J’ai réalisé que certaines pages de mon histoire méritaient d’être arrachées et brûlées, car la tentation de feuilleter à nouveau les années de ma “jeunesse perdue” était trop grande. En effet, c’est plus facile de s’apitoyer sur son sort plutôt qu’essayer de s’en sortir.

    Quand j’en ai pris conscience, des années et des années plus tard, j’ai réglé mon passé en déchirant les pages douloureuses de mon histoire car elles continuaient à me ravager trop souvent à mon goût.

    À la fin de cet article, je te souhaite de n’oublier aucune de ces pages : feuillette le livre de ta vie une dernière fois si tu le veux, puis, arrache-les, sans hésitation.

    À quoi sert le rétroviseur

    Pour tous ceux qui sont motorisés, c’est fort utile ! Quand on fait un créneau, quand on veut dépasser un autre véhicule, quand on veut tourner, etc. C’est un dispositif fort ingénieux qui permet aux conducteurs d’observer leur environnement impossible à voir en marche normale : soit à l’arrière, soit sur les côtés. 

    Dans la vie de tous les jours, c’est la même chose. Le passé est utile, mais uniquement si nous en avons retiré des leçons de vie. Sinon, il ravage notre présent, ruine notre avenir.

    Que se passe-t-il quand on a tendance à regarder trop souvent et longtemps dans ces petits miroirs ? Nous courons le risque de provoquer des accidents. Ce système de contrôle peut devenir dangereux : une collision, un dérapage, parce qu’on n’a pas anticipé dans le présent. Parce qu’on a ignoré les avertissements : trop près, trop rapide. 

    En effet, quand on a les yeux braqués derrière nous, il y a danger car on oublie de focaliser sur le présent, sur les événements qui sont en train de se réaliser, les bons comme les mauvais, d’ailleurs ! On en oublie aussi de vivre l’ici et le maintenant, de voir les petits bonheurs qui passent sous notre nez… De réagir en cas de problème, trop (pré)occupés à penser au passé.

    Non seulement on ne voit pas ce qu’il y a devant nous, à côté de nous, mais on frôle aussi l’accident à tout moment : 

    • On s’engage trop rapidement dans une nouvelle relation.
    • On contracte un nouveau crédit malgré nos dettes.
    • On refuse une promotion à l’autre bout du pays par peur de l’inconnu.
    • On passe à côté de la bonne personne qui pourrait bien nous rendre heureux(se).

    Et je peux multiplier les exemples ! Le passé, quand il ravive nos échecs et nous fait oublier nos leçons de vie, est très néfaste. Il agit comme des chaînes à nos pieds, nous ralentissant ou nous entravant pour avancer. Pire, il nous paralyse sur le quai de la gare, incapables de monter dans le train suivant, celui qui pourrait nous conduire sur la voie du bonheur.

    Les leçons de conduite

    Le rétroviseur – notre passé – n’est nécessaire que pour analyser rapidement la situation de notre présent. Il nous permet aussi de nous rappeler que la dernière fois, on a mal anticipé ou mal analysé certaines situations.

    Regarder de temps à autre certains vieux souvenirs est utile pour : 

    • Nous enseigner le mode d’emploi nécessaire pour avancer dans le présent, pour bâtir notre vie. 
    • N’en tirer que les bonnes leçons et laisser les échecs loin derrière nous.

    Et… c’est tout ! 

    Le rétro est utile pour nous rappeler ce que l’on a appris, compris, ce que l’on est devenu après un choc, un échec, un accident, une perte, une séparation ou un deuil. “Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”, dit Nietzsche. Cela s’avère vrai, à deux conditions, selon moi :

    1. En laissant derrière nous tous les événements négatifs et en ne gardant que ceux qui nous ont instruits.
    2. En ne retenant que le meilleur : dans le pire, le désagréable, la tristesse ou la douleur. 

    Car il y a toujours deux côtés : le bon et le mauvais. Le recto et le verso. L’un comme l’autre sont utiles, seulement et seulement si on cherche à changer la perception que l’on a de nos événements, pour transformer le négatif en positif.

    Difficile à croire ?! Je te comprends.

    Cependant, quand je fais aujourd’hui (et assez régulièrement) le bilan de tout mon passé, tout ce qui m’a blessée, les échecs, les chutes, je soupire de soulagement ! Je regarde dans le miroir et je vois la femme plus prudente, raisonnable et expérimentée que je suis devenue. Et je te dis sans honte aucune, sans faux orgueil que je suis fière du chemin parcouru, et oui, même des ratages ! 

    Sans ces événements, qui ont contribué à me construire, à affirmer ma personnalité, si je n’avais pas multiplié mes essais, je serais restée immature, insolente et orgueilleuse, incapable d’évoluer. Je serais passée à côté des belles rencontres, des opportunités, des expériences riches qui m’ont fait évoluer et continuent à le faire. Tout ce qui construit mon bonheur présent.

    “Regarder devant soi, c’est sécuriser notre présent pour ouvrir la route de demain.”

    Alors… tourner ou arracher ?

    Sans aucune hésitation, arracher ! La nostalgie, les confidences entre amis, un coup de blues, un souvenir, et vlan, voilà que le passé remonte comme des nuages gris et noirs et assombrit notre présent. Arracher, c’est enlever la racine de tout ce qui nous fait ou nous a fait souffrir.

    Tourner les pages de notre histoire en arrière, c’est faire remonter les larmes, c’est :

    • Attiser notre colère éteinte
    • Désirer se faire justice
    • Crier vengeance
    • Entretenir notre rancœur. 

    C’est aussi :

    • Rester paralysé par la peur
    • Se priver de courage et de détermination pour avancer dans la vie
    • Manquer la prochaine étape pour “passer à autre chose”

    Que pouvons-nous changer de notre passé ? Rien. Pouvons-nous réécrire ce qui s’est produit ? Absolument pas ! En revanche, nous avons la responsabilité de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

    Quant aux autres événements qui se sont réalisés, indépendants de notre volonté, ceux que nous avons subis, et qui ont fait de nous une victime, il n’est pas trop tard pour reprendre le contrôle de notre vie, en laissant le passé derrière nous. 


  • 2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    2 clés accessibles pour en finir avec le stress !

    Le temps joue un rôle majeur dans le malheur… Nous éprouvons tous des difficultés à vivre dans le présent, à apprécier l’instant présent. Encore une fois, ce sont nos pensées les responsables, sujet développé dans ces articles : Mode d’emploi pour empêcher nos pensées de nous faire souffrir et Mode d’emploi pour garder ses pensées positives.

    Dès qu’un événement contrariant, une mauvaise nouvelle déstabilisante vient bousculer mon emploi du temps, j’utilise ces 2 clés et elles ont un pouvoir étonnant sur moi :

    1. Je m’attache solidement à l’instant T (à ce que je suis en train de faire)
    2. Je prends du recul , je n’agis pas dans l’émotion (il y a toujours des solutions : un pas à la fois !)

    Ces 2 clés sont sont concrètes et accessibles, parfaitement intégrables à tes nouvelles habitudes. Dès que tu auras l’impression que le ciel te tombe sur la tête, précipite-toi sur ces 2 clés pour accuser le coup. 

    Mais tout d’abord, revenons sur le pouvoir néfaste de certaines de nos pensées.

    Des pensées dépassées ou futuristes 

    As-tu remarqué que les pensées sont très souvent orientées dans le passé et le futur, rarement dans le présent ? Examine tes pensées un court instant : tu constateras que peu d’entre elles ont un rapport avec l’instant T. 

    • Pendant que tu réfléchis à demain, tu fais naître des angoisses, la peur de l’avenir. 
    • Et quand tu retournes dans le passé, tu réveilles peut-être des douleurs d’un événement que tu ne peux absolument pas modifier. 

    Dans les deux cas, tu t’es perdu(e) quelque part… égaré(e) entre plusieurs pensées. À cheval sur le présent, entre le passé et le futur. D’ailleurs, c’est de là que vient l’expression : “perdu(e) dans ses pensées”. 

    Si tu ne vis pas dans l’instant T, c’est que tu vis dans ta tête. Et tu te coupes encore une fois de la réalité… la réalité qui est souvent bien moins pire que notre perception de l’événement !

    Fais maintenant bon usage de ces 2 clés, simples et efficaces.

    🔑 Clé 1 – Vivre l’instant T

    Vivre “ici et maintenant”, c’est un choix haut en couleurs, je t’assure ! Notre esprit est souvent ficelé dans des scénarios qui prévoient une tournure négative sur les événements qui viennent toquer à notre porte. Pendant que nous sommes assis en train de déjeuner avec un(e) ami(e), voilà que nos pensées vagabondent sur le programme du soir : aller chez le docteur, faire 2-3 courses, lancer une machine, bûcher ses cours, faire ses comptes, appeler ses parents… Ouch ! Tout ça, vraiment ??? Tu es sensé(e) apprécier ce tête-à-tête avec ton ami(e), alors stop, arrête !

    En réalité, pendant que je suis en train d’écrire ces articles sur le temps, un événement familial est venu me chambouler : émotions, emploi du temps, manque de sommeil…

    J’aurais pu me laisser envahir par ce raz-de-marée de complications en tout genre : annuler mes rendez-vous, prendre du retard dans mon travail, revoir mon programme et me passer de mes déjeuners-détente hebdomadaires avec mes amis. Non, bien au contraire. J’ai savouré chaque instant passé en leur compagnie pour  fermer justement la porte aux pensées troublantes qui génèrent stress et tristesse. Nous nous sommes retrouvées entre filles, avec 3 pitchounets pleins de vie, à siroter un petit vin du Jura et cette soirée a été du pur bonheur… 

    Comment vais-je trouver de la place dans mon agenda déjà surchargé ?”est une question que je ne me pose même plus. Je préfère me rassurer et me dire que je trouverai le temps et l’énergie quand le moment sera venu…

    L’instant T va te permettre de t’accrocher solidement à la réalité, soit en te posant avec des amis – comme j’ai accepté de le faire -, soit en te concentrant sur ta tâche actuelle – au boulot, à la fac ou chez toi – sans penser à la suite. Ce n’est pas faire l’autruche ou se mentir ! C’est un apprentissage indispensable avant de… reculer pour mieux sauter !

    Ce qui m’amène directement à te donner la seconde clé : re-la-ti-vi-ser.

    🔑 Clé 2 – Prendre du recul ou relativiser

    Cette étape est très importante. Quand tu restes le nez collé à ton problème, tu ne vois plus rien. Ta vue est brouillée, ton cerveau est embrouillé car les pensées s’en mêlent et tu t’emmêles dans tes choix, tes décisions, tes émotions…

    Rappelle-toi que les pensées orientées vers le futur sont rarement des pensées positives, mais des pensées anxieuses. On ne peut s’empêcher d’imaginer le pire ; normal, quand on sait que notre cerveau est constitué de 42 000 pensées négatives (chiffres extraits d’une étude du Dr Raj Raghunatha et ses collègues de l’université du Texas).

    Franchement, combien de tes pires suppositions se sont produites ? Et dans ces événements “terribles”, “délicats” ou “douloureux”, combien ne se sont pas avérés les meilleurs, finalement ?

    Tu as compris qu’en manquant de recul, on perd toutes ses facultés d’analyse, de réflexion et de concentration pour régler la situation.

    📄 J’ai une méthode infaillible : la “relative attitude” ! 

    Conjuguée à tes pensées positives, du genre : “à tout problème sa solution !”, “dans tout concept, il y a du bon et du moins bon”, je t’assure que c’est un cocktail explosif !

    En 3 temps (comme une valse) :

    1. Je commence à revoir mon emploi du temps : prioriser l’important, traiter l’urgent, supprimer ou déplacer le reste qui l’est moins… Surtout, ne fais pas l’impasse sur les moments détente, tu en auras besoin pour affronter la suite !
    2. Je passe des coups de fil : j’appelle du renfort ! C’est bien dans les difficultés que nos (vrais) amis et/ou notre famille nous prouvent leur amour. Si tu n’es pas suffisamment entouré(e), ratisse large (voisins, collègues), tu seras étonné(e) par l’élan de solidarité, si, si ! Bien sûr, cela va de soi que tu étais déjà une personne serviable à laquelle il est difficile de dire “non”. 😉
    3. Je me nourris de pensées positives, et je me dis qu’il y a bien pire… Que je suis privilégiée… Que je sais/vais rebondir… Que je ne manque ni de ressources ni d’aide… Que je vais traverser cette épreuve tellement plus forte à la sortie !

    Ma philosophie de tous les jours :

    Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…” (La Bible) et “Quand demain le jour viendra, viendra aussi le conseil.” (Proverbe islandais)

    Quand tu auras pris conscience que chaque événement apparemment négatif a impacté ta vie de façon positive, ou encore donné un coup de pouce, alors non seulement tu réviseras ta notion du bien et du mal, mais aussi tu seras en bonne voie pour résoudre ton équation du bonheur !

    Alors, prêt(e) à utiliser ces 2 clés au travers d’un voyage vers une paix intérieure ?


  • Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Une équation du bonheur : vivre dans “l’ici et le maintenant”

    Le temps est, pour beaucoup d’entre nous, un facteur de stress et un obstacle pour apprécier l’instant T. On ne sait pas savourer ces petits bonheurs parsemés sur notre route, et on accuse souvent le temps. 

    Oui, la composante “temps” fait bien partie des 6 illusions (Clique sur l’étiquette « Illusions » pour lire d’autres articles en bas de page) qui nous pourrissent la vie, souvent avec ce constat qu’on n’a le temps de rien, que la vie passe trop vite, qu’on n’en profite pas assez. Et avec un brin d’amertume dans la voix, on reconnaît qu’on passe souvent à côté de belles et bonnes choses. De nos enfants ou petits cousins/neveux qui grandissent trop vite, de nos amis qu’on voit peu, de la vie tout simplement. Avec ce sentiment de gâchis qu’on n’en a pas assez profité.

    Pour t’éviter de dresser ce (triste) constat j’ai réfléchi comment je pouvais simplement te faire prendre conscience que, si tu élimines le temps, tu t’apercevras rapidement que toute pensée malheureuse ou frustrée ne pourra plus te faire souffrir. 

    Voici quelques astuces à t’approprier… avec le temps 😄

    Profiter du temps 

    J’ai jeté ma montre le jour où j’ai oublié d’acheter une pile. Les jours ont défilé et je me suis rendue compte que je m’en passais allègrement ! C’est cette anecdote que j’ai choisie pour t’expliquer, qu’en focalisant sur le temps qui passe, on en oublie de vivre pleinement l’instant T. Celui où tu es pleinement consciente(e) quand tu t’actives ou pas, quand tu écoutes, lis, parles, etc. au moment où tu le fais. 

    Cette aiguille qui tourne inévitablement a la mauvaise (ou la bonne ?) idée de nous rappeler que le temps passe et que si nous ne savons pas en profiter, le stress et la tristesse remplissent nos pensées de frustration et de déception.

    • Je n’ai pas eu le temps !
    • Je n’ai le temps de rien !
    • Je cours tout le temps !
    • Il n’y a pas assez d’heures dans une journée !

    En supprimant de mes pensées tout aspect temporel – l’heure, le programme, le futur… – il ne me reste plus rien de triste, d’angoissant auquel je pourrais m’accrocher. Car ce sont les pensées orientées vers l’avenir qui engendrent l’anxiété, la peur de l’inconnu. De plus, nos pensées figées dans le passé (Je n’ai pas eu le temps, je n’ai pas fait ceci, pas appelé untel.) nous plongent dans le regret, l’amertume et la culpabilité. Pas bon !

    Les seules pensées liées au temps que je m’autorise sont celles qui sont en rapport avec des actions, des réflexions d’ordre pratique. Les autres ? Jette-les, elles te font du mal !

    Jamais je ne m’assujettis aux heures. Les heures sont faites pour l’homme et non l’homme pour les heures.” (François Rabelais)

    En effet ! Alors, je m’ajuste en fonction ! Par exemple : combien de temps pour mon rendez-vous chez le dentiste ? Entre la consultation et le transport ?…

    Bien sûr, notre montre est un accessoire utile pour nous aider à accomplir nos “obligations”, s’organiser : aller chercher les enfants à la garderie, faire les courses à la sortie du boulot, calculer son temps de trajet pour arriver à l’heure quelque part, etc. 

    Ce sont ces seules pensées que je m’autorise sur le temps : utiliser le temps et refuser de me faire utiliser par lui, en me laissant dépasser par tout, comme le précise Rabelais ci-dessus… Tu verras que tu bloqueras les mauvaises pensées liées au temps !

    La Bruyère dit que “ceux qui emploient mal leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté.” J’ai fait longtemps partie de ceux qui subissaient le stress d’une journée trop vite passée ! Cela m’a fait réfléchir sur la gestion de mon temps ; je m’organisais très mal !

    Après la montre (à n’utiliser que pour les rendez-vous 😉), voici l’agenda (à remplir avec modération) ! Comment bien rentabiliser une journée ?!

    Savoir gérer son temps

    On n’imagine pas combien on peut brasser du vent, parfois. On se sent débordé, stressé parce qu’on n’est pas de bons gestionnaires du temps qui passe.

    Combien d’heures dans une journée ? 24h. Comment les répartis-tu ? 

    Pour parvenir à tout boucler, plusieurs questions se posent :

    • Combien d’heures dans ma journée de travail ?
      • Ces tâches requièrent combien de temps ? 
      • Ma to-do list n’est-elle pas trop conséquente, si je n’ai que 7h ? 

    (Il serait déraisonnable et stressant de programmer 10 tâches alors qu’on ne peut en effectuer que 7 !)

    • Combien de temps de transport ?
    • De combien d’heures de sommeil ai-je besoin ?
    • Combien de temps pour mes repas ?
    • Combien de temps pour moi ? (loisir, sport, détente)
    • Que dois-je faire avant le coucher, et combien de temps cela me prend ?

    Tu vois l’idée ? En fonction de tes besoins en matière de temps, tu adaptes :

    1. Ton lever/ton coucher : attention au sommeil ! Sa qualité /quantité te permettra de faire tout ce que tu as prévu !
    2. Ton agenda : préparer, planifier, organiser
    3. Tes listes : prioriser, attention de ne pas trop les allonger, reste cohérent(e)
    4. Tes exigences : bloque tout ce qui te pollue, te dérange : portable, notifications, certaines personnes…
    5. Tes besoins : demande de l’aide si tu ne peux pas faire tout tout(e) seul(e), à ton patron, ton(a) conjoint(e), un proche…

    Et puis, et puis… il y a toutes ces tâches qui sont chronophages et énergivores, futiles, stériles, inutiles, déb… (je le dis ?), oui débiles, qui vont grignoter des poignées de minutes qui se transforment en heure(s) : consulter toutes les minutes son portable, passer (trop) de temps au téléphone, se promener sur les réseaux sociaux, regarder 4 épisodes d’une série-tv à la suite (Quoi ! Il est 2h du mat’, là !)…

    Si j’ai une recommandation à te faire pour arrêter de dire que tu n’as pas le temps :

    “Tu peux gaspiller ton argent et tu te retrouveras seulement sans argent, mais gaspille ton temps et tu auras perdu une partie de ta vie.” (Michael Lebœuf)

    À la place de tout ce qui est futile, stérile, inutile, etc… par quoi peux-tu le remplacer pour mieux optimiser tes journées, pour profiter de la vie ?

    Par des heures de sommeil ? Par un bon bouquin ? Par une dînette entre amis ? Par une activité physique ? Par ce qui te rendra heureux(se) ? 😉 

    Prendre la vie comme elle vient !

    Un imprévu ? Une visite ? Une panne ? Une grève de transport ? Et tout notre emploi du temps est chamboulé. C’est vrai que ce n’est pas agréable quand un grain de sable vient enrayer notre planning bien huilé. C’est contrariant, c’est comme un château de sable qui s’écroule alors qu’on l’a bâti soigneusement.

    Et si ces “contrariétés” étaient justement destinées à nous stopper dans la frénésie de nos journées surbookées ?!

    Et si elles nous permettaient de souffler, d’apprécier ces pauses forcées ?

    Pour ma part, j’aime bien me dire : “Ah ! Peut-être que cela me préserve de quelque chose de plus ennuyeux, de plus grave…” Je ne le saurai peut-être jamais, mais relativiser apaise mes pensées qui restent positives. J’en profite pour préparer un thé avec “le visiteur surprise”, appeler une amie le temps qu’Internet refonctionne, aller faire un tour sur ma terrasse pour délasser mes épaules et mes cervicales. 

    Si tu veux goûter au bonheur de la vie, accepte l’inévitable.” (Pierre Dagenais)

    Décide d’apprécier chaque instant, chaque minute, chaque heure qui s’égrène dans ta journée. De prendre la vie du bon côté et comme elle vient ! Et tu t’apercevras que la vie n’est pas si triste, finalement, que la vie est belle !